Diagramme de circulation des documents du processus d’achat

Le marché dans lequel toutes entreprises se situent aujourd’hui est en constante évolution, ce qui rend les relations plus complexes et présente un niveau de risque plus élevé qu’autrefois. Les nouveaux apports de la technologie moderne, notamment ceux de la communication et d’information, prennent une grande place dans la vie quotidienne de toute entité pour faciliter les transactions. Mais quelquefois, ils peuvent aussi perturber le fonctionnement de l’entité qui les utilise. Les entreprises sont contraintes de s’adapter, de s’intégrer et de suivre le rythme de ces évolutions pour pouvoir pérenniser ses activités tout en essayant de mieux les maitriser. La vie quotidienne de toutes entreprises est basée sur des décisions. Or, prendre une décision sous entend toujours prendre un risque. Ainsi, les entreprises sont constamment exposées à des risques courants. La vulnérabilité des entreprises face aux niveaux des risques n’est plus à démontrer, si bien que les grandes et les plus structurées de renommées internationales, comme les banques, ont montré leur limite. Un risque peut être défini d’une manière générale comme un inconvénient plus ou moins probable auquel nous sommes exposés . Ou encore la probabilité q’un effet spécifique se produise dans une période donnée ou dans des circonstances déterminées. En conséquence, un risque se caractérise par deux composantes : la probabilité d´occurrence d´un événement donné et la gravité des effets ou des conséquences de l´événement supposé pouvoir se produire . Les risques peuvent être hiérarchisés selon leur niveau de gravité et de probabilité afin de gérer les priorités et de détecter les importantes zones de risques. En général, les risques d’entreprise peuvent êtres regroupés en deux (02) catégories, à savoir les risques inhérents qui sont ceux ne dépendant pas de l’entreprise mais de son environnement et les risques de non contrôle qui sont ceux résultant de l’inefficacité du système de contrôle interne de l’entreprise ou encore, l’incompétence et/ou la négligence de son personnel. Tout risque, s’il se concrétise, remet toujours sa victime dans une situation défavorable, la plupart du temps, il conduit à une diminution d’actifs, c’est-à dire une perte de ressources sans contre partie équivalente. Il peut donc nuire au bon fonctionnement de l’entité victime, et peut même remettre en cause sa pérennité, lorsque le niveau de risque est très élevé. La détection à temps de ces risques est ainsi vitale pour mieux appréhender les actions à entreprendre en vue de diminuer leurs effets ou bien, de les éviter.

Bon nombre d’entreprises, surtout les grandes, mettent en place un dispositif de gestion de risques pour s’assurer que tous faits et événements suspects soient remis en cause et matérialisés à temps réel puis traités dans les plus brefs délais. Ceci dans le but de minimiser les effets des risques auxquels l’entreprise est exposée. Toutefois, essayer d’éviter tous risques est impossible, la vie quotidienne de l’entreprise est elle-même génératrice de risques, il faut juste définir un niveau d’acceptabilité des risques.

En effet, toutes opérations effectuées avec des tiers peuvent être génératrices de risques. Or, l’entreprise ne peut vivre isolée, elle est en contact régulier avec ses partenaires, ainsi, elle court des risques permanents. L’obligation principale du client vis-à-vis de son fournisseur est certainement le respect du délai de paiement inscrit dans la lettre de marché. L’entreprise cliente doit ainsi être en mesure de faire face au paiement de la facture à l’échéance. Le non respect de cette échéance peut engendrer des problèmes de liquidité pour l’entreprise fournisseur. Ce problème lui forcera à recourir à diverses pratiques qui peuvent lui couté chers, comme les découverts bancaires ou les facilités de caisse. Mais aussi, l’entreprise fournisseur en manque de liquidité pourra être tentée de repousser l’échéance de paiement de son propre fournisseur, comportement qui peut toutefois détériorer son image vis-à vis de son fournisseur. Ainsi, le non respect de l’échéance de paiement fournisseur est source de risques aussi bien pour l’entreprise cliente que pour l’entreprise fournisseur.

Justification de la zone d’étude et ses caractéristiques

Avant d’entreprendre une étude, il faut bien connaitre la zone d’étude pour mieux axer les recherches. Nous allons donc commencer par la présentation générale da SALAMA, son historique, ses activités et moyens, sa position dans son secteur d’activité, et enfin la justification du choix de l’entité pour le traitement du thème.

Présentation et Historique

La Centrale d’Achats de Médicaments Essentiels et de Matériel Médical de Madagascar, dénommée : « SALAMA » a été créée en 1996 par le Gouvernement malagasy avec l’appui des partenaires techniques et financiers œuvrant dans le domaine de la santé (Banque Mondiale, Union Européenne, Coopération Française, etc.) pour assurer l’approvisionnement en médicaments essentiels génériques et en matériels médicaux de toutes les formations sanitaires publiques et des organismes privés à but non lucratif à Madagascar. SALAMA est une Association sans but lucratif régie par l’ordonnance numéro 60-133 du 30 octobre 1960, modifiée par l’ordonnance numéro 75-017 du 13 août 1975. Bien que placée sous la tutelle technique du Ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection Sociale, SALAMA est dotée à la fois d’une autonomie de gestion et d’une autonomie financière. En 1996, une convention a été initialement établie entre le Gouvernement malagasy et la Centrale d’Achat SALAMA pour une période de dix ans, selon laquelle l’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux de toutes les formations sanitaires publiques du pays doit lui être confié. Satisfait de la qualité de service de SALAMA au cours de cette première décennie, le Gouvernement lui a une fois de plus réitéré sa confiance en ayant signé, en mai 2006, une nouvelle convention pour une même période de dix ans. Lors de sa création, le siège social de SALAMA se trouvait sis à Ankadimbahoaka, puis, s’est déménagé à Mandrosoa Ivato en 2000, et en 2008 jusqu’à maintenant, il se trouve à Tanjombato. Il est à noter que, selon les statuts de SALAMA, ce siège social est fixé à Antananarivo. Il pourra être transféré en tout autre lieu du territoire national sur simple décision du Conseil d’Administration. La ratification de l’Assemblée Générale sera néanmoins nécessaire.

Du point de vue organisationnel, SALAMA est chapeautée par :
• Une Assemblée Générale qui a le pouvoir le plus étendu,
• Un Conseil d’Administration, composé de représentants du secteur public et de certains membres de l’Association désignés par l’Assemblée Générale,
• Une Direction Générale, qui exerce tous les pouvoirs de direction et de gestion de la Centrale d’Achat conformément aux objectifs et décisions définis par le Conseil d’Administration.

Pour être plus à l’écoute et encore plus près de ses clients, des agences, dites des Délégations Provinciales, actuellement Agences, ont été implantées dans les cinq chefs-lieux de Province de Madagascar (Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Toliara). Ces Agences assurent le suivi et le développement des relations commerciales avec les clients de SALAMA dans leurs circonscriptions respectives. Il est à noter cependant qu’elles ne disposent pas auparavant de stock de médicaments et les clients sont approvisionnés directement par le siège social. A l’heure actuelle, les Agences sont dotées d’un stock tampon de proximité de médicaments afin de combler les ruptures inter-planning.

Les clients de SALAMA sont principalement:
• Les formations sanitaires publiques, ou leurs structures de gestion, conformément à la politique nationale de santé, à la convention entre le Gouvernement malagasy et SALAMA, et aux protocoles d’exécution de cette convention,
• Les structures de soin et de distribution privées à but non lucratif, respectant un certain nombre de critères,
• Les structures ayant passé un protocole avec le Ministère de la Santé,
• Et les partenaires au développement sanitaire.

Ainsi, les officines pharmaceutiques privées ne peuvent-elles pas devenir clients de SALAMA.

Activités et moyens

Pour accomplir ses objectifs, comme toute autre entité, SALAMA entreprend ses activités à travers les moyens qui lui sont disponibles. Pour mieux comprendre son fonctionnement, il nous est jugé utile de bien connaitre ces activités et moyens.

Activités
La mission de SALAMA consiste principalement à assurer la disponibilité permanente de médicaments essentiels génériques de qualité et à prix abordable aux formations sanitaires publiques, d’une part, et à quelques organismes privés à but non lucratif agréés par le Ministère de la Santé, d’autre part. Contrairement aux autres grossistes pharmaceutiques, SALAMA ne peut distribuer que les médicaments appartenant à la Liste Nationale de Médicaments Essentiels du Ministère de la Santé. La Centrale d’Achats de Médicaments et de Matériel Médical de Madagascar assure aussi l’approvisionnement de matériels médicaux et de laboratoires aux formations à but non lucratif de Madagascar. En amont, SALAMA effectue ses achats de médicaments et de matériels médicaux auprès des fournisseurs étrangers et locaux par le biais d’appel d’offres, lequel peut être International ou restreint. En cas d’extrême urgence, elle peut néanmoins effectuer ses achats par simple consultation ou par achat gré à gré si le produit demandé n’a qu’un seul fournisseur potentiel, ce dernier type d’achat n’est utilisé qu’en cas de force majeure car dans la plupart du temps, il coute plus cher que les achats effectués par appel d’offre ou par consultation. Les caractéristiques techniques des produits que SALAMA adresse à ses fournisseurs sont définies par les clients de SALAMA. Ceci dans le but d’assurer la satisfaction de sa clientèle et aussi de respecter la norme ISO 9001. Les achats de médicaments et de matériels médicaux sont assurés par le Service Approvisionnement tandis que ceux des consommables et des divers fournitures de bureaux sont attribués au service des affaires générales. Le service des affaires générales effectuent ses achats en faisant des comparaisons de prix de plusieurs fournisseurs et non par appel d’offre. En aval, SALAMA effectue ses ventes aux clients respectant les critères d’adhésion définies par le Ministère de la Santé. Ces ventes sont assurées par la Direction des Ventes et Marketing (DVM). Etant une entité sans but lucratif, SALAMA vend des médicaments génériques à moindre prix, dans certains cas, des produits sont même vendus à perte ou à une très faible marge, mais ces pertes sont comblées par des ventes de produits à plus forte marge.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I- MATERIELS ET METHODES
Section 1- Justification de la zone d’étude et ses caractéristiques
Section 2- Matériels utilisés
Section 3- Méthodologie de recherche
Chapitre II- RESULTATS
Section 1- Diagramme de Circulation des Documents du processus d’achat
Section 2- Analyse SWOT (FFOM)
Section 3- Risques détectés auprès du Service Approvisionnement
Section 4- Risques détectés auprès du Service Comptabilité
Section 5- Risques détectés auprès du Service Trésorerie
Chapitre III- DISCUSSIONS SUR LES RESULTATS
Section 1- Commentaires concernant le DCD du processus d’achat
Section 2- Commentaires concernant le tableau d’analyse FFOM
Section 3- Commentaires concernant les résultats auprès du Service Approvisionnement
Section 4- Commentaires concernant les résultats auprès du Service Comptabilité
Section 5- Commentaires concernant les résultats auprès du Service Trésorerie
Chapitre IV- RECOMMANDATIONS
Section 1- Recommandations pour le Service Approvisionnement
Section 2- Recommandations pour le Service Comptabilité
Section 3- Recommandations pour le Service Trésorerie
CONCLUSION GENERALE

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