Concilier gestion durable de l’espace forestier et accueil du public

Un littoral vulnérable

La forêt littorale ainsi que la Côte Aquitaine sont soumises à de nombreux risques qui entravent leur développement et engagent leur capacité de survit dans le temps. Ces risques peuvent être naturels entre les ravageurs ou l’érosion éolienne et marine mais sont aussi dû à une trop forte présence anthropique qui entraine une exagération des phénomènes naturels ou créé des dangers purement humains comme les feux de forêt.

Le risque sanitaire et faunistique

Le risque sanitaire est très présent au sein des forêts de pin maritime, ce qui engage de forts enjeux de préservation de l’essence et de son milieu. Tout au long de son cycle sylvo-cultural, le pin est régulièrement soumis à des ravageurs ou des pathogènes. Cela s’explique notamment par la mono-spécificité du pin maritime qui permet une propagation rapide des maladies et ravageurs. Les principaux pathogènes ou ravageurs selon le Département de la Santé des Forêts (DSF) sont l’armillaire (Armillaria Ostoyae) et le fomes (Heterobasidion annosum) responsable de la « maladie du rond » , l’Hylobe des pins (Hylobius abietis), ou la processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa).
Concernant la faune qui se développe en forêt littorale, celle-ci se régule difficilement, des dégâts sont souvent occasionnés sur les régénérations. Cela nécessite une gestion cynégétique. Le cerf présent essentiellement dans les Landes, le chevreuil présent dans toutes les forêts et le sanglier en constante augmentation, sont les trois espèces principales de la forêt littorale. Seule cette dernière espèce nécessite une régulation importante car elle se reproduit de manière très rapide selon l’Indice Kilométrique d’Abondance et l’Indice Pression sur la Flore. Cette pression sur les régénérations nécessitent une vigilance accrue des acteurs forestiers notamment avec la création des plans de chasse.

Le risque naturel et le changement climatique

L’ensemble de la côte sableuse atlantique a été massivement boisé au XIXe siècle pour protéger les habitations et exploitations d’arrière-dune de l’ensevelissement dû à une forte érosion éolienne. Aujourd’hui, les infrastructures anthropiques sont protégées lorsqu’elles se situent après la forêt de protection (ainsi, toutes ne sont pas protégées). Les habitations situées juste après la plage centrale de Lacanau par exemple, sont fortement touchées par l’érosion éolienne et marine qui abiment les façades mais surtout qui pourrait à terme, les ensevelir complètement.
Finalement, l’érosion marine est le phénomène de modification du paysage terrestre dunaire par les dynamiques marines comprenant le vent et l’eau. L’érosion éolienne, quant à elle, repose plutôt sur une altération ou création des reliefs terrestres ou infrastructures humaines par l’action du vent sur les matériaux.

Le risque d’incendie

Le massif forestier des Landes de Gascogne tout comme l’ensemble de l’Aquitaine est classé, depuis la loi d’Orientation Forestier dite la loi LOF de 2001, zone à haut risque d’incendie de forêt. De par les essences qui y sont implantées et au vu des fréquentations qui y sont conséquentes comparativement aux autres forêts françaises, la fréquence et l’importance de ces feux est effrayante. Deux périodes sont particulièrement sensibles, d’abord le printemps avec une végétation desséchée et l’été avec la hausse des fréquentations et par ce fait des comportements dangereux (jet de mégots en forêt, allumage de feux etc.) au sein d’un environnement asséché par la chaleur. Une situation très critique pour la surface boisée qui peut être détruite mais aussi pour les visiteurs ou les résidents à proximité qui peuvent être en grand danger.
La surface incendiée est évidemment variable selon les années et la tendance tend à diminuer grâce à la prévention et à la sensibilisation des utilisateurs des forêts dunaires. La surface moyenne incendiée était de 806 hectare/an entre 1991 et 2000. Durant cette période, cinq années ont été particulièrement dévastatrices, elles correspondent à des étés de grandes sécheresses. Au cours de la période 1980-2005, la Gironde avec ses 1158 départs de feux par an se situe au premier rang national en nombre de feux. L’incendie le plus marquant de la forêt des Landes de Gascogne est celui de la forêt du Porge/Lacanau qui a détruit en juillet 1989, 3 700 hectares de forêt et forcé à évacuer 5000 personnes situées au cœur de l’incendie. Outre les conséquences environnementales que cela peut causer, les impacts économiques et sociétaux sont énormes.

L’urbanisation des dunes littorales

Durant la seconde moitié du XIXe siècle naissent les premières stations balnéaires françaises. En Aquitaine, naissent la station d’Arcachon ou celle de Biarritz par exemple. Ainsi, les premières constructions typiques de la révolution industrielle sortent de terre avec des villas imposantes, des casinos, des promenades de front de mer ou des thermes. Les loisirs et le bien-être sont une priorité.
Le 20 juin 1936 sont adoptés les premiers congés payés. Ils n’étaient que de deux semaines au départ, mais ont suffi à créer le tourisme de masse. Les stations balnéaires réservées à l’aristocratie et la bourgeoisie se développent et s’agrandissent notamment sur les espaces dunaires. Les premiers campings sont créés, de même que les hôtels, les lotissements de vacances et les parkings. L’attrait principal de ces stations porte sur la plage et l’océan en tant qu’espace de loisir et de détente. Le bien-être et la politique hygiéniste passe au second plan. Ainsi, les infrastructures se construisent au plus proche des plages.
Cette attraction du littoral commence à interpeler les autorités environnementales qui prennent conscience des impacts et des enjeux de la dune. Ainsi, le 3 janvier 1986, la loi relative à l’Aménagement, la Protection et la Mise en valeur du Littoral, dite loi « littoral » est votée. Elle concerne les communes du bord de mer, océans, des grands lacs, des estuaires et deltas. La philosophie est de préserver au mieux le littoral et ainsi de restreindre l’urbanisation qui doit se réaliser en continuité de l’existant. Celle-ci est en outre, interdite au sein de la bande des 100 mètres à compter de la limite haute du rivage. Des espaces remarquables et caractéristiques doivent être identifiés et strictement préservés. La loi « littoral » classe aussi certains espaces boisés en « espaces boisés remarquables » où tout changement d’affectation ou changement d’occupation des sols est interdit. Ces espaces sont inconstructibles sauf en cas de dérogation de l’autorité environnementale qui déterminera l’utilité de la construction en conformité avec les problématiques de conservation, protection ou création de boisement .

La demande de loisirs en forêt

Entre 2010 et 2012, Jeoffrey DEHEZ, chargé de recherche et docteur en économie des loisirs en forêt, a proposé diverses analyses et études concernant le public en forêt. Il a mis en évidence qu’en Aquitaine, le littoral attire pour ses plages mais aussi pour ses forêts qui donnent aux plages de la côte atlantique un aspect si sauvage. En effet, selon l’auteur, les forêts du littoral comptabiliseraient en moyenne 100 millions de visites par an. L’attractivité forestière est importante, elle se place au troisième rang sur l’ensemble des milieux naturels, choisis par la population française pour se divertir, derrière la campagne et la mer. En 2006, 8 aquitains sur 10 se rendaient régulièrement en forêt durant leur temps libre. Les activités qui y sont pratiquées sont majoritairement de la promenade, du repos, de la cueillette ou de l’observation de cet espace naturel. Mais il faut savoir qu’une grande majorité de ces promeneurs forestiers traversent les forêts avec l’ambition de rejoindre un autre espace que sont souvent les plages ou les rivières et espaces lacustres. Ainsi, pour la majorité des utilisateurs, la proximité avec l’eau est l’élément déterminant de leurs déplacements en forêt (86% des cas). L’ambiance recherchée par les utilisateurs des sites est le calme ; un constat qui sera vérifié en deuxième partie avec la réalisation des entretiens en forêt domaniale de Lacanau .
Une fois ce diagnostic du territoire établi, il apparaissait pertinent d’aller plus loin dans sa description par la création d’une revue de presse qui permettra d’entrevoir le regard du grand public sur le territoire, mis en exergue par la presse régionale. Cette vision moins scientifique sur la thématique est très intéressante pour en comprendre les enjeux sociétaux.

La prise en compte de la gestion du littoral par le grand public

Une revue de presse a été entreprise pour pouvoir comprendre la façon dont sont perçus par la population et les médias les phénomènes d’érosion, de recul du trait de côte et les plans d’aménagement dans la commune de Lacanau.
Les recherches ont été effectuées par mots-clés sur la base de données Europresse et sur moteur de recherche. Le secteur géographique de prédilection des requêtes était essentiellement Lacanau, mais pour aller plus loin dans la recherche, il s’est étendu à la commune du Porge et au littoral aquitain. Ainsi, certains des articles abordent la situation de Capbreton, Soulac-Sur-Mer, Messange ou encore de Mimizan.
Les mots clés étaient majoritairement, Lacanau et érosion ; mais aussi : Le Lion, Gressier- Le Porge, littoral aquitain, Plan plage, relocalisation.
Une quarantaine d’articles ont ainsi été répertorié sur la période 2010/2018. Les acteurs concernés par les articles sont les habitants de la Côte Aquitaine mais aussi les utilisateurs du site tels que les vacanciers ou les pratiquants de sports marins qui voient leur paysage se transformer radicalement.
Aucune information n’est clairement détaillée sur la mise en place des plans plages, autant au Porge (alors qu’il est déjà presque terminé) qu’à Lacanau. Les renseignements recensés concernent essentiellement des alertes et des avertissements destinés au grand public pour les prévenir du danger actuel d’érosion auquel est soumis le littoral aquitain. Le contenu des articles détaille la situation de façon assez succincte et parfois ce qui est mis en place contre ce phénomène pour en limiter l’impact. Cependant, il semblerait qu’aucune des solutions apportées ne semble être suffisante, ce qui peut s’expliquer par une faiblesse des connaissances dans ce domaine.

Le renouveau des plans plages impulsé par le GIP Littoral

Trente ans après la mise en place du programme plan plage, les aménagements envisagés s’essoufflent à cause d’une faiblesse des financements, une diversification des activités sur les sites et des attentes des usagers et des acteurs qui évoluent.
Pour répondre aux difficultés de financement, l’Union Européenne met en place le Programme Régional-FEDER 2007-2013 (par l’intermédiaire du Fond Européen de Développement Régional), qui a identifié la Côte Aquitaine comme un des « territoires spécifiques à développer durablement » (objectif 4.1 du Programme Régional-FEDER 2007-2013). Pour cela, il prévoit le financement des plans plage : « Destiné à concilier l’accueil du public et la préservation des milieux naturels. Il s’agit aujourd’hui de réhabiliter certains sites, de décliner et de réactualiser ce concept en l’étendant à l’ensemble du linéaire côtier, en fonction des nouvelles exigences en matière de pratiques éco touristiques, mais aussi au regard des nouvelles attentes des néo- résidents et de la multifonctionnalité de ces espaces ». Régional-FEDER 2007-2013
C’est dans ce contexte qu’un troisième acteur intervient : le GIP Littoral Aquitain, en tant que groupement réunissant les services de l’Etat et des collectivités territoriales de la Côte Aquitaine. Le GIP a lancé en 2010 une étude confiée aux bureaux d’études ICABE, Cemagref et ONF qui avait pour finalité la mise en place d’un guide d’action local avec la création d’un cahier des charges-types des plans plage. Cela a permis d’entreprendre un état des lieux de la situation du programme, les plans déjà réalisés, ceux qui étaient vétustes ou encore ceux qui devaient être mis en place. Mais cela a aussi permis de créer une trame du plan plage répondant aux attentes actuelles. En ce sens, il a été déterminé au sortir de cette longue enquête, que les fondements du programme plan plage étaient toujours d’actualité : Contrôler et maîtriser la fréquentation en milieu naturel ; Mettre en place des équipements d’accueil du public; Garantir la sécurité du public; Préserver voire restaurer le milieu naturel .

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : LA FORET LITTORALE ATLANTIQUE DUNAIRE ET SES INSTITUTIONS : UNE GESTION COMPLEXE ET MULTIFONCTIONNELLE
1. LA FORET LITTORALE ATLANTIQUE DUNAIRE : UN EQUILIBRE FRAGILE EN CONSTANTE EVOLUTION
1.1. UN TERRITOIRE SOUMIS A DE FORTS ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
1.1.1. LA COMPOSITION DU TERRITOIRE
1.1.2. UN LITTORAL VULNERABLE
1.1.2.1. LE RISQUE SANITAIRE ET FAUNISTIQUE
1.1.2.2. LE RISQUE NATUREL ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
1.1.2.3. LE RISQUE D’INCENDIE
1.2. DES TERRITOIRES LITTORAUX ATTRACTIFS
1.2.1. L’URBANISATION DES DUNES LITTORALES
1.2.2. UN ACCROISSEMENT DE LA POPULATION LITTORALE
1.2.3. LA DEMANDE DE LOISIRS EN FORET
1.3. LA PRISE EN COMPTE DE LA GESTION DU LITTORAL PAR LE GRAND PUBLIC
1.3.1. LES PREMIERES APPARITIONS DU PHENOMENE DE L’EROSION MARINE DANS LA PRESSE REGIONALE
1.3.2. LA PRISE DE CONSCIENCE ENVIRONNEMENTALE DES COMMUNES LITTORALES ET LA NAISSANCE DES PREMIERS PLANS PLAGE
1.3.3. UNE ACCELERATION DE LA DYNAMIQUE D’EROSION SUR LE LITTORAL AQUITAIN, UN PHENOMENE DIFFUSE A L’ECHELLE NATIONAL
2. INSTITUTIONNALISATION DES SCHEMAS PLAN PLAGE 
2.1. LA NAISSANCE DES PLANS PLAGES AVEC LA MIACA
2.2. LE RENOUVEAU DES PLANS PLAGES IMPULSE PAR LE GIP LITTORAL
2.3. L’APPROPRIATION DU PROGRAMME PAR L’ONF
3. L’ONF : UN GESTIONNAIRE MAJEUR DE LA FORET DUNAIRE 
3.1. LA PLACE PREPONDERANTE DE L’ACCUEIL DU PUBLIC EN FORET
3.1.1. LA NAISSANCE DE L’OFFICE NATIONAL DES FORETS A LA SUITE DES GRANDES REFORMES
3.1.2. UNE GESTION TRIPARTITE ET LA SPECIFICITE DE L’ACCUEIL DU PUBLIC EN FORET
3.2. LE ROLE DE L’ONF DANS LA GESTION DES FORETS DUNAIRE
3.2.1. D’UNE GESTION ECONOMIQUE A UNE PRESERVATION ENVIRONNEMENTALE
3.2.2. DE LA STRATEGIE LA PLUS SOUPLE A LA PLUS RESTRICTIVE : LES QUATRE STRATEGIES DE GESTION DES DUNES LITTORALES
3.2.3. UNE GESTION RAISONNEE DES CORDONS DUNAIRES EN QUATRE ETAPES
PARTIE 2 : LA REHABILITATION DU PLAN PLAGE DU LION COMME SOLUTION APPORTEE A LA HAUSSE DES FREQUENTATIONS ET AUX PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
1. LACANAU OCEAN, ENTRE URBANISATION ET ESPACE DE NATURE PRESERVE 
1.1. LACANAU, UNE STATION BALNEAIRE TRES FREQUENTEE
1.1.1. LA NAISSANCE D’UNE STATION BALNEAIRE
1.1.2. L’OFFRE DE LOISIRS MARINS DE LACANAU OCEAN
1.1.3. LUTTE CONTRE L’EROSION MARINE ET PROTECTION DU FRONT DE MER
1.1.4. LE REPORT DE FREQUENTATION VERS LA FORET DUNAIRE
1.2. UN ESPACE DE NATURE SAUVAGE ET PRESERVE
1.2.1. LE PREMIER RIDEAU ENTRE OCEAN ET ESPACE TERRESTRE
1.2.2. UNE DIVERSITE DE STATUT DE PROTECTION SUR LE SITE
1.2.3. UNE ORGANISATION DU SITE PENSEE AUTOURS DES PRINCIPAUX FLUX  CONCILER GESTION DURABLE DE L’ESPACE FORESTIER ET ACCUEIL DU PUBLIC : LE CAS DE LA FORET DUNAIRE DE LACANAU
2. LE PROJET DE PLAN PLAGE DU LION
2.1. LE DEROULEMENT DU PROJET : ENTRE ETUDES TERRITORIALES, PROCEDURES ADMINISTRATIVES ET REALISATION DES TRAVAUX
2.2. LES ACTEURS DU PROJET ET LEURS ROLES : UNE GESTION A GOUVERNANCE MULTIPLE
2.3. OBJECTIFS PRINCIPAUX ET ACTIONS A METTRE EN PLACE
2.3.1. LA PROTECTION ET LA RESTAURATION DES MILIEUX NATURELS
2.3.2. AMELIORATION DES DEPLACEMENTS DOUX
2.3.3. AMELIORATION DE LA CIRCULATION SUR LE SITE
2.3.4. AMELIORATION DES EQUIPEMENTS D’ACCUEIL
2.3.5. AMELIORATION DE LA SIGNALETIQUE
3. L’UTILISATION DU SITE DU LION : LA REALISATION D’ENTRETIENS SEMI-DIRECTIFS
3.1. LA MISE EN PLACE DE L’ENQUETE
3.1.1. LA GRILLE D’ENTRETIEN
3.1.2. LA PRISE DE RENDEZ-VOUS ET CALENDRIER
3.1.3. LA REALISATION DES ENTRETIENS
3.1.4. L’ANALYSE DES ENTRETIENS
3.2. LES UTILISATEURS DU SITE : DES OPINIONS TRES MITIGES ET PARFOIS PARADOXALES DES UTILISATEURS CONCERNANT LE SITE ET SON PROJET PLAN PLAGE
3.2.1. UN PROFIL DES ENQUETES PEU HETEROGENE
3.2.2. UNE SATISFACTION GLOBALE DES AMENAGEMENTS ET EQUIPEMENTS EN PLACE
3.2.3. UNE MECONNAISSANCE DU PROJET DE PLAN PLAGE
3.2.4. UNE OPINION COMPLETEMENT DIVERGENTE : LE COMMERÇANT ET LA VOIRIE EN SENS UNIQUES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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