Démarche en trois moments suivis d’une synthèse

Démarche en trois moments suivis d’une synthèse

Cadre théorique : une approche géopolitique de l’aménagement et du développement – Les travaux de Philippe Subra

Introduction

En introduction générale ainsi que dans le chapitre précédent, nous nous sommes distanciés des travaux effectués sur la « gouvernance » (Dukes, 2006 ; Fortin, 2009 ; Le Galès, 1995 ; Renaud, 2001 ; Simard, 2003 ; Simard et Chiasson, 2008 ; Theys, 2002) pour privilégier une approche fondée sur la « géopolitique » (Hollard, 2001 ; Melé, 2003 ; Subra, 2008, 2012, 2014 ; Torre, 2010 ; Kirat et Torre, 2008 ; Reuber, 2000 ; Routledge, 1996 ; Steyaert et Katz, 2004) de l’aménagement et du développement. Sur cette base, nous avons esquissé la problématique géopolitique qui se déploie autour du projet de développement de l’industrie des gaz de schiste. Par le fait même, nous avons formulé notre question de recherche et explicité notre hypothèse. Nous avons enfin avancé qu’il existe un lien de filiation entre représentations des risques et positionnement des acteurs.
Cependant, ce lien ne peut être compris, selon nous, à partir des explications ordinairement invoquées pour expliquer les conflits dans le champ de l’aménagement et du développement : phénomène « pas dans ma cour », manque d’« expertise technique » des opposants ou encore obstruction systématique des « bloqueurs de projet ». Ces interprétations ne rendent pas justice aux faits et sont incompatibles avec l’objectif de notre recherche, qui est d’offrir une « lecture » géopolitique de la controverse. Par opposition à ces explications de « sens commun » (Bourdieu, Chamboredon et Passeron, 2005) souvent évoquées, nous pensons que ce conflit nécessite d’ouvrir l’analyse sur les rivalités de pouvoir qui se jouent sur le territoire et de recourir aux « outils » de la géopolitique (Giblin, 2013 ; Hollard, 2001 ; Lasserre et Gonon, 2012 ; Lacoste, 2003 ; Subra, 2012, 2014). En ce sens, trois critiques rapides peuvent ici être formulées pour mettre de côté ces interprétations très répandues :
D’abord, le phénomène « pas dans ma cour » (Bherer, Dufour et Allison, 2013) est habituellement diagnostiqué a priori et sans analyse concrète des événements. Bien que la réalité que l’on cherche à décrire en utilisant cette expression ne soit pas sans importance pour le conflit qui nous intéresse – loin de là –, elle contribue à stigmatiser les réticences des riverains – elles seraient d’emblée « illégitimes » – et à brouiller les échelles géographiques impliquées – l’expression réduit tout au « local », alors qu’une des caractéristiques du conflit est précisément de déborder sur plusieurs échelles.D’autre part, la force surprenante du mouvement devient aussi inintelligible si l’on fait fi de l’« intelligence citoyenne » (Hansotte, 2004) qui s’est constituée à partir des savoirs et savoirs-faire des acteurs. Les opposants se sont en effet organisés pour repérer l’information, en produire, faire des synthèses, en discuter, échafauder une stratégie, interpeller les élus et intervenir sur les tribunes (Gagnon-Boudreau, 2013 ; Sauvé et Batelier, 2011). De simples citoyens sont devenus « citoyens-experts » (Callon, Lascoumes et Barthe, 2001 ; Fischer, 2000), c’est-à-dire porte-parole, conférenciers, blogueur, etc. De plus, de nombreux intellectuels se sont joints au mouvement, notamment au sein du Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et du Collectif juridique (Chailleux, 2016). Dès lors, décrier le manque d’« expertise technique » des opposants constitue une manière d’évacuer certains « savoirs » et « experts » – les savoirs issus du milieu et les scientifiques plus critiques – et de faire l’économie d’une analyse détaillée de la spécificité du conflit – notamment de l’importance des « risques ».Enfin, le discours qui accompagne l’action collective des opposants n’est pas axé sur le rejet de « tout » développement énergétique (Royer, 2014), comme il est possible de l’entendre ou de le lire à l’occasion, mais bien d’un certain « modèle » de développement – l’« extractivisme » (Pineault, 2013) –, jugé délétère et incompatible avec les valeurs et orientations de la société québécoise (Gauthier et Simard, 2009), leader en matière d’énergies « propres » et de « développement durable » (Québec, 2011a, 2014). Il nous faut donc écarter cette idée d’obstruction systématique, puisqu’elle est peu susceptible de nous informer sur la situation qui nous intéresse et sur les représentations en présence.
Compte tenu de ce qui précède, nous nous sommes tournés vers les travaux théoriques de Philippe Subra, professeur à l’Institut français de géopolitique et membre du comité de rédaction de la revue Hérodote – revue phare de la géopolitique française. Quatre raisons justifient ce choix théorique :Premièrement, les travaux de notre auteur s’inscrivent dans la droite ligne des travaux d’Yves Lacoste (1986a, 1986b, 1986c, 1993, 1994, 2006, 2012), éminent géopoliticien et fondateur de l’école géographique et de la revue Hérodote ; revue qui lui est associée. Yves Lacoste est connu pour avoir conceptualisé l’approche géopolitique dans les années 1960-1970, l’avoir popularisé en France et surtout pour avoir montré l’importance des « représentations » dans l’analyse des conflits entre les acteurs – thème central de notre mémoire. À titre d’exemple, Subra (2016, p. 3) dédicace son dernier ouvrage à Yves Lacoste. Et il positionne ses travaux (2016, p. 10-11) dans la continuité de « ce grand géographe passionné d’histoire et préoccupé de politique qui a réinventé la géopolitique ».Deuxièmement, les travaux de Subra (2003, 2008, 2012, 2014, 2016) sont indissociables de la démarche de l’équipe d’Hérodote, qui, depuis la fin des années 1980, a décidé d’élargir son programme de recherche en s’orientant vers la saisie des enjeux « locaux ». Sous cette impulsion, quelques ouvrages pionniers (Lacoste, 1986a, 1986b, 1986c ; Giblin, 1990) sont venus confirmer la fécondité de cette orientation. Depuis, Hérodote consacre des dossiers thématiques et des articles à des questions de géopolitique « locale » ; dossiers et articles souvent audacieux, sur des sujets « chauds » et d’actualité : l’écologie, les grandes villes, l’eau, les banlieues, la santé publique, les enjeux territoriaux, etc. De plus, d’autres chercheurs de l’Institut français de géopolitique, dans lequel enseignent des membres du comité de rédaction de la revue Hérodote, s’intéressent à cette thématique : Frédérick Douzet et Frédéric Encel. À cette liste, il faut évidemment ajouter Béatrice Giblin, ex-directrice de l’Institut. Depuis une dizaine d’années, une spécialité « géopolitique locale » est même offerte aux étudiants des cycles supérieurs ; spécialité unique en France et rarissime dans le monde. À ce jour, l’Institut français de géopolitique peut revendiquer plus d’une vingtaine de thèses sur des questions de géopolitique « locale », sans parler des mémoires de maîtrise. C’est dire que les travaux de Subra (2003, 2008, 2012, 2014, 2016) s’ancrent dans une certaine tradition géopolitique – l’école géographique et la revue Hérodote – et dans un contexte universitaire particulier – celui de l’Institut français de géopolitique.
Troisièmement, le type de travail qu’effectue Philippe Subra (2003, 2008, 2012, 2014, 2016) – c’est-à-dire l’élaboration d’une géopolitique des conflits « locaux » – est globalement sans équivalent dans la littérature anglo-saxonne et encore considéré comme innovant dans le contexte universitaire français, nous indiquent Douzet et Kaplan (2012). À la suite d’une comparaison de la littérature géopolitique anglophone et francophone, ces deux chercheurs nous renseignent sur le fait que, bien que la littérature anglo-saxonne donne lieu à d’importants développements sur des thèmes rapprochés, peu de chercheurs réclament ou mettent en œuvre une démarche véritablement « géopolitique » et « locale », comme il est possible de le retrouver à Hérodote : c’est-à-dire multi-échelle, cartographique, faisant une large place aux acteurs, à leurs représentations, aux stratégies et aux moyens mis en œuvre. Ces chercheurs articulent plutôt leur travail à l’aide des approches et méthodes de la géographie urbaine ou électorale. Les autres travaux rencontrés ont la facture de synthèses géohistoriques ou géostratégiques, en parallèle du champ des relations internationales (Fukuyama, 1992 ; Huntington, 1996 ; Mearsheimer, 2001), et n’ont que peu à voir avec l’analyse des rivalités de pouvoir sur les territoires.
Quatrièmement, par l’entremise de ses travaux (2008, 2014, 2016), Subra nous offre une lecture originale et féconde des différents types de conflits que nous pouvons rencontrer dans le champ de l’aménagement et du développement – les conflits d’aménagement et de développement « menacés », « convoités » et « rejetés » – ; mais aussi une approche géopolitique « locale », qui prend en compte la question de l’énergie et des gaz de schiste (2012, 2014, 2016). En ce sens, le conflit qui nous intéresse est « local », selon Subra (2012), puisqu’il combine les caractéristiques d’un territoire relativement circonscrit – une série de « points » adjacents sur le territoire – et des acteurs qui, sans nécessairement y être établis, ont indéniablement des intérêts « locaux » – droits de propriétés, accès à la ressource, etc. Suivant ce qui vient d’être dit, le conflit qui nous intéresse est d’abord « local » puisque sa logique antagonique l’est – précisons que cela n’exclut pas que le conflit puisse déborder sur d’autres échelles. Les travaux de Subra ont donc la particularité d’associer une théorisation globale des phénomènes conflictuels dans le champ de l’aménagement et du développement à un traitement intéressant de la filière qui nous intéresse.
Au travers plusieurs articles (2003, 2008, 2012) et deux livres récents (2014, 2016), Subra élabore donc une théorie géopolitique des enjeux qui nous préoccupent. Il offre une typologie claire et systématique des différents conflits contemporains. De cette manière, pour Subra (2008, 2014), les conflits portent sur des aménagements ou des développements « menacés », « convoités » ou « rejetés ». C’est à partir de cette théorie et des concepts clés qui lui sont liés – « territoire du conflit », « territoire des acteurs », « appropriation du territoire par l’usage », système d’acteurs », « rapports de forces » et « représentations » – que nous avons construit notre hypothèse de recherche et entendons analyser le cas qui nous intéresse. Au total, Subra est un des rares auteurs, inscrit dans une démarche géopolitique, à nous offrir les « outils » de pensée dont nous avons besoin. Il importe maintenant de préciser ce cadre théorique et de montrer sa pertinence eu égard à notre question de recherche.
Dans ce deuxième chapitre, nous présentons tout d’abord le contexte dans lequel Subra élabore sa théorie géopolitique. Ce faisant, nous explicitons en quoi l’aménagement et le développement constituent des « questions géopolitiques » (Subra, 2008). Puis, nous présentons la typologie de notre auteur et chacun des types de conflits qu’elle contient. Cela nous permet ensuite de mobiliser les concepts élaborés par Subra afin de les reporter au cas des gaz de schiste. En conclusion, nous montrons que sa théorie est utile pour comprendre le conflit qui nous intéresse.

L’aménagement et le développement, des questions géopolitiques ?

Pour Philippe Subra (2003), il est plus difficile d’aménager et de développer que par le passé. En observant la société française, il constate que l’opposition est plus efficace qu’auparavant, mais qu’elle réussit aussi à obtenir des modifications et l’arrêt de certains projets. Les opposants ont en effet appris, au fil des ans, à maîtriser une palette de moyens, allant des manifestations familiales aux actions commandos. Ces moyens « traditionnels » sont renforcés par l’apparition d’Internet et des médias sociaux. Au point où les maîtres d’ouvrage affirment ne plus véritablement savoir comment faire ». Ainsi, nombreux sont ceux qui se demandent : comment continuer à aménager et à développer malgré les oppositions de plus en plus nombreuses ?Dans ce contexte, le « débat public » apparaît, pour plusieurs, comme une « solution » afin d’apaiser les tensions. Or malgré ses effets bénéfiques sur le processus de prise de décision et sur la pratique des uns et des autres, il demeure le fait d’une « contrainte » initialement imposée. Subra explique (2003, p. 152) :
C’est, au départ, une réponse imposée, une tentative de reprendre la main, au prix éventuellementd’une prise en compte de certaines revendications des opposants, une concession aux contraintes politiques nouvelles qui se sont imposées aux aménageurs, élus, ingénieurs, du fait de l’activisme des riverains et des défenseurs de l’environnement, de leur révolte systématique. La plupart des maîtres d’ouvrage ne s’y engagent d’ailleurs qu’avec une certaine réticence […]Dès lors, les tentatives de gestion des conflits par le biais des mécanismes institutionnalisés, comme le BAPE, par exemple, doivent être comprises comme une « réponse » à la montée en puissance des citoyens et des groupes organisés, nous dit Subra (2003). Il s’agit de rendre « acceptable » l’asymétrie de pouvoir entre les acteurs, tout en gardant masqué le fait qu’ils n’ont pas les mêmes moyens, ni les mêmes capacités d’initiative. Ce qui s’exprime alors dans ces instances, selon notre auteur, ce sont des intérêts antagoniques ainsi que des projets concurrents.Quatre facteurs expliquent la multiplication des conflits, d’après Subra (2003, 2014), et la plus difficile acceptabilité des projets » (Subra, 2016) : la prégnance du discours écologiste, la crise de légitimité de l’appareil étatique, la montée en puissance des nouvelles classes moyennes et la transformation du rapport au territoire. Ces facteurs correspondent à des évolutions profondes de la société française qu’il observe ; mais peuvent aisément s’appliquer à d’autres sociétés, dont la société québécoise, cadre de notre recherche. Présentons brièvement ces facteurs Le discours écologiste crée d’abord une rupture avec la manière que nous avons de concevoir notre rapport à l’environnement. Il conduit à une remise en question de notre « modèle » de développement. Des projets antérieurement réalisés sans anicroche peuvent aujourd’hui se voir dénoncés, avec l’effet de choc que cela peut avoir sur certains acteurs.Les crises sanitaire et environnementale renforcent par ailleurs le sentiment de doute dans la population quant à la volonté des autorités à juguler les risques et à opérer le passage à un développement plus « durable ». Dans ce contexte, afin de conserver une légitimité déjà ébranlée, les acteurs dominants opèrent le passage à une culture de la négociation de l’« utilité publique ».Il faut aussi dire que l’augmentation du niveau de vie de la population ainsi que sa plus grande scolarisation ne laissent pas vraiment le choix. De plus en plus d’individus, issus des nouvelles classes moyennes, sont maintenant capables de mener des « combats » efficaces contre des projets jugés « indésirables ».Plus mobiles et dispersés que par le passé, des individus situés à plusieurs kilomètres du site » d’un projet peuvent en outre se sentir concernés et vouloir faire valoir leur point de vue. La généralisation de la voiture, la rurbanisation ainsi que le développement concomitant d’une identité « néorurale » sont largement responsables de cet état de fait.

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Table des matières

Introduction générale
1. Problématique : risques, représentations et conflits entourant les grands projets d’aménagement et de développement
Introduction
1.1 L’apparente multiplication des risques
1.1.1 L’ambiguïté du risque
1.1.2 Le risque, un nouvel enjeu géopolitique
1.2 Les représentations des risques, ou la difficile saisie du monde concret
1.2.1 Les représentations des risques, un moyen d’accéder à la réalité des acteurs
1.2.2 Les représentations, pivots de l’analyse géopolitique
1.3 Des conflits locaux dont les impacts sont mondiaux
1.3.1 Les conflits, des phénomènes complexes
1.3.2 Les conflits de l’énergie, nouveau point focal de la géopolitique
1.4 Le développement de l’industrie des gaz de schiste au Québec : revue de la littérature
1.5 Question générale de recherche et hypothèse
Conclusion
2. Cadre théorique : une approche géopolitique de l’aménagement et du développement – Les travaux de Philippe Subra
Introduction
2.1 L’aménagement et le développement, des questions géopolitiques ?
2.2 Unité et diversité des conflits d’aménagement et de développement
2.2.1 Type 1 – Les conflits d’aménagement et de développement « menacés »
2.2.2 Type 2 – Les conflits d’aménagement et de développement « convoités »
2.2.3 Type 3 – Les conflits d’aménagement et de développement « rejetés »
2.3 Les concepts clés de la géopolitique, chez Philippe Subra
2.3.1 Moment 1 – Le territoire du conflit
2.3.2 Moment 2 – Le territoire des acteurs
2.3.3 Moment 3 – L’appropriation du territoire par l’usage
2.3.4 Moment synthèse – Système d’acteurs, rapports de forces et représentations
Conclusion
3. Méthodologie : une démarche en trois moments suivis d’une synthèse
Introduction
3.1 Une étude de cas qualitative et multiméthodologique
3.2 Collecte et analyse des données : une démarche en trois « moments » suivis d’une « synthèse »
3.2.1 Moment 1 – La détermination de l’inscription spatiale et temporelle
3.2.2 Moment 2 – Le décryptage des discours
3.2.3 Moment 3 – L’examen des cartes
3.2.4 Moment synthèse – L’analyse géopolitique de la controverse
3.3 Moyens utilisés pour assurer la validité du volet empirique de notre recherche
3.4 Un échantillon non probabiliste constitué à partir des audiences du BAPE
3.5 Le terrain et sa préparation
Conclusion
4. Présentation des données : moment 1 – Identification du territoire du conflit
Introduction
4.1 La détermination de l’inscription spatiale et temporelle du conflit : comprendre l’approche multiscalaire
4.1.1 L’échelle internationale : le secteur de l’énergie en pleine mutation
4.1.2 L’échelle nationale : la ruée vers les gaz de schiste au Québec
4.1.3 L’échelle régionale : des usages antinomiques
4.1.4 L’échelle locale : la résistance des territoires
4.2 Saisir le « territoire du conflit »
Conclusion
5. Présentation des données : moment 2 – Identification du territoire des acteurs
Introduction
5.1 Le décryptage des discours : comprendre le discours subjectif des acteurs
5.1.1 Premier thème : la reconnaissance d’un conflit
5.1.2 Deuxième thème : l’évaluation des risques
5.1.3 Troisième thème : les lectures divergentes
5.1.4 Quatrième thème : la cristallisation des points de vue
5.1.5 Cinquième thème : l’incompatibilité des perspectives
5.1.6 Sixième thème : les intérêts et les objectifs des acteurs
5.1.7 Septième thème : des acteurs inégaux
5.1.8 Huitième thème : l’identification des positions en présence
5.1.9 Neuvième thème : le futur de l’industrie des gaz de schiste au Québec
5.2 Logiques concurrentes et implications territoriales
5.3 De l’histoire des acteurs au développement d’un rapport de force
5.3.1 Le cheminement des acteurs citoyens
5.3.2 Le cheminement des acteurs de la société civile
5.3.3 Le cheminement des acteurs économiques
5.3.4 Le cheminement des acteurs politiques et administratifs
5.3.5 Le cheminement des acteurs scientifiques et techniques
5.4 Distinction entre « représentations banales » et « représentations géopolitiques » et entre
« représentations conscientes » et « représentations inconscientes »
5.5. Distinction entre « représentations », « discours », « appareil argumentaire » et « raisons d’agir »
5.6 Saisir le « territoire des acteurs »
Conclusion
6. Présentation des données : moment 3 – Identification des différents projets d’appropriation par l’usage
Introduction
6.1 L’examen des cartes : comprendre les « images » du territoire que se font les acteurs
6.1.1 Premier thème : la structure des cartes
6.1.2 Deuxième thème : les échelles prises en compte
6.1.3 Troisième thème : relations à l’espace, objets de rivalité et liens avec les représentations
6.2 Le repérage de l’appropriation effective du territoire
6.3 « Intérêts » et « objectifs » en regard des ressources territoriales défendues ou convoitées
6.4 Ce que les acteurs « masquent » ou « accentuent »
6.4.1 Les cartes des acteurs citoyens
6.4.2 Les cartes des acteurs de la société civile
6.4.3 Les cartes des acteurs économiques
6.4.4 Les cartes des acteurs politiques et administratifs
6.4.5 Les cartes des acteurs scientifiques et techniques
6.5 Saisir les différents « projets d’appropriation par l’usage »
Conclusion
7. Analyse des données : moment synthèse – Reconstitution du système d’acteurs, des rapports de forces et des représentations en présence
Introduction
7.1 L’analyse des données
7.1.1 Description synthétique des données
7.1.1.1 Retour sur le moment 1 – identification du « territoire du conflit »
7.1.1.2 Retour sur le moment 2 – identification du « territoire des acteurs »
7.1.1.3 Retour sur le moment 3 – identification des différents « projets d’appropriation par l’usage »
7.1.2 Reconstitution du « système d’acteurs », des « rapports de forces » et des « représentations » en présence
7.1.2.1 Les stratégies employées dans le conflit
7.1.2.2 Les configurations du système d’acteurs et les modifications dans le rapport de forces
7.1.3 Mise en perspective des données, liaison avec le problème étudié et avec le champ d’investigation
7.1.4 Retour sur l’hypothèse de recherche et tentative de compréhension des rapports représentations-positions
7.2 L’interprétation des données
7.2.1 Conséquences théoriques et sens des données eu égard à la théorie de Philippe Subra
7.2.2 Limites de la recherche, discussion des résultats et avenues ultérieures
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie

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