Connaissances sur le DIU

Connaissances sur le DIU

Caractéristiques de la population globale

Notre population contient peu de femmes aux âges extrêmes (15-24 et 45-49 ans) et n’est donc pas représentative de la répartition de la population générale en 2012 qui est plutôt linéaire d’après l’INSEE (annexe 2). C’est pourquoi nous avons fait le choix de l’analyser en la divisant en 2 sous-groupes basés sur la médiane d’âge qui était de 34 ans, afin d’avoir des effectifs équilibrés.
Le nombre moyen d’enfants par femme était de 1,51. Mais ce chiffre n’est pas comparable au taux de fécondité ni à l’indicateur conjoncturel de fécondité donnés par les instituts statistiques nationaux, qui s’appuient sur le nombre de naissances d’une année dans une population donnée (annexe 3). Selon l’INSEE, l’indice conjoncturel de fécondité en France en 2012 était de 2,01 enfants par femme (31). Le nombre moyen d’enfants par femme par âge n’a pas été comparé statistiquement aux chiffres nationaux du fait des trop petits effectifs.
Le taux de prévalence contraceptive et celui des moyens de contraception utilisés dans notre population ne sont pas comparables statistiquement à ceux des autres études car nous n’avons pas exclu les femmes stériles, enceintes ou ayant un désir de grossesse, et celles non sexuellement actives au cours des douze derniers mois, ce qui était le cas dans l’étude du Baromètre Santé de 2010 et dans l’enquête Fecond (annexes 5 et 6). Cette différence de recrutement explique possiblement que le taux de prévalence contraceptive dans notre population, qui était de 85%, soit inférieur à celui de l’étude du Baromètre Santé qui était de 90.2 % et à celui de l’enquête Fecond qui était de près de 97%.
Dans l’ensemble, 49% des femmes avaient choisi la pilule contre 49.6% dans l’étude Fécond et 30% utilisaient le DIU contre 20.7% dans l’enquête Fécond. Parmi les moyens de contraception choisis, la pilule était le premier avec 57 % d’utilisation contre 55.5 % dans celle du Baromètre santé 2010, et le DIU est le second avec 35% contre 26 % dans le Baromètre Santé 2010 (annexe 7).La pilule était le premier mode de contraception utilisé par les femmes jeunes, les nullipares et celles ayant un enfant. Son utilisation diminuait de façon progressive avec l’âge au bénéfice du DIU qui la dépassait à partir de 40 ans. Dans l’enquête Fecond et dans l’étude du Baromètre Santé, c’était à partir de 45 ans que ce dépassement était constaté. On constate également que le DIU devenait le premier moyen utilisé à partir de deux enfants. 9% des nullipares étaient porteuses de DIU contre 1.3% dans l’enquête Fecond. La proportion s’élevait à 13 % parmi celles qui avaient un enfant et 47 % pour celles qui en avaient deux ou plus contre respectivement 20 et 40% dans l’enquête Fecond. 88% des femmes étaient suivies sur le plan gynécologique. L’enquête BVA de 2008 retrouvait un taux similaire de 85 %, mais dans une population plus étendue (15 ans et plus).
Parmi elles, 50.4% l’étaient par un gynécologue seul, 46.2% par un généraliste seul, 3.4 % par les deux. Cette répartition équilibrée entre les professionnels de santé diffère de celle des statistiques nationales qui montrent une prépondérance des suivis spécialisés. D’après le panel EPPM (basede données qui recueille des informations provenant de médecins généralistes et de spécialistes français exerçant en médecine de ville), les femmes consultant pour le motif « contraception » voient à 61.4% un gynécologue, à 37.9% un médecin généraliste, à 0.7% un autre professionnel (33). L’enquête BVA de 2008 montrait que parmi les femmes suivies sur le plan gynécologique, 82% l’étaient par un gynécologue, 18% par un généraliste .
Les généralistes suivaient plus de femmes sous pilule que les gynécologues (66% contre 37%)(p= 0.0018), mais moins de femmes sous DIU (13% contre 49%) (p= 3.7E-5). Cette tendance était retrouvée dans l’étude Fecond, dans laquelle les femmes qui consultaient un gynécologue utilisaient moins souvent la pilule que celles suivies par un généraliste (48 % contre 70 %) mais avaient davantage recours au stérilet (26 % contre 7 %). Cette différence est possiblement liée au fait que les gynécologues se sentent plus à l’aise avec la pose du DIU que les généralistes (98 % de ceux interrogés par l’enquête Fecond considéraient que leur formation les avait bien préparés à cet acte contre 29 % des généralistes) (3).

Caractéristiques des porteuses de DIU
De façon statistiquement significative, les femmes de plus de 35 ans utilisaient plus le DIU (p= 0.0004) ainsi que celles ayant 2 enfants ou plus (p= 2.3E-5). Leur suivi était moins confié aux généralistes seuls que celui des autres contraceptions (17% contre 56%) (p= 7E-5) et était plus assuré par uniquement les gynécologues (72.5% contre 33%) (p= 5E-5).

Connaissances sur le DIU

Réponses aux questions

Les femmes de notre étude étaient soit bien informées (44% de bonnes réponses), soit en manque d’informations (42% de « ne sait pas »). Il y a eu seulement 14% de réponses fausses.Deux questions sur 12 avaient une répartition différente des réponses, une avec un taux de mauvaises qui était supérieur à celui des bonnes, l’autre avec des taux équivalents.Les connaissances des femmes sur la possibilité de prendre des AINS, de mettre un tampon, et sur le risque de blessure du partenaire étaient justes. Ces questions relatives à la vie quotidienne ont probablement conduit les femmes à trouver les réponses adéquates.Les femmes avaient une information plutôt correcte concernant la fertilité suite à un DIU et la possibilité qu’il soit posé chez une nullipare. La thèse du Dr Anne-Laure CHANZY WAROQUET, étude menée en 2012 auprès de 189 nullipares sur les réticences au choix du DIU, montre que parmi celles-ci, 75.7% savaient qu’il n’augmente pas le risque d’infertilité et 82.3% qu’il est autorisé chez les nullipares (34).On retrouve une meilleure information sur cette dernière notion que dans les études antérieures à la campagne de prévention de 2011. En effet d’après l’étude Fecond menée en 2010 ,54 % des femmes interrogées considéraient que le DIU leur est contre-indiqué. De même dans l’enquête BVA de 2007, 50% des français pensaient que le DIU était réservé aux femmes ayant des enfants, et 8% ne savaient pas. On retrouvait dans l’étude Fecond de 2010 ce même point de vue chez 69 % des gynécologues et 84 % des généralistes. La thèse des Dr Gwladys GUILLOTEAU et Marie GUYOMAR publiée en 2012, explorait auprès des gynécologues et des médecins généralistes posant des DIU ce qu’ils pensaient de ce dispositif chez les nullipares. Celui-ci était connoté négativement et majoritairement utilisé en deuxième voire en dernière intention. La vie sexuelle des nullipares était considérée comme instable donc à risque d’IST, et contre-indiquait pour beaucoup la pose, de peur de compromettre la fécondité ultérieure .

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Table des matières

INTRODUCTION
MATERIEL ET METHODE
RESULTATS
I. Informations générales sur notre population
A. Caractéristiques de la population
1) Age
2) Parité
3) Moyens de contraception utilisés
a) Contraception en cours
b) Expérience du DIU
4) Suivi gynécologique
a) Prévalence
b) Professionnel assurant le suivi
• Professionnel du suivi
• Contraception en fonction du professionnel
B. Caractéristiques des porteuses de DIU
II. Connaissances sur le DIU
A. Résultats
1) Connaissances globales
2) Taux de bonnes réponses supérieurs à la moyenne
3) Taux de mauvaises réponses supérieurs à la moyenne
4) Taux de « ne sait pas » supérieurs à la moyenne
B. Sources d’information
C. Réponses corrélées avec les caractéristiques de la population
DISCUSSION
I. Matériel et méthode
II. Résultats
A. Caractéristiques de la population globale
B. Caractéristiques des porteuses de DIU
C. Connaissances sur le DIU
1) Réponses aux questions
2) Sources
3) Corrélations entre les résultats et les caractéristiques de la population
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES FIGURES
TABLE DES TABLEAUX
ANNEXES

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