Les stratégies du développement durable

Les stratégies du développement durable

Les ressources en eau et le développement durable

L’eau potable est un enjeu majeur de développement durable : l’accès à une eau qui peut être consommée par l’homme, sans risques pour sa santé est primordiale. Toutes les eaux douces présentes dans la nature, sous forme de rivières, lacs, cours d’eau ou nappes phréatiques ne sont pas forcément potables pour l’homme. La biodiversité est essentiel pour le développement durable c’est-à-dire l’air que nous respirons, la terre que nous labourons, les êtres vivants et l’eau, car l’eau douce est un élément aussi essentiel au développement durable qu’à la vie et que l’eau possède des dimensions sociales, économiques et environnementales qui sont interdépendantes et complémentaires. L’accès limité à l’eau, en quantité et qualité, est l’un des principaux facteurs freinant le développement durable. La gestion durable des ressources en eau doit être basée sur une approche intégrée liant développement et protection de l’environnement naturel, sur la participation de tous les acteurs et parties concernées et sur la reconnaissance de la valeur économique et sociale de l’eau. Il faut promouvoir l’intégration de tous les aspects de l’aménagement, de la gestion et de la protection des ressources en eau, en élaborant des plans qui visent à satisfaire les besoins essentiels et à favoriser une distribution équitable et efficace des ressources en eau, la protection des écosystèmes et le maintien du cycle de l’eau1.

Qu’est-ce que c’est ?: Selon Md Gro Harlem Brundtland, première ministre de Norvège : « le développement durable est un développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (Rapport Brundtland – Nations Unies – 1987) 2. Le processus de développement durable vise à concilier l’écologique, l’économique et le social, en établissant une sorte de cercle « vertueux » entre ces trois piliers : c’est un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable 2. Il est respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes (environnement : préservation des ressources naturelles), support de vie sur terre qui garantit l’efficacité économique (économie : modes de production soucieux de la planète et des personnes), sans prendre de vue les finalités sociales du développement que sont la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, contre l’exclusion et la recherche de l’équité (social : partage et équité) 2.

Le développement durable est désormais une préoccupation des Etats, des régions et des communes, il entre aussi dans les stratégies des sociétés industrielles et des acteurs du secteur tertiaire. La notion est également devenue objet d’enseignement, de l’école primaire au lycée. Les médias s’en sont emparés, les publications sur le sujet sont nombreuses, émanant d’économistes, d’urbanistes, de politistes, de juristes, d’aménageurs ou de géographes 2. Le développement durable suppose que les comportements humains parviennent à concilier ce qui semble pour beaucoup inconciliable, parvient à élargir leur vision 2. Il impose d’ouvrir notre horizon temporel sur le long terme, celui des générations futures, et notre horizon spatial, en prenant en compte le bien-être de chacun, qu’il soit habitant d’un pays du sud ou du nord, d’une région proche, de ville ou du quartier voisins 2.

Le développement durable se fond sur la recherche d’intégration et de mise en cohérence des politiques sectorielle et impose un traitement conjoint des effets des économiques, sociaux et environnementaux de toute politique ou action humaine 2. Le développement durable, qui se veut une nouvelle manière de penser le monde et de le “gérer”, qui tente d’apporter des réponses aux inquiétudes relatives à la planète, renvoie en réalité à de très nombreuses questions. Néanmoins, en dépit du flou conceptuel et politique, en dépit des doutes sur les instruments à adopter pour sa mise en pratique, de la difficulté d’articulation et de définition des échelles pertinentes à sa mise en oeuvre, malgré la multitude d’acteurs et la prégnance des conflits qui caractérisent leurs relations, le développement durable a acquis une dimension mondiale dont il est nécessaire de souligner l’intérêt comme les contradictions

Comment est née la notion ?

En 1971, le Club de Rome lance un vrai pavé dans la marre en publiant Halte à la croissance. Face à la surexploitation des ressources naturelles liée à la croissance économique et démographique, cette association privée internationale créée en 1968, prône la croissance zéro. En clair, le développement économique est alors présenté comme incompatible avec la protection de la planète à long terme 6. C’est dans ce climat de confrontation et non de conciliation entre l’écologie et l’économie que se tient la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain, à Stockholm, en 1972. Conférence qui sera à l’origine du premier vrai concept de développement durable, baptisé à l’époque écodéveloppement. Des personnalités comme Maurice Strong, organisateur de la Conférence, puis le professeur René Dubos, Barbara Ward et Ignacy Sachs, insistent sur la nécessité d’intégrer l’équité sociale et la prudence écologique dans les modèles de développement économique du Nord et du Sud. Il en découlera la création du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) 6.

Mais plus le temps passe, plus la société civile prend conscience de l’urgence de mettre en place une solidarité planétaire pour faire face aux grands bouleversements des équilibres naturels. Ainsi, au cours des années 1980, le grand public découvre les pluies acides, le trou dans la couche d’ozone, l’effet de serre, la déforestation et la catastrophe de Tchernobyl ! 6 Dès 1980, l’UICN parle pour la première fois de Sustainable Development (traduit à l’époque par développement soutenable). Mais le terme passe presque inaperçu jusqu’à sa reprise dans le rapport de Gro Harlem Brundtland, Notre Avenir à tous, publié en 1987. À l’époque Premier ministre en Norvège et présidente de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, madame Brundland s’attacha à définir ce concept de « Sustainable Development » par  » un développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs « . Depuis cette date, le concept de développement durable a été adopté dans le monde entier 6.

Crise écologique et sociale

La révolution industrielle du XIXe siècle introduit des critères de croissance essentiellement économiques, principal critère aisément mesurable : ainsi le produit intérieur brut dont l’origine remonte aux années 1930 est souvent vu comme l’indicateur de la richesse d’un pays. Des corrections ont été apportées dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur le plan social, avec d’importantes avancées sociales. L’expression « économique et sociale » fait depuis partie du vocabulaire courant 7. Mais les pays développés ont pris conscience depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979 que leur prospérité matérielle était basée sur l’utilisation intensive de ressources naturelles finies, et que par conséquent, outre l’économique et le social, un troisième aspect avait été négligé : l’environnement. Pour certains analystes, le modèle de développement industriel n’est pas viable ou soutenable sur le plan environnemental, car il ne permet pas un « développement » qui puisse durer.

Les points cruciaux en faveur de cette affirmation sont l’épuisement des ressources naturelles (matières premières, énergies fossiles pour les humains) 8, la pénurie des ressources en eaux douces susceptible d’affecter l’agriculture, la destruction et la fragmentation des écosystèmes, notamment la déforestation qui se manifeste par la destruction des forêts tropicales (forêt amazonienne, forêt du bassin du Congo, forêt indonésienne) 9, ainsi que la diminution de la biodiversité qui diminuent la résilience de la planète ou encore le changement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre et de manière générale la pollution due aux activités humaines. Les catastrophes industrielles de ces trente dernières années (Seveso (1976), Bhopal (1984), Tchernobyl (1986), Exxon Valdez (1989), etc.) ont interpellé l’opinion publique et les associations telles que le WWF, les Amis de la Terre ou encore Greenpeace (Voir aussi Chronologie de l’écologisme).

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre-I : Les ressources en eau et le développement durable
I.1. Introduction
I.2. Le développement durable
I.2.1. Qu’est-ce que c’est
I.2.2. À quoi sert
I.2.3. Pourquoi
I.2.4. Comment est née la notion
I.2.5. Enjeux et objectifs du développement durable
I.2.5.1- Crise écologique et sociale
I.2.5.2- Une nouvelle démarche : « agir local, penser global
I.2.5.3- Les trois piliers
I.2.5.4- Répondre aux besoins des générations actuelles et à venir
I.3. ressource en eau
I.3.1. Définition
I.3.2. La consommation humaine
I.3.2.1-Des inégalités marquées et croissantes entre nord et sud
I.3.2.2-Agriculture et irrigation
I.3.2.3-L’eau dans l’industrie
I.3.2.4-Utilisation domestique
I.3.3. Des ressources à ménager et à mieux utiliser
I.3.3.1*Économiser l’eau
I.3.3.2*Mobiliser davantage les ressources
I.3.3.3*Développer le commerce de l’eau
I.3.4. En quoi les activités humaines peuvent-elles nuire aux ressources en eau
I.3.5. Comment satisfaire la demande croissante en eau
I.4.Conclusion
Chapitre-II : Les stratégies du développement durable
II.1. Introduction
II.2. Stratégie en faveur du développement durable
II.2.1. Présentation
II.2.2. Mesures visant à faire face aux principaux défis
II.2.3. Mesures intersectorielles
II.3. La stratégie nationale du développement durable en Algérie
II.3.1- Description
II.3.1-1- Les dimensions sociales de la stratégie
II.3.1-2- Les dimensions économiques de la stratégie nationale
II.3.1-3- Les dimensions environnementales de la stratégie
II.3.2- La mise en oeuvre de la stratégie nationale du DD
II.4. la politique de l’UE et ses objectifs de coopération
II.5.Conclusion
Chapitre-III : La gestion durable de l’eau
III.1.Introduction
III.2.Historique de la politique nationale de l’eau en Algérie
III.2.1-Période de 1830-1962
III.2.2- Période de 1962-1970
III.2.3- Période de 1970-1990
III.2.4- Période 1990-2000
III.2.5- Période 2001-2009
III.3. La gestion de l’eau en Algérie : Un problème épineux
III.4. Programme gestion intégré de l’eau en Algérie
III.5. Vers une gestion durable du secteur de l’eau en Algérie
III.6. Principes et moyens d’une nouvelle politique
III.6.1- Préambule
III.6.2- Nouvelle politique de l’eau
III.6.3- Les agence de bassin
III.6.4- Les comite de bassin
III.6.5- Les moyens financiers
III.6.6- Les perspectives
III.7. AEP: Amélioration de la distribution de l’eau potable en Algérie
III.8. Conclusion
Chapitre-IV : L’eau dans le quartier de Rhiba
IV.1. Introduction
IV.2. L’histoire de l’eau à Tlemcen
IV.3. Histoire sur quartier de Rhiba
IV.4. Conception de l’enquête
IV.4.1- Abonnes enquêtes au niveau du quartier Rhiba
IV.4.2- Questionnaire :(voir en annexe
IV.5. résultats et interprétation
IV.5.1. Usage habitable
IV.5.2. Usage Commercial
IV.5.3. Usage (douche
IV.5.4. Usage (zaouïa
IV.5.5. Usage médical
IV.6. conclusion
Conclusion générale
Référence bibliographique
Questionnaire

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