Considérations anatomo-physiologiques et cliniques des amygdales palatines

Analyses statistiques

Les données recueillies ont été analysées grâce au logiciel statistique IBM SPSS 20.0 pour windows.
Les variables qualitatives nominales et ordinales ont été déterminées par leur nombre et leur pourcentage. Les variables quantitatives ont une distribution normale objectivée par un test de Kolmogorov-Smirnov. Elles ont été décrites par leurs moyennes et écarts-types. Un test t pour échantillon indépendant et un test du chi² ont respectivement été réalisés pour comparer les variables quantitatives et qualitatives selon le sexe. Il en est de même pour la comparaison des variables quantitatives et qualitatives selon le caractère obstructif ou non des amygdales (selon les groupes A et B). Dans les deux cas, lorsque le nombre de cas était faible, le chi² a été remplacé par le test exact de Fisher.
Une Anova à un facteur a permis de comparer les variables quantitatives selon les 5 grades des amygdales palatines. Pour les variables qui présentaient des différences significatives(p<0,05), un test Post Hoc de Bonferroni pour comparaisons multiples a été utilisé. La comparaison des variables qualitatives selon les 5 grades amygdaliennes a été faite à l’aide du test de chi ².
La puissance de l’association entre ces différents grades d’amygdales et les variables quantitatives a été recherchée par le coefficient de corrélation de Spearman (Rho). S’agissant des variables qualitatives, la puissance de leur association avec les différents grades d’amygdales a été évaluée avec une PHI (Φ).Ces puissances ont été analysées en utilisant les valeurs proposées par Cohen en 1988 (24).

Résultats

Quatre vingt patients comprenant 37 garçons (soit 46,3%) et 43 filles (soit 53,7%) âgés entre 6 et 12 ans avec une moyenne d’âge de 8,96 ± 1,88 ans ont été inclus dans cette étude.

Statistiques descriptives globales

Les tendances centrales et paramètres de dispersion des variables quantitatives de l’échantillon ont été rapportés dans les tableaux II, III et IV ci-dessous. Les figures 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28 et 29, indiquent les fréquences des variables qualitatives.

Comparaison des variables céphalométriques angulaires

De toutes les variables céphalométriques angulaires, seule la flexion basicrânienne (NaSBa) présente un dimorphisme sexuel. Les filles présentaient une angulation de la base du crâne significativement plus importante que les garçons (p= 0,040).

Selon le caractère obstructif des amygdales palatines (selon les groupes A et B)

Comparaison de l’âge

Le test t appliqué au paramètre âge montre une différence significative selon le caractère obstructif des amygdales. Les sujets qui présentaient des amygdales palatines obstructives (Groupe B) soit les sujets ayant des grades 3 ou 4 selon Brodsky et Koch étaient significativement moins âgés que les sujets du groupe A qui ne présentaient pas des amygdales obstructives (grades 0, 1, et 2) (p=0,009).

Comparaison des variables intra et inter arcades

Etude des variables quantitatives

Sagittalement, la longueur totale de l’arcade inférieure était significativement plus grande dans le groupe A des amygdales non obstructives (p=0,004). Dans le sens vertical, la profondeur d’arcade supérieure était significativement plus grande dans le groupe B des amygdales obstructives (p=0,007). Concernant la dimension transversale, à part les largeurs inter molaires et inter prémolaires inférieures, ainsi que le rapport des largeurs inter prémolaires, toutes les variables présentaient une différence significative. Les sujets du groupe A présentaient les plus grands diamètres transversaux d’arcades (p<0,05). S’agissant à la fois des sens transversal et vertical le rapport de la profondeur d’arcade maxillaire sur la distance inter molaire supérieure était significativement plus faible chez les sujets du groupe A (p<0,001).

Etude du sens vertical

Il existe une différence significative entre les deux groupes A et B pour ce qui concerne la présence ou non d’une infraclusion antérieure (p=0,001) et d’un recouvrement (p=0,013). Les sujets du groupe B des amygdales obstructives avaient plus fréquemment tendance à l’infraclusion [40 % (c’est-à-dire 10 sujets sur les 25) des sujets du groupe B contre seulement7,27% (c’est-à-dire 4 sujets sur les 55) de ceux du groupe A]. A l’inverse, les sujets du groupe A avaient plus fréquemment tendance à un recouvrement normal [45,45% (soit 25 sur les 55) contre 16% (soit un effectif de 4 sur les 25) pour le groupe B.

Comparaison des variables céphalométriques linéaires

La comparaison des variables céphalométriques selon le caractère obstructif des amygdales a montré plusieurs différences statistiquement significatives.
Dans le sens sagittal, les distances SN, t2-p3 et Xi-pm, étaient significativement plus importantes chez les sujets du groupe A ( p respectivement égal à 0,014 ; 0,026 et 0,018) tandis que la position sagittale du pogonion (distance entre le point pogonion et la perpendiculaire au plan horizontal de Francfort passant par le point Nasion) et la convexité(distance de A au plan facial Na-Pog) étaient significativement plus importante dans le groupe B ( p respectivement égal à 0,023 et 0,029).
Dans le sens vertical, les hauteurs N-ENA, ENA-Me et S-Ar présentaient des différences significatives entre les 2 groupes (p<0,001). Les paramètres N-ENA et S-Ar étant significativement plus grands dans le groupe A ; au moment où ENA-Me était plus grand chez les sujets du groupe B. Les rapports N-ENA/N-Me et S-Ar/S-Go étaient également significativement plus grands chez les sujets du groupe A des amygdales non obstructives avec p respectivement inférieur à 0,001 et égal à 0,006.

Comparaison des variables céphalométriques angulaires

Sagittalement, pour ce qui concerne les structures dento-alvéolaires, l’étude a montré l’existence de différences significatives au niveau des angles I/F; I/SN ; i/M et I/i où p était respectivement égal à 0,019 ; 0,013 0,001 et 0,035). Toutes ces valeurs étaient significativement plus importantes dans le groupe des amygdales non obstructives sauf pour l’angle I/i significativement plus grand dans le groupe B des amygdales obstructives.
S’agissant des structures squelettiques du sens sagittal, l’angle ANB était significativement plus importants dans le groupe B (p=0,001) alors que les angles SNPog et SNGn étaient significativement plus faibles dans le groupe B avec respectivement p égal à; 0,033 et 0,028.
Dans le sens vertical, à part les 3 variables SN/ENA-ENP, PHF/ENA-ENP et h-Gn/ML où il n’existait pas de différences significatives, tous les autres paramètres céphalométriques (les angles FMA, ENA-Xi/Xi-Pm , SN/Go-Gn, ENA-ENP/Go-Gn, Ar-Go/Go-Me, Ba-N/Pt-Gn et l’angle de l’Axe Y) présentaient des différences significatives ; et les sujets du groupe Bétaient ceux qui avaient significativement les plus grandes valeurs angulaires( p < 0,01).

Comparaison du type de ventilation, du contact bilabial et du type de rotation mandibulaire

Tous ces 3 paramètres (type de ventilation, type de rotation mandibulaire et existence d’un contact bilabial) ont présenté des différences significatives selon que les amygdales palatines soient obstructives ou non. S’agissant du type de ventilation, les sujets du groupe B avaient significativement plus tendance à ventiler par la bouche et moins tendance à ventiler exclusivement par le nez comparés aux sujets du groupe A (p<0,001). En effet, 18 des 25 sujets du groupe B (soit 72%) avaient exclusivement une ventilation buccale contre seulement 5 des 55 sujets du groupe A (soit 9,09%). De plus l’étude a montré qu’aucun des sujets du groupe B n’avait adopté une ventilation nasale exclusive au moment où plus de la moitié des sujets du groupe A (28 soit 50,90%) présentaient une ventilation nasale exclusive.
Concernant le type de rotation mandibulaire, les sujets du groupe B étaient significativement plus enclin à la rotation postérieure (avec un effectif de 22 sujets sur les 25 que compte le groupe B ; soit un pourcentage de 88%) que les sujets du groupe A où seulement 28 sujets sur les 55 (soit un pourcentage de 50,90%) (p=0,006). La rotation antérieure était significativement moins fréquente chez les sujets du groupe B (1 seul sujets soit 4%) que chez les sujets du groupe A (9 sujets soit 16,36% des sujets de ce groupe). Enfin, les sujets du groupe B avaient fréquemment moins tendance à la rotation moyenne comparés aux sujets du groupe A. Seulement 2 sujets du groupe A (8%) avaient un type de rotation moyenne au moment où 18 (32,72%) des sujets du groupe B présentaient un type de rotation moyenne.
Pour ce qui est de l’existence ou non d’un stomion constant (du contact bilabial), l’étude a trouvé une différence statistiquement significative entre les sujets des 2 groupes (p < 0,001).
Les sujets du groupe B avaient significativement plus fréquemment tendance à l’inocclusion labiale (20 sujets sur les 25, soit 80%) contre 8 sujets du groupe A soit 14,54 %.

Selon le grade

Comparaison de l’âge

Le test Anova à un facteur appliqué au paramètre âge indique l’existence d’une ou de plusieurs différences significatives entre les différents grades d’amygdales de Brodsky et Koch (p=0,043). De façon plus précise, le test Post hoc de Bonferroni a montré qu’il existe une seule différence significative selon l’âge: les sujets de grades 4 étaient significativement moins âgés que ceux qui avaient un grade de 0 (p=0,029).

Comparaison des variables intra et inter arcades

Etude des variables quantitatives

Dans le sens sagittal, les longueurs totales d’arcades supérieures et inférieures présentent des différences significatives selon les grades d’amygdales. Le test ANOVA indique des valeurs p respectivement de 0,018 et inférieur à 0,001. Le test post Hoc montre que les sujets de grade 2 avaient significativement des longueurs totales d’arcades supérieures et inférieures plus importantes que les sujets de grade 1 (p respectivement égal à 0,010 et 0,002). Ce même test post Hoc indique aussi que les sujets de grades 2 avaient des longueurs totales d’arcades inférieures significativement plus grandes que les sujets de grades 3 et 4 (p respectivement inférieur à 0,001 et égal à 0,004).
Verticalement, la profondeur d’arcade présente des différences significatives selon les grades d’amygdales. Le test ANOVA indique un p inférieur à 0,001. Le test post Hoc montre que les sujets de grades 2 et 3 avaient significativement des profondeurs d’arcade plus importantes que les sujets de grade 0 (p respectivement égal à 0,002 et inférieur à 0,001).
Concernant le sens transversal, le test ANOVA montre que les largeurs inter canines, inter prémolaires et inter molaires supérieures, ainsi que le rapport entre les largeurs inter molaires
présentent des différences significatives selon les grades (p respectivement inférieur à 0,001 ; égal à 0,018 ; 0,004 et 0,022). Le test post Hoc a montré que les sujets de grade 3 avaient une largeur inter canine maxillaire significativement plus petite que les sujets de grades 0 et 2 (p respectivement égal à 0,028 et 0,010). Il en est de même des sujets de grade 4 où p était respectivement de 0,015 et 0,006). Ce même test post hoc a aussi montré que les sujets de grade 4 avaient significativement une largeur inter molaire maxillaire plus faible que les sujets de grade 0 et 2 où p était respectivement égal à 0,007 et 0,039 ; une largeur inter prémolaire maxillaire significativement plus faible que les sujets de grade 0 (p=0,016) et un rapport des largeurs inter molaires significativement plus grand que les sujets de grade 0 (p=0,013).
Pour ce qui est à la fois du sens transversal et vertical, le test ANOVA indique que rapport de la profondeur d’arcade sur la largeur inter molaire maxillaire présente une différence significative selon les 5 grades (p<0,001). Le test Post hoc a montré que les sujets de grade 0 avaient significativement des rapports plus faibles que les sujets des grades 1, 2, 3 et 4 où p était égal à 0,010 et 0,003 respectivement pour les grades 1 et 2 ; et inférieur à 0,001 et 0,001 respectivement pour les grades 3 et 4.

Etude du sens transversal

Les sujets de grades 3 et 4 étaient plus enclins à présenter des rapports d’occlusion anormaux du sens transversal comparés aux sujets de grades 0, 1 et 2. En effet, 6 sujets sur les 13 du grade 3 (soit 46,15%) et 9 sujets sur les 12 de grade 4 (soit 75%) avaient une occlusion transversale anormale ; tandis que seulement 1 sujet du grade 0 (3,33%), aucun sujet du grade 1 et un seul du grade 2 (9,09%) avaient des rapports anormaux dans le sens transversal. Le Grades Test Chi² test de chi², appliqué au paramètre occlusion transversale normal montre une différence significative (p<0,001).
Spécifiquement, aucun des sujets de grades 0 et 1 ne présentent une occlusion croisée postérieure avec latéro-déviation. Un seul sujet du grade 2 (soit 9,09%) a présenté une occlusion croisée postérieure avec latéro-déviation mandibulaire. Quatre des sujets du groupe 3 (soit 23,07%) et 7 des sujets du groupe 4 (soit 58,33%) ont présenté une occlusion croisée postérieure avec latéro-déviation mandibulaire. Le test de chi² appliqué à ce paramètre occlusion croisée postérieure avec latéro-déviation indique une différence statistiquement significative selon les cinq grades (p<0,001) ; et c’est les sujets de grade 4 qui étaient significativement plus enclin à présenter une telle anomalie occlusale.

Comparaison des variables céphalométriques angulaires

Sagittalement, le test ANOVA appliqué aux variables dépendantes angulaires montre une différence significative entre les cinq grades au niveau des variables I/SN, i/M, SNB, ANB, SNPog et SNGn avec p respectivement égal à 0,04; 0,012 et 0,013; inférieur 0,001 ; égal à 0,003 et 0,004.
S’agissant de la variable I/SN, le test Post hoc de comparaison multiple ne montre aucune différence significative entre les grades pris 2 à 2. Concernant les autres paramètres ce test post hoc indique :
– Pour la variable i/M, l’existence d’une différence significative entre le grade 3 et les grades 0 et 2 où p était respectivement égal à 0,049 et 0,032. Les sujets de grade 3 présentaient les plus faibles valeurs angulaires.
– Pour la variable SNB, les sujets de grade 0 avaient significativement des valeurs plus grandes que ceux de grade 3 (p=0,04)
– Pour ANB, les sujets de grade 0 présentaient des valeurs significativement plus petites que celles des sujets de grades 2, 3 et 4 où p était respectivement égal à 0,022 ; 0,003 et 0,006.
– Pour SNPog, les sujets de grade 0 avaient des valeurs significativement plus grandes que celles des sujets de grades 2 et 3 où p était respectivement égal à 0,026 et 0,01
– Pour SNGn, les sujets de grades 0 avaient également des valeurs significativement plus importantes que celles des sujets de grades 2 et 3 où p était respectivement égal à 0,033 et 0,009.
Pour ce qui concerne les variables céphalométriques du sens vertical, le test ANOVA a montré des différences significatives selon les cinq grades concernant les variables FMA, axe
Y, (SN/GoGn), (ENA-ENP/GoGn), (ArGo/GoMe), (BaN/PtGn) et (ENA-Xi/Xi-pm) où les valeurs de p étaient toutes inférieures à 0,001.
Le test post hoc, appliqué à ces variables dépendantes indique :
– Pour l’angle FMA, que les sujets de grade 0 avaient des valeurs significativement plus faibles que les sujets de grades 1 et 2 (où les valeurs de p étaient égal à 0,001) ; et ceux de grades 3 et 4 (où les valeurs de p étaient inférieures à 0,001).
– Pour l’axe Y, des valeurs significativement plus faibles chez les sujets de grade 0 comparés aux sujets de grades 1, 2, 3 et 4 où p était respectivement égal 0,008 ; 0,001 ; 0,002 et 0,002.
– Pour la variable SN/GoGn ; les sujets de grade 0 avaient significativement des valeurs plus faibles que ceux des sujets de grade 1 (p=0,043), de grade 3 (p<0,001) et de grade 4 (p=0,013).
– Pour ENA-ENP/GoGn ; les sujets de grade 0 avaient aussi significativement des valeurs plus faibles que ceux des sujets de grade 1 (p=0,01), de grade 3 (p<0,001) et de grade 4 (p=0,004).
– Pour la variable ArGo/GoMe, les sujets de grade 0 présentaient des angles significativement plus faibles que ceux de grades 1, 2, 3 et 4 où p était respectivement inférieur à 0,001 ; égal à 0,03 ; inférieur à 0,001 et à 0,001. De plus, les sujets de grade 2 avaient aussi des angles significativement plus faibles que les sujets de grade 3 (p= 0,046).
– Pour la variable BaN/PtGn, les sujets de grade 0 présentaient également des valeurs significativement plus faibles que celles des sujets de grades 2, 3 et 4 où p était respectivement égal à 0,046 ; inférieur à 0,001 et égal à 0,033.
– Pour ENA-Xi/Xi-pm, l’étude a aussi montré que les sujets de grade 0 avaient significativement des valeurs plus faibles que celles des sujets de grades 1, 3 et 4 où p était respectivement égal à 0,002 ; inférieur à 0,001 et à 0,001.

Etude des variables qualitatives

L’étude comparative effectuée en supra (tableaux 37, 38, 39) des variables qualitatives intra et inter arcades selon les grades avait montré l’existence de différences significatives entre les grades d’amygdales. Il s’agissait dans le sens sagittal des variables classe d’Angle canine où p était égal à 0,046 et classe d’Angle molaire (p=0,015). Dans le sens vertical c’étaient les paramètres présence d’une infraclusion (p=0,007) et d’un recouvrement normal (p<0,001).
Dans le sens transversal, les différences significatives concernaient la présence d’une occlusion croisée postérieure avec latérodéviation (p<0,001) et d’une occlusion transversale normale (p<0,001).
La puissance de l’association significative entre les grades d’une part et la classe d’Angle canine, la classe d’Angle molaire, la présence d’une infraclusion incisive, d’un recouvrement normal, d’une occlusion croisée postérieure avec latérodéviation et d’une occlusion transversale normale d’autres part a été évaluée par le coefficient phi (ϕ ) qui était respectivement égal à 0,516 ; 0,558 ; 0,419 ; 0,617 ; 0,595 et 0,671. Exceptée, la variable
présence d’une infraclusion où le coefficient ϕ était égal à 0,419, toutes les autres valeurs de
ϕ étaient comprises entre 0,50 et 0,70 et sont donc considérées comme large (Cohen). Il y avait donc une large association entre les grades pour ces variables qualitatives. S’agissant dela variable présence d’une infraclusion, le coefficient phi est compris entre 0,30 et 0,50 et est considéré selon Cohen comme une puissance moyenne.

Corrélation entre les mensurations céphalométriques et les grades amygdaliennes

Etude des variables linéaires

Dans le sens sagittal, les longueurs SN, t2-p3, h-Gn et Xi-pm étaient significativement et négativement corrélées aux grades d’amygdales avec respectivement (rho = -0,239 et p = 0,033) ; ( rho = -0,226 et p =0,045) ; (rho = -0,297 et p=0,009) et (rho= -0,331 et p = 0,003) ; tandis que la position sagittale du pogonion et la convexité étaient significativement et positivement corrélées aux grades amygdaliennes avec respectivement un coefficient de corrélation rho de 0,429 et 0,421 et des p inférieurs à 0,001.
Verticalement, la hauteur ENA-Me était significativement et positivement corrélée aux grades d’amygdales (rho=0,507 et p<0,001) au moment où les hauteurs Na-ENA et S-Ar étaient significativement et négativement corrélées aux grades avec des coefficients rho respectivement égaux à – 0,422 et – 0,408 pour des p <0,001. Les deux rapports (N-ENA/NMe) et (S-Ar/S-Go) étaient eux aussi significativement (p<0,001) et négativement corrélés aux grades (rho respectivement égal à – 0,727 et – 0,475).

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Table des matières

Introduction
I- PREMIERE PARTIE : Considérations anatomo-physiologiques et cliniques des amygdales palatines
I.1 Rappel Anatomique des voies aérifères supérieures
I.1.1 Les fosses nasales
I.1.2 Le pharynx
I.2 Anatomo-physiologie des amygdales palatines
I.2.1 Anatomie
I.2.1.1 Loge amygdalienne
I.2.1.2 Rapports vasculaires
I.2.1.3 Vascularisation et innervation
I.2.2 Physiologie des amygdales palatines
I.3 Hypertrophie des amygdales palatines
I.3.1 Etiopathogénie
I.3.2 Conséquences
I.3.2.1 Conséquences générales
I.3.2.2 Conséquences locales et loco-régionales
II- DEUXIEME PARTIE : Relations entre la taille des amygdales palatines et des mensurations squelettiques cranio-faciales, dento-alvéolaires et dentaires
II.1 Matériel et méthodes
II.1.1 Sujet
II.1.2 Critères de sélection
II.1.3 Recueil des données
II.1.3.1 Appréciation de la taille des amygdales palatins
II.1.3.2 Evaluation des paramètres inter arcades
II.1.3.3 Mensurations intra arcades
II.1.3.4 Mesures céphalométriques
II.1.4 Analyses statistiques
II.2 Résultats
II.2.1 Statistiques descriptives globales
II.2.2 Etude comparative
II.2.2.1 Selon le sexe
II.2.2.1.1 Comparaison de l’âge
II.2.2.1.2 Comparaison des variables intra et inter arcades
II.2.2.1.3 Comparaison des variables céphalométriques linéaires
II.2.2.1.4 Comparaison des variables céphalométriques angulaires
II.2.2.1.5 Comparaison des différents grades d’amygdales et de leur caractère obstructif
II.2.2.1.6 Comparaison du type de ventilation, du contact bilabial et du type de rotation mandibulaire
II.2.2.2 Selon le caractère obstructif des amygdales palatines (selon les groupes A et B)
II.2.2.2.1 Comparaison de l’âge
II.2.2.2.2 : Comparaison des variables intra et inter arcades
a. Etude des variables quantitatives
b. Etude des variables qualitatives
II.2.2.2.3 Comparaison desvariables céphalométriques linéaires
II.2.2.2.4 Comparaison des variables céphalométriques angulaires
II.2.2.2.5 Comparaison du type de ventilation, du contact bilabial et du type de rotation mandibulaire
II.2.2.3 : Selon le grade
II.2.2.3.1 Comparaison de l’âge
II.2.2.3.2 Comparaison des variables intra et inter arcades
a. Etude des variables quantitatives
b. Etude des variables qualitatives
II.2.2.3.3 Comparaison des variables céphalométriques linéaires
II.2.2.3.4 Comparaison des variables céphalométriques angulaires
II.2.2.3.5 Comparaison du type de ventilation, du contact bilabial et du type de rotation mandibulaire
II.2.3 Etude corrélative
II.2.3.1 Corrélation entre l’âge et les grades amygdaliennes
II.2.3.2 Corrélation entre les paramètres dentaires et les grades amygdaliennes
II.2.3.2.1 Etude des variables quantitatives
II.2.3.2.2 Etude des variables qualitatives
II.2.3.3 Corrélation entre les mensurations céphalométriques et les grades amygdaliennes
II.2.3.3.1 Etude des variables linéaires
II.2.3.3.2 Etude des variables angulaires
II.2.3.4 Corrélation entre les grades amygdaliennes et le type de ventilation, le type de rotation mandibulaire et le contact bilabial
II.3 Discussion
II.3.1 Considérations méthodologiques et limites
II.3.2 Etude comparative selon le sexe
II.3.2.1 Etude des variables intra et inter arcades
II.3.2.2 Etude des variables céphalométriques
II.3.3 Etude comparative selon le caractère obstructif des amygdales palatines
II.3.3.1 Etude de l’âge
II.3.3.2 Etude des variables intra et inter arcades
a. Etude des variables quantitatives
b. Etude des variables qualitatives
II.3.3.3 Etude des variables céphalométriques
a. Etude de la dimension sagittale
b. Etude de la dimension verticale
II.3.3.4 Etude du type de ventilation et du contact bilabial
II.3.4 Etude comparative selon le grade des amygdales palatines…
II.3.4.1 Etude de l’âge
II.3.4.2 Etude des variables intra et inter arcades
a. Etude des variables quantitatives
b. Etude des variables qualitatives
II.3.4.3 Etude des variables céphalométriques
a. Etude de la dimension sagittale
b. Etude de la dimension verticale
II.3.4.4 Etude du type de ventilation et du contact bilabial
II.3.5 Etude corrélative
II.3.5.1 Corrélation entre l’âge et les grades amygdaliennes
II.3.5.2 Corrélation entre les paramètres d’arcade et les grades amygdaliennes
a. Etude des variables quantitatives
b. Etude des variables qualitatives
II.3.5.3 Corrélation entre les mensurations céphalométriques et les grades amygdaliennes
a. Etude de la dimension sagittale
b. Etude de la dimension verticale
II.3.5.4 Corrélation entre les grades amygdaliennes et le type de ventilation, et le contact bilabial
Conclusion
Bibliographie

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