Cycle menstruel utérin et cycle ovarien

Système reproducteur

féminin reproducteur féminin humain est composé d’organes internes et externes. Le vagin, l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope constituent les organes internes, tandis que la vulve constitue l’organe externe (Figure 1.2). L’utérus humain est l’organe dans lequel l’embryon se développe après la fécondation de l’ovule par un spermatozoïde dans les trompes de Fallope. Les principales fonctions de l’utérus sont de recevoir l’ oeuf fécondé et de protéger le foetus pendant son développement. Par la suite, il doit se contracter pour permettre l’expulsion du bébé hors du corps, lors de l’accouchement. Cet organe se situe entre la vessie et le rectum, dans la cavité abdominale inférieure et à la forme d’une poire inversée. Chez les femmes nullipares, c’ est-à-dire n’ayant jamais accouchées, l’utérus mesure 7,5 cm de long, 5 cm de large et 2,5 cm d’ épaisseur. L’utérus sera plus gros chez une femme ayant déjà été enceinte ou plus petit (atrophié) quand les hormones sexuelles sont basses, par exemple à la ménopause. Anatomiquement, l’utérus est composé de sous-divisions incluant : le corps, le fundus et le col. La partie la plus volumineuse est son corps, la forme en dôme supérieurement aux points d’ insertion des trompes de Fallope est le fundus et le col de l’utérus constitue l’ orifice de l’ utérus et est relié au corps de l’ utérus par une partie légèrement rétrécie, l’ isthme de l’ utérus [4].

Histologiquement, l’utérus a trois couches de tissus qui sont essentielles pour ses fonctions, soit le périmétrium, le myomètre et l’endomètre. La couche externe, le périmétrium ou séreuse, fait partie du péritoine viscéral et est composé d’épithélium pavimenteux simple et de tissu conjonctif aréolaire. Cette partie entoure le corps de l’utérus et une partie du col. Latéralement, il devient le ligament large de l’utérus. La deuxième couche, le myomètre est formée de trois couches de muscles lisses qui sont plus épaisses dans le fundus que dans le col de l’utérus. Les trois couches ont des caractéristiques différentes, la couche de muscle centrale est circulaire tandis que les couches externes et internes sont longitudinales ou obliques. Lors du travail et de l’accouchement, des contractions synchronisées du myomètre en réponse à l’ocytocine sécrétée par la neurohypophyse aident à expulser le foetus de l’utérus. Finalement, la couche interne, l’endomètre, est hautement vascularisée et est composée d’un épithélium prismatique simple contenant des cellules ciliées et sécrétoires. Sous l’épithélium se trouve le stroma endométrial qUI est une région épaisse de lamina propria (tissus conjonctifs aréolaires).

On retrouve également des glandes utérines endométriales développées comme des invaginations de l’ épithélium luminal et s’étend presque jusqu’au myomètre. L’endomètre est divisé en deux couches. Le stratum functiona/is (couche fonctionnelle) qui tapisse la cavité utérine va subir des modifications cycliques en réponse aux concentrations sanguines d’hormones ovariennes, ce qui va causer son détachement lors des menstruations. La couche plus mince et plus profonde, le stratum basa/is (couche basale) est permanente et permet la formation d’une nouvelle couche fonctionnelle après chaque menstruation (Figure 1.2). Elle n’est pas influencée par les hormones ovariennes [5]. La vascularisation de l’ utérus est importante pour permettre à l’utérus de remplir ses fonctions. La vascularisation de cet organe se fait par les artères utérines qui naissent des artères iliaques internes. Les artères utérines vont donner des branches appelées artères arquées qui s’arrangent de façon circulaire dans le myomètre. Elles vont par la suite donner des branches appelées artères radiales qui pénètrent profondément dans le myomètre. Juste avant que les branches entrent dans l’endomètre, elles se divisent en deux sortes d’ artérioles, les artérioles droites irriguent la couche basale et acheminent les hormones nécessaires pour régénérer la couche fonctionnelle et les artérioles spiralées alimentent la couche fonctionnelle et vont beaucoup changer durant le cycle menstruel. En effet, ce sont leurs spasmes qui provoquent la desquamation de la couche fonctionnelle au cours des menstruations. Le sang qui quitte l’utérus est drainé par les veines utérines dans les veines iliaques internes. Une grosse quantité de sang est requise à l’utérus pour permettre la régénération d’une nouvelle couche fonctionnelle après les menstruations, à l’implantation d’un ovule fécondé et au développement d’un placenta [4].

Les tubes utérins

Nous avons vu que l’utérus est le siège de la gestation puisqu’ il s’adaptera pour accueillir l’embryon et que les ovaires eux produisent les gamètes pour permettre une fécondation, mais il reste une structure importante au système reproducteur féminin qui servira à attraper l’ ovule et permettra sa fécondation et le transport. Cette structure correspond aux tubes utérins, aussi appelés trompes de Fallope ou oviductes. Les femmes ont deux tubes utérins, positionnés latéralement de l’ utérus. Les tubes qui mesurent environ 10 cm de long se situent dans les plis des ligaments larges de l’utérus (Figure 1.2). Ils constituent le chemin emprunté par les spermatozoïdes pour atteindre l’ovule et permettent le transport l’ovocyte secondaire ou l’ovule fécondé, des ovaires à l’utérus. Morphologiquement, les tubes utérins sont composés de trois différentes parties que sont l’infundibulum, l’ampoule et l’ isthme. La partie en forme d’entonnoir à l’extrémité de chaque tube appelé infundibulum, est près de l’ovaire et est ouverte dans la cavité pelvienne. Ces tubes se terminent par une frange de projections ciliées digitiformes appelées les franges de la trompe. Depuis l’infundibulum, le tube utérin s’étend médialement et inférieurement et s’ attache à l’angle supérieur latéral de l’utérus. L’ampoule du tube utérin est la partie la plus large et la plus longue, correspondant au deux tiers de la longueur totale. De plus, c’est à cet endroit que se produira la fécondation. Finalement, l’isthme des tubes utérins est la portion la plus médiale et est une partie courte qui se joint à l’utérus [4] (Figure 1.2).

Histologiquement, les tubes utérins sont composés de trois couches, la couche muqueuse, la musculeuse et la séreuse. La muqueuse, qui est pleine de replis, est constituée d’un épithélium prismatique simple et d’une lamina propria. L’épithélium contient des cellules ciliées, lesquelles permettent d’aider le mouvement de l’ovule fécondé dans le tube utérin jusqu’ à l’ utérus par le battement des cils. Les cellules non ciliées possèdent beaucoup de microvillosités et sécrètent un fluide qui humidifie et nourrit l’ovule et même les spermatozoïdes, s’ ils sont présents. La couche du milieu, la musculeuse, est composée d’une couche interne qui consiste en un anneau circulaire de muscle lisse épais et d’une couche externe qui est une région mince de muscle lisse longitudinal. Les contractions péristaltiques de la musculeuse vont aussi contribuer au déplacement de l’ ovocyte ou de l’ovule fécondé vers l’utérus. La couche externe des tubes utérins est une membrane séreuse, le péritoine viscéral. Après l’ovulation, les courants locaux sont produits par les mouvements des franges des tubes utérins, qui entourent la surface du follicule mÛT juste avant que l’ovulation se produise. Ces courants balaient l’ovocyte secondaire expulsé dans cavité péritonéale et l’ attire dans le tube utérin. Un spermatozoïde pourra alors rencontrer et fertiliser l’ovocyte secondaire dans l’ampoule du tube utérin. La fertilisation peut survenir jusqu’à 24 heures après l’ ovulation. Quelques heures après la fertilisation, le matériel nucléaire de l’ ovule haploïde et du spermatozoïde s’ unissent. L’ovule fécondé diploïde est maintenant appelé un zygote et commence la division cellulaire pendant son trajet vers l’utérus. Il arrive dans l’utérus de 6 à 7 jours après l’ovulation. Si n’y a pas eu de fertilisation, l’ovocyte secondaire se désintègre [4, 7].

Les hormones sexuelles

Étant donné que les hormones sexuelles sont aussi importantes pour l’élaboration des cycles ovarien et utérin, il est important de comprendre leurs structures et leurs rôles. D’abord, il faut savoir que les hormones sexuelles sont des hormones stéroïdiennes, c’ est-à-dire que ce sont des stéroïdes agissant comme les hormones. Les deux principaux types d’hormones sexuelles sont les oestrogènes et les progestagènes. Ces stéroïdes sont dérivés d’un stérol précurseur ou cholestérol. Le cholestérol est synthétisé dans de nombreux tissus à partir d’ acétate. Le principal rôle du cholestérol est au niveau structurel. En effet, le cholestérol est un élément essentiel pour la structure des membranes cellulaires. La synthèse de tous les stéroïdes principaux commence par la conversion du cholestérol en pregnènolone. Cette conversion s’effectue au niveau de la membrane interne des mitochondries. Pour ce faire, elle nécessite du NAD PH, de l’oxygène et du cytochrome P-450. La pregnènolone est ensuite convertie en stéroïdes par le réticulum endoplasmique lisse. Les quatre familles principales de stéroïdes sont: les progestagènes, les androgènes, les oestrogènes et les corticostéroïdes, par contre les trois premières sont les seules stéroïdes sexuels [2]. Pour ce qui est des rôles de ces différents stéroïdes, en général, les progestagènes sont associées à la promotion et au maintien de la grossesse, les androgènes au développement et au maintien des caractères sexuels et de la fertilité du mâle et les oestrogènes au développement et au maintien des caractéristiques sexuelles et de la fertilité féminine. Il existe aussi d’autres types d’hormones reproductives classées selon leur type par exemple, les écosanoïdes qui comprennent les prostaglandines et leucotriènes, les hormones protéiques comme les glycoprotéines gonadotropes (FSH, LH, HCG), les polypeptides somato-mammotropes (PRL), les cytokines et les petits peptides (GnRH, ocytocine, vasopressine) [2].

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Table des matières

REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
RESUME
LISTE DES FIGURES ET TABLEAU
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
CHAPITRE 1 INTRODUCTION
1.1 Infertilité féminine
1.2 Modèle
1.3 Système reproducteur féminin
1.3.1 L’ utérus
1.3.2 Les ovaires
1.3.3 Les tubes utérins
1.3.4 Cycle menstruel utérin et cycle ovarien
1.3.5 Les hormones sexuelles
1.4 Implantation embryonnaire
1.5 La décidualisation
1.6 Les marqueurs déci duaux
1.7 Voie de signalisation PI3K1Akt
1.8 Transition épithéliale à mésenchymale (TEM
CHAPITRE II ARTICLE SCIENTIFIQUE
2.1 Contribution des auteurs
2.2 Résumé de l’ article
2.3 Article scientifique
Abstract
Introduction
Materials and Methods
Cell culture
Reagents and antibodies
In vitro decidualization induction of HIESC
Prolactin assays
Proteasomal inhibition
Protein extraction and Western Blot analysis
Reverse transcription polymerase chain reaction (RT-PCR
Quantitative Real Time RT-PCR
Production of HIESC celllines with Tet-inducible constitutive active isoforms
In vitro decidualization of Tet-inducible HIESC celllines
W ound healing assay
StatisticaI analysis
Results
Decidualization of HIESC
Expression of Akt isoforms during in vitro decidualization
In vitro modulation of PI3K1 Akt activity and other pathways upon
induction of decidualization
Effect ofPI3K1Akt pathway inhibition on cell motility
Effect of constitutive active Akt isoforms on the decidualization process
Discussion
Author’s roles
Acknowledgment
Funding
Conflict of interest
References
Figures
Figures Iegends
CHAPITRE III DISCUSSION ET CONCLUSION
Discussion
3.2 Perspectives de recherche
3.3 Conclusion
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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