Des activités écoresponsables pour une économie viable

GENERALITES

D’après les dernières données proposées par l’ONU le 21 juin 2017, le nombre total de la population s’élève actuellement à 7,6milliards. Le 21ème siècle représente le temps de la mondialisation, une période où tout est en réseau, un temps qui a marqué l’expansion de la technocratie, la libre circulation des hommes et la globalisation de l’économie. Plus clairement, selon l’encyclopédie Larousse « La mondialisation se traduit par une recomposition de l’espace économique mondial, au sein duquel le modèle occidental d’économie de marché s’étend aux pays émergents, et suscite de vives oppositions, qui prennent la forme soit de l’antimondialisation, soit de l’altermondialisation » . Ce phénomène vise à l’unification de toutes les formes d’activités socio-économiques des hommes, tout en précisant un objectif qu’il y aura un nouvel ordre mondial.

Malgré cette situation, diverses thématiques ne sont pas encore entièrement maitrisées (la maladie, le travail des enfants, la pauvreté, etc.) pourtant elles demeurent des points importants et sensibles à l’encontre du développement humain.

Face à cette réalité, pour essayer de contrecarrer les maux de la société mondiale, la communauté internationale (ONU) et 23 autres organisations internationales proposaient des alternatives en 2000 jusqu’en 2015 avec l’OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) à New York (États-Unis). Ces objectifs se résument sur la réduction de l’extrême pauvreté et la mortalité infantile, la lutte contre plusieurs épidémies, dont le SIDA, l’accès à l’éducation, l’égalité de sexes, et l’application du développement humain.

PRESENTATION DES CADRES D’ETUDE, METHODOLOGIQUE, THEORIQUE ET CONCEPTUEL

ETAT DES LIEUX : LE PARC NATIONAL D’ANKARAFANTSIKA, LA POPULATION ET LE TOURISME 

« D’une surface de 130’026 ha, l’Aire Protégée (AP) dénommée “Parc National d’Ankarafantsika” est située dans la région Boeny (Mahajanga). Déclarée Parc National le 07 août 2002 (Décret 2002-798), l’aire protégée couvre l’ancienne Réserve Naturelle Intégrale créée en 1927 ainsi que la Réserve et la Station Forestière d’Ampijoroa créés en 1999. L’aire protégée était auparavant sous la supervision de l’Etat par le Service des Eaux & Forêts de Mahajanga; sa gestion a été confiée à Madagascar National Parks (MNP, anciennement ANGAP) depuis 2000.

Le Parc National d’Ankarafantsika appartient à l’écorégion de l’Ouest ; au sein du réseau MNP. Et constitue la relique de forêt dense sèche semi-caducifoliée sur sable de Madagascar. » .

La biodiversité d’Ankarafantsika

Le PN d’Ankarafantsika est composé d’une biodiversité exceptionnelle. D’après l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), il est classé catégorie II selon les normes régissant les aires protégées. Cette catégorie est caractérisée par les aires protégées gérées principalement dans le but de protéger des écosystèmes et à des fins récréatives. Les aires protégées de catégorie II sont de vastes aires naturelles ou quasi naturelles mises en réserve pour protéger des processus écologiques de grande échelle ainsi que les espèces et les caractéristiques écosystémiques de la région qui fournissent aussi une base pour des opportunités de visite de nature spirituelle, scientifique, éducative et récréative, dans le respect de l’environnement et de la culture des communautés locales. Ankarafantsika dispose d’une vaste variété de paysages, de faunes et de flores. Certaines sont menacées et d’autres sont endémiques à Madagascar ou à la région. Cette réalité nécessite la gestion rationnelle et la protection de ce patrimoine exceptionnel.

La surface du PN est composée de forêt dense sèche semi-caducifoliée sur sable de Madagascar, de forêt ripicole, de raphières, de marais, de marécages, de savanes arborées et de lacs permanents.

Les variétés floristiques
La « flore » est un terme issu du vocabulaire de la botanique et qui désigne l’ensemble des espèces végétales que l’on peut trouver dans une région donnée. Exemple : La flore de l’Amazonie est particulièrement impressionnante, car elle regroupe des dizaines de milliers d’espèces végétales.

La réalité touristique à Ankarafantsika

Madagascar est un pays à forte potentialité touristique, et le PN d’Ankarafantsika constitue un exemple de cette affirmation. En effet, la majorité des touristes en visite à Madagascar pratique de l’écotourisme. Cette pratique se caractérise par des visites d’aires protégées comme le cas de notre terrain de recherche. Dans cette région, l’écotourisme est la plus pratiqué, néanmoins, on rencontra d’autres formes de pratiques touristiques telles que le tourisme culturel et le tourisme communautaire.

● Ecotourisme : c’est l’ensemble des activités touristiques pratiquées en milieu naturel dans le respect de l’environnement, et contribuant au développement de l’économie locale.
● Tourisme culturel : c’est une forme de tourisme qui a pour but de découvrir le patrimoine culturel d’une région et, par extension, le mode de vie de ses habitants.

En effet, il existe sept principaux circuits et accessible à tous les visiteurs. Ils ont été classifiés selon les paysages et les biodiversités qui y sont visibles. Par exemple, le circuit pachypodium ou le circuit coquereli qui portent le nom de la plante phare visible tout au long du circuit. D’autre part, le circuit source de vie, par exemple, permet aux visiteurs de combiner la rencontre de la nature et de la culture. Tout au long du circuit, ils font la connaissance de l’histoire du lac Ravelobe et du doany, et ils rencontrent également les faunes et les flores exceptionnelles de la forêt. En parallèle à cela, la diversification des circuits permet aux visiteurs de disposer d’une multitude de choix et notamment sur les distances de ces derniers.  En ce qui concerne la première colonne du tableau, nous apercevons les diverses saisons touristiques. Les chiffres présents permettent d’analyser la haute saison et la basse saison touristiques. Pour le cas de Madagascar, la haute saison se situe entre le mois de mai au mois de novembre, car pendant cette période, le climat semble idéal. Par contre, la période du mois de décembre au mois d’avril représente la basse saison, car c’est une saison pluvieuse et cyclonique. Cette saisonnalité des flux touristique est perceptible à travers le tableau, car on rencontre une légère hausse de visiteurs à partir du mois de mai, et une montée en pique du chiffre au mois d’août avec 1521 personnes.

Dans le cadre du tourisme à Ankarafantsika, les touristes internationaux sont les plus présents dans le taux de fréquentation. Néanmoins, les nationaux visitent également le parc, mais avec un faible taux. Ceux sont principalement les étudiants et les chercheurs qui s’intéressent à la biodiversité. Il existe en tout 70 nationalités différentes qui ont visité le parc. Et pour le cas de l’année 2008 à 2015, les Malgaches ont été 35% soit 11768 à avoir visité le parc, les Français ont été 41,40% soit 13919 et les Lituaniens ont été au nombre de 3 soit un pourcentage de 0,01% des visiteurs.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I- PRESENTATION DES CADRES D’ETUDE, METHODOLOGIQUE, THEORIQUE, ET CONCEPTUEL
Chapitre I- Etat des lieux : le parc national d’Ankarafantsika, la population et le tourisme
Chapitre II- Cadre méthodologique
Chapitre III- Approches théoriques et conceptuelles
PARTIE II- LES POTENTIALITES D’ANKARAFANTSIKA AU SERVICE DE LA POPULATION RIVERAINE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE
Chapitre IV- Le secteur de l’écoresponsabilité, un sujet de développement économique à Ankarafantsika
Chapitre V- Impacts des activités écoresponsables pour un idéal de développement
Chapitre VI- Vérification des hypothèses
PARTIE III- ANALYSES PROSPECTIVES ET DISCUSSIONS
Chapitre VII- Discussions
Chapitre VIII. Suggestions et perspectives d’avenir
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES

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