Connaissances, attitudes et pratiques comportementales prévention du VIH et du SIDA

GENERALITES 

Historique 

L’histoire du SIDA commence dans deux villes des Etats Unis (New York et Los Angeles) où des cas cliniques ont été observés dans des communautés d’homosexuel par le Docteur Gohlieb et collaborateurs entre octobre 1980 et Mai 1981 et par le Docteur Pozalki [3] [8] [19]. La nature infectieuse et transmissible du SIDA suspectée auparavant fut confirmée par les travaux du Professeur Luc Montagnier et son équipe qui en 1983 isolent le virus du SIDA à partir du ganglion lymphatique d’un sujet atteint du syndrome de Lymphadénopathie chronique. Le virus du SIDA qui fut appelé Lymphadenopathy Associated Virus (LAV) ou virus associé à la Lymphadénopathie. C’est l’identification du V.I.H1. Ensuite, en 1984, le même virus fut identifié par Robert Gallo qui l’appela HTLV III.
– En 1986, un deuxième rétrovirus humain (LAV III) causant le SIDA fut isolé à l’institut Pasteur chez les malades d’origine Ouest Africaine hospitalisés à l’hôpital Claude Bernard de Paris. Ce même virus fut retrouvé par M. Essex et appelé HTLV IV la même année. En revanche, en Mai 1986, le comité international de la taxonomie (CIT) des virus a recommandé une nouvelle appellation, virus de l’immunodéficience humaine «Human Immuno Deficiency Virus (HIV)».Au cours de cette année le Mali a diagnostiqué son premier cas à l’hôpital Gabriel Touré.
– En 1988 découverte du VIH du groupe O
– En 1993, la classification CDC du virus est faite.
– En 1995, ce fut le développement de la bi thérapie et de la mesure de la charge virale
– En 1996, les trithérapies se développent.
– En 1998 découverte du VIH du groupe N.

Situation de l’infection par le VIH dans le monde

Selon les estimations de l’ONUSIDA en 2009, 33,3 millions de personnes vivent avec le VIH et le SIDA depuis le début de la pandémie dont 17,3 millions de femmes et 2,5 millions d’enfants de moins de 15 ans. Le nombre de nouveaux cas en 2009 s’élevait à un total de 2,6 millions de personnes dont 2 millions d’adultes et 640 milles enfants de moins de 15 ans. Le nombre total de décès dû au SIDA dans le monde en 2004 et en 2009 s’est respectivement élevé à 3,1 et à 1,8 millions de personnes sur des populations vivant avec le VIH estimée respectivement à 39,4 –33,3 millions de personnes, soit un taux de décès de 7,9% en 2004 et de 5,4% en 2009.

Afrique et SIDA 

En 2009 dans le monde, un peu plus de 33,3 millions d’adultes et enfants sont porteurs du VIH ; 94% de cette population vit dans les pays en développement 22,5 millions en Afrique subsaharienne qui reste la région la plus touchée ; comparativement à 2002 où ce nombre était estimé à 24,4 millions.

En Afrique Subsaharienne, les épidémies semblent se stabiliser de manière générale avec une prévalence de 5% parmi les adultes de 15-49 ans pour toute la région. Mais, cette stabilité cache une réalité beaucoup plus triste, car elle signifie qu’il n’y a pas de grande différence entre les nombres de nouveau cas et les décès dus au SIDA. Les conflits ouverts, les catastrophes écologiques ou naturelles, les guerres ont contraint des milliers d’Africains à abandonner leur domicile et à se tourner vers des moyens de survie comportant des pratiques sexuelles à très haut risque ; ces déplacements des populations ont provoqué une propagation du VIH et du SIDA. De bons renseignements sont la clé pour une action appropriée. Pour cela il faut absolument des données comportementales, sociologiques et contextuelles fiables pour atteindre des taux plus faibles ainsi qu’un arrêt définitif de la propagation du virus.

Situation du VIH et du SIDA au Mali 

Au Mali, la prévalence du VIH et du SIDA dans la population générale est estimée à 1,3 % dont 1,5% chez les femmes et 1% chez les hommes soit 76 000 personnes vivant avec le VIH et le SIDA (Global Report 2010 de l’ONUSIDA). On estime que 42000 d’entre elles ont besoin d’un traitement ARV (WHO, UNAIDS, UNICEF, Towards Universal Access Scaling up priority HIV/AIDS interventions in the health sector 2010). Selon la même source, la tranche d’âge la plus affectée est de 29 à35 ans. La dépendance socioculturelle et économique de la femme en Afrique est un facteur de vulnérabilité au VIH et au SIDA. La sensibilité de ces patients aux agents bactériens, parasitaires, viraux, mycobactériens et fongiques est bien connue

L’épidémie au Mali est surtout urbaine avec une prévalence de 1,6 % dans les villes mais de 0,9 % en milieu rural; la prévalence maximale étant à Bamako où elle atteint 1,9 % (Enquête de démographie et de santé du Mali de 2006 – EDSM IV) .

Situation du VIH et du SIDA en commune V de Bamako

Selon les donnés recueillies auprès de l’unité de soins d’accompagnement et de conseils pour les personnes infectées par le VIH et le SIDA du CSREF de la commune V, cette prévalence au 31 Décembre 2010 serait de 1,1% au niveau de la commune soit 2823 personnes vivant avec le VIH et le SIDA sur une population de 249 727 .

Agent pathogène 

Il y’a deux types de virus : VIH1 (partout dans le monde) et VIH2(en Afrique de l’ouest). Les virus sont classés en plusieurs groupes et les groupes en plusieurs sous groupes. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un rétrovirus appartenant à la famille des Rétroviridae. Il possède une enzyme (la transcriptase inverse) qui a la propriété de rétro transcrire le matériel génétique ARN viral en ADN pro viral), et aux sous familles des lentivirus (groupe de virus à l’origine de maladies à évolution lente). [4] [12] Ce virus a été identifié en 1983 comme étant l’agent étiologique du SIDA. Le VIH possède les caractéristiques communes qui sont :
– La possibilité de transcrire la molécule d’ARN de la cellule infectée en une molécule d’ADN virale à partir de l’ADN de la cellule infectée grâce à une enzyme appelée la transcriptase reverse.
– L’ADN néoformé possède à chaque extrémité une même séquence répétitive de taille variable dite LTR (long terminal repeat). Il peut alors s’intégrer de manière stable dans l’ADN chromosomique de la cellule devenant alors un provirus.
– La latence : Ce provirus peut rester silencieux et être transmis aux cellules filles par mitose. Il peut aussi s’exprimer et être transcrit en ARN puis traduit en protéine virale et donner des particules virales identiques aux virus infectieux de départ ;
– La variabilité génétique : Elle explique la possibilité de résistance à certains traitements.

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Table des matières

I. Introduction
II. Cadre théorique
1. Définitions opérationnelles des concepts
2. Généralités sur le VIH/SIDA
2.1 Historique
2.2 Epidémiologie de l’infection par le VIH
2.2.1 Situation de l’infection par le VIH dans le monde
2.2.2 Afrique et SIDA
2.2.3 Situation du VIH et du SIDA au Mali
2.2.4 Situation du VIH et du SIDA en commune V de Bamako
2.2.5 Agent pathogène
2.2.6 Caractères virologiques
2.2.7 L’infection par le VIH et le SIDA
2.2.8 Physiopathologie
2.2.9 Modes de transmissions
2.2.10 Diagnostic Biologique
2.2.11 Relation entre le VIH et les attitudes comportementales
3. Justification
4. Hypothèse
5. Objectifs
5.1 Objectif général
5.2 Objectifs spécifiques
III. Démarche méthodologique
1. Type d’étude
2 .Lieu d’étude
3. Population d’étude échantillon
3.1 Critères d’inclusion
3.2 Critères de non- inclusion
4. Considérations éthiques
5. Diagramme de GANTT
6. Questions, opinions et suggestions de la population d’étude sur les CAP
7. Traitement et analyses des données
IV. Résultats
V. Commentaires et discussions
VI. Conclusions et suggestions
VII. Références bibliographiques
VIII. Annexes

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