Contamination humaine par le Bisphénol A

Contamination humaine par le Bisphénol A

UTILISATION DU BISPHENOL A ET PRESENCE DANS L’ENVIRONNEMENT 

Le Bisphénol A (BPA, [2,2-bis(4-hydroxydiphenyl)propane], C15H1602) est un monomère des plastiques de type polycarbonates et des résines epoxy. Les polycarbonates sont des plastiques transparents, très résistants, isolants, capables de supporter des chaleurs élevées et de se déformer sans se rompre. C’est pour cela qu’ils sont utilisés dans de nombreux domaines : l’optique (lentilles de contact, optiques de phares, vitres blindées), l’industrie agroalimentaire (bouteilles d’eau et nombreux autres emballages), l’électronique (composants informatiques), les constructions (murs insonorisants), la musique (CDs et DVDs) (18). Les résines epoxy sont utilisées comme colles ou comme revêtements. Ce sont des colles très puissantes sur de nombreux matériaux comme le bois, le verre, la porcelaine ou le métal. Une fois sèches, elles constituent un revêtement étanche, rigide, et qui ne réagit plus avec l’oxygène et les aliments. Ces propriétés sont utilisées pour les constructions (revêtements de sols industriels, colles, revêtements intérieurs des canalisations d’eau), l’industrie alimentaire (revêtement intérieur des canettes, boites de conserve et couvercles métalliques), l’informatique (circuits imprimés), pour l’industrie nautique (création et réparations de bateaux, planches de surf) (18). Avec une production supérieure à 3 millions de tonnes par an (soit 1.75kg/personne/an dans l’union européenne), le bisphénol A est l’un des composés chimiques les plus utilisés au monde, toutes molécules confondues. (48). Le BPA est omniprésent dans notre environnement : il a été retrouvé dans la poussière (concentration moyenne de 553 g/kg), l’air (0.51ng/m3), l’eau des lacs (souvent <1pg/ml, mais jusqu’à 3.6μg/ml), les résines dentaires (<2.2ng/ml), le papier recyclé (entre 0.55 et 24.1mg/kg), les lentilles de contact, certains matériaux électroniques… (45)

Mesures prises par les Etats 

Les mesures prises à partir de ces nouvelles données ont été très différentes selon les Etats : Au Canada, le 18 avril 2008, l’office public de santé du Canada a considéré le bisphénol A comme une substance toxique, et a interdit en mars 2010 l’importation, la vente et la publicité de biberons en polycarbonate au Canada. Il tente aussi de réduire au maximum la quantité de BPA dans les laits en poudre. En 2008, l’Australie et certains Etats américains (Chicago, Minnesota, Connecticut et Suffolk County) ont suivi cet exemple, et d’autres (Californie, New-York) envisageaient d’interdire son utilisation pour les contenants de boissons. Néanmoins aujourd’hui, les gouvernements reviennent sur leurs décisions, considérant que le Bisphenol A ne présente pas de danger pour la population aux niveaux actuels d’exposition. En Europe, les conclusions de L’Agence Européenne pour la Sécurité des Aliments (AESA) et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) datant de fin 2010 (20) ne remettent pas en cause la DJA actuelle. Malgré cela, la France et le Danemark ont interdit la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du BPA. Le Danemark a étendu cette interdiction à tous les contenants destinés à l’alimentation des enfants de 0 à 3 ans (19).

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I. LE BISPHENOL A
I.1. Utilisation du Bisphénol A et présence dans l’environnement
I.2. Contamination humaine par le Bisphénol A
I.2.1. Voies de contamination
I.2.2. Exposition interne au BPA
I.3. Activité oestrogénique du Bisphénol A  
I.3.1. Propriétés physico-chimiques
I.3.2. Effets des oestrogènes sur l’organisme :
I.3.3. Effets du Bisphénol A sur l’organisme
I.3.4. Potentiels oestrogéniques comparés du Bisphénol A et de l’oestradiol
I.4. Données reglementaires sur le BPA  
I.4.1. Etablissement de la dose journalière admissible (DJA)
I.4.2. Polémique autour de la DJA
I.4.3. Mesures prises par les Etats
I.5. Contexte de notre étude
I.5.1. Présentation du modèle de la brebis prépubère ovariectomisée
I.5.2. Résultats obtenus avec ce modèle
I.5.3. Objectifs de l’étude
II. REALISATIONS EXPERIMENTALES
II.1. Objectifs
II.2. Animaux / système biologique
II.3. Déroulement des expériences  
II.3.1. Expérience 1 : Effets d’une exposition chronique au Bisphénol A sur la sécrétion de LH et sur la sensibilité de l’hypophyse au GnRH
II.3.2. Expérience 2 : Mécanismes d’action du Bisphénol A sur l’axe hypothalamo-hypophysaire, et étude d’une possible synergie avec l’oestradiol.
II.4.1. Produits et préparation
II.4.2. Réalisation des administrations
II.4.3. Réalisation des prélèvements
II.4.4. Traitements des échantillons et dosages
II.4.5. Analyse des données
III. RESULTATS  
III.1. Effet d’une exposition chronique sur la fonction gonadotrope : experience 1  
III.1.1. Résultats
III.1.2. Discussion
III.2. Mécanismes d’action du BPA sur l’axe hypothalamo-hypophysaire  
III.2.1. Résultats
III.2.2. Discussion
III.3. Etude d’une possible synergie du BPA et de l’oestradiol sur la secrétion de LH (essai pilote 2
III.3.1. Résultats
III.3.2. Discussion
IV. CONCLUSION
V. BIBLIOGRAPHIE 

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