Consommation énergétique et d’huile

Consommation énergétique et d’huile

Introduction

La SMFN (Floquet monopole) est spécialisée en fabrication des pistons et les chemises des moteurs thermiques, les chemises sont fabriquées dans la société nommée, Floquet Motors Industriel (FMI), qui se trouve au quartier industriel de Doukkarat , et les pistons sont conçus au sein de l’entreprise mère qui se au quartier industriel de sidi Brahim.
Comme nous l’avons déjà mentionné auparavant, la société marocaine des fonderies de nord produit pour deux types de marchés : celui de premier montage, pour l’expédition versµ des clients de grandes maisons de voiture comme la maison Peugeot, Renault…, et le marché des pièces de recharge. Pour satisfaire les différentes exigences de chaque marché, la SMFN a implanté sur son site trois chaines de production : la chaine C, chaine de machine à commande numérique destinée à la production pour les fabriquant mondiaux et deux chaines classique A et B pour satisfaire les besoins des marchés de pièce de rechange.

Plan d’implantation des machines au sein de l’usine

Le plan ci-dessous nous montre comment les machines sont insérées sur l’atelier d’usinage et aussi les différentes machines par les quelles est passé le piston de la fonderie jusqu’à l’emballage.

Chaine A-B

Cette ligne est classique, elle comporte différentes machines (telles que perceuses, aléseuses, fraiseuse, tour semi Auto…) dont la plupart sont très anciennes. Dans cette ligne, le but c’est de fabriquer des pistons dés le moulage jusqu’au contrôle final, puis après l’emballage, cette série est généralement en arrêt mais avec la réorganisation de la gestion de maintenance elle a été mise en fonction.

Chaine C

Cette série comporte 9 machines qui sont : l’OP20A, OP20B, OP20C, OP30, OP40, OP50, OP60, OP70 et OP80. Ces machines sont très sophistiquées et sont commandées numériquement, et elles exécutent généralement plusieurs opérations en même temps.
L’OP20 : permet de réaliser l’ébauche fond, jupe et cordon, l’ébauche et la finition des gorges segments, la finition du fond (bossette et trottoir), la mise en longueur et les cassages des angles. (l’OP20A, l’OP20B, l’OP20C sont identiques et réalisent les mêmes fonctions).

INTRODUCTION

Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la productivité des usines aussi bien pour la qualité des produits.
Lorsque la politique ou la stratégie de maintenance est définie, on doit choisir ensuite la méthode la plus appropriée pour atteindre les objectifs fixés, le choix de cette méthode dépendra également d’autres paramètres à savoir :
La connaissance du matériel, de son état et durée de vie de ces différents organes.
La probabilité de pannes ; faible ou élevée.
La facilité d’intervention.
La possession en stock de pièces de rechange.
Les moyens disponibles au moment de l’intervention.

Les méthodes de maintenance

Le choix entre les méthodes de maintenance (maintenance corrective, préventive,…) s’effectue dans le cadre de la politique de la maintenance et doit s’opérer en accord avec la direction de l’entreprise.
Pour choisir, il faut être informé des objectifs de la direction, des décisions politique de maintenance, mais il faut aussi connaitre le fonctionnement et les caractéristiques des matériels ; le comportement du matériel en exploitation ; les conditions d’application de chaque méthode ; les coûts de maintenance et les coûts de perte de production.

La maintenance corrective

Définition : « Maintenance effectuée après défaillance. »
Défaillance : « Altération ou cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction requise. »
On distingue deux formes de défaillance : la défaillance partielle et la défaillance complète.
Défaillance partielle : « Altération de l’aptitude d’un bien à accomplir lesµ fonctions requises. »
Défaillance complète : « Cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir les fonctions requises. »
La maintenance corrective a pour objet de redonner au matériel des qualités perdues nécessaire à son utilisation.
Les défauts, pannes ou avaries diverses exigeant une maintenance corrective entrainent une indisponibilité immédiate ou à très brève échéance des matériels affectés ou / et une dépréciation en qualité des services rendus.

La maintenance préventive

Définition : « Maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu ». Elle doit permettre d’éviter des défaillances des matériels en cours d’utilisation. L’analyse des couts doit Mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle permet d’éviter But de la maintenance préventive :
· Augmenter la durée de vie des matériels ;
· Diminuer la probabilité des défaillances en service ;
· Diminuer le temps d’arrêt en cas de révision ou de panne ;
· Prévenir et aussi prévoir les interventions de la maintenance corrective couteuse ;
· Eviter les consommations anormale d’énergie, de lubrifiant, etc.… ;
· Optimiser les dépenses de la maintenance
· Réduire le taux d’accidents graves
Pour qu’elle soit efficace, il faut que la maintenance préventive soit maitrisée et admise par les responsables de production et mise en pratique par tout le personnel.
Ces méthodes doivent être dans la mesure du possible standardisées entre les différents secteurs( production et périphériques).ce qui n’exclut pas l’adaptation essentielle de la méthode au matériel( par exemple à un exemple de machines, à une machine ou à un organe).avec l’évolution actuelle des matériels et leurs tendances à être de plus en plus faible, la proportion des pannes accidentelles sera mieux maitrisée.la maintenance préventive diminuera quantitativement d’une façon systématique mais s’améliora qualitativement par la maintenance conditionnelle.la maintenance préventive, hier expérimentale et subjective, tend aujourd’hui à devenir plus scientifique.
Dans notre cas de figure la société à travers le service maintenance, applique les indicateurs de la gestion de la maintenance suivante :
Maintenance corrective
Maintenance préventive
Maintenance systématique journalière
Maintenance prédictive
Historique machine
Suivi panne machine
Taux de disponibilité
Check liste pour intervention
Consommation énergétique
Planning des vidanges
Suivi d’outil de sécurité
Liste pièce de rechange
Suivi de stock mini et maxi
En plus des indicateurs, le service maintenance applique des outils de la maintenance pour mieux gérer sa maintenance :
GMAO
5S
Pour chacun de ces indicateurs, nous allons développé leur rôle et leur utilité au sein de la société.

Indicateurs de la gestion de la maintenance

Type de maintenance

Maintenance corrective

Ces opérations peuvent être classées en trois groupes d’actions.
-Le premier groupe concerne la localisation de la défaillance ; il comprend les opérations suivantes : le test, la détection, le dépistage et le diagnostic.
-Le deuxième groupe concerne les opérations de la remise en état ; il comprend les opérations suivantes : le dépannage, la réparation et la modification soit et du matériel ou du logiciel.
-Le troisième groupe concerne la durabilité ; il comprend les opérations suivantes : la rénovation, la reconstitution et la modernisation.

la localisation de défaillance

C’est l’action qui conduit à rechercher précisément le (les) élément(s) par le(s) quel(s) la défaillance se manifeste.
Le test : c’est une opération qui permet de comparer les réponses d’un système à une sollicitation appropriée et définie, avec celles d’un système de référence, ou avec un phénomène physique significatif d’une marche correcte.
La détection : c’est l’action de déceler au moyen d’une surveillance accrue, continue ou non, l’apparition d’une défaillance ou l’existence d’un élément défaillant.
Le dépistage : c’est une action qui vise à découvrir les défaillances dés leur début par un examen systématique sur des équipements apprenant en état de fonctionnement.
Le diagnostic : c’est l’l’identification de la cause probable de la (ou les) défaillance(s) à l’aide d’un résonnement logique fondé sur un ensemble d’informations provenant d’une inspection, d’un contrôle ou d’un test. Le diagnostic permet de confirmer, de compléter ou de modifier des hypothèses faites sur l’origine et la cause des défaillances et de préciser les opérations de maintenance corrective nécessaires.

La remise en état

La remise en état de fonctionnement peut consister à réaliser l’une des opérations suivantes.
Le dépannage : C’est une action sur un bien en panne, en vue de le remettre en état de fonctionnement ; compte tenu de l’objectif, une action de dépannage peut s’accommoder de résultats provisoires et de conditions de réalisation hors règle de procédures, de couts et de qualité, et dans ce cas sera suivie de la réparation.
Le dépannage, opération de maintenance corrective, n’a pas de conditions d’applications particulières. La connaissance du comportement du matériel et des modes de dégradation n’est pas indispensable même si cette connaissance permet souvent de gagner du temps.
Souvent les interventions des dépannages sont de courtes durées mais peuvent être nombreuses.
De ce fait les services de maintenance, soucieux d’abaisser leurs dépenses, tentent d’organiser les actions de dépannage. D’ailleurs certains indicateurs de maintenance, pour mesurer son efficacité, prennent en compte le problème du dépannage.
La réparation : C’est une intervention définitive et limitée de maintenance corrective après défaillance.
L’application de la réparation, opération de maintenance corrective, peut être décidée, soit immédiatement à la suite d’un incident, ou d’une défaillance, soit après dépannage, soit après une visite de maintenance préventive conditionnelle ou systématique.
Tous les équipements sont concernés.
La modification : C’est une opération à caractère définitif effectuée sur l’envie d’amélioré le fonctionnement, ou de changer les caractéristiques d’emploi.
La maintenance corrective au sein du service se traduit par l’ensemble des interventions faites sur les machines des lignes A, B et C.
A l’issu de chaque action de maintenance corrective, l’intervenant rédige un bon d’intervention qui contient la date début et de la fin de l’intervention, l’anomalie constatée ainsi que le rapport d’intervention comme est représenté dans la figure suivante :

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Table des matières

DEDICACE
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 : Présentation De La SMFN
I . Généralité sur la SMFN
II. Fiche de présentation de la SMFN
III. Organigramme de la SMFN
IV. Organisation technique de la SMFN
1. Le Bureau d’Etude et du développement
2. Le Bureau de Méthodes
3. Le service ordonnancement
4. Le service Qualité
5. Service contrôle
6. Le Service Maintenance
7. Le service Atelier
8. Le Service Gestion Des Produits Finis
9. Le service Ressources Humaines
10. Le service Fonderie
V. Produits et marchés
CHAPITRE 2 : Processus De Fabrication Des Pistons A La SMFN
I . Introduction
II . Plan d’implantation des machines au sein de l’usine
III . Chaines A,B
IV . Chaine C
V . La gamme de fabrication des pistons
1 . Demande du client
2 . Cout du travail
3 . Le bureau d’étude
4 . Le bureau des méthodes
5 . L’atelier mécanique
6 . Coulage de précision
7 . Démasselotage
8 . Contrôle destructif par tournage
9 . Stabilisation
10 . Zone d’attente
11 . Usinage
12 . Lavage
13 . Marquage
14 . Contrôle
15 . Etamage-Graphitage
16. Super Contrôle
17 . Emballage
CHAPITRE 3 : Sujet Du Stage : Réorganisation de la Gestion de la Maintenance
I . introduction
II . Les méthodes de maintenance
1 . La maintenance corrective
2 . La maintenance préventive
III . Indicateurs de la gestion de maintenance
III-1. Type de maintenance
1 . Maintenance corrective
2 . Maintenance préventive
3 . Maintenance systématique journalière
4 . Maintenance prédictive
III-2 Cycle du fonctionnement de la machine
1 . Historique machine
2 . Suivie panne machine
3 . Taux de disponibilité
III-3Chek List
III-4 Consommation énergétique et d’huile
III-5 Planning des vidanges
III-6 Suivi d’outils de sécurité
III-7 Gestion de stock des pièces de rechange
1.Liste pièces de rechange
2. Suivie du stock mini et maxi
IV . Outil de la gestion de maintenance
1 . GMAO
2 . Les 5s
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Webographie

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