COUT DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET

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Les activités de l’Unité 

Etant donné que le développement de la haute couture et les tendances de la mode actuelle nécessitent des matières premières en soie, les mesures d’accompagnement s’imposent pour avoir le développement de la filière. Pour cefaire, le projet propose des activités qui intéressent la population et qui cadrent aussi auxobjectifs initiaux du projet .

La collecte de matières premières

En général, les éleveurs ne font pas des produitsinisf destinés au marché. Ce sont les collecteurs de cocons ou de fils qui oeuvrent dans le tissage et la production des articles de mode.
Le projet envisage de collecter des cocons frais aux artisans éleveurs situés dans les 04 fokontany de la commune rurale d’Ilaka centre. Par contre, comme mesure d’accompagnement, et afin d’améliorer la qualité etla quantité de la production, le projet doit :
– développer la sylviculture qui consiste à prendre soin de la forêt de tapia (coupe de génération, enrichissement par les reboisements, mise en place des pare-feux) .
– inciter au reboisement de mûriers .
– organiser des formations en technique séricicole (technique de domestication, nouvelles techniques de filage et de tissage qui correspondent aux demandes du marché).

Production des tissus en soie malgache

En collaboration avec la collectivité locale, le projet engage les paysans tisserands pour la production des fils et le tissage. Les motifs et le mode de tissage dépendent des commandes et des tendances du jour. Effectivement, les fils sont destinés soit au tissage, soit au crochet.
Le but est de donner un produit résistant à la concurrence qui commence à se proliférer
.L’avantage des soies malgaches résident dans sa couleur naturelle.
Mais pour avoir des produits de qualité, le projet fournira des matériels de tissage à l’association de chaque fokontany.

Confection des articles vestimentaires

La troisième chaîne de l’unité consiste à confectionner des articles vestimentaires new design répondant à la demande des clients et de la tendance actuelle.
Ainsi, l’unité produira des articles vestimentaires faits en crochet, des articles vestimentaires tissés et deslamba malagasy.
En tant que structure formelle, l’Unité doit choisir une dénomination sociale. Il doit aussi déterminer l’objet social de son existence et choisir la forme juridique de son implantation.

Dénomination sociale

L’Unité d’exploitation créée sous la dénominationde “ SOA LANDY”. La dénomination reflète l’objectif du projet à produire des article s de qualité et de mettre en valeur la tradition culturelle de la région.

Objet social

L’Unité produit et vend ses articles vestimentaires en soie sauvage et en soie de mûriers à Madagascar et à l’extérieur. Outre ses vocations commerciales, l’unité contribue à la mise en valeur les produits en soie malagasy sur le plan international.

Siège social et forme juridique

L’Unité s’inscrira sous la forme juridique d’une Société à Responsabilité Limitée. Ce type de société correspond aux activités du projet.
Le choix est aussi motivé par la non exigence du capital minimum, lequel est déterminé librement par les associés, en fonction de la taille, de l’activité et des besoins en capitaux de l’entreprise. Forme juridique : SARL.
Dénomination sociale : SOA LANDY.
Siège social : Ilaka centre.
Capital social : 40.000.000 Ariary.
Après avoir vérifié la cohérence du projet, nous vonsde passer à une autre étape à savoir l’étude de la faisabilité commerciale du projet.

Sur le plan national

La production de cocons de landibe est estimée à 40 tonnes par an ; celle de landikely à une soixantaine de tonnes de cocons par an.
En 2006, le nombre de famille malagasy impliquées dans la séricicole est estimée à environ 2300, dont plus de moitié dans la région deBetsileo et environ 10% dans la région d’Ambalavao 4. La sériciculture n’étant pas une activité principale des familles, les cocons mis en vente était encore de basse qualité malgréesl formations octroyées.
Par conséquent, Madagascar importe encore des fils de soie grège et des tissus de soie qui servent à renforcer la production insuffisante nati onale. Le fournisseur de tissus est l’île Maurice. En 2000, la grande île exportait dans les 59 tonnes de soie (soie grège, fils de soie, tissus de déchets de soie) pour une valeur d’environ de 156 Milliards environ. Ce chiffre est encore volumineux alors que la production est insuffisante en quantité et en qualité.

Offre dans la région d’implantation

Prenant en considération la valorisation du savoir-faire traditionnel malagasy concernant la production en tissus de soie sauvage, les atouts du projet réside dans cette démarche importante de produits en soie tant au niveau national qu’international.
Afin de garantir la qualité des produits des vers à soie, la production doit suivre des techniques adéquates. Le tableau suivant présente esl acteurs dans la filière soie et les produits à offrir sur le marché .

Les concurrents formels

Au niveau national, la production de la soie se limite à des zones bien déterminées dues aux conditions climatiques, où et biologiques imposées par ce genre d’élevage :
– Arivonimamo où il y a des éleveurs et des fabricants de produits en soie .
– Mahitsy où il y a des éleveurs, des vendeurs de produits finis
– Antsirabe où il y a des paysans tisseurs et éleveurs.
– D’une part les collecteurs à l’exportation font des commandes auprès des artisans en payant une avance. Le paiement du solde se fait à la livraison. Ce sont des clients fixes, ils viennent chercher les produits chez l’artisan.
– Et d’autre part le CCD Namana et la Nathocéane collectent des fils bruts. Il existe aussi deux revendeurs de produits finis à Fianarant soa.

Les concurrents internationaux

Chine, en dominant largement le marché mondial en maintenant le cours de la soie à de prix extrêmement bas met Madagascar dans un risqueréel d’être gravement concurrencée par des importations massives de fil et menacée d’extinction par manque de compétitivité. L’originalité de la production soyeuse malagasy est un moyen de se démarquer des produits soyeux classiques commercialisés à bas coûts par les pays asiatiques sur le marché international.

Vente nationale et exportation

L’utilisation optimale des facteurs sur le plan technique est une des principales missions à remplir dans le cadre de la production. Parmi les problèmes à résoudre, deux d’entre eux revêtent une importance capitale.
Il s’agit de :
– L’ordonnancement.
– Le contrôle tant qualitatif que quantitatif.

L’ordonnancement

L’ordonnancement concerne la gestion des délais, des charges, et des stocks. Généralement cette méthode couvre deux phases :
– le programme de fabrication du produit (cycle de fabrication). Dans le cas de notre projet, ceci concerne la collecte des fils bruts chez les paysans éleveurs, la confection des produits semi-finis et la confection des articles vestimentaires.
– Les dates d’exécution du travail.
Les produits seront répartis à la vente comme suit : 20% destiné à la vente locale et 80% destiné à l’exportation.

Le contrôle de la Production

Le contrôle doit naturellement porter tout à la foi s sur les délais d’exécution et sur la qualité et la conformité des produits9 . De ce fait, il ne suffit pas de déterminer toute la meilleure façon de produire, mais aussi de contrôle r d’exécution du processus mis en place pour déterminer les écarts entre les prévisions etles réalisations et pour ainsi apporter les correctifs qui s’imposent. C’est pourquoi le projet travaillera en étroite collaboration avec les villageois afin de pouvoir contrôler les normes qualité et évite ainsi les retards sur les commandes ou les produits hors normes de qualité.
Par cet ordonnancement, le processus de production est décomposable en tâches correspondant à des opérations élémentaires. Il s’agit d’organiser et de répartir dans le temps et dans l’espace toutes les opérations nécessaires à la réalisation du produit et ceci avec la plus grande efficacité.

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Table des matières

PARTIE 1. IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I. PRESENTATION DU PROJET
Section 1. Contexte
1.1. les produits séricicoles betsileo
1.2. Ilaka centre
Section 2. Caractéristiques du projet
2.1. les objectifs du projet
2.2. les activités de l’unité
2.2.1. les collectes des matières premières
2.2.2. production des tissus en soie malgache
2.3. confection des articles vestimentaires
2.3.1. dénomination sociale
2.3.2. objet social
2.3.3. siège social et forme juridique
CHAPITRE II. ETUDE DE MARCHE ET STRATEGIE MARKETING
Section 1 : Etude de marché
1.1. déscription du marché
1.1.1. le marché visé
1.1.2. caractéristiques du marché
1.1.3. capacité d’absorption du marché
Section 2. Analyse de l’offre
2.1. sur le plan national
2.2.offre dans la région d’implantation
Section 3. Analyse de la demande
3.1. les clients cibles
3.2. caractéristiques de la demande
3.3. estimation de la demande
Section 4. Analyse de la concurrence
4.1. les concurrents informels
4.2. les concurrents formels
4.3. les concurrents internationaux
Section 5. Aspects marketing
5.1.la stratégie adoptée
5.1.1. définition
5.1.2.les stratégies à adopter
5.2. le marketing mix
5.2.1. définition
5.2.2. le produit
5.2.3. le prix
5.2.4. la distribution
5.2.5. la communication
PARTIE II. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE I. TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1. Identification des matériels
1.1. Moyens à octroyer aux éleveurs
1.2. Moyens pour les tisserands
1.3. Moyens pour les tisserands
1.4. Construction d’un magasin de vente
1.5. Les matériels informatiques
1.6. Les matériels roulants
Section 2. Les techniques de réalisation du projet
2.1 : Les ateliers
2.2. Vente nationale et exportation
2.3.1 : L’ordonnancement
2.3.2 : Le contrôle de la Production
CHAPITRE II. PREVISION DE PRODUCTION
Section 1. Les matières premières à collecter
Section 2. La capacité de production
CHAPITRE III. ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1. L’organigramme
1.1. La structure organisationnelle
1.2. Présentation de l’organigramme
Section 2. Attribution et motivation du personnel
2.1. Attribution du personnel
Section 3. Chronogramme
PARTIE III. ETUDES FINANCIERES ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I. COUT DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET
Section 1. Coût des investissements
1.1. Les immobilisations
1.2. Le fond de roulement initial
1.2.1. Le salaire et charges du personnel
1.2.2.. Les services extérieurs
1.2.3. Achat des matières premières et des jeunes plantes
1.2.4. Les consommables
1.2.5. Frais d’exportation
Section 2. Coût du financement
2.1. Le plan de financement
2.2. Le remboursement de l’emprunt
2.3. Le bilan d’ouverture
CHAPITRE II. COMPTES DE RESULTAT ET BILAN PREVISIONNEL
Section 1. Les comptes de gestion
Section 2. Les bilans prévisionnels
CHAPITRE III. EVALUATION DU PROJET
Section 1. Evaluation interne financière
1.1. La Valeur actuelle nette
1.2. Le Taux de Rentabilité Interne
1.3. Le Délai de Récupération des Capitaux Investis
1.4. l’Indice de Profitabilité (IP)
Section 2. Evaluation socio-économique
2.1. Evaluation économique
2.1.1. Le ratio de rentabilité économique
2.1.1. Le ratio de rentabilité économique
2.2. Evaluation sociale
2.2.1. Impacts sur le niveau de vie des paysans
2.2.2. La protection environnementale
Section 3. L’analyse des impacts
3.1. La définition du cadre logique
CONCLUSION GENERALE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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