Configurations prototypiques offensives

Durant l’hiver 1891, aux Etats-Unis, pendant les séances d’éducation physique, les étudiants de l’université de Springfield à Massachusetts s’ennuyaient, James Naismith, un de leurs professeurs inventa alors un jeu conçu pour être sans violence:
« le Basket Ball » . Son inventeur ne se doutait pas que ce sport aurait son ampleur et passionnerait des millions d’adeptes un siècle plus tard. Ce nouveau sport vit une véritable révolution et sa pratique s’étend rapidement dans 212 pays et Madagascar en faisait partie depuis les années 50. Depuis l’implantation de ce sport à Madagascar, notre pays était omniprésent sur le plan continental et cette persévérance favorisa son intégration au sein de la famille de l’Association des Fédérations Africaines de Basket-ball Amateur (AFABA) dès 1961, année pendant laquelle le basket-ball malgache a pu conquérir le continent africain lors des jeux de l’Amitié, des jeux africains et des championnats d’Afrique tant et si bien qu’il ravit l’ oscar en 1970 année de référence en remportant le championnat d’Afrique qui a valu en même temps la qualification pour le championnat du monde. Il a tôt fait d’asseoir sa suprématie dans l’Océan Indien en dominant les jeux des îles et, actuellement, sa primauté dans les coupes des clubs champions. Par ailleurs, en relation avec les qualités morphologiques de nos athlètes, notre basket se caractérise par un jeu qualifié « rapide », un style de jeu que nous avons hérité de nos anciennes basketteuses depuis l’implantation du basket-ball à Madagascar jusqu’à nos jours. Ce style de jeu a contribué, à une certaine époque, à des résultats éloquents, mais dans le contexte actuel où évoluent dialectiquement le règlement et le système de jeu, notre basket est voué à l’échec a cause d’un style de jeu complètement dépassé. En fait, il est temps que nos idées archaïques sur le basket soit enterrées et de suivre en revanche les tendances actuels de basket. En fait, notre style de jeu se limite non seulement à une contre attaque désorganisée et d’inspiration individuelle mais, malgré notre qualité physique, il est également incontestable que lors des rencontres continentales et internationales, la difficulté de nos équipes réside dans notre gabarit assez modeste. De tout ce qui précède, la présente étude essayera de cerner les facteurs qui entravent la phase d’attaque de nos équipes et c’est la raison pour laquelle nous avons choisi le thème pour :

« LA RECHERCHE D’UN BASKET-BALL DE HAUT NIVEAU MALGACHE PAR L’EXPLOITATION DE LA REGLE DE 24 SECONDES »

En d’autres termes, notre hypothèse essayera de trouver les voies et moyens pour que cette règle joue en notre faveur de façon positive. Pour ce faire, notre démarche s’effectuera comme suit, dans la première partie de notre étude exposera en premier lieu la présentation de notre recherche et l’objet de notre étude sera d’exploiter au maximum le temps de possession de balle d’une équipe ; en deuxième lieu nous stipulerons les privilèges et les intérêts que peut apporter cette exploitation dans la pratique du basket-ball ; et en troisième lieu nous expliquerons la délimitation de notre étude à la phase offensive, ainsi qu’à la population concernée par cette recherche, à savoir les premières divisions hommes et les seniors dames. Enfin, à partir des constatations du basket malgache au niveau national, nous allons baser notre recherche sur l’étude des systèmes offensifs pour faire ressortir les problèmes inhérents à cette pratique afin de formuler notre problématique et la réponse y afférente. Ainsi, pour répondre à notre problématique, nous pouvons appliquer notre hypothèse de travail. Ensuite, pour mieux nous orienter vers le fond de la pratique du basket, nous allons illustrer notre démarche dans la deuxième partie de notre recherche en concomitance avec le cadre théorique. Nous allons également tirer le système de référence qui en découle pour acquérir les fondements de ce sport en mettant en exergue les différents concepts. Dans la troisième partie, par le biais de l’interprétation des résultats d’enquête et d’observation issus des compétitions selon notre méthodologie d’approche, nous allons vérifier la véracité de notre hypothèse par l’exploitation des données recueillis, démarche qui, dans la quatrième partie, va nous permettre de dégager, les conséquences pratiques de notre recherche pour le perfectionnement du basket-ball malgache. En d’autre terme, notre étude remettra en cause la défaillance de la formation tactique individuelle et collective des joueurs et des équipes malgaches et proposera les solutions impératives y afférents.

ETATS DE LIEUX

Une rencontre de basket-ball est un dialogue entre une action défensive et une action offensive : la tactique défensive consiste alors à neutraliser l’attaque de l’équipe adverse tandis que cette dernière met en place ses stratégies offensives permettant de déséquilibrer l’organisation défensive pour réussir un panier « facile « . Pour identifier la réalité de la pratique de basket-ball malgache, nous observerons les meilleures équipes de la première division hommes et celle des dames au cours de l’exécution de toute attaque. Pour éviter les théories d’action toutes faites, il faut se livrer, tout d’abord, à une observation systématique du jeu, puis à une véritable étude éthologique du comportement des joueurs et enfin au constat pratique dans la réalisation de la phase offensive.

Observation :
Pour bien s’enquérir de plus amples informations sur la pratique de la phase offensive au sein des équipes malgaches, nous avons observé le championnat national de la division masculine et la coupe de Madagascar de la division féminine. Ces rencontres se sont déroulées à Toamasina du 13 au 21 juin 2008. Les équipes participantes étaient :
➤ Dans la division féminine :
– Ivonea Basket Club (I.B.C Haute Matsiatra)
– Asos Basket Ball Club (A.B.B.C Alaotra Mangoro)
– Mega Informatique (Mega Atsinanana)
– Association Sportive Universitaire de Tananarivo (A.S.U.T
Analamanga)
– Fanatic Basket Club (F.B.C Boeny).
➤ Dans la division masculine:
– Sebam (Boeny)
– Fanatic Basket Club (F.B.C Boeny)
– Union Sportive Douanes (U.S.D Boeny)
– Pêche et Froid de l’Océan Indien (P.F.O.I Diana)
– Sporting club (Diana)
– Association Sportive de Commune Urbaine de Toamasina (A.S.C.U.T Atsinanana)
– Jeunes Association Sportive Congrès Chinois (J.A.S.C.C Atsinanana)
– Stade Olympique de l’Emyrne (S.O.E Analamanga)
– Challenger (Analamanga)
– Association Sportive Ampefiloha (A.S.A Analamanga)
– Basket Ball Club de Madagascar (B.B.C.M Analamanga)
– Club Athlétique de Fianarantsoa (C.A.F Haute Matsiatra)

En effet, nous avons analysé en premier lieu le système défensif des équipes, et en deuxième lieu le comportement des joueurs pendant leur phase offensive et pour finir, l’ossature du système offensif des équipes.

Configurations prototypiques offensives

A partir de l’observation de la phase offensive, une bonne façon d’obtenir des données sur le jeu consiste à analyser les séquences de jeu offensif. Celles-ci peuvent être définies comme les échanges de balles entre les joueurs depuis l’entrée en possession du ballon et jusqu’à son non possession. Toutes les passes effectuées par l’équipe ainsi que le déplacement des joueurs dans l’organisation de l’attaque ont été aussi relevé. En un mot, nous avons enregistré tous les événements du jeu offensif de chaque équipe. Pour effectuer notre observation, nous avons retenu deux critères : le placement initial des attaquants et le comportements des joueurs dans l’accomplissement de l’attaque. La conjugaison de ces critères a permis d’extraire des séquences de jeu étudiées en trois configurations de la contre attaque et quatre configurations de jeu placé, qui apparaissent assez souvent chez les équipes qui sont bien organisées en attaque et les équipes qui n’ont pas d’organisation. Nous avons analysé en premier lieu la progression de la balle de chaque équipe de la zone arrière vers la zone avant. Chaque fois qu’une équipe est en possession de la balle la contre attaque est utilisée .

Il est vrai que la première priorité en attaque, c’est la contre attaque, mais, incertaine, ce système ne réussit pas toujours, surtout face à un meilleur repli défensif. Nous avons fréquemment constaté que la contre attaque ne peut aboutir, une attaque placée est alors au menu et présente une nouvelle chance d’organisation offensive qu’il faudrait profiter. Le but de l’équipe en possession de la balle est de déstabiliser la défense afin de saisir l’opportunité d’un tir facile. Pour pouvoir atteindre ces buts, des organisations doivent être mises en place. Pour l’analyse de l’organisation de l’équipe, nous avons observé, dans un premier temps, le placement initial des attaquants, en deuxième temps, le déplacement des joueurs par rapport à la balle. Tout d’abord, la majorité des équipes avaient comme dispositif initial le 1-2-2 (fig 8) pour tous les types de défense, en d’autres termes les attaquants ont l’habitude de suivre le dispositif défensif. On constate souvent cette répartition dans la plupart des équipes lors de l’organisation de leur attaque placée, ce qui facilite les tâches des défenseurs. Par contre dans la division féminine, un dispositif offensif de 2-1-2 a été mis en place (Fig 9) pour imposer une défense fille à fille stricte. Ce dispositif consiste à libérer la zone réservée.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
Chapitre I : Etats de lieux
Chapitre II : Objet et intérêt de la recherche
Chapitre III : Problématique et hypothèse
DEUXIEME PARTIE : CADRE THEORIQUE
Chapitre I : La notion de temps de jeu
Chapitre II : La notion de l’offensive
TROISIEME PARTIE : METHODOLOGIE
Chapitre I : Le choix de la méthodologie
Chapitre II : Présentation des données
Chapitre III : Vérification de l’hypothèse
Chapitre IV : Interprétation et discussion des résultats
QUATRIEME PARTIE : SUGGESTIONS
CONCLUSION

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