Contraception oestro-progestative

Contraception oestro-progestative

Données épidémiologiques

Incidence et fréquence

L’incidence des tumeurs mucineuses avec ses trois composantes bénigne, borderline et maligne n’a pas été évaluée dans la littérature. Cependant, certaines études ont évalué l’incidence des tumeurs malignes. L’étude menée par Quirk [1] sur 11 registres de surveillance de cancer aux Etats Unis a répertorié entre 1992 et 1999, 23484 cas de tumeurs ovariennes primitives borderlines et malignes. L’incidence des tumeurs mucineuses malignes était de 1,22 cas pour 100 000 femmes. Dans cette même étude, la proportion des tumeurs mucineuses malignes parmi les cancers ovariens était de 7,5%. Dans une étude Américaine, menée par Hart et Norris [2] portant sur 688 tumeurs mucineuses (bénignes, borderlines et malignes), seulement 22 tumeurs, soit (3%) étaient des carcinomes invasifs. En effet, L’incidence des tumeurs mucineuses était revue à la baisse ces dernières années, pour deux raisons principales: 1. L’exclusion systématique et rigoureuse par un bilan clinique et paraclinique exhaustif, des tumeurs mucineuses secondaires, d’origine non ovarienne [3]. 2. L’exclusion des cas de pseudomyxome péritonéal dont l’origine est intestinale dans la quasi majoritée des cas [3]. Dans notre série, 27% des tumeurs mucineuses sont malignes. Ce pourcentage parait très important par rapport aux données récentes de la littérature. Cependant, ça peut s’expliquer par plusieurs paramètres: – Un recrutement plus important des tumeurs suspectes de malignité grâce au statut de centre de référence des centres hospitaliers universitaires. -Un effet probable du facteur ethnique sur la prévalence des carcinomes mucineux de l’ovaire.

L’âge

La moyenne d’âge des tumeurs mucineuses dans notre série était respectivement pour les tumeurs bénignes, borderlines, et malignes de 36 ans ,38 ans et 42 ans. Nous avons comparé notre série avec la série Australienne sur la population générale de S J. Jordan [4], la série Japonaise de F. Kikkawa [5], la série Espagnole de Rodriguez et Prat [6] et la série Américaine de Hart et Norris [2] (tableau 13). On constate le jeune âge de nos cas par rapport aux études Japonaise et Australienne. La série Espagnole, présente par contre des résultats assez similaires aux notre. Les patientes de la série Américaine, étaient plus jeunes.Le jeune âge de nos patientes peut être dû soit au nombre limité de nos cas, soit au jeune âge de la population marocaine comparée aux populations Japonaise et Australienne. En effet L’espérance de vie dans ces deux pays dépasse les 80 ans.Les études qui comparent l’âge des patientes atteintes de tumeur ovarienne selon le type histologique montrent que les tumeurs mucineuses de l’ovaire surviennent chez des patientes plus jeunes. L’étude épidémiologique Américaine de Quirk [1] qui porte sur 23484 tumeurs ovariennes, a montré que 54 % des cas de tumeurs mucineuses surviennent entre l’âge de 30-59 ans, contre seulement 45% pour les tumeurs séreuses. L’étude australienne cas-témoin de Purdie et al [8] montre que l’âge moyen des cas de tumeurs mucineuses malignes est de 47 ans, contre 57 ans pour les tumeurs non mucineuses .

Les antécédents et les facteurs de risque

Les facteurs reproductifs et hormonaux

a-La parité: Il est communément connu que la parité diminue le risque des cancers ovariens. Cependant, cet effet protecteur est apparemment plus important dans les formes non mucineuses comparé aux formes mucineuses[4-9-10]. Parazzini [9] a mené une étude cas – controle en Italie, portant sur 680 cancers épithéliaux ovariens primitifs. Dans cette étude, la parité réduit le risque des cancers non mucineux mais elle ne réduit pas le risque des carcinomes mucineux. L’étude Canadienne cas- témoin de Risch et al [10], portant sur 450 cas de carcinomes ovariens primitifs a aussi trouvé que la parité protège contre les tumeurs non mucineuses mais ne protège pas contre les tumeurs mucineuses. Une autre étude cas- témoin sur la population générale a été menée entre 2002 et 2005 en Australie par Jordan et al [4]. Les données des cas de tumeurs mucineuses bénignes (n=133), borderlines (n=143) et malignes (n=43) ont été comparées à un groupe témoin de la population générale. Cette étude a montré que le risque de tumeurs mucineuses avec leurs 3 types n’est pas associé à la parité. Cependant, Kurian [11] a analysé 10 études cas contrôle de cancers ovariens épithéliaux aux USA, avec 1834 patientes dont 254 cas de cancers mucineux. Il a constaté que la parité protège contre tous les types histologiques de cancer ovarien y compris le mucineux. Mais, les femmes incluses dans cette étude étaient généralement diagnostiquées entre 1970 et 1980. On sait maintenant que le diagnostic des tumeurs ovariennes métastatiques comme étant primitives durant cette période était courant [3], et peut biaiser ces résultats. Dans notre série, 89% des cas de tumeurs malignes étaient multipares. Ce résultat suggère que la parité n’a pas protégé ces patientes contre les tumeurs mucineuses

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Table des matières

INTRODUCTION
MATERIEL ET METHODES
I. Recrutement des malades
II. Méthodologie de travail
III. Base de données
RESULTATS
I. Données épidémiologiques
1- Période et fréquence d’inclusion
2- Age
3- Niveau socio-économique
4- Origine géographique
5- Antécédents
5.1- Gestité et parité
5.2- Avortement spontané
5.3- Grossesse gémellaire
5.4- Age à la ménarche
5.5- Ménopause
5.6- Contraception oestro-progestative
5.7- Antécédent de cancer
5.8- Hystérectomie et ligature tubaire
5.9- Tabagisme
5.10-Autres antécédents
II- Données cliniques
1- Symptômes
2- Circonstances de découverte
3- Examen physique
4- délai de diagnostic
III- Données paracliniques
1- Echographie
2- Tomodensitométrie
3- Radiographie standard
4- Marqueurs tumorau
5- Bilan préopératoire
IV- Le traitement
1- Traitement Chirurgical
2- La chimiothérapie
V- Evolution
VI- données anatomopathologiques
1- Type histologique
2- Latéralité
3- Taille tumoral
4- Nature kystique ou solidokystique
5- Caractère multiloculaire
6- Paroi
7- Présence de végétations
8-Contenu
9- Nodule pariétal
10- Type intestinal ou endocervical
11- Stratification
12- Architecture
13- Présence d’autres composantes tumorales
14- Grade histologique
15- Stade de la FIGO
16- Rupture capsulaire
CONOGRAPHIE
DISCUSSION
I- Données épidémiologiques
1- Incidence et fréquence
2- Age
3-Antécédents et les facteurs de risque
3.1- Facteurs reproductives et hormonaux
3.2- Le tabagisme
3.3- Facteurs constitutionnels
3.4- Facteurs médicaux
II- Pathogénie
III- Diagnostic clinique
1- Symptômes
2- Examen Physique
3- Délai diagnostique
IV- Diagnostic paraclinique
1- L’imagerie
1.1- L’échographie
1.2- Le scanner
1.3- L’imagerie par résonance magnétique
2- La biologie
2.1- Les marqueurs tumoraux
2.2-L’hémogramme
3- Bilan d’exclusion d’une tumeur primitive extra-ovariennne
V- Prise en charge thérapeutique
1- Moyen
1.1- Chirurgie
1.2- Chimiothérapie
1.3- Radiothérapie
2- Indications thérapeutique
2.1- Tumeurs bénignes
2.2- Tumeurs borderlines
2.3- Tumeurs malignes
VI- Pronostic
1- Tumeurs mucineuses borderlines
2- Tumeurs mucineuses malignes
VII- Etude anatomopathologique
1- Classification de l’OMS
2- Autres classifications et controverses
2.1- Carcinome mucineux non invasif
2.2- Carcinome mucineux micro-invasif
3- Nodules muraux
4- Examen Extemporané
5- Diagnostic différentiel
6- Le pseudomyxome péritonéal
CONCLUSION
ANNEXES
RESUMES BIBLIOGRAPHIE

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