DÉMARCHE EXPLORATOIRE ET COMPRÉHENSIVE DU TOUCHER QUI PARLE A LA PAROLE QUI TOUCHE

Du son de soi au don de sa voix: une marche heuristique

  « Le processus a progressé selon sa propre loi. Chaque fois que j’ai voulu le précipiter, je me suis mis en difficulté. Il fallait lui obéir, l’aider à s’accomplir. Ai-je fait preuve de volonté? Non, mais de patience et de constance. » J.F. Billeter
Pour aller au-delà de ce silence non choisi, de la prison de mes enfermements, mais aussi pour mieux accompagner toutes les personnes en quête d’expressivité, je suis entrée dans une exploration créative et passionnée. J’ai pris pour point d’appui mon expérience du dialogue corporel, avec l’autre (au travers du toucher) et avec soi (grâce à la méditation). Après avoir dégagé les compétences d’écoute et d’action, j’ai observé la façon dont cela pouvait être appliqué aux échanges verbaux. Suivant une forme de progressivité naturelle, j’ai suivi dans un premier temps ce que me soufflait ma vie: « Vois ta voie, offre ta voix ». Entre silence et son, j’ai mis en place des méditations chantées. J’ai aussi essayé de créer mes propres chansons mais à l’heure d’écrire mes propres textes, je me retrouvais sans mots. J’ai alors suivi le mouvement qui m’amena vers la poésie, pour maîtriser mon verbe; jusqu’à rencontrer une poésie africaine, le Kasàlà, qui conduisit mes mots jusqu’à ma voix. Je découvrais avec une joie libératrice la force de l’oralité partagée. Avec mon verbe, j’assumais ma verve. Cela m’a conduit jusqu’au pied de l’arbre du conte. Et dans une soutenance de recherche, j’ai mis en place la rencontre entre mon verbe, ma voix et mon rapport au corps sensible dans ce que j’appelle une réciprocité actuante oratoire. L’intime sentiment de justesse et de cohérence qui m’a habitée à cet instant me fit dire que j’avais enfin relié les deux rives de ma vie: celle de mon visage intérieur et celle de mon visage extérieur.La suite de l’histoire sera l’appropriation de cette rencontre dans ma vie. Pour ancrer socialement ma nouveauté créatrice, j’ai réalisé l’année suivante une performance publique, dans laquelle j’ai retracé tout ce chemin. Le désir artistique qui faisait crier mon ventre, criser ma vie depuis des années, est né, accompagné par l’art de sage-femme de la soignante que j’étais devenue entre-temps. Mon corps s’est mis au service de ma création, ma voix a fait le pont. Et l’ autre, les autres, ont été touchés dans leur chair par cette parole mise au monde. J’ai pu sentir une onde de charme, telle que le décrit le philosophe Vincent Cespedes 1 (2012), grandir entre moi et le public,’ entre les autres, le Tout Autre, et la femme que je devenais. Toute cette exploration heuristique m’a offert de dégager des compréhensions essentielles qui m’ont guidée durant ces trois années vers un dialogue libéré dans mes relations de proximité. Ce sont ces créations de sens que j’ai mises en mots dans le présent mémoire, ce collier fait des perles de mes découvertes. Et dans cette dernière étape, j’ai de nouveau appris à oser apparaître, et donc à me redresser, à assumer l’ autorité d’une parole singulière que j’espère voir toucher une part de l’universel qui nous habite tous. C’est cette part de la connaissance qui touche l’essence de l’autre, du lecteur, qui validera l’établissement d’une authentique démarche scientifique compréhensive et interprétative.

PARADIGME COMPRÉHENSIF ET INTERPRÉTATIF: UNE CRÉATION DE SENS

   « La science ne peut être créée que par ceux qui ont une forte aspiration vers la vérité et la compréhension. L ‘expérience la plus merveilleuse qu ‘on puisse vivre est celle rattachée au mystère. On y vit l ‘émotion fondamentale liée à la naissance même de l ‘art véritable et de la vraie science. » Albert Einstein
Se situer épistémologiquement me semble être le premier acte qu’il faut poser pour entamer cette démarche de recherche et me situer dans une communauté de praticienschercheurs, au sein de laquelle va pouvoir se déployer le dialogue intersubjectif essentiel à une telle démarche. Le choix du paradigme compréhensif et interprétatif s’est imposé à moi dès le début de ma démarche de recherche-formation-création. Je me suis sentie d’emblée interpellée par la perspective que défend Herman (1983) en ces termes: Les fait sociaux ne sont pas des « choses », la société n’est pas un organisme naturel mais plutôt un artefact humain. Il faut comprendre la signification des symboles sociaux artefactuels, non pas expliquer des réalités sociales « extérieures ». Le point de vue « objectif» ou « neutre », recommandé par le positivisme, est une impossibilité méthodologique et une illusion ontologique: étudier le social, c’est le comprendre (ce qui n’est possible qu’en le revivant), l’objet social n’est pas une réalité externe c’est un construit subjectivement vécu. (Herman, 1983,p.44) À partir de ma formation initiale en sciences de la santé, je n’ étais pas habituée à la manière spécifique des sciences humaines et sociales d’appréhender la réalité. J’ai donc été initiée à ce nouveau monde en apprivoisant petit à petit, grâce à mes cours et à mes lectures, l’histoire des sciences en Occident. J’ai bien compris que depuis le XIXème siècle, suite à Auguste Comte (Discours sur l’esprit positif, 1844), les sciences sociales se sont construites dans le paradigme positiviste. On préconisait alors d’ étudier les phénomènes humains, en suivant la seule raison des faits, à la recherche d’une connaissance dite « vraie », car considérée objective, prédictive, généralisable et duplicable. On tentait alors d’ appliquer les méthodes des sciences de la nature (physique, biologie, … ) aux système sociaux. Comme le rappelle fort justement Herman, on considérait alors que « le monde social était inaccessible dans son essence » et que « le monde subjectif, celui de la conscience, de l’intuition, des valeurs, échappe en tant que tel à la science » (1983, p.1 0). Un siècle plus tard, grâce à Dilthey (1947), on a commencé à entrevoir que le monde de l’esprit et de la complexité humaine ne pouvait pas seulement se satisfaire d’une démarche explicative, comme les objets de la nature. Le paradigme compréhensif et interprétatif est ainsi né : Afin de fonder la spécificité méthodologique des sciences humaines, Dilthey s’inspire de la distinction [ .. . ] entre l’expliquer et le comprendre. Alors que les sciences pures cherchent à expliquer les phénomènes à partir d’hypothèses et de lois générales, les sciences humaines veulent comprendre une individualité historique à partir de manifestions extérieures. La méthodologie des sciences humaines sera ainsi une méthodologie de la compréhension. (Grondin, 2006, p.23) Selon Erickson (1986) la recherche « interprétative » se caractérise par l’ attention portée sur le sens que donne une personne à son expérience qu’elle soit vécue ou agie. Dilthey, en affirmant le projet compréhensif et interprétatif, a éveillé la communauté des chercheurs en sciences humaines sur le fait que: « l’explication voile le sens » (Gauthier, 2007, p. 83). À la suite de Gadamer, Ana Annick Martinez (2005) propose d’ appliquer le processus de compréhension-interprétation qui émerge d’un dialogue avec un texte, sur la lecture d’un événement, d’une action ou d’une interaction. Dans le même ordre d’idées, Paul Ricœur, cité par Grondin avance que « Tout ce qui est susceptible d’être interprété peut être considéré comme un texte» (2006, p.86).

DE L’HEURISTIQUE À LA POÏÉTIQUE : UNE VOIE INÉDITE DE PRODUCTION DE CONNAISSANCE

  « Créer, c’est démasquer. C’est aller à l’essence, au plus profond, au fin fond du creux, là d’où tout peut arriver. » Paul Valéry
Ce parcours heuristique ne se lassa pas de me surprendre. En fait, à partir du moment où j’ai accepté d’ouvrir mon attention sur l’inconnu, j’ai vu mon problème de recherche se transformer fondamentalement. En effet, à l’origine je projetais d’étudier ma pratique thérapeutique afin de réfléchir sur la question de l’autonomie dans la relation soignant/soigné. Mais en plongeant dans les profondeurs de ma question, j’ai mesuré comment ma quête d’autonomie concernait un désir de libération plus intime: quelque chose en moi me soufflait d’oser ma voix, mon expression. Or, j’avais commencé, au cours de ma scolarité de maîtrise, une démarche de création que je menais comme un hobby dans la marge de ma recherche. Après deux ans, à l’heure de rassembler mes données de recherche, je fus prise du besoin impérieux d’intégrer mes créations au corpus. Pour respecter la justesse, l’authenticité de mon chemin de formation et de recherche, je ne pouvais pas prétendre dégager des connaissances cohérentes sans évoquer l’émancipation créatrice que m’avait donnée à vivre mon processus de formation à la maîtrise. Mais, une fois mise face à cette pratique naissante, dans un tête-à-tête intimidant avec mes créations, j’ai dû trouver une méthodologie claire pour ne pas me perdre dans une interprétation esthétique. C’est ainsi que j’ai rencontré la poïétique que Passeron définit comme « Appelons poïétique, l’ensemble des études qui portent sur l’instauration de l’œuvre, et notamment de l’œuvre d’art.» (Passeron, 1985, p.13). Cette méthode est née du travail de Valéry pour qui « une œuvre d’art digne de l’artiste serait celle dont l’exécution serait aussi une œuvre» (1974, p.987). L’écrivain s’était ainsi mis à étudier non plus seulement les effets de l’ art sur le public mais ses effets sur l’artiste à travers lafaisance de l’œuvre. Ainsi, se distinguait-il des recherches en esthétique en situant le regard du chercheur en amont de l’objet d’art. C’est plus précisément à la relation entre l’œuvre et l’artiste que s’intéresse la poïétique. Elle nous permet non seulement d’observer les modalités du processus de création mais aussi de découvrir de quelle manière l’homme se recrée en créant. Tel que l’ écrit Cloutier dans une étude sur travail de Valéry: « L’œuvre change l’auteur. Il est lui aussi en état de faisance . Elle part de lui et elle retourne à lui » (2000, p.lO).C’est ainsi que se justifie la présence de mes créations dans ma recherche. Dans la perspective de la poïétique, je vais observer de quelle façon le rapport que j ‘entretiens avec l’ acte de créer et de m’exprimer au travers de mes productions artistiques, me permet de recréer mon dialogue avec moi, les autres et le monde. Cloutier ajoute, à propos du poète et de sa création: « Ce qui est important, ce n’ est pas ce que l’auteur veut mais ce qu’il trouve » (2000, p.4). J’ai donc choisi de témoigner de ce que j’ai trouvé au contact de mes créations.

PERTINENCE PERSONNELLE : COMME UN CRI AU CŒUR DU SILENCE

  «Tout désir, même celui de parler, est un désir de vivre. » Hubert Aquin
À la source de cette démarche de recherche, il y a une réalité qui me caractérise demanière singulière. Du plus loin que je me souvienne, je suis quelqu’un qui percevait beaucoup. La richesse de mes perceptions sensorielles et de mon imagination débordante devenait d’autant plus inopérante que j’avais si peu de mots pour nommer et partager mon expérience. Ce qui rendait difficile ma capacité de m’articuler de manière cohérente et nourrissante au sein de mes relations. Enfant, j’étais une petite fille à la fois calme, joueuse et joyeuse, timide et silencieuse. J’étais intense et sérieuse à la fois. Très émotive et hypersensible, à défaut de savoir communiquer ce que je ressentais, je me bagarrais régulièrement avec mon petit frère à la maison et avec les garçons à l’école, surtout ceux que j’aimais le plus. En dehors de ça, je jouais plus souvent qu’autrement à l’adulte en restant calme, en étant réservée, et vivais mon intensité et ma sensibilité dans l’imaginaire grâce aux livres et aux films. Je passais alors beaucoup de temps dans mon monde intérieur. Inévitable, l’adolescence advint et l’âge adulte qui se rapprochait me sembla moins drôle vue de près. J’aimais la tranquillité et j’étais une adolescente qui ne se faisait pas trop remarquer. Ainsi je ne suis pas de celles qui ont crié leur crise d’adolescence. En fait, j’étais devenue trop grande pour me battre avec mon frère et avec les autres, je n’avais plus d’exutoire et je ne criais plus jamais. Je parlais même de moins en moins, alors que l’intensité de mon intériorité ne cessait de s’amplifier. Dans cette étape majeure de transformation corporelle et socio-affective, j’ai commencé à somatiser. Mon corps exprimait mon mal-être là où, moi, j’étais à court de mots. Dans mon rapport avec les autres, le toucher était devenu ma voie de passage essentielle. Je n’étais capable de me relier véritablement qu’en touchant. Ce qui n’était pas si simple non plus dans une culture où le toucher ne fait pas d’emblée partie des mœurs. Ainsi, avec la fin de l’enfance, je perdais progressivement ma spontanéité, et j’avais le sentiment qu’à l’instar du personnage Elsa du roman graphique écrit par Pierre Makyo (1996), mon sac à mots ne cessait de se réduire. C’est suite à ce déficit de mots que j’ai découvert que le toucher pouvait me permettre de m’exprimer et de me relier autrement, je me sentais alors douée pour un autre langage. Je me souviens d’avoir vécu une expérience intense en faisant un massage à un ami. J’avais alors 13 ans.Au moment où je souffrais de ne pas avoir les mots pour dire la complexité de mon expérience intérieure et que je rageais silencieusement de réaliser le décalage qui existait entre ce que les gens disaient et ce que leurs corps exprimaient, je découvrais une autre façon de m’exprimer. Le toucher m’a ainsi ouvert une fenêtre dialogique où je respirais de me sentir plus authentique. Dans cet espace les masques tombaient, le mensonge s’évanouissait et bien que nous discutions à fleur de peau, je me sentais en sécurité dans ce contact. Je respirais et je me sentais reliée sans avoir à franchir le terrifiant mur du son devant lequel me mettait la parole. J’étais alors sous la protection du silence

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Table des matières

REMERCIEMENTS
RESUME
ABSTRACT
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PARTIE 1 DE LA VOIE D’UNE QUESTION A LA QUESTION DE LA VOIX 
CHAPITRE 1 CHOIX EPISTEMOLOGIQUES ET METHODOLOGIQUES 
INTRODUCTION
1.1 PARADIGME COMPREHENSIF ET INTERPRETATIF: UNE CREATION DE SENS
1.2 RECHERCHE QUALITATIVE
1.3 DEMARCHE HEURISTIQUE: UNE RECHERCHE CREATIVE ET PASSIONNEE
1.4 DE L’HEURISTIQUE A LA POïETIQUE : UNE VOIE INEDITE DE PRODUCTION DE CONNAISSANCE
1.5 TERRAINS DE RECHERCHE
1.6 OUTILS DE PRODUCTION DE DONNEES
1.6.1 Journaux de recherche
1.6.2 Récits phénoménologiques ou « Je me souviens»
1.6.3 Entretien d’explicitation
1.7 OUTILS D’ANALYSE ET D’INTERPRETATION DES DONNEES
1.7.1 Interpréter en mode d’écriture
CHAPITRE 2 PROBLÉMATIQUE: PASSER DU CORPS A LA PAROLE 
INTRODUCTION
2.1 PERTINENCE PERSONNELLE: COMME UN CRI AU CŒUR DU SILENCE 
2.2 PERTINENCE SOCIALE: DE L’ETRE A L’AUTRE
2.3 PERTINENCE SCIENTIFIQUE: DU SILENCE A LA PAROLE, DU CORPS A L’EXPRESSION
2.4 ORIGINALITE DE CETTE RECHERCHE
2.5 PROBLEME DE RECHERCHE
2.6 QUESTION DE RECHERCHE
2.7 OBJECTIFS DE RECHERCHE
PARTIE II DÉMARCHE EXPLORATOIRE ET COMPRÉHENSIVE DU TOUCHER QUI PARLE A LA PAROLE QUI TOUCHE
CHAPITRE 3 CADRE DE RÉFÉRENCES : DE LA CRÉATION À LA RECRÉATION
INTRODUCTION
3.1 LA QUESTION DE LA CORPOREITE
3.1.1 Le rapport au corps
3.1.2 Le corps sensible
3.1.3 Le toucher sensible
3.1.4 La réciprocité actuante
3.1.5 La neutralité active
3.2 À PROPOS DE L’ORALITE
3.2.1 Le rapport à la parole
3.2.2 Le rapport à la voix
3.3 LE RAPPORT A LA CREATION
3.3.1 Entrer dans le processus créateur
3.3.2 L’expressivité dans les arts performatifs
3.4 À PROPOS DE L’INITIATION ET DE LA RECREATION
3.4.1 Un chemin initiatique
3.4.2 La ritualisation
3.4.3 La pratique rituelle
3.4.4 La recréation et les rituels d’identification
CHAPITRE 4 UN RECIT MAÏEUTIQUE: À L’ECOLE DU CORPS 
INTRODUCTION
4.1 TOUCHER, POUR NAITRE A SOI ET A L’ALTERITE
4.1.1 Sur les traces d’une vocation
4.1.2 Le défi de se laisser toucher
4.1.3 Du toucher gnostique au toucher de relation
4.2 LA VOIE DU CORPS
4.2.1 Le corps sensible: Une voie de réunification
4.2.2 Je suis mon corps: L’expérience du « corps sujet»
4.2.3 Marcher vers soi: Le corps sensible au cœur de ma quête de liberté
4.2.4 Du corps à l’autre: Un chemin vers le Tout Autre
4.2.5 Le silence: une porte ouverte sur l’infini
CHAPITRE 5 RECIT POÏÉTIQUE: NAITRE DE SON ART
INTRODUCTION
5.1 DE LA DANSE: UNE VOIE DE MANIFESTATION
5.2 Du SOUFFLE DU SON ET DU CHANT: A LA RECHERCHE DE MA VOIX PROPRE
5.3 LE KASALA : UNE POESIE QUI APPELLE L’ETRE A L’EXISTENCE
5.3.1 La parole chantée du Kasàlà
5.3.2 Kasàlà, Je suis la Poésie qui éveille
5.3.3 Devenir Kasàleuse et vivre
5.3.4 Terre Africaine au rire Franc
5.4 LA POESIE ORALE POUR INSCRIRE LE SUJET DANS SES LIEUX ET SES LIENS
5.4.1 De l’émigration à la création: sortir de l’exil par la poésie
5.4.2 Le kasàlà de l’autre: quand ma célébration devient humiliation
5.4.3 Kasàlà de l’Humus: de la honte au rapatriement
5.4.4 Kasàlà de la Bretagne: dignité retrouvée
5.4.5 Kasàlà de la réciprocité co-créatrice
5.5 LE CONTE: UNE VOIX POUR SE RELIER A SON ÂME ET AU MONDE
5.5.1 La conteuse, descendante d’un pays de légende
5.5.2 Noûs: découverte d’une parole vivante
5.5.3 Feu de dragon et amour de terre
5.5.4 La fée Timidité
CONCLUSION: UNE PAROLE INCARNEE DANS UN CORPS CHANTANT ET DANSANT
CHAPITRE 6 L’ACTE SYNTHESE D’UNE PERFORMANCE ARTISTIQUE
INTRODUCTION
6.1 LA PERFORMANCE ARTISTIQUE: UN ACTE DE CO-CREATEUR ET RE-CREATEUR
6.1.1 L’autonomie au service de la co-création
6.1.2 La performativité au service de la parole qui touche
6.1.3 Créer de la beauté grâce à l’authenticité
6.2 LA PERFORMANCE COMME ACTE RITUEL
6.2.1 Un rituel identificatoire
6.2.2 Concevoir et nommer: une voie d’individuation féminine
CONCLUSION GÉNÉRALE DE L’ART DU SOIN A L’ART QUI SOIGNE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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