Conditions de gestion des prairies en Guyane 

Conditions de gestion des prairies en Guyane 

L’entretien des prairies implantées

Compte tenu du modèle intensif d’élevage retenu par le “Plan vert”, il fallait non seulement que les prairies se maintiennent, mais il fallait surtout qu’elles aient un haut niveau de production.
Dans l’étude préparatoire au programme élevage du “Plan vert” il était indiqué que : « L’intensification de la production de viande devra avant tout être recherchée par une augmentation de la charge à l’hectare plutôt que par le recours à des animaux à hautes performances qui ne pourraient extérioriser leur potentiel génétique que grâce à des aliments concentrés d’importation rendant ainsi très vulnérable la spéculation » (Arnaud et al., 1976).
L’objectif était de créer un système d’élevage basé sur une forte intensification fourragère afin de n’avoir recours qu’à un minimum de complément pour nourrir les animaux : « Il apparaît finalement que, dans le cadre du système intensif qui sous-tendait tous ces essais, la productivité des prairies est particulièrement importante… » (Ingrand et al., 1995).
Le niveau de fertilisation à l’époque du “Plan vert” s’inspirait des résultats d’essais conduits par l’INRA en Guyane de 1977 à 1980. Les organismes de recherche et de développement recommandaient : « Une fertilisation annuelle de : 500 kg.ha-1 de chaux épandus en deux fois et 100 unités de N-P-K sous forme de 3 x 17 fractionnées en apports de 25 unités épandues après le passage des animaux tous les deux cycles (soit environ 90 jours) » (Vivier et al. 1984).
Tous les essais agropastoraux182 et zootechniques qui ont été menés dans les années 1970 et 1980 se basaient sur un système herbager recevant entre 100 et 150 unités d’azote.ha-1 .an.
-1. (Arnaud et al., 1976 ; Vivier et Coppry, 1984 ; Xandé et Vivier 1984 ; Béreau et Sarrailh, 1985 ; Barbier et Andrieux, 1985a&b ; De Rouville, 1985 ; De Rouville et Matheron, 1987 ; Ingrand et al., 1995). Aux Antilles françaises, les niveaux de fertilisation étudiés et préconisés pouvaient se situer à la même époque entre 300 et 450 unités d’azote.ha.-1an -1 (Champahnet, 1987 ; Naves et al. 1987). En France métropolitaine, dans les années 1960-début 1970, l’intensification avec une forte fumure azotée était prônée. Dans certains modèles, les niveaux pouvaient atteindre 60 unités d’azote.mois-1.ha.-1 (Gillet et al., 1979).
Avec les répercussions de la crise pétrolière 1973-75, puis celle de l’économie mondiale, la recherche de la réduction des coûts était devenue fondamentale. « Si l’azote est le facteur essentiel de la maîtrise de la croissance de l’herbe, l’accroissement de son coût oblige de l’utiliser à l’optimum de son efficacité » (Béranger, 1987). En Guyane il en était de même. « Les recherches dans le domaine de la fertilisation devront être poursuivies d’autant que le coût des engrais est très élevé en Guyane. » (Vivier et al., 1985). Une enquête conduite par Dedieu en 1986, avait montré qu’en pratique la fertilisation variait de 0 à 108 unités d’azote ha.-1an-1 et de 0 à 93 unités de phosphore et de potasse ha.-1an-1 et plus de 50 p.100 des éleveurs avaient un niveau de fertilisation inférieur à 50 unités d’azote ha.-1an -1. (Dedieu et al., 1995). « Depuis 1986, de nombreux producteurs, pour des raisons de trésorerie et un contexte de crise de production, ont réduit considérablement leur achat d’engrais » (Letenneur et Matheron, 1991).
A la fin des années 1980, les fiches techniques recommandaient des niveaux plus modestes : 70- 80 unités N.P.K.ha.-1an -1 (Béreau, 1995 ; Vivier et al., 1995). Il s’agissait d’un niveau minimum,en dessous duquel les risques de dégradation des prairies étaient considérés comme importants (Vivier et Coppry, 1984 ; Barbier et Andrieux, 1985a&b ; Vivier et al., 1985 ; Favrot et al., 1987 ; Béreau et Planquette, 1991 ; Letenneur et Matheron, 1991 ; Béreau, 1995 ; Vivier et Vissac, 1995). Actuellement la majorité des éleveurs du SEBOG ne fertilise plus. Et parmi ceux qui épandent de l’engrais, les niveaux d’apports dépassent rarement 50 unités d’azote ha.-1an-1. La principale raison invoquée est d’ordre financier (et de trésorerie). Toutefois, quelques éleveurs maintiennent un niveau d’apport en élément phosphocalcique de l’ordre de 100 unités de phosphore ha-1. an -1 (avec des scories ou des phosphates naturels).
Le contrôle des adventices183 avait été un aspect qui s’était révélé très rapidement très important en matière d’entretien des prairies. Les espèces fourragères utilisées en Guyane ne sont pas originaires, pour la plupart, de la région184. Elles se trouvent donc en compétition avec une végétation adventice bien adaptée aux conditions pédo-climatiques locales (Vivier, Coppry, 1984). En système de pâture, sous la dent des animaux, la concurrence devient inégale, les adventices n’étant en général pas ou peu consommées. C’est donc par des interventions agronomiques ad hoc que l’éleveur devait établir un équilibre favorable aux espèces implantées dans les prairies. « Outre les contraintes pédologiques rencontrées dans le département : taux de matière organique faible, peu d’argile dans les horizons de surface, acidité des sols (toxicité aluminique) tassement, hydromorphie, l’apparition et l’installation des adventices sont sous l’influence de facteurs liés aux méthodes culturales et à la conduite des pâturages » (Béreau et Planquette, 1991).
Il existe tout un cortège d’adventices, mais certaines sont potentiellement plus dangereuses pour le pâturage, car plus envahissantes, notamment : Mimosa pudica, M. pigra, Spermacoce verticillata, Rolandra fructicosa, Sida spp. Solanum spp. « Il s’agit d’espèces bien adaptées au milieu, à enracinement profond et puissant ; elles inversent – dès la première erreur technique – les termes de la compétition à leur profit » (Vivier et Coppry, 1984). Dès que ces adventices apparaissent, la dégradation de la prairie peut être très rapide. La remarque de “bon sens” vulgarisée, à l’époque du “Plan vert”, était de les éliminer au fur et à mesure dès leur apparition pour éviter qu’elles ne se propagent, mais « Aucune technique simple de lutte contre les adventices n’est efficace, bien souvent il faut en utiliser simultanément plusieurs » (Béreau et Planquette, 1991).
Pour tenter de contrôler les mauvaises herbes, il était indiqué qu’il fallait mettre en œuvre et appliquer plusieurs règles et techniques, de façon à ce qu’elles se conjuguent et soient complémentaires. Béreau et Planquette (1991) mentionnaient trois points :
1) un temps de repos devait être respecté après chaque passage des animaux.
2) un contrôle mécanique périodique devait être envisagé (aération du sol par passage annuel du cover-crop, élimination des refus par gyrobroyage ou par coupe manuelle).
3) en complément des deux autres recommandations, ils préconisaient de réaliser des traitements herbicides185 avec des produits systémiques et sélectifs des graminées. Concernant le cas particulier des cypéracées186 (une dizaine d’espèces) abondantes dans toutes les zones d’élevage après quelques mois de pâturage, il avait été identifié un certain nombre d’éléments qui semblaient favoriser leur développement : hydromorphie, pH bas, tassement (Vivier et Coppry, 1984).
Toutefois, le constat le plus fréquent indiquait que des moyens de lutte restaient à mettre au point, moyens dans le sens de méthodes applicables, de véritables itinéraires techniques. « Il se pose un problème de pérennité lié à l’invasion des graminées par des adventices aux systèmes racinaires vigoureux, les plus représentées étant les Carex sp. Ce problème est très général à toutes les aires à horizons de surface sableux à sablo-argileux (2 à 20 % d’argile » (Cabidoche, 1984). Pour contrôler la prolifération des adventices, les recommandations des structures du recherche/développement préconisaient, dans les années 1980, des conseils assez généraux :
1_modifier les méthodes de conduites notamment l’adéquation de la charge avec la production (Vivier et al., 1984),
2_réaliser des aménagements fonciers, ex. drainage des parcelles (Favrot et al., 1987),
3_implanter des espèces plus adaptées aux zones hydromorphes et plus compétitives187 vis-àvis des adventices (Béreau, 1995).

Mode d’exploitation des prairies

Le bétail reste sur le pâturage toute l’année, jour et nuit, quelles que soient les saisons. Dans la très grande majorité des élevages, les animaux ne sont pas gardés la nuit dans des bâtiments (corral) ou parcs spéciaux, exceptions faites de quelques exploitations qui utilisent le fumier pour une activité maraîchère ou légumière.

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Table des matières

Introduction générale
1. Situation du sujet
11. Les élevages guyanais et leurs prairies
12. Contraintes environnementales et situations pédoclimatiques
13. Moyens pour s’affranchir des contraintes du milieu et perception des éleveurs
2. Positionnement et stratégie de l’étude 
21. Etablissement des partenariats locaux
22. Stratégie et méthodologie
23. Principes de mise en place des dispositifs et approches des situations
3. Organisation de l’étude et du document
PARTIE I : Cadrage préalable et théorique 
1. Problématique générale
“De la préoccupation des professionnels à la problématique globale”
11. Les enjeux partagés pour une problématique reformulée
12. Déclinaison de notre problématique pour la thèse
13. Notre question de recherche
14. L’hypothèse générale retenue
15. De l’objectif commun à l’objet de recherche
2. Fondements et cadre théorique
21. Les approches retenus
22. Transdisciplinarité
221. Recours aux sciences humaines
222. Conjugaison de règles de l’écologie et de l’agronomie
223. L’agroécologie
2231. Considération sur l’agroécologie
2232. Principaux axes de l’agroécologie
2233. Concepts de l’écologie pour l’agronomie des prairies / Perturbation, succession, résilience
224. Résilience et développement durable
225. Vocabulaire en écologie végétale, en agronomie prairial
3. Cadre et repères communs pour les travaux de recherche 
31. Systèmes de culture, de production, fourrager et d’élevage
32. Pratiques et techniques
33. Conduites d’élevage et pratiques spécifiques d’élevage
PARTIE II Contexte de l’étude
L’herbage au fil du temps en Guyane, son évolution, son importance, sa gestion
1. Dynamique de l’élevage du bétail et des pâtures en Guyane 
11. Ressources locales pâturées depuis le XVIIe siècle
12. Recherche sur la productivité herbagère
13. Evolution de la diversité des systèmes d’élevage herbagers
2. Conditions de gestion des prairies en Guyane 
21. Contexte humain et environnement social
22. Le climat guyanais est de type équatorial humide
23. Les caractéristiques pédologiques
24. Les savanes côtières de Guyane
25. Les herbages guyanais et d’autres écorégions
251. Répartition, apparition des formations herbacées
252. Des prairies issues des sciences et techniques agronomiques
253. Prairies décriées à prairies vertueuses
3. Gestion des prairies suivant les systèmes d’élevage 
31. L’arrivée de “pratiques productivistes” par le “Plan vert”
32. Les espèces fourragères utilisées depuis 1970
33. Règles du “Plan vert” concernant les prairies
331. L’implantation des prairies
332. Entretien des prairies implantées
333. Mode d’exploitation des prairies
34. Des pratiques suivant les types d’élevage post “Plan Vert”
341. Type 1 : Stratégie d’élevage basée sur l’épargne et l’occupation foncière
342. Type 2 : Elevages en cours de désintensification
343. Type 3 : Les élevages installés après le “Plan Vert”
344. Type 4 : Les élevages qui ont pour fonction principale la production
35. Caractéristiques génériques et repères pour la conduite des prairies
351. Règles communes de la conduite d’élevage
352. Le fond technique culturel sur l’élevage en Guyane
353. L’attente des éleveurs pour gérer leur prairie
3531. Des élevages oubliés du plan vert
3532. Des élevages en déroute du “Plan vert”
3533. Des élevages en émergence
3534. Des élevages en situation de production
354. Le questionnement avec la recherche sur le pâturage guyanais
4. Transition agraire et évolution des pratiques
41. Transition pour les élevages
42. Des techniques standard à l’ouverture des pratiques
43. Des pratiques en évolution
PARTIE III Etudes réalisées et résultats obtenus
1. Méthodologie et dispositifs
11. Choix méthodologiques
12. Principes méthodologiques de l’étude et de ces dispositifs
13. Dispositifs et protocoles d’études par campagne
14. Méthode d’échantillonnages
15. Paramètres et mesures attendus des dispositifs mis en place
151. Définition du salissement d’une prairie et méthode de mesure
152. Définition de la dégradation des prairies
153. Données enregistrées
1531. Informations antérieures sur les parcelles
1532. Etat des lieux du milieu biophysique
153.3. Pratiques et choix des éleveurs dans l’entretien et l’exploitation des prairies
153.4. Variables d’état des prairies auxquelles des liens biométriques sont recherchés
154. Protocoles de recueil de l’information
155. Dispositifs supplémentaires
16. Méthodes de traitement des données
161. le traitement biométrique
162. le traitement graphique des données
163. Information cartographique
2. Spécificités et imbrication des quatre études
3. Identification et hiérarchisation des facteurs pouvant être liés à la de dégradation des prairies
31. Introduction
32. Matériel, Méthodes et dispositifs
321. Sources des informations enregistrées (rappel)
322. Caractéristiques des données
323. Pré – traitements des données et des variables
324. Pré – traitements des sites – parcelles – stations
325. Analyses multivariées descriptives par étapes
326. Point méthodologique sur les analyses factorielles
327. Caractérisation des modalités d’exploitations des pâturages
33. Résultats acquis
331. Le contraste des milieux d’origine: savane / forêt et la position marquée de l’alumine dans les sols
3311. Le paramètre de la toxicité aluminique se révèle très démarquée
3312. Un gradient végétation d’origine très marqué (forêt – savane)
332. Grandes tendances décelées dans les pratiques des éleveurs
332.1. La rotation ou le pâturage permanent
332.2. Trois groupes de pratiques en matière d’entretien des prairies
332.3. Des pratiques intensives en intrants non corrélées à de forts chargements
333. Le degré de dégradation discrimine efficacement les types de prairies
334. L’analyse globale
334.1. La dégradation des prairies non indépendante des facteurs du milieu
334.2. Les pratiques liées à l’état de la végétation des prairies
334.3. Des teneurs en minéraux des graminées qui s’opposent
334.4. Des prairies de tous niveaux de dégradation sont présentes en terrains issus de savanes comme de forêts
335. Récapitulatifs des principaux résultats s de la 1ère campagne
335.1. Les prairies issues de savanes pauvres qui apparaissent saines & productives
335.2. Sur les facteurs qui interférent sur l’évolution de la végétation des prairies
336. Etudes approfondies des facteurs les plus liés à la dégradation des prairies
336.1. Réajustement de variables sur les pratiques
336.2. Analyses approfondies sur les conduites des pâturages et espèces fourragères
336.3. Interprétations des analyses suivant les conduites des pâturages et les espèces fourragères
34. Discussion et perspectives
341. Facteurs des pratiques et vulnérabilité de la végétation des prairies
342. Les paramètres du milieu
343. Place et recours aux éléments minéraux
344. Les pratiques de désherbage sur les prairies
345. “Agroécosystème pâturé intégré”
346. Récapitulatifs des facteurs liés à l’état des prairies
347. Perspectives et exploitations des résultats
35. Conclusion
4. La structure du couvert fourrager : un moyen pour modéliser l’effet des pratiques agricoles sur l’abondance de plantes invasives indésirables
41. Introduction
42. Définition, matériel, méthodes et dispositifs
421. Définition et repérage de l’étude sur la structure des couverts fourragers
421.1. La notion de structure du couvert
421.2. Notre cadre d’étude pour aborder la structure du couvert herbacé fourrager
422. Matériel et méthodes appliqués pour mesurer les structures du couvert herbacé fourrager
423. Dispositifs et traitements des données
43. Principaux résultats obtenus
431. Poids des espèces fourragères dans les structures des couverts herbacés
432. Liens révélés entre la structure du couvert fourrager et l’état des prairies
433. Mise en évidence de l’ensemble des relations : Pratiques – Structure – Etat des prairies
434. Confirmation du poids des pratiques sur l’état des prairies
44. Discussion
441. L’intérêt du suivi de la pâture par le profil d’exploitation
442. Les mesures de la structure du couvert prairial et son usage
443. Relations entre les modes de pâture et la structure du couvert prairial
444. Relation entre la structure du couvert prairial et l’état de la végétation herbacée
45. Conclusions
5. Sensibilité à l’ombrage et à la défoliation d’une adventice majeure (Mimosa pudica), pris comme modèle au stade plantule
51 . Introduction
52. Méthodologie, matériel et dispositifs
521. Sensibilité des plantules sous différents couverts herbacés fourragers
522. Tests de sensibilité des plantules en serres à l’ombrage et à la défoliation
53. Analyses et résultats sur la sensibilité des plantules de Mimosa pudica
531. Comportement des plantules sous différents couverts herbacés fourragers
532. Effets d’ombrages et défoliation sur des plantules élevées sous serres
54. Discussions et perspectives
55. Conclusion
6. Conception et diagnostic des conduites agropastorales des prairies
et contrôle des plantes invasives
61. Introduction
62. Repères méthodologie pour l’étude des systèmes techniques en matières de gestion des pâturages
621. Pratiques d’agriculteurs, d’éleveurs
622. Décisions, actions, règles et stratégies
63. Démarche de recherche et dispositifs retenus
631. Choix des observations diachroniques des pratiques
632. Repérage des territoires pâturés des élevages suivis
633. Suivis des lots de bétail et de la gestion des prairies
634. Etude de l’effet de l’organisation/aménagement du territoire
64. Résultats sur les facteurs de choix des pratiques et leurs effets
sur les fonctions périodiques des prairies et leur longévité
641. Enseignement de la lecture du territoire
Aménagement discontinu du parcellaire et de ses infrastructures – Prototype AD
Aménagement concentré du parcellaire et de ses infrastructures – Prototype AC
Aménagement simplifié du parcellaire et de ses infrastructures – Prototype AS
Aménagement ordonné et structuré dans l’ensemble du parcellaire – Prototype AO
642. Caractéristiques de pilotage
642.1. Les allotements et leurs évolutions : Modalités de composition/recomposition des lots
Allotement des animaux en “croissance – engraissement”
– Allotement du bétail en “croissance – engraissement” en bande mixte
– Allotement du bétail en “croissance – engraissement” en bandes mixtes puis sexuées
– Allotement du bétail en “croissance – engraissement” en lots sexués et physiologiques
Allotement des animaux reproducteurs
– Allotement des troupeaux reproducteurs suivant la présence des taureaux
– Allotement des troupeaux reproducteurs suivant leur effectif
Allotement d’autres catégories d’animaux – lots complémentaires
642.2. Allocations des lots dans les parcelles suivant leurs fonctions
Considérations des lots et leur affectation dans les zones de pâture
– lot d’animaux demandant peu de surveillance
– lot d’animaux qui nécessite des soins ou une attention rapprochée
Logiques d’articulation Lots / Zones de pâtures
– Elevages statiques
– Elevages en ajustements permanents
– Elevages anticipateurs
642.3. Caractérisation et organisation des rotations et îlots de pâturage
643. Evolution des pratiques et organisations
65. Discussion de la gestion agropastorale
651. Des prototypes de fonctionnement contrastés
652. Des systèmes de production connaissant des dynamiques et des évolutions différenciées
653. La caractérisation et la reconnaissance d’une diversité de logiques d’élevages
654. Les pratiques comme révélatrices des conceptions d’élevage
66. Conclusion
Discussion générale
Introduction
1. Revue des études, légitimité des hypothèses et des résultats
11. Les infestations des prairies sont dues surtout aux pratiques liées aux modalités de pâture
12. Incidences des structures du couvert fourrager sur l’état de dégradation des prairies
13. Vulnérabilité de Mimosa pudica, modèle d’adventice invasive des prairies guyanaises
14. L’organisation et les pratiques agropastorales face à l’enjeu du maintien du couvert prairial
15. Le poids des pratiques à tous les niveaux au plan d’actions intégrées
2. Contour théorique, méthodes et modalités de recherche
21. Pertinence du contour d’études des faits biophysiques et agroécologiques des prairies
pâturés aux actes agropastoraux et cognitifs d’organisation et de décisions des éleveurs
22. Intérêts des approches systémiques multidimensionnelles pour apprécier les
agro-écosystèmes pâturés et leur pilotage, avec des analyses analytiques complémentaires
23. Interprétations des données et représentations émergées en partenariat des
résultats obtenus par plusieurs déclinaisons de modélisation
3. Déclinaison et usages des résultats obtenus et leurs perspectives
31. Résultats mis en application par les systèmes herbagers guyanais
32. Résonance des acquis dans des réseaux de connaissances scientifique
Conclusion générale
Bibliographique

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