Création de la base Test sous DocuShare saisie données présentation et avis des usagers

Le fonds documentaire

Le Cabinet possède un fonds documentaire bien fourni. Quantitativement, la bibliothèque rassemble environ 1050 ouvrages, de type encyclopédies et monographies, ainsi qu’une centaine de codes et mémentos qui sont extrêmement utilisés. Ces codes paraissent de façon annuelle ou biennale : à chaque nouvelle parution, la collection est renouvelée. Les codes les plus utilisés sont parfois achetés en double exemplaire. Le marché des codes est dominé par deux éditeurs principalement, qui sont Dalloz et Litec. Les méméntos paraissent chez Francis Lefebvre. En règle générale, quelques éditeurs dominent le marché de la documentation juridique : on peut citer ainsi Lamy, les éditions du Juris Classeur, LGDJ, Dalloz…
La bibliothèque est abonnée à un grand nombre de revues et d’ouvrages à mise à jour (une des spécificités de la documentation juridique). Les abonnements à des revues juridiques sont environ au nombre de cent vingt : on peut citer comme exemple le Recueil Dallo% la Galette du Palais, Les Petites affiches, ou la Semaine juridique JCP (Juris Classeur Périodique, en trois éditions différentes : entreprise, générale et notariale). La bibliothèque est aussi abonnée à une vingtaine de titres de périodiques courants tels que les quotidiens Te Monde, Ta Tribune, Tes Echos, lAGEl’l, et d’autres encore…
Enfin, la bibliothèque possède une vingtaine de cédéroms de droit, qui permettent des recherches plus rapides : on notera par exemple les trois cédéroms concernant la Cour de Cassation, ou encore les cédéroms nommés « Lois et Règlements », « les Petites Affiches », « Dalloz », « Navis social », « Juridisque Concurrence », « Conseil d’Etat », etc… Dernièrement, les documentalistes se servent aussi régulièrement des bases de données Minitel ou Internet : par exemple, ils sont abonnés au service Minitel Infogreffe, qui leur fournit des renseignements sur les entreprises, et utilisent aussi des services comme le Jurifrance, qui permet de retrouver des données juridiques non disponibles à la bibliothèque. Des sites Internet leur servent aussi pour certaines recherches ou pour assurer une veille parlementaire, comme les sites de l’Assemblée Nationale ou du Sénat, par exemple.

Présentation du mode de fonctionnement du centre de documentation

Les documentalistes, au nombre de deux comme il a été dit précédemment, observent une répartition des tâches quotidiennes ou hebdomadaires à accomplir, sans que cette répartition ne fige totalement les rôles de chacun, de sorte que chacun des deux puisse remplacer l’autre durant une période de vacances ou un congé imprévu. Ces tâches sont à la fois nombreuses et variées.
Quotidiennement, le centre de documentation du Cabinet réalise une “revue de presse” consistant en une liste analytique de références, tirées de plusieurs journaux auxquels le centre est abonné (des quotidiens comme T’Agefi, Tes Echos, Ta Tribune, 1m Monde, 1m Figaro, Ubération, The Wall Street journal, The Financial Times, auxquels s’ajoutent plusieurs hebdomadaires tels que Te Canard Enchaîné, 1m Point, Te Nouvel Observateur, T’express, The Economist, business Week; et des mensuels ou bimensuels comme UExpansion, le Nouvel Economiste…). Les documentalistes procèdent donc chaque matin à une lecture de tous ces journaux ou revues, puis sélectionnent les références des articles qu’ils jugent intéressants pour les avocats, et éditent cette liste de référence afin de la rendre disponible. Les avocats intéressés par un article viennent ensuite lire à souhait les journaux qu’ils ont repérés. Cette revue de presse nécessite beaucoup de temps chaque matin, et permet parfois de découvrir des articles où le Cabinet ou un de ses avocats est cité : dans ce cas, cette lecture matinale permet à la personne concernée d’être informée tôt de cette citation.
Chaque semaine, l’équipe de documentation réalise un autre produit documentaire, plus spécialisé, qui sort le vendredi. Il s’agit du “Courrier de la doc”, autre liste signalétique de références bibliographiques classées par thèmes, mais dont les sources proviennent exclusivement de périodiques juridiques. Les principaux titres retenus pour l’élaboration de ce produit documentaire sont les suivants : BALO (Bulletin des Annonces Eégales Obligatoires), Bulletin comptable etfinancier, Bulletin Joly bourse, Bulletin Joly sociétés, BRDA (Bulletin rapide de droit des affaires), Droit et patrimoine, Droit etpatrimoine hebdo, Droitpénal, Droit des sociétés, Actes pratiques, Galette du Balais, Journal Officiel série Lois et Décrets, Petites affiches, Procédures, Recueil Dallo%, Revue dejurisprudence commerciale, Revue dejurisprudence Droit des affaires, Revue des procédures collectives, Revue des sociétés, Revue trimestrielle de droit civil, Revue trimestrielle de droit commercial, Semainejuridique édition entreprise et Semaine juridique édition générale. Une fois cette liste publiée, les avocats qui le désirent viennent lire les articles qu’ils ont repérés dans la liste directement à la bibliothèque ou demandent en prêt les périodiques concernés.
D’autre part, l’équipe a en permanence sous sa responsabilité (tout au moins physique) une dizaine de stagiaires juristes. Il s’agit d’étudiants en droit, le plus souvent en phase avancée d’études (la plupart est à l’Ecole du Barreau ou en troisième cycle). Ils effectuent un stage au Cabinet d’une durée variable, souvent longue (de quatre à six mois) et leurs arrivées s’échelonnent sur toute l’année. La bibliothèque est leur point d’ancrage, c’est à cet endroit qu’ils effectuent les recherches que leurs confient selon un fonctionnement bien réglé associés et collaborateurs. Leur présence représente une part de travail conséquente pour les documentalistes, car ils ont souvent à les aiguiller dans leurs recherches et vers les sources disponibles, notamment à chaque nouvelle arrivée de stagiaires. Ces futurs avocats (ils se destinent à ce métier pour la plupart) sont donc le premier public de cette bibliothèque, dans le sens où ils y sont constamment. Néanmoins, leurs recherches, effectuées pour de tierces personnes, se répercutent logiquement à tous les étages du Cabinet. De plus, il est fréquent que des avocats se déplacent personnellement à la bibliothèque pour effectuer une recherche (certains d’entre eux étaient d’ailleurs en stage il y a à peine quelques années, dans le même lieu).
Les documentalistes effectuent aussi un gros travail de fond, qui consiste en un suivi constant de tous les travaux parlementaires, une veille permanente qui aboutit à la constitution de gros dossiers où l’on peut absolument tout trouver sur une loi, de son élaboration à son aboutissement. Ce suivi demande de nombreuses heures de travail et de multiples recherches.
Les documentalistes assurent également de nombreux travaux quotidiens. Par exemple, le Cabinet possède un Press Book (ou ouvrage répertoriant les articles de journaux ou autres communiqués de presse dans lesquels il est question du Cabinet, d’une affaire traitée, d’un avocat de la SCP…) qui est confié en double à l’une des documentalistes. Elle gère sa mise à jour au fur et à mesure des articles retenus, ce qui nécessite une mise en page parfaite (le Press Book est visible par les clients – réels ou potentiels – du Cabinet à l’accueil du 4ème étage). D’autre part, la gestion du courrier (abondant chaque matin), de tous les abonnements, de la diffusion et du prêt des revues, ainsi que de la comptabilité du centre occupe une part importante du temps du personnel de la bibliothèque.
Enfin, une des spécificités du droit est que de nombreux ouvrages sont dits “à mise à jour”, c’est à dire que de nombreuses parties de ces encyclopédies ou autres dictionnaires permanents sont refondues régulièrement : il peut s’agir d’ajouts, de suppressions, de modifications… La liste en est impressionnante, les mises à jour arrivent quasiment quotidiennement : ce travail demande beaucoup de patience, de minutie et de sérieux. Il s’agit d’une tâche très longue et fréquente. Les cédéroms eux aussi nécessitent des mises à jour environ tous les trois mois.
Enfin, l’équipe de documentalistes effectue constamment des recherches ponctuelles pour les avocats : ceux-ci leur envoient une demande de recherche par téléphone ou par mail, ou se déplacent à la bibliothèque et les documentalistes font au mieux pour les satisfaire rapidement. En effet, ces demandes sont le plus souvent marquées par l’urgence. Ces recherches peuvent être simples comme une commande de Kbis (recherche sur l’état d’une société sur Infogreffe, serveur Minitel auquel le centre est abonné), ou des commandes de documents à la bibliothèque de l’Ordre des avocats, ou Bibliothèque du Palais ; mais il peut aussi s’agir de recherches plus compliquées, prenant plus de temps et demandant davantage de réflexion.

La méthodologie employée durant ce stage

J’ai choisi de noter ici les grandes lignes de la méthodologie propre à ce rapport de stage, et de renvoyer pour plus de précisions sur chaque point aux parties respectives du rapport. En effet, la méthodologie se trouve de la sorte intégrée chronologiquement et logiquement au cœur même du rapport de stage.

L’observation

L’observation m’a été fort utile pour développer les parties du rapport concernant la présentation du Cabinet et de la bibliothèque (1 / présentation) ainsi que pour la partie concernant la naissance du projet d’informatisation (3 / la naissance du projet d’informatisation). En effet, ces descriptions se fondent quasiment uniquement sur l’observation, à laquelle on peut ajouter les nombreux conseils donnés par les documentalistes en poste.

Les entretiens informels

Je parle ici d’entretiens informels car il ne s’agit pas d’entretiens préparés à l’avance, selon un processus bien défini et scientifique, et des rendez-vous pris avec les personnes.
Toutefois, il m’a semblé bon de parler ici des ces entretiens informels, car ils ont été tout au long du stage un moyen indispensable de communication et d’information. En effet, le dialogue a été primordial, tout d’abord entre les documentalistes et moi, puisque nous avons eu de nombreux entretiens sur chaque point du projet d’informatisation, mais aussi avec d’autres personnes du Cabinet, au détour d’un couloir, qui m’ont permis de récolter parfois des informations intéressantes pour mon projet. Ces entretiens informels se retrouvent donc partout disséminés dans le rapport.
Je n’ai pas fait de questionnaire pour l’étude des usages et des besoins en matière d’informatisation pour des raisons que j’ai déjà précisées : en effet, Grégory Schaub menait parallèlement dans le même lieu de stage une étude sur les usages et les usagers qui devait se conclure sur l’informatisation.
Je me devais donc de ne pas empiéter sur son sujet de stage. Il pose d’ailleurs dans son questionnaire des questions précises concernant l’informatisation, sur lesquelles nous avons réfléchi en commun, qu’il analyse ensuite.

La méthode pour le transfert des données

Cette partie technique du stage (4 / La première étape du projet : la base Test) s’est opérée à vrai dire sans méthodologie précise, autre que celle de la rigueur : en effet, je n’appliquais pas de méthode particulière pour opérer le transfert des données de la base Test, mais il me fallait procéder pendant toute la durée du transfert aux mêmes opérations répétitives, en étant rigoureuse et concentrée sur le travail que j’effectuais. Il me fallut aussi beaucoup de patience pour réaliser ce transfert, qui s’effectuait en Intranet, ce qui me rendait dépendante de l’état de saturation ou non du réseau.

La préparation d’une opération de communication

A deux reprises, mais une seule n’est développée dans ce rapport en raison des dates de soutenance (5 / La présentation de la base Test le 12 juillet 2000), j’ai du organiser avec l’aide des documentalistes une présentation du projet et de son avancement, opération destinée à communiquer sur le projet et aussi à en rassurer certains, ainsi qu’à bien expliquer ce que nous étions en train de mettre en œuvre. La première présentation s’est préparée relativement rapidement, en établissant un petit mémo : récapitulatif du projet DocuShare, puis choix de quelques exemples clefs à montrer sur la base, démonstration avec ces exemples, puis conclusion sur l’état du projet. Elle était plus informelle que la seconde, et ne devait pas durer longtemps. Par contre, même si la seconde présentation, prévue au mois de septembre en présence notamment de M.Jean-Pierre Martel et d’autres avocats associés, n’est pas encore préparée à l’heure de la rédaction de ce mémoire, je sais d’avance qu’elle sera plus officielle et nécessiteraplus de préparation et de rigueur dans la présentation.

L’analyse après réalisation de la base Test

Ces analyses se sont déduites de la réalisation et de la présentation de la base Test (6/A : analyse des points positifs et des points négatifs du logiciel DocuShare et 6/B : analyse des pré-requis nécessaires à tout élargissement). Elles sont nées de la réflexion que j’avais pu avoir en transférant les données, en organisant les données dans DocuShare et en naviguant dans la nouvelle base, ainsi que des commentaires qui furent faits lors de la présentation de la base Test. Elles s’appuyaient aussi sur des informations que j’avais reçues de la part des documentalistes, concernant un possible élargissement de l’informatisation à d’autres données du Cabinet. Les
préconisations pour un élargissement du projet se fondent donc sur les éléments qui sont apparus indispensables au fur et à mesure que la base Test avançait.

La rédaction d’un petit guide d’utilisation DocuShare

Ceci concerne la toute dernière partie du rapport, la partie 6/C : rédaction d’un petit guide administrateur et d’un guide utilisateur. Il s’agit juste de quelques pages sur lesquelles j’ai inséré des impressions écran de DocuShare, vierges de toute donnée concernant le Cabinet pour cause de confidentialité des informations, qui montrent les quelques fonctionnements et potentialités de base, utiles aux futurs utilisateurs. Il ne s’agit pas d’un guide très développé, d’autant qu’il existe pour ce faire un manuel de l’utilisateur obtenu avec le logiciel et donc développé par Xerox, bien plus complet.
Ces quelques points de méthodologie ne sont donc que succinctement développés dans cette partie du rapport. La méthodologie est ainsi disséminée dans chaque partie du rapport qui la concerne, ce qui me semblait être une organisation intellectuelle plus logique.

La naissance du projet d’informatisation

L’origine du projet

Le projet de mettre en place une base de données et donc de procéder à une opération d’informatisation est très ancien.
Déjà, il y a plus de trois ans, l’ancienne documentaliste alors en poste avait réalisé une petite étude sur le sujet : elle s’était documentée alors sur les logiciels existants et qui pourraient convenir au Cabinet. Mais, par manque de temps (elle était alors seule à la documentation), cela n’avait pas pu se concrétiser. Par la suite, le projet d’informatisation est resté au premier plan : lors de leurs deux recrutements en 1997, Lucie Debard et Laurent Thibault, documentalistes actuellement en fonction, ont vu ce point souligné, au premier rang des grandes choses à mettre en œuvre dans un avenir proche. Malheureusement, des tâches plus urgentes de refonte, de réorganisation du centre de documentation, ainsi qu’un déménagement les ont empêchés de se mettre à l’ouvrage sur la base de données. Le projet a vraiment réapparu en 1999 : il y eut alors plusieurs réunions entre certains avocats et les documentalistes, afin d’évaluer notamment les usages de la future base, son contenu, les besoins que le Cabinet avait en la matière, etc… Ces réunions ont permis de déterminer le fil directeur du projet : désormais, les acteurs de ce chantier savaient vraiment vers quoi ils allaient et quel était le but à atteindre. Il a même été question d’une étude qui aurait été réalisée par une personne extérieure, venant d’un Cabinet de conseil et d’audit, mais le coût exorbitant de ce type d’étude a quelque peu refroidi le Cabinet. C’est alors qu’une personne de chez Xerox – The Document Company a proposé la solution DocuShare : le logiciel de gestion électronique de documents a été prêté au Cabinet et installé sur trois postes en version de démonstration, tandis qu’il était décidé de prendre en l’an 2000 un ou une stagiaire en documentation pour se plonger dans le projet, les documentalistes manquant réellement de temps au quotidien pour s’en occuper. L’idée était alors de tester le logiciel afin d’évaluer s’il correspondait aux besoins et attentes du Cabinet.

Quel type d’informatisation ?

En premier Heu, il me faut préciser que le projet d’informatisation ne touche pas à proprement parler la bibhothèque du Cabinet. En effet, les informations et données qui sont touchées par ce projet ne sont pas celles du centre de documentation. Il ne s’agit donc pas, comme on aurait pu le penser, de développer une informatisation à partir d’un logiciel documentaire, qui comprendrait une indexation du fonds documentaire avec un thésaurus ainsi que par exemple une gestion des abonnements du centre de documentation, qui sont comme nous l’avons vu très nombreux. En fait, cette option n’est même pas envisageable pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il n’existe pas de thésaurus en droit, tant la somme d’ouvrages est immense : il n’est donc pas possible à l’échelle du Cabinet, à moins d’y consacrer énormément de temps, d’en réaliser un, ou même une liste d’autorité, qui permettrait d’indexer le fonds. Or, sans ce thésaurus ou cette liste, on ne peut pas prétendre à entreprendre une informatisation avec en soutien un logiciel du type de ceux que nous avons pu observer pendant l’année en maîtrise (comme Taurus par exemple). D’autre part, il n’y a pas réellement de raisons de procéder à un tel travail : en effet, les avocats représentent un public très attaché à la documentation papier. Pour s’en rendre compte, il suffit de penser à la masse de documents rédigés par les avocats… L’écrit est fondamental dans la documentation juridique. Il n’est donc pas question de tout numériser, comme certains le conseillent aujourd’hui. De plus, cela nous ramène encore à la question du temps passé à numériser : les documentalistes ne peuvent inclure cette tâche dans leurs journées, à moins de délaisser d’autres tâches plus fondamentales au fonctionnement de la bibliothèque. Pour toutes ces raisons donc, ce n’est pas le fonds documentaire de la bibliothèque qui est touché par le projet d’informatisation que je présente ici.
Ainsi, les données qui sont susceptibles de rentrer dans le projet d’informatisation sont des données internes au Cabinet, à savoir de l’information née du travail des avocats, comme des assignations, des conclusions, des notes, des mémos, des comptes-rendus, qui pourraient peut-être resservir à d’autres collègues du Cabinet pour des procédures identiques.

Pour quels usages et usagers ?

La base de données qui serait développée sous DocuShare contiendrait donc des données internes au Cabinet. Ce choix fut déterminé par l’observation des usages des avocats en matière de documentation interne, et par leurs demandes répétées, leurs besoins donc, de trouver facilement et rapidement tel ou tel type de document. En effet, le domaine juridique est le Heu d’une intense production de documents, car les procédures juridiques nécessitent de nombreuses rédactions tout au long de leur déroulement : on peut citer à titre d’exemple tous les recours, qu’il s’agisse de conclusions ou d’assignations, auxquels s’ajoutent des dossiers de plaidoirie, des mémoires, des transactions, des courriers multiples aux chents, des notes, des mémos, etc.. .11 peut aussi s’agir de dossiers entiers réalisés en vue d’une recherche, qui contiennent des articles de presse, des textes spécialisés, et d’autres documents, et qui peuvent resservir pour gagner du temps lors d’une recherche du même type. Même si chaque dossier est un nouveau cas à part entière, et que les avocats font toujours preuve à cet égard d’une grande capacité d’imagination, et de novation, la structure de certains documents, vidée de son contenu, peut parfois être réutilisée dans une autre affaire que celle d’origine. Ces documents sont en quelque sorte « codifiés », c’est à dire qu’il existe des règles de rédaction et de présentation strictes. De la sorte, un document peut être réutilisé sorti de son contexte, surtout pour sa structure, en faisant attention bien entendu à ne pas commettre d’impairs.
Mais encore faut-il en connaître l’existence ! Il existe d’ailleurs dans le domaine juridique de nombreux « modèles » qui servent à l’élaboration de documents juridiques.
C’est donc dans cette optique, pour cet usage de réutilisation, que le projet existe : il s’agit de faire en sorte que soient mis en réseau certains documents, ou seulement leur référence, avec les mentions d’auteur et de date de création. Les « modèles » suscités pourraient aussi être inclus dans la base. Ainsi, un utilisateur pourrait gagner du temps en se re-servant d’un document préexistant. C’est donc tout le savoir-faire, la mémoire du Cabinet qui serait ainsi conservée et surtout réutilisable. Mais il ne s’agit en aucun cas de procéder à une opération de numérisation massive, ce qui prendrait beaucoup trop de temps aux documentalistes, et couperait tout lien entre le créateur d’un document et celui qui aimerait s’en re-servir.

Un projet de GED (gestion électronique de documents) 

Le logiciel DocuShare

Les notions de GED, d’Intranet et de Groupware

La mission du stage ici présenté consistait à effectuer des tests sur un logiciel de GED, fonctionnant en Intranet et s’appuyant sur une technologie WEB5. Mais que signifient concrètement ces termes, aujourd’hui communément utilisés en documentation ?
L’abréviation de GED6 signifie Gestion Electronique de Documents. Cette notion est très présente dans le domaine de la gestion documentaire, mais elle ne s’applique pas uniquement à la documentation. Il est possible en effet de mettre en place un système de GED en vue d’améliorer un service comptabilité, ou de mieux gérer les admissions dans un grand hôpital. Auparavant, le marché de la GED se présentait en segments clairement définis et identifiables : on parlait de GED administrative, de GED bureautique, de GED documentaire… La GED documentaire en particuber comporte des méthodes d’indexation des documents et de recherches documentaires, avec les opérateurs booléens, les recherches par mots-clefs, en texte intégral ou full text, en langage naturel, et vise des applications de type bibliothèque, documentation scientifique, revue de presse…Mais ces distinctions ne facilitaient pas le choix de l’utilisateur. Aujourd’hui, les fournisseurs de logiciels dits de GED tendent à proposer des solutions capables de prendre en charge tout le cycle de vie du document : acquisition, classement, recherche, consultation et transmission de l’information. Les logiciels documentaires en particulier, dont la fonction originelle était d’assurer l’indexation en même temps que la gestion d’un service de documentation, s’ouvrent largement désormais à la GED, et, d’une façon plus générale, les prestataires de services veulent aujourd’hui une « technologie Internet » plutôt qu’une GED administrative classique. C’est ainsi donc que les logiciels documentaires classiques se mettent à proposer des modules de GED fonctionnant avec la technologie WEB. L’apport de la technologie d’Internet à l’exploitation du document électronique conduit même certains éditeurs de logiciels à non plus seulement se positionner sur le marché avec un module WEB mais à se prétendre cent pour cent WEB : c’est le cas par exemple du logiciel Basis Techlib de la société ID France / Open Text, ou du logiciel Keymage de la même entreprise. Aujourd’hui tout système vendu doit permettre de retrouver l’information pertinente, qu’elle se présente sous la forme de données structurées ou non, de gérer les extractions — restitutions de documents (ce que l’on nomme « check in » et « check out »), de contrôler les différentes versions des fichiers, et d’admettre un grand nombre de formats.

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Table des matières
Introduction 
/ Présentation 
A : Présentation du Cabinet Rambaud Martel
B : Présentation du centre de documentation du Cabinet
1 :L’organisation de l’espace
2 : Le fonds documentaire
C : Présentation du mode de fonctionnement du centre de documentation
/ La méthodologie employée durant ce stage
A : l’observation
B : Les entretiens informels
C : La méthode pour le transfert des données
D : La préparation d’une opération de communication
E :L’analyse après réalisation de la base test
F : La rédaction d’un petit guide d’utilisation DocuShare
/ La naissance du projet d’informatisation projet d’informatisation
A :L’origine du projet
B :Quel type d’informatisation ?
C : Pour quels usages et usagers ?
/ Un projet de GED (gestion électronique de documents) : le logiciel DocuShare
A : Les notions de GED, d’Intranet et de Groupware
B : Présentation du logiciel DocuShare
C : Les grandes étapes du projet
/ La base Test sous DocuShare 
A : Le choix de la base Test
B : Le transfert des données
C : Les difficultés rencontrées au fur et à mesure de la saisie des données
6/ La présentation de la base Test le 12 juillet 2000
A :Rapport de la présentation du 12 juillet 2000
B :L’importance de la notion de confidentialité des données
C : Conclusion de la présentation du 12 juillet 2000
/ Les analyses en vue d’un élargissement de l’utilisation de DocuShare
A :Analyse des aspects positifs et négatifs du logiciel DocuShare
B :Analyse des pré-requis nécessaires à tout élargissement de la base
C : Petit guide illustré à l’usage des utilisateurs et des administrateurs de DocuShare
1 : Se connecter à la base DocuShare
2 : Utiliser la fonction «Quoi de neuf »
3 : Visiter la « carte du site »
4 :Naviguer dans les collections et les fichiers
5 : Utiliser la fonction « rechercher »
6 :Ajouter une collection ou un fichier (en mode administrateur)
7 : Modifier des collections ou des fichiers (en mode administrateur)(en mode administrateur)
Conclusion
Glossaire 
Bibliographie 
Annexes 
Plaquette de présentation du logiciel DocuShare
Extraits de la page DocuShare du site Internet de Xerox (US)
Conférences de presses de la société Xerox concernant DocuShare (en anglais)
Extrait du manuel de l’utilisateur fourni avec le logiciel DocuShare

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