Contraintes d’accès l’eau et à l’assainissement, impacts et perspectives de gestion

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L’ACCÈS A L’ASSAINISSEMENT ET A L’EAU POTABLE

La cible 7c des OMD demande aux pays de réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population qui n’a pas d’accès durable à de l’eau potable et à des services d’assainissement de base. Pour estimer l’accès à l’assainissement de base et à l’eau potable, le JMP est tenu d’utiliser deux indicateurs :
• proportion de la population utilisant des installations d’assainissement améliorées, dans les zones urbaines et rurales ;
• proportion de la population utilisant des points d’eau améliorés, dans les zones urbaines et rurales.
Comme les définitions des installations d’assainissement améliorées et des points d’eau améliorés peuvent varier grandement entre les régions, entre les pays, tout comme au sein d’un même pays, et parce que le JMP a pour mission de faire régulièrement un état des lieux au niveau mondial, et donc comparable dans l’espace et dans le temps, le Programme a défini un ensemble de catégories définissant les installations d’assainissement et les points d’eau « améliorés » et « non améliorés », qui sont utilisées pour analyser les données nationales sur lesquelles se basent les tendances et les estimations pour les OMD.
Une installation d’assainissement améliorée garantit une séparation hygiénique des excrétas humains et empêche tout contact avec les personnes. Un point d’eau amélioré est une structure qui, de par sa construction, protège suffisamment la source ou le point d’approvisionnement en eau des contaminations extérieures, en particulier les matières fécales (JMP, 2010).
Taux d’accès :Le taux d’accès à l’eau potable est la proportion de personnes ayant accès à des sources d’approvisionnement ou à des points de distribution améliorés.Le taux d’accès à l‘eau potable par localité est le rapport entre le nombre de localités ayant un point d’eau potable sur le nombre total de localités de la région. Le taux d’accès des ménages à l’assainissement est le rapport entre les ménages disposant d’une latrine, quelle quel soit, sur le nombre total de ménages (Atlas EPA,2015, région de Saint-Louis,).
En guise de rappel, le cadre programmatique mis en place à partir de 2005 à travers le PEPAM avait pour objectif :
En milieu rural pour l’eau potable de faire passer le taux d’accès amélioré de 64% en 2005 à 82% en 2015.
En milieu urbain : Consolider les acquis : 95,7% d’accès « raisonnable » à Dakar, 84,3% d’accès « raisonnable » dans les autres centres.
De 2005 à 2015, faire passer le taux d’accès à un branchement particulier:
– de 75,7% à 88% à Dakar ;
– de 57,1% à 79% dans les autres centres
Concernant l’assainissement, pour le Sénégal l’atteinte de la cible 7c des OMD devait consister à faire passer le taux d’accès à l’assainissement adéquat de 26,2% en 2005 à 63% en 2015. Et pour le milieu urbain, c’est de faire passer le taux d’accès à l’assainissement adéquat de 56.7% en 2005 à78% en 2015 (PEPAM, 2014).
Les inondations consistent en un phénomène physique normal provoquant ainsi des dommages d’autant plus sensibles que les biens et les personnes exposés sont plus nombreux et peu adaptés à la présence inhabituelle de l’eau.
L’inondation est une submersion temporaire par l’eau des terres qui ne sont pas submergées en temps normal. La pluviométrie, l’occupation anarchique des dépressions, la dégradation des réseaux hydrographiques, ainsi que la remontée des eaux souterraines sont les principaux facteurs. Des dégâts humains et environnementaux, et des dommages matériels en résultent. Enjeux : L’enjeu est une valeur morale ou matérielle que l’on risque dans une activité. Il est donc ce que l’on peut gagner ou perdre dans une entreprise ou une activité économique. Tout enjeu présente de risques. Appliquée au concept « accès à l’eau potable et à l’assainissement », la notion d’enjeu fait essentiellement référence à la perte ou gain en état de santé ainsi qu’en esthétique respectivement de la population et du cadre de vie.
Précarité: La précarité est une forte incertitude de conserver ou d’accéder à une situation acceptable dans un avenir proche. Elle est caractérisée par l’absence d’une ou de plusieurs sécurités permettant aux personnes et aux familles d’assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. C’est une notion subjective et relative, puisqu’elle se définit par rapport à une « situation acceptable » au sein d’une société donnée. Les Nations Unies utilises quatre critères pour définir un quartier précaire : 1/ l’accès à l’eau potable ; 2/ l’assainissement ; 3/ la qualité du logement ; 4/ la densité du logement.
Vulnérabilité
La vulnérabilité est le degré de fragilité d’un système aux effets négatifs du climat ou son incapacité à absorber ces effets, qui comprennent la variabilité du climat et les conditions climatiques extrêmes. Elle est fonction du caractère, de l’ampleur et du rythme de la variation du climat auquel le système est exposé, de sa sensibilité et de sa capacité d’adaptation. (CVIIP, 2007).
La vulnérabilité peut être définie comme une situation d’insécurité ou de danger, de celui qui est incapable de prévenir, de résister ou de faire face à un risque. Ce danger désigne ici une situation de pauvreté qui freine la capacité des populations à évacuer les eaux usées et à résister aux inondations et à ses multiples conséquences.

La végétation et la faune

La commune de Podor s’inscrit dans le domaine phytogéographique sahélien distingué par une steppe arbustive et arborée. Cette végétation ouverte varie selon les saisons et les types de sols. La distribution de la végétation est en grande partie liée à celle de la pluviométrie dont la répartition temporelle se distingue par une irrégularité et une baisse significative au cours des dernières années (PIC Podor, 2013-2017). Les ressources végétales correspondantes sont composées essentiellement d’épineux, et d’arbustes.
Actuellement, la faune sauvage de la commune décimée, n’est composée que de quelques mammifères : phacochères, écureuils, chacals, singes ; des reptiles et d’oiseaux granivores et migrateurs.

L’hydrographie

Sur le plan hydrographique, on note la présence de deux cours d’eau: le fleuve Sénégal et le Doué. Les eaux souterraines ne sont presque pas utilisées dans la commune, la SDE utilise un système de captage à partir du fleuve Sénégal.
La commune de Podor est assez bien desservie en eau avec la présence de ces deux cours d’eau pérenne précités.

Les caractéristiques climatiques

Le climat joue un rôle important dans la vie des hommes et sur l’évolution du milieu physique. Facteur écologique de grande importance, le climat influence directement la végétation, ainsi que les activités humaines. Situé dans le domaine climatique sahélien, la ville de Podor est caractérisée par une pluviométrie irrégulière.

Les mécanismes de la circulation atmosphérique

Le climat de Podor est déterminé par trois centres d’action : les deux premiers (anticyclone des Açores et de Saint Hélène) d’origine dynamique, se trouvent dans l’océan atlantique nord 3Boivin A ; Favre .F et al ; La moyenne vallée du fleuve Sénégal : caractéristique et évolution des sols sous irrigation ; pages 239 et sud, le troisième d’origine thermique et saisonnier (anticyclone Saharo-libyen), se situe au-dessus du Sahara.
Au nord-ouest, l’anticyclone des Açores envoie un vent frais et humide qui, au fur e à mesure, qu’il pénètre dans le pays, devient chaud et sec, mais pendant l’hiver grâce au renforcement de la circulation dans l’hémisphère nord, le centre d’action s’active davantage et envoie de la fraicheur dans l’ensemble du pays. C’est ainsi que, pendant cette période de l’année, le climat est dans l’ensemble frais et sec.
Par ailleurs, à partir du mois de mars, le climat subit l’influence de l’anticyclone Saharo-libyen. Pendant cette période, le climat se caractérise par la chaleur, et cela à cause de la présence de l’harmattan, un vent chaud et sec en provenance de l’Est.
En plus de la présence de l’harmattan, cet espace est souvent balayé par des rafales de vent qui s’accompagnent de poussières rouges rendant la visibilité très délicate.
A partir du mois de juin, le climat est influencé par l’anticyclone de Saint Hélène au sud, qui avec des lignes de grains provenant de l’Est, entrainent la pluie si toutes les conditions sont réunies : la mousson. Cette masse d’air détient une hygrométrie importante et c’est d’elle que provienne la majorité des précipitations. Ces différents centres d’actions caractérisent les éléments du climat. Les alizés : il s’agit de deux alizés de natures différentes : l’alizé maritime issu de l’anticyclone des açores qui amène fraicheur et humidité, et l’alizé continental qui est saisonnier. Mais l’impact de l’alizé continental, issu de l’anticyclone Saharo-libyen, chaud et sec avec des températures élevées, est plus déterminant.

Les éléments humains

L’étude du milieu humain permet la compréhension de la dynamique des populations tant du point de vue démographique qu’économique. Podor constitue un pôle très ancrée dans l’historique du Fouta en particulier, et celle du Sénégal. Etant la ville la plus septentrionale de notre pays, elle a joué un rôle important dans le développement démographique et socio-économique de la région nord du Sénégal. Ancien comptoir, Podor constitue une rupture de charge et une zone tampon dans tout le Fouta, ce qui favorisait son rayonnement dans la marche du Sénégal. Nous allons élucider les facteurs socio-économiques de ladite ville en vue de mieux comprendre.

Le cadre démographique :

L’étude du cadre démographique de la commune de Podor permet de comprendre la structure de la population et sa dynamique spatiale. Les données de population sont issues des recensements généraux de la population sénégalaise de 1976, 1988, 2002 et 2014, et des estimations de 1960, 2005, 2008 et 2010.

La structure de la population :

Il s’agit de la répartition ethnique, religieuse et de la répartition par sexe et par âge de la population. Selon les données du PIC, la commune de Podor est composée de 75% de pulaar,14% de wolofs, 7% de maures et les autres ethnies à 4%. La répartition ethnique de la population montre une composition cosmopolite de la population de Podor Figure4 : Répartition ethnique de la population Du point de vue religieux, la population de la commune de Podor est majoritairement musulmane avec 99% de la population et de 1% de chrétien. Au niveau de la commune, la composition de la population selon le sexe confirme la tendance générale nationale avec la prédominance des femmes soit environ 51% de la population totale. Elle a une population majoritairement jeune. En fait, environ 78% des individus ont moins de 35 ans alors que 6% ont 61 ans et plus (PIC de Podor).

L’évolution et la répartition spatiale de la population:

Le peuplement de Podor est marqué par son caractère cosmopolite du fait de sa diversité ethnique venant de presque toute la sous-région. La dynamique démographique est marquée par une population estimée en 2015 à 14334 habitants. La croissance de la population de la commune est presque rabougrie aujourd’hui alors qu’«à la veille de l’indépendance, Podor est encore l’une des bourgades les plus peuplées et les plus animées de la vallée du fleuve» (DiaM.F, 1980).
L’analyse de la courbe d’évolution de Podor démontre la croissance stagnante de l’évolution de sa population. Entre 1960 et 2002 la population de Podor est passée de 4000hbts à 9580 habitants, en passant par 6640 en 1976 et 7412hbts en 1988. Ceci marque, une évolution assez soutenue. De 2002 à 2007, l’accroissement de la population est faible passant de 9580 à 11176 hbts. Et depuis 2008, l’évolution de la population connait un regain et va jusqu’à atteindre 14334 en 2015. Cependant, on note la densité faible de la population qui est de 5hbts/ha par rapport à la superficie totale qui est de 2628ha. En effet, les quartiers de Lao Demba, de Thioffy, et de Sinthiane concentrent plus de 64% de la population

La mobilité de la population :

L’exode de population qui sévit dans toutes les parties de l’intérieur du Sénégal n’est pas une exception à Podor. La ville connait des mouvements migratoires conséquents, qui expliquent le dépeuplement de cette contrée. Elle a subi les effets attractifs des grandes villes du Sénégal et des pays étrangers. Le phénomène d’émigration est surtout lié à la rareté des activités génératrices de revenus. Même si la route du Diéri et la bretelle qui la relie à la ville ont été réalisées pour soutenir le développement de l’espace urbain, le dépeuplement de Podor n’a pas été amoindri.
En outre, il faut affirmer que Podor, ancienne escale coloniale qui rayonnait dans tout le nord du pays a vu se ravir la vedette par Matam qui a profité de l’implantation de la RN3 qui lui rapproche de Dakar et du bassin arachidier.

Le cadre socio-économique

La contribution des différents sous-secteurs économiques dans la formation du produit local brut de la commune de Podor est de l’ordre de deux milliards quatre-vingt-cinq millions (2 085 000 000) de francs CFA.
Les sous-secteurs de l’agriculture, l’artisanat et le commerce restent les pilliers de la croissance économique de la localité.

L’agriculture

Activité la plus importante du secteur primaire et contribuant le plus à la formation du produit local brut, l’agriculture occupe environ 215 personnes. Elle est pratiquée de façon irriguée et pendant les périodes de décrue. L’agriculture irriguée porte principalement sur des produits comme le riz, l’oignon, la tomate, le gombo, le maïs et l’arachide et sur une superficie exploitée de 30 ha, cultivée en alternance. L’exploitation familiale est existante avec en moyenne une superficie de 50 ares par famille. D’autres exploitations sont aussi recensées telles des groupements de jeunes ou de femmes. Par exemple, 5 ha de riz et de tomate sont cultivés par un groupement de jeunes et 2 ha de riz et autres cultures maraîchères sont exploitées par un GPF. L’agriculture de décrue demeure la plus importante et occupe une plus grande partie de la population. Ainsi, la culture vivrière concerne le maïs (90%) et le riz (10%). Les cultures maraîchères sont destinées au marché local à l’exception du gombo et du piment qui sont commercialisés à Dakar, à Tambacounda et à Saint-Louis.
En somme, il est dénombré un PIV et des PIP pour une superficie de 222 ha dans la zone. Il faut noter l’existence d’une cuvette aménageable de 1200 ha qui constitue un atout essentiel pour le développement agricole de la localité.

L’élevage

L’activité économique est bien présente dans la commune de Podor mais sa contribution au Produit Local Brut reste insuffisante. Il est essentiellement de type extensif et porte sur les bovins, les caprins, les ovins, les équins, les asins ainsi que l’élevage de la volaille qui ne concerne que les poulets du pays.
On note une vingtaine d’expériences d’embouche bovine. L’embouche bovine est périodique et l’activité se développe à l’approche de grands événements comme la tabaski. La production de lait a aussi une certaine importance. Les races issues de l’insémination artificielle produisent environ 4 à 5 litres de lait par jours contre 1 à 2 litres par jour pour les races locales. Les asins et les équins aident aux travaux champêtres, au transport des marchandises et des personnes.

La pêche

Dans la localité, l’activité s’identifie à la pêche continentale. Elle a connu une épopée glorieuse avant la construction des barrages de Diama et de Manantali. Les débarquements étant en moyenne de trente mille (30 000) tonnes par an. Les principales espèces capturées (Wekh et Capitaine, etc.) étaient très prisées et se vendaient très bien.
L’avènement des barrages a cependant provoqué la perturbation de la zone de naissance (colongal débordé) et le poisson a commencé à se raréfier, puis le nombre de pêcheurs a diminué. S’y ajoute que ce secteur ne bénéficie d’intervention d’aucun partenaire. Cela explique la très faible contribution de la pêche dans la création de richesse.

Le commerce

Avec une contribution très importante à la création de richesse, le commerce bien qu’étant essentiellement informel, participe à hauteur de 22 % à la formation du Produit Local Brut avec une valeur ajoutée de quatre cent cinquante-cinq millions (455 000 000) de francs CFA, soit la troisième activité la plus importante. Le commerce est exercé essentiellement par des femmes (individuellement mais aussi constituées en GPF) qui s’activent dans la vente de poissons, de légume, de riz, de céréales, de vêtements et de produits cosmétiques. Les hommes sont aussi actifs dans le commerce et gèrent surtout des boutiques et des cantines. A cause de la position frontalière de la ville, le commerce de produits de fraude venus de la Mauritanie est très présent : téléphone portable, huile, sucre et autres produits.
La ville a un marché propre et bien entretenu qui comprend beaucoup de cantines et de « souks » (mot emprunté de l’arabe signifiant marché couvert). Il y’a aussi de l’électricité et des toilettes payantes. La dynamique organisationnelle des commerçants est assez faible et n’existe quasiment que pour des luttes contre l’augmentation des prix des « souks ». Il faut néanmoins souligner qu’ils payent normalement leurs taxes.Le marché manque cependant d’entrepôt pour les poissons et de garage pour les camions frigorifiques. Le ravitaillement des commerçants se fait généralement à Dakar, à Richard-Toll et à Saint-Louis. Des marchés hebdomadaires se tiennent tous les vendredis et mardis et mobilisent beaucoup de personnes venus de collectivités locales voisines.

Le transport

Le secteur du transport est d’une importance capitale, surtout si l’on sait que la ville de Podor souffre d’un certain enclavement. On note dans la commune une gare routière bien entretenu, avec des toilettes fonctionnelles, une disponibilité de l’eau et de l’électricité. Il y’a aussi une station-service.
Le parc automobile, d’une cinquantaine de véhicules, est caractérisé par sa vieillesse. On peut noter au total vingt-quatre (24) transporteurs et cinquante (50) véhicules qui sont principalement des voitures « Minicar », « 7 places », « L200 ».
Le tronçon Podor – Richard-Toll est assuré par des véhicule « Minicar » et « 7places » pour un ticket de deux mille cinq cents (2 500) francs et le réseau Podor – Saint-Louis par des voitures « 7 places ».Le transport interurbain est assuré par des véhicules « 7places » et « L200 ». Le déplacement vers Dakar est assuré 3 fois dans la semaine par un bus /horaire. Il y’a aussi des charettes pour le transport des marchandises (ânes et chevaux) et pour le transport des hommes (chevaux).

Artisanat

Fortement informel, l’artisanat est pourtant le deuxième secteur d’activité le plus important pour sa contribution à la construction du. L’artisanat procure une valeur ajoutée d’environ six cent cinquante-quatre millions (654 000 000) de francs CFA (Pic de Podor). Pour ce qui est de l’offre, il existe 01 village artisanal et un centre départemental de formation professionnelle (CDFP). Les acteurs sont constitués des artisans, des organisations professionnelles avec des partenaires comme le Conseil Régional, la Mairie et l’Etat.

Poste et Télécommunications

Le service de communication est assuré par la SONATEL. Un tiers de la population dispose du téléphone fixe contre 46 % pour le cellulaire (Pic de Podor). L’offre sera sensiblement améliorée à partir de septembre avec le nouveau projet de modernisation et d’extension.
L’Internet est très peu utilisé (2,44%) du fait de sa difficulté d’accès et la faiblesse du réseau alors que la télévision et la radio couvrent respectivement 78 % et 90% des foyers (Pic de Podor). La Poste a un bureau à Podor qui offre une gamme variée de services. Ce bureau permet aussi le maintien de contacts réguliers entre les expatriés et leurs familles. La poste facilite notamment les transferts de revenus à travers des produits comme le mandat fax, western union, les chèques postaux etc.

Le tourisme

Le patrimoine touristique est riche et varié. L’île à Morphil dont Podor est la porte d’entrée, renferme des villages aux traditions fortement ancrées. Les mosquées d’Alwar, de Donaye et de Guédé sont le témoignage de l’empire du Tékrour, tandis que le fort Faidherbe restauré récemment, les quais empierrés longeant les vieilles maisons de commerce de Podor permettent de se souvenir d’un commerce florissant dans la vallée du fleuve. Le Bou el Mogdad traverse la ville avec des escales dans le cadre de ses croisières. Ce patrimoine touristique s’affirmera mieux avec son classement par l’UNESCO et l’aménagement des berges du fleuve; tandis que sa valorisation va favoriser l’éclosion de l’écotourisme en impliquant davantage les organisations communautaires de base (OCB) et les opérateurs économiques locaux.

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Table des matières

Sommaire
Sigles et abréviations
Avant-propos
Introduction générale
Problématique
1. Contexte et justification
2. Question de recherche
3. Objectifs
4. Hypothèses
Méthodologie
1. La revue documentaire
2. La collecte des données
2.1 L’échantillonnage
2.1. Les enquêtes quantitatives
2.2. Les enquêtes qualitatives
3. Le traitement et l’analyse des données
Revue de la littérature
Analyse conceptuelle
L’eau
L’assainissement
Eaux usées
Eaux pluviales
Assainissement liquide
Le système collectif
Le système semi-collectif
Le système non collectif
Eau potable
Inondation
Enjeux
Précarité
Vulnérabilité
Première partie : Les éléments physiques et humains
Introduction
s Chapitre 1 : les caractères physiques
1. Situation géographique
2. Le milieu physique
2.1 La géologie et le relief
2.1.1 La géologie
2.1.2 Le relief
2.2 Les sols
2.3 La végétation et la faune
2.4 L’hydrographie
2.5 Les caractéristiques climatiques
2.5.1 Les mécanismes de la circulation atmosphérique
2.5.2 Les paramètres climatiques
Chapitre 2 : les éléments humains
I. Le cadre démographique
1) La structure de la population
2) L’évolution et la répartition spatiale de la population
3) La mobilité de la population
II. Le cadre socio-économique
1.1 L’agriculture
1.2 L’élevage
1.3 La pêche
1.4 Le commerce
1.5 Le transport
1.6 Artisanat
1.7 Poste et Télécommunications
1.8 Le tourisme
Deuxième partie : L’eau et à l’assainissement : réglementation, modes d’accès et perspectives de gestion à Podor
Introduction
Chapitre 3 : Le cadre politico-institutionnel et réglementaire du secteur de l’eau et l’assainissement
I. Le cadre politique et institutionnel
1. Les institutions publiques en présence
2. La coordination du secteur et le rôle du PEPAM
3. La société civile
4. Les collectivités locales
5. Le secteur privé
6. La gestion des services d’eau et d’assainissement
6.1 En zone urbaine
6.2 En zone rurale
7. Accès à l’eau et l’assainissement d’assainissement
7.1 Les infrastructures hydrauliques
7.2 Les équipements d’assainissement
II. Le cadre réglementaire du secteur de l’eau et l’assainissement
Chapitre 4: Modes d’accès à l’eau et l’assainissement à Podor
I. Modes d’accès à l’eau dans la commune de Podor
1. Les potentialités du milieu
2. Modes d’accès
II. Diagnostic de l’assainissement dans la commune
1. L’assainissement des eaux pluviales
2. L’assainissement des eaux usées domestiques
Chapitre 5 : Contraintes d’accès l’eau et à l’assainissement, impacts et perspectives de gestion
I. Les contraintes de l’approvisionnement en eau dans la commune
1. Les difficultés liées au service
2. les difficultés économiques
II. les contraintes à l’assainissement dans la commune de podor
1. Les contraintes à l’assainissement des eaux pluviales
2. Les contraintes de l’assainissement des eaux usées domestiques
III. Impact du manque d’eau et d’assainissement dans la ville de Podor
1. Impact sur la santé, l’éducation, l’environnement et le genre
IV. La gestion intégrée et participative de l’eau et de l’assainissement dans la ville de Podor
1. La gestion intégrée et participative de l’AEP
2. La gestion intégrée et participative de l’assainissement
Conclusion générale
Bibliographie

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