Degré de différentiation des adénocarcinomes

Degré de différentiation des adénocarcinomes

EPIDEMIOLOGIE:

incidence:[5] et [6]

Le Cancer du rectum est moins fréquent que le cancer du côlon, ce qui représente5% des tumeurs malignes, et se classe comme le cinquième cancer le plus fréquent chez l’adulte. Environ 140.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en Europe, avec environ 20-50% des cas de plus chez les hommes que les femmes dans la plupart des populations.
En général, il ya eu augmentation de l’incidence dans les pays où le risque global du cancer du gros intestin était faible, alors que dans les pays à risque, il ya eu soit stabilisations ou des diminutions de l’incidence, en particulier dans les groupes d’âge plus jeunes. Pour la mortalité, la tendance est similaire, avec une augmentation pour les pays ayant un faible taux initial (Europe de l’Est, le Japon et Singapour), de légères augmentations ou des taux stables dans les pays avec des Taux modérés, et une diminution pour Europe occidentale et Amérique du Nord.
Au Maroc un travail a été fait sur l’épidémiologie des cancers colorectaux dans la région de Marrakech dans la période 1995-2008, avec une description de la fréquence du cancer du rectum et du colon selon les différentes séries nationales [7]
Les cancers du rectum survenant chez le sujet jeune (avant 40 ans) sont rares (moins de 5 % des cas) et sont de pronostic défavorable [8

Délai de diagnostic :

De nombreuses études sur le délai de diagnostic de cancer ont rapporté des résultats contre-intuitifs montrant que les patients ayant un CRC avec des intervalles diagnostiques courts ont eu une mortalité plus élevé que le reste. Ce, soi-disant «paradoxe du temps d’attente» est susceptible de provenir de l’investigation rapide des patients qui présentent des symptômes d’alarme ou qui sont admis à l’hôpital en urgence. [9]

facteurs de risque et affections prédisposants:

Les facteurs de risque des cancers du rectum sont les mêmes que ceux des cancers du côlon. Parmi les facteurs associés à une augmentation du risque, on trouve la consommation de graisse ou de viande, l’obésité, un apport calorique Élevé, la sédentarité et le tabagisme. La consommation de fibres alimentaires, de légumes crucifères et de vitamines antioxydantes est en revanche associée à une diminution du risque.
Les connaissances épidémiologiques et génétiques ont permis de reconnaître dans la population générale des groupes présentant des niveaux de risque différents et ainsi de proposer des stratégies de prévention adaptées [10]
dégénérescence des polypes rectaux :
Plusieurs voies moléculaires ont été attribuées à la tumorogenese du carcinome colorectal, il est bien démontré que la transformation pathologique d’un adénome colique en un carcinome correspond à des altérations moléculaires lors d’une mutation d’un gène appelé APC.
La voie APC, n’intervient pas seulement dans la tumorogenese à partir d’une polypose adenomateuse familiale mais aussi dans celle du cancer colorectal sporadique.[11]
Seuls, les polypes néoformés sont susceptibles de dégénérescence maligne 3 types sont décrits dans la littérature:

  • le polype adénomateux ou adénome tubuleux
  • le polype villeux ou adénome villeux
  • polype adenovilleux ou adénome tubulovilleuxLe risque de cancérisation de ces polypes dépend de:
  • critères macroscopiques : la taille de la lésion (1% pour taille de moins de 1 cm, 10% entre 1 et 2 cm, 35% au-delà de 2cm) [2]
  • critères microscopiques : la nature histologique : faible pour les polypes adénomateux (3 à 4%) alors qu’il est élevé pour les polypes villeux (18 à 40%) [12]
  • le degré de la dysplasie

    L’adénome plan décrit par Muto est de type tubuleux ; il dégénère fréquemment [12] En ce qui concerne l’àge, le pic de survenue des polypes précède de 5 ans celui des cancers
    La distribution des polypes et des cancers est identique sur le plan de la localisation [13] On observe moins de cancer dans une population surveillée par endoscopie et polypectomisée que dans une population témoin [13]
    Dans notre série un cas de cancer né sur adénome a été noté.
    les cancers colorectaux dans les maladies inflammatoires chroniques:
    la rectocolite ulcérohemoragique:[14]
    C’est une MICI responsable dans 1% de cancer colorectal(CCR) l, le risque de cancérisation apparait après 10 ans d’évolution et augmente progressivement pour devenir 30% après 25 ans à 3O ans d’évolution.
    Le CCR est plus fréquent en cas de pan colite. Ce cancer se développe sur des lésions dysplasiques, d’où l’importance de la mise en place de stratégie de surveillance endoscopique et histologique.
    la maladie de Crohn[14]
    Un certain nombre de cas de cancérisation survenus sur la maladie de crohn colique ont été détectés depuis 1970.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction 
Matériels et méthode 
Résultats 
I. Données épidémiologiques 
1. Fréquence
2. Age
3. Sexe
I. Données étiologiques 
1. Maladies inflammatoires
2. Lésions tumorales précancéreuses
III. Diagnostic 
1. Circonstances de découverte
2. Diagnostic positif
IV . le bilan prethérapeutique 
1. Le bilan d’extension clinique
2. Le bilan d’extension paraclinique
3. Le bilan d’opérabilité
V. la classification 
VI. Traitement 
1. But du traitement
2. Moyens thérapeutiques
3. Les indications thérapeutiques
4. Résultats thérapeutiques
VII. étude anatomopathologique de la pièce opératoire 
1. Le type histologique
2. Degré de différentiation des adénocarcinomes
3. Atteinte ganglionnaire
4. Qualité de résection
5. La classification
DISCUSSION 
I. Epidémiologie
1. Incidence
2. Prévalence
3. Délai de diagnostic
4. Facteurs de risque et affections prédisposant
5. Dépistage
II. Anatomopathologie 
1. Macroscopie
2. Microscopie
3. voie de dissémination
4. classification
III. La prise en charge clinique 
1. Délai de découverte
2. Signes d’appel
3. Diagnostic positif
IV. le bilan prethérapeutique
1. le bilan d’extension clinique
2. le bilan paraclinique
V. Traitement 
1. Traitement chirurgical
2. les règles carcinologiques
3. les complications de la chirurgie
4. La chirurgie à but palliatif
5. La radiothérapie
6. La chimiothérapie
7. L’immunothérapie
8. La biothérapie
9. le traitement endoscopique
10. les indications thérapeutiques
11. les résultats therapeutiques
CONCLUSION 
RESUMES 
BIBLIOGRAPHIE 

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *