Contribution à l’amélioration du système de controle interne du cycle achat et du cycle vente

Actuellement, la technologie appliquée par les grands pays est de plus en plus avancée. Le monde devient complexe à cause des rivalités de ces derniers. Depuis l’année 2009, Madagascar vit une crise politique transformée en une crise socio économique. Par conséquent, plusieurs bailleurs de fonds ont cessé d’apporter leurs propres capitaux suite à la situation actuelle. La crise a engendré des licenciements massifs d’employés dans plusieurs secteurs industriels. Toutefois, les entreprises persistantes essaient d’en profiter pour renforcer leurs positions et dominer le marché intérieur afin de monopoliser.

De plus, la mondialisation de l’économie qui renforce l’inégalité et creuse un faussé évident entre les pauvres et les riches ; le développement des technologies ; la facilité des communications forcent une entreprise à être plus compétitive et plus performante. Par définition, « une entreprise est un agent économique et d’organisations humaines dont l’activité principale est de produire ou de commercialiser dans le but d’en tirer des bénéfices » . Sa raison d’être est de gagner des profits quel que soit sa nature, sa taille et son secteur d’activité. La concurrence non seulement nationale mais aussi et surtout la concurrence internationale arrivent à grand galop. Chaque entité doit ajuster ses méthodes de fonctionnement pour répondre rapidement aux besoins des consommateurs et pour s’attaquer aux concurrents potentiels : la base est de faire plus, mieux et à moindre coût afin d’atteindre l’objectif.

L’environnement des entreprises est déstabilisé chaque entité ne doit pas perdre de vue la fiabilité de ses informations financières pour leur prise de décision. En d’autre terme, le diapason de la méthode de travail et l’application des normes sont exigées afin d’assurer le bon déroulement d’une entreprise. Les dirigeants essaient de maîtriser leurs domaines. Ils sont surtout concentrés sur les fonctions opérationnelles afin de maximiser les profits et ferment les yeux sur les contraintes et les risques auxquels font face les autres fonctions dans leurs participations au développement de l’entreprise.

MATERIELS ET METHODES

Pour orienter le travail, il est indispensable de donner quelques notions concernant le thème « contrôle interne » : des définitions, les objectifs, et quelques notions sur les deux cycles. En outre, toute étude doit être toujours précédée d’une prise de connaissance générale de l’entité. Cela permet de nous fournir les informations importantes sur les directives d’investigations.

CADRE GENERAL DE L’ETUDE

Cadre théorique

Dans cette section, il est convenable d’évoquer les différentes théories concernant le contrôle interne. Elle se subdivise en trois sous sections pour mieux comprendre le fond de notre thème.

Généralités
Nous allons donner quelques notions théoriques sur les généralités (les historiques, des différentes définitions, les limites, les utilités, les objectifs, les éléments constitutifs…), du cycle achat et du le cycle vente afin de mieux guider les lecteurs de cet ouvrage.

Définition
Le contrôle interne est un moyen pour les dirigeants de mieux gérer une entreprise. Selon Henry Fayol en 1916: « GERER, c’est prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler ». Plusieurs définitions peuvent être attribuées au contrôle interne. Nous allons citer cidessous quelques pensées :

Selon la Compagnie National des Commissaire aux Comptes Française (CNCC française) : le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle comptable ou entre que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin de s’assurer la protection du patrimoine, la régularité et sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en résultent, la conduite ordonnée et efficace des opérations de l’entreprise, la conformité de décision avec la politique de direction.

Selon Ordre des Experts Comptables (l’OEC) : l’ouvrage des congres 1977 de l’ordre des experts comptables portant sur le contrôle interne a donné la définition suivante : « Le contrôle interne est un ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise, il a pour but d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information d’une part et de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances, il se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci  ».

Selon l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle (IFAC) : le contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures mises en place par la direction de l’entité en vue d’assurer dans la mesure possible de la gestion rigoureuse et efficace de ses activités.

En un mot, le contrôle interne est l’ensemble des sécurités pour la maitrise de l’entreprise ou il présente à la fois l’élément de sécurité passif permettant la garantie des biens et l’élément de croissance par le biais de la gestion prévisionnelle et /ou le compte rendu de gestion, c’està-dire que le contrôle interne n’est pas seulement à posteriori, la détection des failles, mais aussi à priori pour pré-éliminer les fraudes et les erreurs. En fait, l’erreur est non intentionnelle et non répétitive mais par contre la fraude peut être volontaire et aussi fréquent à la fois.

De plus, le terme « Contrôle interne » vient de l’anglais « Internal control » qui renvoie plutôt à l’idée de maitrise que de contrôle proprement dit relatif au terme de vérification .Ce qui signifie que le contrôle interne est un moyen mis en place et appliqué par l’entreprise pour la maitrise de ses opérations et de ses activités. Le contrôle interne est un état à atteindre et à maintenir et non pas une fonction comme le prétendent certaines entités. C’est un moyen pour atteindre un but et non point un but à atteindre.

Ceci est confirmé par les dires de l’OECCA : « le contrôle interne n’est, en soi, ni un système distinct, ni une fonction de l’entreprise. Il est idéalement une préoccupation : la volonté de l’entrepreneur, qui organise son entreprise, de prévoir dans chacune des modalités qui concourent à sa gestion, les sécurités qui permettent d’en assurer, autant que possible, l’autorégulation et l’auto contrôle . Par ailleurs, l’existence d’un manuel de procédure permet à l’entité de gagner des temps pour le les nouveaux employés ; d’obtenir une économie pour la meilleure organisation et productivité ; de réduire les dépenses et les erreurs qui peuvent être couteuses ; de rattacher les employés par une seule fonction.

Principes généraux du contrôle interne

Le contrôle interne se repose sur un certain nombre de règle de conduite dont le respect lui conférera une qualité satisfaisante. Pour être satisfaisante, le contrôle interne s’appuie sur les principes suivants :
● Le principe d’organisation : Un Contrôle interne satisfaisant exige une organisation qui doit être : préalable, adaptable et adapté, vérifiable, et formalisé et marquée par une séparation convenable des tâches.
● Le principe d’intégration : Les dispositifs doivent permettre au système un autocontrôle : le recoupement entre documents, le contrôle réciproque par le traitement simultané d’une information.
● Le principe de permanence : Ce principe met en exergue la notion de pérennité des systèmes de l’organisation. Ce principe est fort logique car toute entité nécessite une stabilité de son exploitation et de son organisation (protection contre toute déformation de l’évolution de l’environnement).
● Le principe d’universalité : le contrôle interne doit inclure tous membres de l’entité, il n’exclut personne.
● Le principe d’indépendance : le système de contrôle interne ne dépend ni des moyens, ni des procédés de l’entreprise.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Partie I : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : Cadre générale de l’étude
Section I : Cadre théorique
Section II: Présentation Générale
Chapitre II : Méthodologie
Section I : Champs d’application
Section II : Méthodologie de collecte d’informations
Partie II : RESULTATS ET DISCUSSIONS
Chapitre I : Description de l’existant
Section I : Cycle Achat
Section II : Cycle Vente
Chapitre II : Discussions
Section I : Cycle Achat
Section II : Cycle Vente
Partie III : RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Recommandations proposées
Section I : Recommandations sur le cycle Achat
Section II : Recommandations sur le cycle Vente
Chapitre II : Contraintes potentielles
Section I : Solutions à retenir
Section II : Limites de ces recommandations
Conclusion

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *