De la fiction à la mémoire

De la fiction à la mémoire

Le cinéma s’inspire de l’Histoire

Dans cette partie nous étudierons les origines d’un film, ce qui motive les réalisateurs à ce lancer dans un projet précis. Les projets choisis, et qui nous intéressent, sont des films qui puisent leurs idées dans l’Histoire, et racontent une histoire inspirée d’une personne qui a existé ou a été inventée. Nous verrons dans une première étape que les réalisateurs s’appuient sur l’Histoire de deux pays d’Amérique latine et qu’ils s’en servent pour tourner leur film. Nous proposerons donc la présentation du contexte historique du Chili, les prémices de la dictature, puis l’introduction d’un homme qui a existé et apparaît dans le film : Paul Schaefer. Ensuite nous nous focaliserons sur le contexte historique de l’Argentine, enfin nous étudierons ce qui a réuni ces deux pays pendant la dictature : le Plan Condor. Dans un second mouvement, nous verrons que pour donner jour à tout cela, les réalisateurs ont eu besoin de faire des recherches qui seront introduites dans le film afin de permettre au spectateur de s’immerger le plus possible dans l’histoire. Pour finir, nous proposerons un retour sur les témoignages des victimes qui ont permis la création de ces films. Nous allons tenter de comprendre pourquoi les réalisateurs décident de faire un film de ce genre et ce dont ils ont besoin pour que ce dernier prenne forme.

Le contexte historique

Les dessous des horreurs de la dictature du Chili racontés dans Colonia.
Colonia est un film4 produit en Allemagne et réalisé par Florian Gallenberger, il est sorti en salle en 2016 et dure 110 minutes. Les personnages principaux sont interprétés par Emma Watson (Lena), Daniel Brühl (Daniel) et Michael Nyqvist (Paul Schaefer). Daniel List, sympathisant de Salvador Allende, avait pris des photos pour en faire des affiches de propagande en faveur du Président encore au pouvoir. Alors, le 11 septembre 1973, lors du coup d’État, Daniel fait partie des « subversifs » et est donc déporté à la Colonia Dignidad par les membres de la DINA, la police secrète de Augusto Pinochet. La Colonia Dignidad fut fondée en 1961 par Paul Schaefer, elle fut dans un premier temps une enclave anti-communiste, une secte principalement habitée par un groupe d’allemands émigrés après la Seconde Guerre Mondiale. Lors du coup d’État, la colonie garde ses habitants et devient en plus un centre de détention et de torture en soutien au dictateur Augusto Pinochet. Paul Schaefer, un ancien nazi est, ce que l’on pourrait appeler, le « gourou » de la Colonia : il a le pouvoir de choisir ses détenus et de décider de leur sort. La torture est notamment un moyen de faire parler les hommes et les femmes prisonniers dans la colonie (des subversifs, souvent des Chiliens), avec lesquels il ne faut pas confondre les membres de la secte. Lena, la compagne de Daniel, décide de rentrer dans la secte afin de le sauver, mais ce qu’elle va découvrir aura de graves conséquences.
Nous allons commencer par tenter de comprendre dans quel contexte historique et politique la colonie a été créée; pour cela il s’agit de présenter une chronologie du pays avant la dictature et comment la dictature s’est mise en place. Pour commencer, il faut savoir que le 4 septembre 1970, Salvador Allende, le candidat de l’Unité Populaire, est élu à la présidence du Chili. En novembre 1970, Salvador Allende assume la présidence et commence à appliquer les « 40 mesures du Gouvernement Populaire » (réforme agraire, augmentation des salaires, nationalisation des banques…). À la fin de l’année 1971, la première grand mobilisation des « casseroles vides » orchestrée par la droite, marque le début d’une grande campagne de propagande contre Salvador Allende. Bien que le gouvernement ait été malmené et déstabilisé par la grève des transports qui paralyse le pays en 1972, l’Unité Populaire obtient 43,4% des votes aux élections législatives en mars 1973. Avec ces élections, l’UP se renforce et c’est ce qui pousse l’opposition à décider d’organiser un coup d’état. À partir de juin 1973, l’opposition tente plusieurs fois d’assiéger le palais du gouvernement, toujours défendu avec ferveur par des militaires loyaux, cependant ces diverses tentatives installent un climat de guerre civile dans le pays.
Le 11 septembre 1973, le coup d’état en finit avec l’état de droit au Chili. Salvador Allende, qui ne veut pas se rendre, meurt au Palacio de la Moneda, le palais présidentiel. Les institutions démocratiques sont fermées et remplacées par une dictature menée par Augusto Pinochet, qui va créer une nouvelle institutionnalité basée sur la répression et l’élimination systématique de ses opposants. Beaucoup d’opposants, préalablement repérés par les militaires, sont emmenés de force le jour même au stade national de Santiago : ils sont alors soit retenus puis exécutés soit emmenés dans un camp. C’est ce que le spectateur peut voir dans le film Colonia : Daniel et Lena sont capturés dans le centre de Santiago de Chile puis emmenés au stade (15:39) où ils sont séquestrés parmi d’autres personnes. Un homme cagoulé est amené par les militaires et il doit désigner ceux qui semblent être des opposants au régime. Un homme est éloigné du rang avant d’être exécuté un peu plus loin (17:00) puis Daniel est désigné à son tour (17:47) et emmené dans un van.
L’état de siège dissout le pouvoir exécutif et législatif, et la junte militaire se charge de nommer les maires. Au niveau économique, c’est la privatisation qui domine et une économie ultralibérale, causant une hausse du chômage et conduisant les familles chiliennes à des situations précaires. Toute la répression s’organise autour de la DINA, la police militaire de la dictature. Tous les opposants à la dictature ou les subversifs sont confrontés à la violence de cette police. La dictature chilienne a une relation particulière avec les États-Unis qui finance le coup d’État et le régime instauré au Chili. En effet, depuis l’élection de Salvador Allende, Richard Nixon refuse que ce dernier continue de gouverner, il collabore alors avec Augusto Pinochet et ensemble, ils créent une entente qui débouchera sur le coup d’État. A partir de 1974, le « calme » est revenu au Chili, beaucoup d’opposants ont été éliminés, les guérillas ont cessé dans les rues, la violence apparaissait donc moins évidente au grand jour. Cependant, en réalité la violence et la barbarie de la dictature étaient toujours bien présentes, simplement un peu plus discrètes :
« Le stade national n’abritait plus de prisonniers et avait été nettoyé en prévision de la prochaine saison de football. Il restait tout de même quelque 18 000 détenus, repartis dans des camps de concentration bien moins voyants, relégués dans le Nord, dans des villages désertiques aux noms charmants comme Chacabuco, Pisagua, Melinka et Isla Riesco. »
John Dinges ne cite pas la Colonia Dignidad située près de Parral, un camp de concentration peut être un peu moins connu mais surtout peu banal. Dans le film, le spectateur peut déceler la présence du dictateur Pinochet au début du film lors du coup d’État ainsi que lors d’une fête organisée pour sa venue. Mais le sujet n’est pas particulièrement mis en avant, cependant, il faut savoir que la colonie a su s’attirer les bonnes grâces de tous ceux qui détenaient une parcelle de pouvoir : « Dans les premières années c’est de cette façon que les dirigeants de la Colonia sont parvenus à se rapprocher de l’ambassade d’Allemagne à Santiago. […] Le miel et les gâteaux ont achevé de tisser des liens affectifs et bientôt commerciaux entre l’ambassade et la Colonia devenue pour certains produits le fournisseur privilégié de la petite communauté allemande vivant dans la capitale. »
La Colonia a été fondée grâce à d’étroites relations entre Paul Schaefer et le pouvoir en place à partir de 1973, c’est-à-dire avec Augusto Pinochet, qui a toléré cette colonie et s’en est même servi à la fois pour des raisons politiques (certains subversifs étaient envoyés à la Colonie afin d’être torturés et interrogés) et pour des raisons économiques (extraction de matériaux) :
En plus de l’extraction de minéraux, la colonie avait plus d’un tour dans son sac puisqu’elle avait une exploitation agricole, forestière, charcutière, et faisait de l’élevage. Quant à Paul Schaefer, il était entièrement protégé par le dictateur et pouvait alors assouvir ses plus grands vices en toute liberté.
Pour pouvoir faire fonctionner et alimenter ce pôle d’activité, il fallait alors employer une quantité importante de personnes. Et ce qui paraît intéressant dans la Colonia Dignidad, c’est que, étant un camp de prisonniers en plus d’être une sorte de refuge pour des Allemands, elle avait par conséquent une main d’œuvre gratuite, souvent obtenue sous la menace. Il fallait donc employer des personnes pour travailler, par exemple, dans l’école, dans l’hôpital (c’était d’ailleurs probablement les travaux les moins difficiles plutôt réservés aux Allemands), mais aussi dans les champs pour les travaux agricoles.
« La Colonia Dignidad, elle aussi a survécu. Elle existait avant la dictature, elle s’est mise au service de la dictature et elle lui a survécu. Elle lui a survécu car elle a bien su la servir. »

Une secte, un gourou, Paul Schaefer

Dans le film Colonia de Florian Gallenberger, on ne sait rien du passé de Paul Schaefer : au fur et à mesure du film et en suivant le personnage d’Emma Watson, le spectateur découvre peu à peu qui est ce personnage à la fois effrayant et envoûtant. Paul Schaefer est né en 1921 dans la ville de Troisdorf en Allemagne et est mort en 2010 à Santiago du Chili. Adolescent, il fait partie des jeunesses hitlériennes puis, lorsque la guerre éclate, il devient brancardier SS de la Wehrmacht et à la fin de la guerre il est caporal. Après la guerre, il devient pasteur luthérien et crée une église évangélique et un orphelinat. En 1959, il est accusé d’abus sexuel sur des enfants : « Certaines rumeurs faisaient aussi état des penchant pédophiles du fondateur de la colonie ; on disait qu’il s’était enfui d’Allemagne avec un mandat d’arrêt sur le dos pour des agressions sexuelles sur mineurs. »
C’est pour cela qu’il décide de prendre la fuite et de quitter l’Allemagne avec quelques uns de ses partisans qui ont très probablement été aidés par le réseau de protection ODESSA (Organisation der ehemaligen SS-Angehörigen ou Organisation des anciens membres SS). Il vit en Allemagne jusqu’en 1961, année où il s’exile en Amérique latine et plus précisément au Chili. Le gouvernement de Jorge Alessandri (Président du Chili jusqu’en 1964) lui donne le droit de créer la Sociedad Benefactora y Educación Dignidad dans les environs de la ville de Parral (ville située à 350 km au Sud de Santiago du Chili). D’abord fondée comme une enclave anticommuniste, elle se transforme ensuite en une communauté appelée Colonia Dignidad dans laquelle vivait une majorité de personnes de nationalité allemande. Elle soutient Augusto Pinochet lors du coup d’État le 11 septembre 1973 et selon des études faites par des historiens, la Colonia Dignidad était un lieu où les dissidents de la dictature étaient faits prisonniers et/ou torturés.
« Plusieurs principes chers au régime nazi avaient d’ailleurs servi d’armature idéologique à la Colonia Dignidad : glorification du travail, eugénisme, soumission des êtres et des âmes, suprématie de l’homme sur la femme, système de répression militarisé ; ce petit foyer européen transplanté dans les Andes s’employait à ne pas démériter du fascisme. »
Cette dictature dure alors jusqu’en 1988, année pendant laquelle un plébiscite est organisé afin de savoir si OUI ou NON le peuple veut continuer avec la présidence de Augusto Pinochet.
Après une campagne des deux côtés, c’est finalement le NON qui l’emporte le 5 octobre 1988. Patricio Aylwin, candidat de la concertation est alors élu président au premier tour le 11 décembre 1989. En 1990, le pays connaît une transition démocratique. Cependant, bien que le peuple ait refusé que Augusto Pinochet continue d’être au pouvoir, il est toujours le chef des armées. Pendant sa campagne, Patricio Aylwin avait promis de faire justice en ce qui concerne les crimes de la dictature. Il entame cette démarche avec la publication du Rapport Retting, en 1991, qui est le résultat d’une enquête sur les violations des droits de l’homme commises sous le régime militaire de Augusto Pinochet au Chili de 1973 à 1990.

L’Argentine touchée par la dictature et la torture

Crónica de una fuga11 est un film12 produit en Argentine et réalisé par Adrián Caetano, il dure 103 minutes. En 2006 il fait partie de la sélection officielle au Festival de Cannes, puis sort en 10 PLOQUIN Frédéric, POBLETE Maria, La Colonie du Docteur Schaefer, op.cit., p. 67. 11 CAETANO Adrián, Crónica de una fuga, Argentine, 2005, 103 min., coul. 12 Annexe n°4, p. 57. 10.
salle en 2007. Il est librement adapté du livre de Claudio Tamburrini : Pase libre – La fuga de la mansión Seré13 . Les acteurs principaux sont Rodrigo de la Serna (Claudio), Pablo Echarri (Huguito), Nazareno Casero (Guillermo), Lautaro Delgado (Gallego). Des agents au service du gouvernement militaire argentin font irruption chez Claudio Tamburrini. Après une série d’accusations sans fondement, et un bref et violent interrogatoire, il est amené de force à la Mansión Seré, un centre clandestin de détention. Dans cette maison de cauchemar, sans loi, ni logique, où des jeunes tentent de survivre en attendant que se décide leur destin, Claudio vit l’enfer. Comment résister aux interrogatoires, à la torture ? Comment ne pas donner des noms, livrer des innocents ?
Comment résister à un être humain ? Guillermo, un autre détenu, lui parle d’évasion. L’idée est impensable, impossible, mais c’est leur seul espoir. Après une tentative ratée, ils préparent leur fuite.
En mars 1973, année du coup d’état de Augusto Pinochet au Chili, Juan Perón est élu aux élections présidentielles par la voie démocratique, en Argentine, à la suite de l’échec de la dictature du général Onganía (1966-1970). Cependant son mandat est houleux et les conflits politiques nombreux qui s’intensifient à la mort de Juan Perón en juillet 1974. Sa femme, Isabel Perón, prend la suite et essaie de se battre contre l’extrême droite et le terrorisme d’état qui fait surface.
Parallèlement les guerilleros (Montoneros et ERP), voyant que le gouvernement a peu d’impact, tentent de se soulever. L’Argentine s’enfonce alors dans la spirale de la violence, marquée par les actions des militaires et des guerillas. Cependant la « guerre sale » a déjà commencé avec les premières disparitions forcées. Le 24 mars 1976, le coup d’État de la junte militaire renverse le gouvernement d’ Isabel Perón. Il s’inscrit donc dans un contexte de crise politique qui durait depuis trente ans, avec tout au long de ces décennies, marquées par une crise économique persistante et l’incapacité de la dictature du général Onganía à y répondre, l’influence déterminante de l’armée sur la scène politique. Trois ans après le coup d’État en Uruguay, tandis que le Chili, la Bolivie et le Brésil étaient également gouvernés par des juntes militaires, l’Argentine est ainsi le dernier pays du Cône sud à basculer dans la dictature. C’est alors le général Jorge Rafael Videla qui prend le pouvoir et dirige la junte aux côtés de Emilio Eduardo Massera et Orlando Ramón Agosti. Ils mettent en place le « Processus de Réorganisation Nationale » qui consiste à éliminer toutes les personnes opposées au régime mis en place, ce qui implique des disparitions forcées, des personnes assassinées, des prisonniers politiques, des exilés, et des bébés volés aux « desaparecidos » puis confiés à des familles proches du pouvoir. John Dinges, dans son livre Les années Condor écrit à ce sujet :
« Derrière les visages avenants des nouveaux dirigeants en uniforme se cachait une dictature bien plus cruelle que l’expérience d’éradication du communisme par Pinochet.
Depuis qu’en octobre 1975 les militaires avaient lancé leur grande offensive anti-subversive, un système d’extermination occulte était à l’œuvre dans tout le pays. En moins de six mois, l’armée avait d’ores et déjà enlevé et fait disparaître au moins 522 personnes, sans que personne ou presque ne s’en aperçoive. Entre mars et fin 1976, le nombre de disparitions fit plus que tripler, pour atteindre un rythme régulier de 530 par mois. »
Grâce à ces informations, on comprend mieux le lien entre le film et le contexte : dans Crónica de una fuga, on voit qu’il y a de nombreux prisonniers dans la Mansión Seré, que de nouveaux arrivent assez régulièrement, et le spectateur, en écoutant les dialogues et en observant, se rend compte qu’il y a eu d’autres prisonniers auparavant. Ceci peut être confirmé par la date car, en 1977, la dictature était déjà en place depuis un an, nous pouvons donc voir la résonance de la répression et des disparitions à travers le film de Adrián Caetano. En effet, d’une certaine façon, tous ces prisonniers sont une représentation, partielle, de ce qu’a vécu le pays tout entier : des milliers de personnes enlevées sous la dictature. C’est ainsi que quatre juntes se sont succédées jusqu’en 198316, sept années pendant lesquelles le régime a provoqué la mort ou la disparition de milliers de personnes auxquelles sont ajoutée la guerre des Malouines avec la Grande-Bretagne.
Après une connaissance plus précise de l’Histoire des deux pays, nous avons choisi de rapprocher deux films qui, à première vue, n’ont pas de lien direct. Cependant, nous allons voir que sous certains aspects, filmiques ou historiques, ils se rejoignent et se correspondent, dans un contexte bien particulier créé par les dictatures. Pour commencer, nous allons tenter de montrer la connexion historique entre ces deux films, pour cela nous allons évoquer l’Opération Condor mise en place au Chili. Plus loin dans ce mémoire, nous suggérerons les connexions filmiques établies entre les deux films.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
Introduction
I- Le cinéma s’inspire de l’Histoire
1/ Le contexte historique
A/ Les dessous des horreurs de la dictature du Chili racontés dans Colonia
B/ Une secte, un gourou, Paul Schaefer
C/ L’Argentine touchée par la dictature et la torture
D/ L’Unité d’une horreur : le Plan Condor
2/ Les choix du réalisateur
A/ Des réalisateurs mais aussi des chercheurs
B/ Comment le réalisateur contextualise le film ?
C/ Une immersion dans les camps
3/ Une histoire basée sur des témoignages
A/ Un sujet encore d’actualité
B/ Un camp de prisonniers
C/ La torture
II- De la fiction à la mémoire
1/ Le choix de la fiction
A/ Le choix de la fiction plutôt que du documentaire
B/ La fiction : un genre plus facile d’accès
C/ Une histoire d’amour
D/ Un choix discutable
2/ Entre thriller et film d’action : une fuite vers la mémoire
3/ L’espace et le temps pour partager la mémoire
A/ Le temps passe et laisse des traces
B/ L’espace, entre enfermement et liberté
4/ Le travail de mémoire
A/ Un retour aux témoignages
B/ Le cinéma et l’Histoire permettent la création de la mémoire
Conclusion
Annexe n°1
Annexe n°2
Annexe n°3
Annexe n°4
Annexe n°5
Annexe n°6
Annexe n°7
Annexe n°8
Bibliographie
Sites internet
Filmographie
Remerciements

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *