Cycle de production de l’eau

Cycle de production de l’eau

Les paramètres organoleptiques 

Le goût est défini comme étant l’ensemble complexe des sensations olfactives,BBgustatives perçues au cours de la dégustation (AFNOR, 1999). Les substances qui communiquent un goût à l’eau sont généralement des composés inorganiques présents à des concentrations beaucoup plus élevées que celles des polluants organiques (OMS, 2000). Les échantillons destinés à cette analyse, sont prélevés dans des flacons en verre convenablement nettoyés. Ces flacons seront rincés avec l’eau à prélever puis remplis complètement.

L’odeur est définie comme étant l’ensemble des propriétés organoleptiques détectées par l’organe olfactif en flairant certaines substances volatiles (AFNOR, 1999). Les eaux de consommation doivent posséder une odeur « non désagréable ». La plupart des eaux, qu’elles soient ou non traitées, dégagent une odeur plus ou moins perceptible et ont une certaine saveur (OMS, 1985).

Les odeurs sont dues à la présence dans l’eau de substances relativement volatiles. Ces substances peuvent être inorganiques comme le chlore et le bioxyde de soufre (SO2), ou organiques comme les esters, les alcools et les nitrites (Monique Henry, 1991).

Généralement, une eau naturelle n’est jamais rigoureusement incolore, même dans le cas des eaux traitées (si on la compare, par exemple à une eau distillée). Pour l’eau potable, le degré de couleur maximale acceptable est de 20 Pt mg/l (Monique Henry, 1991). La couleur d’une eau peut être due à la présence de certaines impuretés minérales tels que le fer, mais également à la présence de certaines matières organiques (acides humiques, fulviques).

Dosage des sulfates par la méthode néphélométrique 

Les sulfates sont précipités en milieu chlorhydrique à l’état de sulfate de baryum (BaSO4). Le précipité ainsi obtenu est stabilisé à l’aide d’une solution de TWEEN 20 ou de polyvinyle pyrolidone. Les suspensions homogènes sont mesurées au spectrophotomètre à la longueur d’onde λ=650nm.

Dosage des nitrates (la méthode de salicylate de sodium) 

En présence de salicylate de sodium, les nitrates NO3 donnent de paranitrosalicylate de sodium, coloré en jaune et susceptible d’un dosage colorimétrique. La coloration jaune du para salicylate de Na est la plus intense des colorations formée par les nitrates, elle est stable (1h).

Dosage des nitrites (méthode diazotation) 

La diazotation de l’amino-4-benzène sulfonamide par les nitrites en milieu acide et sa copulation avec le dichlorure de N-(naphtyle-1) diamino-1,2 éthane donne un complexe coloré, susceptible d’un dosage colorimétrique. Cette méthode est applicable dans la détermination de la concentration de nitrite (NO2 -) jusqu’à 0,25 mg/l, en utilisant le volume maximal (40 ml) de prise d’essai.

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Introduction
Partie 1 : Présentation de la RADEEF
I. Historique
II. Laboratoire du contrôle de la qualité des eaux de la RADEEF
1- Organigramme du laboratoire
2- Activités du laboratoir
III. Alimentation en eau potable de ville de Fès
Partie 2 : Etude bibliographique
1- Types de l’eau
2- Cycle de production de l’eau
II. L’eau et la pollution
1- Polluants de l’eau
2- Les maladies hydriques
III. Traitement de l’eau par chloration
1- Rôle du chlore
3- Degré chlorométrique
4- Demande en chlore
Partie 3 : Matériel et méthodes
I. Présentation de la source « Ain Timgnay »
II. Echantillonnage
1- Echantillon pour analyses bactériologiques
2- Echantillon pour analyses physico-chimiques
III. Analyses effectuées au laboratoire
1- Les paramètres organoleptiques
2- Les paramètres physiques
3- Les paramètres chimiques
4- Les paramètres bactériologiques
IV. Contrôle de qualité des paramètres analytiques bactériologiques
1- Contrôle de la salle bactériologiqu
Partie 4 : Résultats et discussion
IV. Les paramètres organoleptiques
V. Les paramètres physiques
VI. Les paramètres chimiques
VII. Les paramètres bactériologiques
VIII. Résultats du contrôle des paramètres analytiques bactériologiques
Conclusion 
Références bibliographiques
Annexe

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