Délinquance et sécurité : une brève histoire

Délinquance et sécurité : une brève histoire 

« La » délinquance et le sentiment d’insécurité occupent une place centrale dans le débat public dans tous les grands pays postindustriels et depuis près de quarante ans en France. Au début des années 1980, les partis politiques de droite sont les essentiels tenants d’un discours sur la sécurité et proposent des mesures dans ce sens. Pourtant, durant le premier lustre de la décennie, d’autres sujets économiques et sociaux dominent encore les débats politiques. Mais c’est lors des élections législatives de 1986 –, avec une droite politique dominée par un gouvernement de gauche avec F. Mitterrand d’un côté, et concurrencée de l’autre par la montée de l’extrême droite – que les élans sécuritaires vont peu à peu se positionner sur le devant de la scène. Ces derniers vont se transformer en un véritable enjeu politique dont les élections municipales de 1983 faisaient déjà apparaître les prémices. Cette campagne sur la sécurité permet à la droite de remporter les élections législatives et au Front national de faire une véritable percée dans l’hémicycle. En somme, le va-et vient entre d’une part les attentes des électeurs et d’autre part les propositions gouvernementales va solidement asseoir la thématique sécuritaire qui ne quittera plus le débat public et le paysage politique au point de virer à l’obsession (Robert, 2002a, p. 3).

Bien que les préoccupations concernant la violence et la délinquance soient présentes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants politiques envisagent les déviances urbaines comme autant de comportements issus d’une « socialisation ratée » que le développement économique et social du pays fera tôt ou tard disparaitre. Mais la France s’enfonce à partir de la moitié de la décennie 1970 (Bonelli, 2008) dans une profonde crise économique où l’État-providence se retire progressivement d’un certain nombre de secteurs de la vie sociale au profit d’une résurgence des fonctions régaliennes. La « sécurité » y occupe désormais une place de choix. De surcroît, cette perte de vitesse de l’État-providence a comme corollaire l’émergence d’une profonde crise urbaine dont les grands ensembles représentent la figure de proue. L’apparition des « rodéos » dans la cité des Minguettes à Vénissieux, dès l’été 1981, montre à quel point la politique volontariste d’enrayement de la crise économique par le gouvernement Mitterrand contraste avec la réalité sociale d’une partie de la jeunesse précarisée. Néanmoins, les premières émeutes urbaines sont plus anciennes bien qu’une sorte d’amnésie collective amène à les contempler de façon nouvelle. En effet, les premiers incidents remontent aux années 1971 (Vaulx-en-Velin) et 1976 (Villeurbanne) où l’on constate déjà la présence de rodéos et voitures incendiées. En réponse, la gauche crée en 1982 un Conseil national de prévention de la délinquance dont l’idée est d’axer la politique sur la réduction des inégalités afin d’endiguer les violences. Les aspirations sécuritaires vont ensuite s’installer dans le paysage politique tout au long de la décennie 1980 et faire leur chemin au sein même du Parti socialiste dans les années 1990. Elles sont ainsi réaffirmées à l’occasion du colloque de Villepinte en 1997 par J.-P. Chevènement qui place la sécurité au rang de deuxième priorité gouvernementale devant la lutte contre le chômage (Rey, 2002, p. 29). Il semblerait donc que les représentations d’une fermeté de droite et d’un laxisme de gauche ne soient pas opérantes aujourd’hui. De fait, à partir des années 1990, lorsque les questions de sécurité surgissent, les solutions proposées par les deux courants politiques majoritaires sont de plus en plus proches. Il est clair que durant cette période, le discours dominant s’est largement emparé du sujet. Les déclarations autour de la violence, de l’insécurité, de la délinquance en général se multiplient, devenant des thématiques incontournables. Ces phénomènes sont présentés par les politiques et les médias comme autant de plaies à traiter (Kokoreff et Lapeyronnie, 2013, p. 28) et d’attitudes inacceptables auxquelles une réponse forte doit être rapidement apportée. De nos jours, les discours sécuritaires trouvent dans notre société un espace pour s’exprimer de manière quasi quotidienne.

Discours sur les déviances : de quoi parle-t-on ? 

Aujourd’hui, on entend et on dit à peu près tout sur l’insécurité, « la » délinquance, et rares sont les personnes qui hésitent à donner leur opinion au sujet de la montée du crime, argumentant par exemple à propos d’une politique gouvernementale incompétente accompagnée de juges laxistes faisant face à une délinquance de plus en plus jeune et violente (Mucchielli, 2001). Premièrement, on sait que les discours s’appuient largement sur un terreau social alimenté par les faits divers les plus choquants dont les médias, télévisés notamment, par leur rôle de porte-voix, amplifient la résurgence sur le territoire français. À ce titre, il convient d’éviter l’écueil consistant à mettre sur le même plan faits divers et faits sociaux. Deuxièmement, il ne faut pas oublier que la sécurité fait l’objet d’un « conflit de définition » entre groupes sociaux et politiques aux intérêts divergents (Macé, 2000, p. 137). De surcroît, cette vision issue du sens commun est sinon très contestable, tout du moins à nuancer. De plus, les sondages d’opinion, dont on sait que la fabrication est loin d’être neutre (Bourdieu, 1981, p. 222-235) même lorsque les précautions méthodologiques sont prises, contribuent à alimenter le débat public en faisant dire aux chiffres à peu près tout et n’importe quoi (Mucchielli, 2010). Les chiffres ne parlent pas d’eux-mêmes, c’est bien l’interprétation qui permet d’en tirer du sens (Martin, 1997). La préoccupation des pouvoirs publics pour cette thématique a redoublé d’intensité et atteint même son apogée – pour la période récente – lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2002. Les discours développés lors de la campagne présidentielle de 2017 – sur fond d’attentats terroristes – ne font pas exception, au point que l’on peut se demander si ce thème, qui constituait à l’origine le fonds de commerce de l’extrême droite française, n’est pas simplement un enjeu électoral commun à tous les partis politiques – une posture de fermeté « obligée » – ; et si l’abandonner complètement ne serait pas synonyme de défaite électorale.

Ajoutons à cela, l’incapacité des responsables politiques à s’entendre sur une quelconque tendance majeure du phénomène dont l’utilisation partielle, voire manipulatrice, des données disponibles sur la délinquance se résume parfois à une stratégie de communication (Data, 2009 ; Mucchielli 2008a). De plus, les interprétations hâtives conduisent à de fausses conclusions puisque « l’insécurité ne se développe pas nécessairement à cause de la criminalité, mais souvent à propos d’elle » (Robert et Zauberman, 2017). Une complexité est inhérente à la thématique de la sécurité puisqu’elle mélange en permanence des éléments de réalité, des discours, des représentations sociales à la fois politiques et médiatiques. En effet, bien que la violence et la délinquance soient des réalités sociales, ces notions font l’objet de quantité de représentations et plus largement, elles sont le fruit de processus sociaux de définition. Une recontextualisation historique impose de conclure à une « invention de la violence », fruit de « puissants mécanismes » (Mucchielli, 2011, p. 188) à la fois judiciaire (Ibid., p. 54-55), médiatique et classiste (Ibid., p. 203). En outre, la déviance, et plus particulièrement ici la délinquance résultent à la fois d’une production sociale et législative. La délinquance est un concept dont le contenu évolue au cours du temps. Elle n’a donc pas de sens si l’on omet sa dimension spatiale et historique, bref les étapes de sa construction comme problème public et sa définition juridique. Certains comportements autrefois criminalisés ou réprouvés ne le sont plus, d’autres en revanche le deviennent. Par conséquent, il faut procéder à un renversement des concepts, car c’est bien la loi – si elle est socialement « acceptable » – qui crée le délinquant et non l’inverse. Par ailleurs, une action déviante n’a aucune existence sociale tant qu’elle reste dissimulée à l’abri des regards. Ce n’est que dans l’interaction qu’elle se révèle, c’est-à-dire qu’elle acquiert une existence sociale. Ainsi, on définit la déviance comme l’« envers de la norme qu’elle transgresse » (Mucchielli, 2012, p. 63). Pour exister comme problème social, trois éléments doivent être simultanément réunis : l’existence d’une norme, d’une transgression de cette norme et de la réaction sociale qui l’accompagne (Sutherland, 1947 ; Becker, 1985).

Délinquance et représentations sociales 

Au sein de ces multiples débats exacerbant la thématique sécuritaire, certaines catégories de population et certains territoires concentrent particulièrement ces discours et ces représentations chargés de fantasmes (Mucchielli, 2001). Parmi ces catégories en question, on retrouve en premier lieu les jeunes des milieux populaires, en second lieu les étrangers. Ces derniers, affublés de pratiques culturellement et moralement « déviantes », résident d’ailleurs le plus souvent dans les mêmes quartiers des grandes métropoles françaises. Ces premiers sont généralement désignés sous le vocable de « jeunes issus de l’immigration » quand bien même ils seraient français, parfois depuis deux générations ou plus. Ces quartiers sont les grands ensembles (dis)qualifiés de « zones de non-droit » qui font l’objet d’une incessante pression policière et d’une surveillance administrative et policière accrue. La prise en charge de ces quartiers peut également se résumer à une politique de « tolérance zéro » où les écarts de conduite ne sont pas pardonnés, mais sont aussi le lieu de l’exacerbation des conflits entre la police et la population locale (Le Goaziou et Mucchielli, 2009, p. 146). Parmi l’ensemble des territoires urbains, les banlieues françaises font l’objet de la plus grande stigmatisation, cumulant, à travers le prisme de la sécurité, les représentations les plus négatives. Ce mécanisme qui stigmatise les territoires spécifiques s’abat également de façon particulièrement intense sur la ville de Marseille, aujourd’hui deuxième ville la plus peuplée de France avec environ 860 000 habitants où les contrastes sociospatiaux sont criants (Donzel et Bresson, 2007, p. 90 et ssq.). Ville considérée à bien des égards comme mauvaise élève à l’échelle nationale, qualifiée parfois d’indomptable ou encore de rebelle (Dell’Umbria, 2006) est souvent accablée à la fois par le gouvernement et par les médias nationaux plus que la réalité concrète des faits délinquants ou criminels n’autorise à le penser (Mucchielli, Raquet, Saladino et Raffin, 2014). Marseille fait l’objet d’une politisation et d’une médiatisation qui embrassent tout ce qui a trait à la délinquance ou la criminalité au point qu’on parle d’un Marseille Bashing (Mucchielli, 2015). Ces représentations très négatives se concentrent sur les quartiers nord de la ville (Pujol, 2016) où les « quartiers shit » contrastent fortement avec les « quartiers chics ». Depuis au moins 2011, il semble que « le gouvernement français et les grands médias parisiens aient agi de telle façon qu’ils ont installé une sorte d’alerte permanente concernant tout ce qui touche au thème de la sécurité à Marseille » (Mucchielli, 2013a).

Opinions, risques de victimation et sentiment d’insécurité 

Dans le continuum des discussions et des débats sur la sécurité durant ces quarante dernières années, il faut distinguer ce qui relève des opinions, des risques de victimation et du sentiment d’insécurité. Le problème initial est de se détacher du sens commun et rompre avec les prénotions sur le phénomène. Sur ce sujet chargé d’émotions, les évidences renferment souvent des représentations trompeuses. À ce titre, la recherche qualitative de D. Duprez et M. Hedli (1992) dans le Nord met en exergue la dichotomie entre les individus que la délinquance effraie et ceux qui en sont seulement préoccupés. Pourtant, une autre différenciation est nécessaire. Dans son étude, F. Fürstenberg (1971) affirme qu’une distinction existe entre la peur qu’on éprouve pour soi-même et la peur ressentie pour ses proches ; il ajoute que l’on peut également être préoccupé par la délinquance en tant que problème social sans pour autant se sentir en insécurité . En somme, il ne faut pas confondre les mécanismes distincts que sont la peur et la préoccupation, le premier se rapporte à un sentiment alors que le second exprime une opinion. La peur peut être considérée comme « une appréhension du risque » en lien partiel avec la délinquance enregistrée au niveau local (Pottier et Robert, 1997) ou avec les victimations déclarées (Pottier, Zauberman et Robert, 2002). La seconde dimension du sentiment d’insécurité réside dans les préoccupations à propos de la délinquance qu’on érige au rang de problème social important, voire prioritaire.

Les sciences sociales et leurs méthodes 

Sur la thématique de la sécurité, l’objectif des sciences sociales est de produire des connaissances objectivées. Cette production scientifique repose alors sur des méthodes appliquées, ou adaptées, de façon à correspondre à l’objet d’étude. Ainsi, le travail ordinaire du sociologue est de construire des objets précis afin de mettre en œuvre des méthodes d’enquêtes qui permettent d’éclairer le fonctionnement de la thématique en question. Pour ce faire, il existe fondamentalement deux grands ensembles de techniques : les méthodes quantitatives et qualitatives. Il convient de revenir, non pas en détail, mais rapidement, sur le développement de ces outils dont les sciences sociales, et la sociologie en particulier, revendiquent l’usage. En tant que programme de recherche collectif, la sociologie du crime se développe aux États-Unis après la Première Guerre mondiale. L’École de Chicago est constituée de chercheurs qui vont apporter des contributions décisives à la sociologie de la délinquance (Thrasher, 1927 ; Wirth, 1928 ; Landesco, 1929 ; Sutherland ; 1937 ; Shaw & McKay ; 1942). Son programme de recherche est exprimé dans sa forme la plus aboutie par Edwin Sutherland dès les années 1920 dont les apports sur la criminalité gardent encore aujourd’hui une forte portée heuristique.

Les méthodes qualitatives, quasi absentes du paysage scientifique américain entre 1940 et 1950 en raison de la prédominance du fonctionnalisme et la montée en puissance des méthodes quantitatives, retrouvent toute leur vigueur à partir des années 1960. En somme, l’héritage méthodologique de l’École de Chicago va avoir des répercussions en France à partir des années 1960 et 1970. De nombreuses études vont se développer dans les décennies suivantes sur des sujets très variées avec la création de plusieurs centres de recherches sociologiques, dont le plus connu aujourd’hui est le CESDIP (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales), spécialisé sur le crime. À partir du milieu des années 1980, l’État impulse plusieurs secteurs de recherche sur la délinquance par l’instauration de structures et organismes avec par exemple la création de l’OFDT (Observatoire français des toxicomanies) et de l’INHESJ (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice). Cette période est marquée par une forte utilisation des données quantitatives dans un contexte de commande publique « en liaison avec la place grandissante des statistiques et de l’ »expertise » dans le débat public » (Desrosières, 2014, cité par Mucchielli, 2014, p. 42). Au sein de ce foisonnement de recherches portant sur la connaissance du crime, les enquêtes de victimation vont se mettre en place.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
Délinquance et sécurité : une brève histoire
Discours sur les déviances : de quoi parle-t-on ?
Délinquance et représentations sociales
Opinions, risques de victimation et sentiment d’insécurité
Les sciences sociales et leurs méthodes
Statistiques administratives et enquêtes de victimation
La littérature scientifique
Un terrain d’investigation original
Une argumentation en quatre étapes
PARTIE I. LES TERRAINS ET LA MÉTHODE
Introduction
Le financement
Les terrains d’investigation et la méthodologie
De quel public parlons-nous ? : chiffres et considérations générales
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DES TERRAINS DE RECHERCHE
Introduction : l’histoire de la fusion
I- Le campus de Luminy
I- 1. Présentation du site
I- 2. Les deux types d’usagers
I- 2.1. Variables sociodémographiques utilisées dans le calcul des redressements
I- 2.2. Les étudiants interrogés
I- 2.3. L’échantillon des professionnels
II- Le campus Saint-Charles
II- 1. Présentation du site
II- 2. La population-mère étudiante : généralités
II- 3. Deux catégories d’usagers
II- 3.1. Variables sociodémographiques utilisées dans le calcul des redressements
II- 3.2. Caractéristiques de l’échantillon étudiants
II- 3.3. L’échantillon des professionnels
III- Le campus Saint-Jérôme
III- 1. Présentation du site
III- 2. Deux grandes catégories d’usagers
III- 2.1. Variables sociodémographiques utilisées dans le calcul des redressements
III- 2.2. L’échantillon étudiants
III- 2.3. L’échantillon professionnels
Chapitre 2 : Le dispositif méthodologique
I- Le questionnaire
II- Les entretiens et observations
III- Une approche méthodologique adaptée
III- 1. Luminy
III- 2. Saint-Charles
III- 3. Saint-Jérôme
Conclusions Partie I
Synthèse des principaux résultats (1)
PARTIE II. LES RÉSULTATS DES ENQUÊTES DE VICTIMATION
CHAPITRE 3 : LES RÉSULTATS DE L’ÉCHANTILLON ‘ÉTUDIANTS’
Introduction
I- Les victimations : population étudiante
I- 1. Intervalles de confiance : entrée en matière
I- 2. Prévalence des victimations sur les trois campus
I- 2.1. Les victimations à Luminy
I- 2.2. Les victimations à Saint-Charles
I- 2.3. Les victimations à Saint-Jérôme
I- 2.4. Comparaison générale : les victimations étudiantes
I- 3. Étude des victimations
I- 3.1. Campus de Luminy
I- 3.1.1. Discriminations
I- 3.1.2. Injures et menaces verbales
I- 3.1.3. Vol(s) (ou tentatives) avec ou sans violence d’objet(s) personnel(s)
I- 3.2. Le campus Saint-Charles
I- 3.2.1. Injures ou menaces verbales
I- 3.2.2. Les discriminations
I- 3.3. Le campus Saint-Jérôme
I- 3.3.1. Injures ou menaces verbales
I- 3.3.2. Vol(s) (ou tentatives) d’objet(s) dans ou sur la voiture
II- Qui sont les victimes ?
II- 1. …à Luminy : toutes victimations confondues
II- 1.1. Test d’indépendance
II- 1.2. Régression logistique
II- 2. …à Saint-Charles
II- 2.1. Victimes d’injures ou de menaces verbales
II- 2.1.1. Test d’indépendance
II- 2.1.2. Régression logistique
II- 2.2. Les victimes : toutes victimations confondues
II- 2.2.1. Test d’indépendance
II- 2.2.2. Régression logistique
II- 3. …à Saint-Jérôme : test d’indépendance et régression logistique
II- 4. Différentes victimes sur les campus
III- Le sentiment d’insécurité
III- 1. Campus de Luminy
III- 1.1. Vie sur le campus
III- 1.2. Les peurs
III- 1.2.1. Les peurs sur le campus
III- 1.2.1.1. La différence jour/nuit
III- 1.2.1.2. La prostitution
III- 1.2.2. Dans les transports en commun
Conclusions intermédiaires
III- 2. Campus Saint-Charles
III- 2.1. Vie sur le campus
III- 2.2. Les peurs
III- 2.2.1. Sur le campus
III- 2.2.2. Dans les transports en commun
Conclusions intermédiaires
III- 3. Le campus Saint-Jérôme
III- 3.1. Vie sur le campus
III- 3.2. Les peurs
III- 3.2.1. Sur le campus
III- 3.2.2. Dans les transports en commun
Conclusions intermédiaires
III- 4. Comparaison générale : que dire du sentiment d’insécurité chez les étudiants ?
Conclusions Chapitre 3
Synthèse des principaux résultats
CHAPITRE 4 : LES RÉSULTATS DE L’ÉCHANTILLON ‘PROFESSIONNELS’
Introduction
I- Les victimations chez les personnels
I- 1. Prévalence des victimations : comparaison des trois campus
I- 1.1. L’expérience de la victimation à Luminy
I- 1.2. Les victimations à Saint-Charles
I- 1.3. Les victimations à Saint-Jérôme
I- 1.4. Mise en perspective des trois campus : les victimations chez les personnels
I- 2. Étude des victimations
I- 2.1. Le campus de Luminy
I- 2.1.1. Injures ou menaces verbales
I- 2.1.2. Actes de vandalisme sur les véhicules : voiture ou deux-roues motorisé
I- 2.1.3. Vol(s) (ou tentatives) d’objet(s) dans ou sur la voiture
I- 2.1.4. Vols ou tentatives de vol avec ou sans violence d’objet(s) personnel(s)
I- 2.2. Le campus Saint-Charles
I- 2.2.1. Injures et menaces verbales
I- 2.2.2. Profil des victimes : toutes victimations confondues
I- 2.3. Le campus Saint-Jérôme
I- 2.3.1. Injures et menaces verbales
I- 2.3.2. Actes de vandalisme sur votre voiture ou votre deux-roues motorisé
I- 2.3.3. Vol(s) (ou tentatives) d’objet(s) dans ou sur votre voiture
I- 2.3.4. Discriminations
II- Particularités des victimes
II- 1. …À Luminy
II- 1.1. Test d’indépendance
II- 1.1.1. Les actes de vandalisme
II- 1.1.2. Victimes, toutes victimations confondues
II- 1.2. Régressions logistiques
II- 2. …À Saint-Charles
II- 2-1. Test d’indépendance
II- 2.2. Victimes d’injures ou menaces verbales
II- 2.3. Victimes, toutes victimations confondues
II- 3. …À Saint-Jérôme : les victimes
II- 4. À chaque campus son lot de victimes : tentative de comparaison
III- Le sentiment d’insécurité
III- 1. Campus de Luminy
III- 1.1. Vie sur le campus
III- 1.2. Les peurs
III- 1.2.1. Sur le campus : nuances entre jour et nuit
III- 1.2.2. Les peurs dans les transports en commun
CONCLUSION GÉNÉRALE

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