CONTRIIBUTIION AU PROGRAMME DE LOGEMENTS SOCIIAUX

Le contexte national actuel sur le logement

   En majorité, les foyers malgaches sont des familles nombreuses. En moyenne, ils sont composés de 4,9 personnes selon le rapport de l’enquête périodique au près des ménages pendant l’année 2005. Les surfaces moyennes occupées par ménage sont de 64 m² pour les villas modernes, 13 m² les studios et le type appartement ou maison individuelle 29 m² [1]. Les maisons individuelles de type traditionnel restent les plus prédominantes quelles que soient les localités, représentant 82,4% [1] des logements. Viens ensuite l’émergence des studios surtout dans les grands centres urbains tel qu’Antananarivo, avec un taux de 10,4% [1] et qui deviennent de plus en plus fréquents. Les appartements et les villas sont encore moins exploités à Madagascar ensemble avec d’autre type non défini, ils correspondent à 7,2 % [1] des logements. Plus de 80% des malgaches sont propriétaires de leur logement. Cette proportion croit à mesure que l’on s’éloigne de l’agglomération. Elle varie selon la ville. A titre indicatif, dans la capitale, 43% [1] des citadins sont propriétaires de leur maison d’habitation contre 52% [1] dans les autres grands centres urbains. 0n remarque une baisse de taux de possession entre l’année 1997 et l’année 2006 de 2 %, avec la valeur de 82% en 1997 [1].

Origine et évolution de la politique de logement

   C’est pendant la seconde moitié du XIXe siècle, dans un contexte où se développait la réflexion sur les conditions de vie ouvrière, qu’une politique de logement plus précise prit forme. En 1894, il fut crée des comités locaux d’habitation à bon marché , ancêtre des habitations à loyer modéré , et périodiquement, la pression populaire contraignit les gouvernements à instaurer des mesures favorables aux locataires, provoquant le désintérêt des investisseurs pour l’immobilier locatif, et accentuant de ce fait la pénurie. L’Habitat social s’est beaucoup accentué depuis les années 1950 et 1960 pour répondre à la pénurie de logements suite à la croissance des besoins en main d’œuvre qui imposaient de répondre rapidement à la demande. Actuellement donc, l’Etat malgache est en train de mettre en exécution une politique de l’habitat dont la stratégie globale est basée sur la création de logement pour le plus grand nombre.

La gestion de l’espace urbain

   La gestion urbaine est définie comme étant la manière de gérer, d’administrer, de diriger et d’harmoniser une agglomération urbaine. Elle vise jusqu’à la planification du devenir de cette dernière. Pour ce faire, avant la mise en marche de tout programme, il importe au responsable de savoir, et de prendre en considération les propres besoins de l’ensemble de l’individu vivant au sein de cette société. Car une localité urbaine n’est pas seulement un assemblage de maisons d’habitation, de rues et de jardins, de bâtiments publics, mais surtout un ensemble d’individus vivant en communautés ayant leurs propres aspirations. L’objet principal de la gestion urbaine serait donc d’obtenir une structure urbaine fonctionnelle et harmonieuse, favorable pour le développement de chaque habitant. La politique est définie par l’Etat et les pouvoirs de décision et de gestion sont accordés aux organes autonomes régionaux (collectivités locales, établissements publics) selon l’article 9 du décret n°93-005 du 26 janvier 1994 portant orientation générale de la politique de décentralisation. Les activités d’urbanisation doivent être conformes aux prescriptions décrites dans les documents de maîtrise de l’espace à savoir le schéma d’urbanisme et le plan d’urbanisme. Dans le cadre de la mise en marche de la politique de logements et de l’habitat, nous avons choisi la commune urbaine de Vatomandry comme zone d’intervention. C’est une ville côtière en pleine extension mais lieu de nombreux problèmes en matières d’habitat. Ceci nous amène alors à la deuxième partie de ce travail qui s’intitule « Logements sociaux de Vatomandry ».

La pêche

   Depuis très long temps, la pêche constitue la principale activité de la population de la commune de Vatomandry. On rencontre toujours des pêcheurs en effectifs importants dans tous les  Fokontany notamment dans le quartier de Marofototra avec une proportion de 95% de la population. La pêche traditionnelle est la seule méthode adoptée. Mais, les problèmes se posent surtout au niveau des stockages des produits. De ce fait, chaque jour, les pêcheurs sont obligés de rentrer vers le midi pour pouvoir vendre ses gains au marché la même journée. La production varie en fonction de la saison. Celle-ci est valable pour la pêche en eau douce et en mer. La saison pointe se situe entre le mois de septembre au mois de janvier, contre le mois de juin jusqu’au mois d’août, période de la saison morte.

Agglomération et maison d’habitation

   Comme toute ville urbaine, Vatomandry est caractérisé par une agglomération urbanisée rassemblant ses onze fokontany. Les maisons d’habitation s’alignent de part et d’autre de la RN11A qui les divise en deux plus ou moins  symétriques: la partie Ouest et la partie Est. Les bâtiments et les services publics importants se concentrent dans le fokontany de Centre-ville et dans les quartiers Nord de la ville où les maisons d’habitations sont moins importantes. La majorité des maisons d’habitations est de type Betsimisaraka. Elles suivent les formes traditionnelles typiques des régions côte Est de Madagascar. Elles ont une forme rectangulaire avec des dimensions variables. Elles sont des bidonvilles, sur pilotis, fabriquées avec des matériaux locaux qui sont à base de « Ravinala » et de l’eucalyptus comme bois de structure. Toutefois quelques bois durs sont aussi utilisés pour constituer la structure, comme exemple le « Merana », mais en de très rare proportion. En général, elles ne sont pas conformes aux normes relatives à des logements sereins et décents et ne comportent pas des systèmes de protection contre les cyclones. A premier vu, ceci vient du fait que les gens n’ont pas assez de moyens financiers pour s’offrir des logements plus confortables. Des petites maisons, les plus souvent très serrées, se localisent surtout dans les fokontany de Lanijadona, Ambilakely, Antanambahiny, Antanantsaripaty, Bemasoandro, Marofototra, et surtout Ampanalana. Ainsi ces quartiers se trouvent très vulnérable face aux cyclones, à l’inondation et même à l’incendie.

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Table des matières

SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES PHOTOS ET DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
P A R T I E I : MISE EN CONTEXTE
CHAPITRE I : L’HABITAT
CHAPITRE II : GENERALITE SUR L’HABITAT A MADAGASCAR
CHAPITRE III : INTRODUCTION DE LA POLITIQUE DE LOGEMENT ET DE L’HABITAT
P A R T I E II : LOGEMENTS SOCIAUX DE VATOMANDRY
CHAPITRE I : DESCRIPTION DE LA COMMUNE URBAINE DE VATOMANDRY
CHAPITRE II : LES PROBLEMES DE L’HABITAT
CHAPITRE III : CONCEPTION DE NOUVELLES ZONES D’HABITATION
P A R T I E III : ETUDE TECHNIQUE D’UNE MAISON PROTOTYPE A OSSATURE BOIS
CHAPITRE I : GENERALITES
CHAPITRE II : ETUDE DE LA STRUCTURE SIMPLE
CHAPITRE III : ETUDE DE LA STRUCTURE AVEC SYSTEME DE CONTREVENTEMENT
P A R T I E IV : ETUDE FINANCIERE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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