CRAMPES IDIOPATHIQUES DES MEMBRES INFERIEURS DE L’ADULTE

CRAMPES IDIOPATHIQUES DES MEMBRES INFERIEURS DE L’ADULTE

La crampe

Pour une bonne classification, une distinction doit être faite entre la crampe musculaire et d’autres
termes communs. A titre d’exemple, un spasme musculaire est aussi une contraction involontaire,
brusque ; il existe donc des termes génériques qui ne signifient pas nécessairement une crampe
musculaire. Un spasme facial ne peut donc pas être inclus, car il n’est pas douloureux. Une définition simple de la crampe pourrait être un spasme douloureux .
Les « vraies » crampes sont bien définies dans la littérature, permettant d’ailleurs d’écarter bon nombre de diagnostics différentiels. Ainsi, une crampe est :
– un phénomène douloureux,
– de survenue brutale,
– involontaire,
– brève, durant quelques secondes à quelques minutes (jusqu’à dix minutes),
– au cours duquel le muscle se contracte (durcissement intramusculaire focal), habituellement
palpable et pouvant entraîner un raccourcissement musculaire,
– localisée (à un segment de muscle, un muscle ou un groupe de muscles) (17–19).Il s’agit donc d’une contraction musculaire douloureuse involontaire, soudaine et transitoire.Au cours d’une crampe du mollet (triceps sural), les muscles impliqués (gastrocnémien — anciennement appelés jumeaux interne et externe — et soléaire) sont tendus (indurés) et sensibles, et les pieds et orteils sont maintenus en flexion plantaire extrême .
L’appellation de crampe — phénomène moteur et sensitif — doit être stricte, correspondant à la
définition précédente. Cependant, elle n’est pas souvent respectée et le terme de crampe est appliqué à des états très différents les uns des autres. Doivent être éliminées du cadre des crampes authentiques (18,19,22) :
– contracture : contraction involontaire douloureuse, due à impossibilité de relaxation musculaire
après un effort, mais généralement prolongée ;
– courbature : qui n’est pas accompagnée de contraction musculaire ;
– myalgie : douleur musculaire généralisée ou localisée sans contractions ;
– tétanie : due à une hypocalcémie ou une hypomagnésémie, sensation de fourmillement et
spasme autour de la bouche et aux extrémités à irradiation proximale ;
– dystonie : contracture simultanée des agonistes et antagonistes (telles que les — mal nommées — « crampe de l’écrivain » ou « crampe du musicien ») ;
– dyskinésie : difficulté à réaliser un mouvement volontaire ou déformation de ce mouvement ;
– myotonie : trouble du tonus avec lenteur et difficulté à la décontraction au cours des
mouvements volontaires ou suite à une percussion du muscle (par ex. : myotonie de STEINERT) ;
– neuromyotonie : contractions musculaires toniques, involontaires et douloureuses,permanentes, persistant pendant le sommeil, avec souvent hypertonie (notamment après radiothérapie) ;
– fasciculations : secousses musculaires en éclair qui apparaissent spontanément sur le muscle au
repos ou sont favorisées par l’exposition au froid ;
– myokymies (ou myokimies) : secousses musculaires plus prolongées, plus lentes (tremblement
involontaire continu) : frémissement vermiculaire (aspect d’un ver rampant) intermittent de la
surface du muscle ; non pathologique chez les sujets anxieux (par ex. : myokimies des paupières
bénignes) ;
– myoclonies : contractions musculaires brusques, brèves, involontaires rythmiques, génératrices
ou non d’un déplacement musculaire, prédominant aux membres et à la face (exemple de
myoclonie physiologique : hoquet) ;
– myopathie : myalgie et contracture avec faiblesse musculaire.
 Idiopathique Elle n’est pas expliquée par une autre pathologie (ou de cause inconnue). Appelée encore « crampe
essentielle » (ou « bénigne » ou « commune »), la crampe idiopathique doit être différenciée d’une
crampe secondaire, elle-même consécutive à des causes variées soit bénignes, soit sévères ; l’exemple le plus fréquent et le plus grave est la sclérose latérale amyotrophique.

Epidémiologie

Afin d’affiner le diagnostic, les caractéristiques épidémiologiques sont précisées.
Les crampes idiopathiques dans les jambes sont fréquentes, survenant chez 50 à 60 % des adultes .Les femmes (32 à 56 %) ressentent des crampes plus souvent que les hommes (26 % à 40 %) (6,7).Les crampes idiopathiques impliquent généralement les muscles simples ou des parties de muscles. La plupart des épisodes sont localisés aux muscles du mollet (80 %), suivis par les muscles du pied (40 %) (17). Les autres localisations sont plus communément rencontrées dans le contexte d’une maladie neuromusculaire.
La durée moyenne des crampes est de neuf minutes, avec une durée habituellement la plus prolongée pour celles des cuisses (5). Très souvent il est rappelé que les crampes surviennent plus fréquemment dans certaines populations.Ainsi, la présence des crampes pendant l’hémodialyse est comprise entre 15 et 87 %. La prévalence des crampes chez les patients atteints de cirrhose est de 22 à 88 %, elles sont cliniquement significatives (définies comme des crampes survenant au moins une fois par semaine, ce qui affecte négativement la qualité de vie du patient et justifie une prise en charge) chez 12 à 40 % des patients. Dans cette population (cirrhose), les patients présentent le plus souvent des crampes de repos (79 %) plutôt que pendant le sommeil (10 %) et une proportion plus élevée d’épisodes touchant les doigts et les cuisses. Les personnes effectuant des exercices — en particulier les sports d’endurance comme le triathlon, les marathons et l’ultra-marathon — sont prédisposées aux crampes induites par l’exercice. Les personnes participant à des sports collectifs sont également prédisposées à ce type de crampes (rugby, cyclisme).

Etiologie
Par définition, les crampes musculaires idiopathiques n’ont pas de cause retrouvée, même si elles sont soupçonnées d’être d’origine nerveuse (17). Les patients n’ont notamment pas de déséquilibre hydrique ou électrolytique.
Cependant, ces crampes peuvent être associées à de nombreux états, sans qu’une responsabilité (cause à effet) puisse formellement être établie. (cf paragraphe 3.1.3 Les facteurs de risque)

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Diagramme de flux (flow chart

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. Préambule
2. Contexte et état des connaissances
3. Objectif MATERIEL ET METHODES
1. Critères de sélection
2. Matériel
3. Diagramme de flux (flow chart)
4. Niveaux de preuve RESULTATS
MATERIEL ET METHODES
1. Données générales
2. Prévention et règles hygiéno-diététiques
3. Diagnostic
4. Traitement
5. Suivi DISCUSSION
DISCUSSION
1. Forces et faiblesses de l’étude
2. Synthèse critique des principaux résultats
3. Comparaison à la littérature
4. Implications pour la pratique et la recherche
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES ILLUSTRATIONS
TABLE DES TABLEAUX
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
1. Annexe 1 : Précisions sur la stratégie de recherche
2. Annexe 2 : Niveaux de preuve
3. Annexe 3 : Principales classifications incluant les crampes musculaires
4. Annexe 4 : A new proposal of classification of muscle cramps (Parisi et al., 2003)

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