De la cladistique à la linguistique

Historique des essais de classification italienne

Les classifications des langues, en général, et des langues italoromanes, en particulier, occupent depuis très longtemps l’esprit des linguistes, de la première classification offerte par le De Vulgari eloquentia de Dante Alighieri (1304) jusqu’aux plus récentes, datant des années 1970, de Pellegrini, Grassi, Sobrero et autres. L’objet de cette recherche est l’étude des variations linguistiques dans deux domaines dialectaux complémentaires : d’abord le macro-système Italoroman méridional et ensuite le micro-système salentin (linguistiquement, géographiquement et aussi administrativement, l’aire salentine fait partie d’une zone plus large, représentée par les Pouilles (Apulia) qui appartient, à son tour, au domaine IRM). L’étude dialectologique des différents parlers du domaine italo-roman méridional , analysés du point de vue synchronique, diachronique, diastratique et aréologique, s’impose comme approche préalable du réseau dialectal de l’IRM dont nos parlers salentins sont un fragment. La dialectologie est une discipline de la linguistique qui considère des faits de langue notamment sous leur aspect géographique, la variation spatiale étant l’un des objets de notre étude. Elle partage cette caractéristique avec la géographie linguistique, l’étude atlantographique de la variation linguistique de l’espace (Goebl 2003), mais elle s’en distingue par la contigüité spatiale et la proximité linguistique des parlers faisant l’objet de la recherche. En effet, les langues ne possèdent pas de dimension géographique à proprement parler et si nous parlons d’une telle dimension, c’est seulement par rapport à la langue employée par une population donnée. L’objet de la dialectologie sous sa forme géolinguistique est donc la langue d’un groupe humain défini géographiquement d’après sa localisation habituelle, issue de diverses sources et points de vue en géographie humaine et analysable sur différents axes comme le temps, l’espace et les niveaux sociaux (Guarisma et al. 1986).

Les quelques allusions à des notions de linguistique générale qui vont suivre, serviront à introduire notre sujet et à mettre le lecteur in medias res. Après cela, nous éluciderons le titre de notre recherche (en particulier le mot cladistique très présent dans ce volume) et nous terminerons par le plan de la thèse.

Depuis les premières études de dialectologie italienne au début du XIXe siècle, les œuvres traitant ce sujet se sont multipliées. Entre 1928 et 1940 de nombreux atlas linguistiques sont parus, parmi lesquels l’AIS avec la participation de Rohlfs, l’ALI sous la direction de Bartoli, l’ALEPO et d’autres. Chacun a essayé d’identifier les carcatères linguistiques propres à chaque région et d’en marquer des frontières linguistiques. Cependant, la première classification de la langue italienne remonte au De Vulgari eloquentia de Dante (1304) qui avait parlé de 14 dialectes séparés en deux groupes égaux par la chaîne des Apennins (Migliorini 2001). Cette distinction était établie sur la base de critères ethniques, géographiques et stylistiques.

La méthode d’analyse utilisée

Des mots clé se sont croisés tout au long de cette première partie du texte : nous avons parlé de structure, de réseau, et aussi de classification. L’approche classificatoire utilisée dans notre recherche, appelée systématique phylogénétique ou cladistique moderne, auparavant utilisée principalement dans l’étude génétique et généalogique des espèces vivantes, nous aidera à comprendre la structure de profondeur de l’aire dialectale en question grâce à sa capacité de déchiffrer les relations de « parenté » existant entre les différentes variétés dialectales et entre chaque variété et son ancêtre. Il ne s’agira pas de redéfinir des aires dialectales définies par la dialectologie classique, mais d’en saisir la structure de profondeur et les variations intraréseau. Encore une fois, les mots réseau, relation, structure, reviennent et font presque écho au concept de tuilage et de système exprimé jadis par De Saussure ou par Séguy. L’idée que l’approche classificatoire historico comparative habituellement utilisée soit la seule méthode scientifique de classification qui permette d’établir la parenté entre les langues, persiste encore parmi les linguistes italiens. Cette idée vient du Romantisme germanique, période à laquelle Franz Bopp (1791-1867) et Friedrich Schlegel (1772-1829) publient, respectivement, Über das Conjugationssystem der Sanskritsprache in Vergleichung mit jenem der griechischen, lateinischen, persischen und germanischen (1816) et Ueber die Sprache un Wiesenheit der Indier (1808). La notion de base qui régit la méthode historico-comparative est la « distinction », qui exclut celle de «ressemblance » des formes et va plutôt dans le sens de « correspondance » régulière, élément par élément. Plus concrètement, pour établir que F1 et F2 (les langues filles) dérivent de M (la langue mère) il faut qu’elles partagent certaines caractéristiques qui les différencient de toutes les autres langues. Il ne s’agit donc pas de ressemblances fortuites mais de correspondances. La seule alternative, a été la méthode appelée mass comparison proposée en 1966 par Joseph Greenberg. Une autre méthode de classification a été mise au point à la fin du XXe siècle par l’autrichien Hans Goebl ; elle est connue sous le nom de dialectométrie.

La méthode cladistique se différencie des méthodes en usage chez les dialectométriciens, qui ont une préférence pour des classifications dialectales construites à partir d’indices linguistiques de ressemblances ou de distances globales entre dialectes. Nous rappelons ici que la dialectométrie, comme Goebl l’entend, est une méthode quantitative « appelée à produire un amas de chiffres » (Goebl 2003, pp. 59) et qui allie la géographie linguistique et la taxinomie ou classification numérique (la taxinomie étant une discipline mathématique qui remonte aux années 60-70 du XXe siècle et qui a le but de déceler, dans les données de masse, des groupements et des structures cachées à l’observation directe du chercheur (Goebl 2003)). En revanche, la méthode cladistique utilisée, part de principes différents, en ce sens qu’elle se propose de représenter les relations entre langues sous la forme d’un arbre phylogénétique, en s’appuyant sur un codage raisonné des mots sélectionnés et des différentes formes qu’ils peuvent prendre dans l’espace géographique considéré. Cette méthode a l’avantage, sur les méthodes de distance, de prendre en compte la spécificité linguistique de chaque mot et les particularités de ses modifications dialectales. De ce fait, elle permet d’intégrer toutes les hypothèses de transformations prônées par le linguiste et donne également, à tout instant, la possibilité de pouvoir les réfuter. Enfin, elle a l’avantage de permettre de localiser sur l’arbre lui-même les changements et les raisons qui fondent la parenté entre dialectes.

Les aires dialectales étudiées 

L’italo-roman méridional 

Un peu d’histoire…….
Une présentation détaillée des aires dialectales étudiées s’impose, avant de passer à l’étude de cas permettant de comprendre le processus d’analyse cladistique. Nous traiterons dans un premier temps les dialectes IRM, pour aborder ensuite les dialectes salentins.

Les dialectes Italo-romans méridionaux

Le terme « italo-roman » fait référence aux parlers des Iles et de la Péninsule italiennes qui ont choisi depuis longtemps la langue italienne comme langue « guide». A l’intérieur du système IR, il est facile de distinguer de nombreux parlers, tellement différents entre eux qu’il n’y a pas d’égaux non seulement en Italie mais aussi dans la Romania et en Europe (Pellegrini 1977). Dans le diasystème IRM, des variétés italo-romanes côtoient des variétés gallo-italiques. Nous utilisons ici le terme diasystème dans le sens weinreichien du terme, c’est-à dire dans le sens d’un système linguistique vu sous forme d’hologramme basé sur un modèle cumulatif et distributionnel. Weinreich avait une vision plutôt hétérogène du système linguistique et ne prévoyait pas de hiérarchisation des variables. Dans son article de 1954, « Is a structural dialectology possible ? », il envisageait des variables étudiées en fonction de principes d’organisation structurale tels que la corrélation, les oppositions, les phonotypes. Le souci était de maîtriser la variation en terme de système projetable dans l’espace et réfléchissant la dynamique aréale de la variation phonologique. Avec cette façon de voir la langue, Weinreich apportait un regard nouveau sur la dynamique variationnelle et l’architecture phonologique. Il envisageait un système ouvert, fait d’unités phonémiques discrètes et organisables en ensembles de correspondances interdialectales.

Revenons donc à notre diasystème IRM. En Sicile il y aurait une vingtaine de variétés gallo-italiques, parmi lesquelles celle de Corleone, point ALI 1021, qui fait partie de notre corpus. Rohlfs a également parlé de colonies gallo-italiques en Lucanie, plus exactement à Tito, Picerno, Pignola e Potenza (Rohlfs 1997). D’origine galloromane (francoprovençale) sont les villages de Celle San Vito, point ALI 818 dans les Pouilles, faisant également partie de notre corpus, et Faeto. D’après Rohlfs, dans le Mezzogiorno italien on observe une très forte expansion des influences de l’Italie du Nord et de la langue nationale en Sicile. Cette région, par son isolement géographique naturel, devrait être à l’abri des courants novateurs alors qu’elle témoigne d’une grande influence de l’italien littéraire qui stupéfait les visiteurs. Ceci est valable aussi pour la Calabre méridionale. En venant de Naples et la Campanie, on s’aperçoit tout de suite de la disparition des diphtongues qui caractérisent en général les autres régions méridionales et qui sont remplacées par les voyelles. En Sicile on trouve des diphtongues seulement dans quelques variétés comme celle de Palerme où le phénomène de la diphtongaison s’est généralisé comme en Toscane (ex. it. piede/piedi (pied/ pieds)). En Calabre méridionale l’assimilation de –mb et –nd > -mm et -nn n’existe pas, tandis qu’elle est toujours présente dans la partie centrale et septentrionale de la Calabre jusqu’à l’Ombrie (ex. [monno] < mŭndum (monde)). Cette démarcation de la Sicile et la Calabre par rapport au reste du Mezzogiorno, est présente aussi dans le domaine lexical. En général, les mots les plus anciens sont remplacés ici par des mots plus récents. Par exemple, pour indiquer l’agneau, ces deux régions utilisent le mot agneddu à la place de aino ou aunu. Malgré leur couleur méridionale, ces dialectes présentent des conditions linguistiques plutôt récentes. Cela est probablement dû au fait que jusqu’au Moyen-Age les Calabrais parlaient le grec. Les dialectes romans parlés dans cette zone ne sont donc pas impliqués dans le processus de latinisation mais sont le résultat d’une néoromanisation récente (Rohlf 1933). La même hypothèse pourrait être valable pour la Sicile. En effet, pendant les cinq siècles de domination de l’île par les Byzantins et ensuite par les Sarrasins, la culture latine de la Sicile était profondément affaiblie. Après avoir chassé les Arabes, la latinité a dû être refaite ex-novo (Rohlfs 1969). A cette époque, des populations accoururent vers la Sicile, en provenance de la Ligurie et de l’Italie Padane, mais aussi du Mezzogiorno même, ce qui donna naissance à une forme de néo-colonisation. Le nouvel idiome qui naquit, n’était donc plus le sicilien de l’époque romaine, mais une forme d’italien revêtu d’une couche indigène. C’est pour cette raison que souvent, lorsqu’on compare la Sicile avec l’ensemble du Mezzogiorno, on a l’impression que, le sicilien, qui est le dialecte le plus méridional de l’Italie, est en réalité le moins méridional du Mezzogiorno. La situation de la Sicile est comparable à celle de la Calabre ; l’unique différence est la grande quantité d’hellénismes en Calabre par rapport aux arabismes de la Sicile (Rohlfs 1969). En 1925, au cours d’une enquête de terrain, Rohlfs découvre aussi l’existence de parlers gallo-italiques près de Potenza. En s’appuyant sur l’étude des matériaux offerts par le nouvel Atlante Linguistico-Etnografico d’Italia de Jaberg et Jud, après une étude comparative avec les dialectes de la haute Italie, démontra que les caractéristiques de ce groupe méridional renvoyaient au Piémont. Voici certains des phénomènes qui différencient les dialectes de type septentrional de ceux du type toscan méridional :
Haute Italie > Lucanie .
a. VpV > VvV (it. sapeva > [savia] il savait) ;
b. VtV > VdV ( it. ruota [roda] roue) ;
c. VcV> VgV (it. amica [amiga] amie).
Une des caractéristiques principales des dialectes gallo-italiques de la Sicile est le traitement cacuminal de –l en position initiale :
-# l > ÍÍ (lat. luna > [ÍÍuna] lune)
On observe le même phénomène à Potenza, où en revanche, nous avons une dégémination de la dentale rétroflexe (lat. linguam > [Íengua] (langue);
lana > [Íana] (laine)).
Un autre phénomène typiquement septentrional (vénitien, piémontais, milanais, émilien) que nous retrouvons dans les variétés gallo-italiques de Sicile et de la Lucanie, est la disparition fréquente de la dentale finale dans les participes passés. On observe en effet les formes sanà à côté de sanádu (guéri), trouvà avec trouvádu (trouvé), volù avec volúdu (voulu). En ce qui concerne le vocalisme, on observe d’autres phénomènes assez significatifs. Dans tous les dialectes du Mezzogiorno, la voyelle -ĕ du latin reste intacte lorsqu’en finale il y a un -a ou un -e (ex. pĕdem > [pεde] (pied); mĕlem > [mεle] (miel); tĕpidam [tεpida] (tiède)) (Rohlfs 1988), tandis qu’elle diphtongue sous effet d’un –i ou –u (ĕ > ie : pĕdem [pjdi], tĕpidum [tjpidu]). Dans les parlers gallo-italiques de Calabre, la métaphonie existe mais elle est limitée à l’influence de –i, tandis que –u n’agit pas (ex. apĕrtum > [apertu], apĕrti > [apjerti] (ouvert/ouverts)). La même chose est valable pour la voyelle – ŏ du latin (ex. mŏrtum > [mrtu], mŏrti > [mworti] (mort/morts)). Ces phénomènes sont également présents dans les variétés de Trieste (Vénétie), Canton Ticino (Suisse), Cuneo (Piémont) (Rohlfs 1988).

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Table des matières

ABREVIATIONS
GLOSSAIRE CLADISTIQUE
INTRODUCTION
1. HISTORIQUE DES ESSAIS DE CLASSIFICATION ITALIENNE
2. LA METHODE D’ANALYSE UTILISEE
3. PLAN DU VOLUME
MODULE 1 : LES AIRES DIALECTALES ETUDIEES
PARTIE I. L’ITALO-ROMAN MERIDIONAL
1. UN PEU D’HISTOIRE
1.1. Les dialectes Italo-romans méridionaux.
1.2. La romanisation de l’Italie et les régions du corpus
2. LE CORPUS IRM
3. ETUDE DIACHRONIQUE DE L’ITALO-ROMAN MERIDIONA
3.1. Ventilation diasystémique par point d’enquête
3.1.1. La Sardaigne
3.1.2. La Sicile
3.1.3. La Campanie : ….et encore de l’histoire !
3.1.4. La Basilicate
3.1.5. La Calabre : un rappel historique
3.1.6. L’Apulia : généralités
3.1.7. Le Salento : une sous-région des Pouilles
3.2. La construction des arbres diachroniques
3.2.1. Les principes utilisés
3.2.2. P1, théorie CVCV et syllabes
3.2.3. La structure de la syllabe
3.2.4. Syllabe et gabarits dans le corpus IRM
a. La théorie CVCV
b. Analyse de BRACHIUM
c. Analyse de BUCCAM
3.2.5. Lénition ou fortition dans le corpus IRM ? Théorie de la position forte : la Coda Miroir existe-t-elle vraiment?
a. Vue d’ensemble de l’évolution des consonnes du latin aux dialectes IRM pour le corpus étudié
b. Résumé
c. Régularité positionnelle
d. Le cas des attaques branchantes
3.3. Les arbres diachoniques
3.4. Résumé du chapitre
4. ETUDE SYNCHRONIQUE DE L’ITALO-ROMAN MERIDIONAL
4.1. Essai de classification typologique
4.1.1. Le consonantisme IRM
4.2.1. La corrélation des phonèmes consonantiques de l’IRM
4.2.2. La corrélation des phonèmes consonantiques de chaque parler
4.2. Résumé et conclusion du chapitre
PARTIE II. LE SALENTIN
1. L’ESPACE DIALECTAL SALENTIN : UNE ETUDE SOCIOLINGUISTIQUE
1.1. Débuts et renouveau de la connaissance du Salento dialectal
1.2. Contexte géographique, historique et économique
1.3. L’utilisation du dialecte en Italie et dans les Pouilles : les données officielles
1.4. Déroulement de nôtre enquête : nos données sur le Salento
1.5. Présentation des résultats
1.6. Conclusion
1.7. Résumé du chapitre
2. ANALYSE DES DONNEES SALENTINES
2.1. Compte-rendu de terrain
Salento, Italie du Sud, 21 février – 03 mars 2005.
2.1.1. Introduction
2.1.2. Méthodologie et déroulement de l’enquête
2.2. Le corpus
2.3. Résumé du chapitre
3. ETUDE DIACHRONIQUE DU SALENTIN
3.1. Ventilation des phénomènes présents dans le corpus
3.2. Les arbres diachroniques
3.3. Résumé du capitre
4. ETUDE SYNCHRONIQUE DU SALENTIN
4.1. Le diasystème salentin
4.1.1. Etude de cas : le /b/ « fort » en salentin
4.2. La mise en corrélation
4.3. Résumé du chapitre
MODULE 2 : L’ANALYSE CLADISTIQUE
PARTIE I. ANALYSE CLADISTIQUE DE L’IRM
1. DE LA PHYLOGENIE A LA CLADISTIQUE
1.1. Origine, développement et utilisation de la cladistique
1.2. Cladistique et Linguistique : quelles relations ?
2. ANALYSE CLADISTIQUE DES DONNEES ALI
2.1. La méthodologie utilisée
2.2. Description d’un cladogramme
2.2.1. Cladogramme non pondéré
2.2.2. Marquage phonologique et pondération
2.2.3 Structuration et évolution des systèmes
2.2.4. Présentation du cladogramme pondéré
3. Les classifications existantes et le redécoupage cladistique : bilan et conclusion
PARTIE II. ANALYSE CLADISTIQUE DU SALENTIN
1. INTRODUCTION
2. ANALYSE CLADISTIQUE DU SALENTIN : RESEAUX SOCIOLINGUISTIQUES, RESEAUX
MICRODIATOPIQUES ET DIASYSTEME(S)
2.1. La pondération des données salentines
2.2. Esquisse de la structuration sociolinguistique de l’aire dialectale salentine
2.2.1. Description triviale du cladogramme pondéré
2.2.2. Brève conclusion
3. Résumé du chapitre
CONCLUSION FINALE

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