Conception et réalisation du site Internet de Pathologie Médicale

Internet, ses possibilités

La figure 5 illustre les diverses activités que les Français pratiquent sur Internet. Elle est tirée du sondage TNS Sofres dirigé par TEINTURIER [13]. L’occupation principale des Français sur le Web est donc la communication avec la gestion de leurs e-mails. Il s’agit d’une pratique massive pour toutes les catégories de la population (45 %). L’âge apparaît comme le critère le plus clivant sur les pratiques liées à Internet. En effet, quel que soit l’usage considéré, les personnes âgées de moins de 35 ans sont systématiquement celles qui le pratiquent le plus. Enfin pour finir, on remarque qu’il existe des différences en fonction de l’âge et de la catégorie sociale. En effet, les plus jeunes (15-24 ans) et les CSP les moins favorisées ressentent plus le caractère ludique d’Internet : ils surfent pour se distraire, télécharger des films ou de la musique, discuter en direct ou encore jouer en ligne et faire des rencontres.

Par ailleurs, les moins jeunes (25-34 ans) et les CSP les plus favorisées utilisent Internet comme un utilitaire qui permet d’envoyer ou de recevoir des e-mails, de rechercher des informations, de se tenir informé de l’actualité mais aussi d’acheter des produits et d’effectuer des transactions en bourse. Avec le développement de l’électronique, en particulier la découverte du transistor, le modèle numérique s’impose comme nouvelle base des messages humains. Mise en oeuvre dans les nouvelles machines à communiquer, cette numérisation se vit désormais au quotidien. Bien qu’inventé au cours de la guerre 39-45, l’ordinateur s’est surtout développé au cours des trente dernières années dans la société civile. Tous les métiers sont désormais concernés. L’école n’a pas été en reste au travers du premier plan informatique pour tous et maintenant avec un certain volontarisme gouvernemental.

Les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation

L’informatique est un outil de moins en moins coûteux et donc accessible à tous : propriétaires, praticiens, étudiants, etc. Les prix des ordinateurs de base ont été divisés par quatre depuis dix ans. Au début des années 70, les ordinateurs pour enseigner et pour apprendre étaient d’énormes machines que l’on programmait grâce à des cartes perforées. C’est plus tard que la technologie s’est miniaturisée et est devenue beaucoup plus accessible sous la forme de micro-ordinateurs « transportables » de 15 ou 20 kilos. Aujourd’hui, la technologie est de plus en plus miniaturisée et donc accessible partout, pour tout, pour presque tous, comme le souligne DEVAUCHELLE [6]. D’après notre expérience, le taux d’équipement des étudiants vétérinaires est proche de 100 % et l’Ecole d’Alfort propose une salle informatique gratuite en libre service, ce qui est désormais la règle dans pratiquement tous les établissements. Ainsi d’une façon générale, il est important de remarquer la portée grandissante de l’informatique dans l’enseignement. Cette récente évolution est regroupée sous le terme de TICE.

Historique

Quand l’informatique fut introduite en éducation, un débat s’éleva entre deux courants idéologiques, le courant technocentriste et le courant humaniste ou anthropocentriste. La question au coeur de ce débat était la suivante : « Quelle appellation retenir : technologie éducative ou technologie éducationnelle ? » Ce débat était pertinent puisqu’il portait sur le rôle de la technologie et de son impact sur l’enseignement et l’apprentissage. Il portait sur la plus-value pédagogique à retirer de l’utilisation des ordinateurs et des technologies de l’information en classe. Comme il était évident que c’est l’enseignant qui enseigne et non pas l’ordinateur ou la technologie, on a opté pour l’expression « technologie éducationnelle », comme l’indique DEVAUCHELLE.

Au cours du XXème siècle, l’école a tenté de s’approprier les médias et les dispositifs technologiques, avec plus ou moins de volonté et plus ou moins de moyens : radio scolaire (années 1930), télévision scolaire (années 1950), informatique (années 1970), magnétoscope (années 1980), multimédia (années 1990). Lancée à partir de grandes intuitions sur le caractère inéluctable de l’informatique et sur la nécessité de former les jeunes, l’opération française d’introduction de l’informatique dans l’enseignement s’est placée en rupture par rapport aux tendances fortes de l’époque. Il s’agissait de rénover toutes les disciplines, grâce aux vertus de la « démarche informatique ». On trouve ainsi dans la circulaire aux Recteurs n°70-232 du 21 mai 1970 un exposé des grandes idées qui allaient être mises en oeuvre : L’informatique est « un outil scientifique, technique et intellectuel unique », en train de « bouleverser profondément les pays industrialisés », et qu’il faut s’approprier sous peine d’être « infirme ».

En conséquence, « l’enseignement secondaire tout entier et dès la classe de 4ème ne peut rester à l’écart de cette évolution. » Outre le pilotage de la mission à l’informatique, un suivi était assuré par l’Institut National de Recherche et de Documentation pédagogique, où avait été créée en 1971 une section « informatique et enseignement », d’abord dirigée par Max Lumbroso assisté de deux enseignants à mi-temps, Robert Legland et Pierre Muller, puis par Christian Lafond. Des lycées commencèrent à recevoir des équipements informatiques (des mini-ordinateurs de fabrication française) à partir de 1973, nous rappelle PELISSET [12]. Les gouvernements donnent parfois un signal fort. Le 25 janvier 1985, Laurent FABIUS, Premier Ministre, présentait à la presse Le Plan « Informatique Pour Tous » ; comme le décrivent PELISSET [12] ainsi que BARON et RUILLARD [3]. Ce premier projet d’envergure échoua en partie : le souci protectionniste avait conduit au choix d’un matériel inadapté, le Thomson MO5 et le Thomson TO7 (mais il faut replacer ce choix dans le contexte technique de l’époque).

Néanmoins, la politique volontariste du gouvernement a permis à un grand nombre d’enseignants de se former pendant leurs vacances, en échange d’une modeste indemnité financière. Nombre de ces enseignants s’engageront activement dans les développements de l’informatique pédagogique qui vont suivre. Cette opération souvent décriée, surtout par celles et ceux qui ne l’ont pas connue, a eu le mérite de faire prendre conscience de l’importance de l’informatique pour le système éducatif et au delà pour l’ensemble de la société. Ce plan conçu dans la durée a été interrompu pour l’essentiel par un changement de gouvernement, nous rappelle PELISSET. Le développement de ces technologies à l’Ecole n’a ensuite cessé de se poursuivre.

En 1995, un certain nombre d’écoles françaises prennent l’initiative d’une connexion Internet. En 1996, plusieurs académies proposent leurs sites web. Cette même année, l’anneau de ressources francophones de l’éducation, dit l’ARFE, voit le jour. Il est créé par des chercheurs, des enseignants et étudiants. Il est l’un des premiers lieux historiques sur la toile, où apparaissent des ressources éducatives en ligne à télécharger. C’est en 1997 qu’est lancé un plan national pour l’équipement et la connexion de tous les établissements de l’enseignement public, de la maternelle à l’université. Au terme proposé, l’an 2000, les lycées étaient équipés, mais les collèges et surtout les écoles devaient souvent attendre encore, d’après PELISSET.

En 2001, l’objectif n’est pas encore atteint : 100 % des lycées, 65 % des collèges et plus de 30 % des écoles sont connectés. Pour garantir l’égalité d’accès à la pratique des techniques modernes d’information et de communication, l’État met tout en oeuvre pour accélérer l’équipement et la connexion de toutes les écoles avant la fin 2002. Les efforts français peuvent également être placés dans le contexte de la vision de la société de l’information telle que définie par la Commission européenne et plus particulièrement des programmes de l’Europe qui fixent des objectifs ambitieux afin d’équiper et connecter l’ensemble des écoles européennes à l’Internet, d’après PELISSET.

La génération de l’informatique

Les générations actuelles ne sont pas surprises par les ordinateurs ; elles sont nées avec. Leur adoption est donc aussi naturelle que les autres objets, la complexité en plus, mais d’un attrait particulièrement fort. Des générations du livre sont suivies par une génération de la télévision. La plupart des générations précédentes a reçu une éducation fondée sur la prééminence du livre et de l’écrit comme moyen d’accéder au savoir. La génération actuelle est imprégnée de télévision dès l’enfance. La place prise par l’audiovisuel dans la relation au monde est de plus en plus importante. Distance et présence ne sont donc plus perçues de la même façon par les nouvelles générations. L’ordinateur est la base technique de la nouvelle culture des jeunes générations.

En effet avec le développement des ordinateurs dans les familles, les enfants entrent directement dans un nouvel univers dans lequel l’audiovisuel rencontre à nouveau l’écrit. Cet univers du multimédia est d’autant plus attirant qu’il utilise le jeu comme porte d’entrée dans la vie quotidienne des jeunes. L’absence de crainte donne un éclairage singulier sur celle des adultes. D’après BIBEAU [5], au Québec, par exemple, des sondages révèlent que la quasitotalité des enfants d’âge scolaire ont accès à un ordinateur et que les élèves fréquentent plus souvent Internet que la télévision ou la bibliothèque. L’école ne peut ignorer cette évolution. La plupart des élèves manifestent un intérêt spontané plus grand pour une activité d’apprentissage qui fait appel à une technologie nouvelle qu’aux approches coutumières en classe, d’après KILEDJIAN.

Si l’on prend l’exemple d’une utilisation d’un logiciel de traitement de texte, on constate qu’un élève, après la phase d’apprentissage du logiciel, se concentre davantage sur le contenu même du texte : en comprenant la facilité avec laquelle il peut modifier son texte, il n’hésite plus à relire, corriger, améliorer ses productions écrites. Il devient également exigeant sur la présentation de ses travaux. Ce qui pouvait être une corvée pour certains en expression écrite devient un plaisir. KILEDJIAN nous rappelle que les travaux sont valorisés, d’autant plus s’ils sont communiqués à d’autres via un site Internet ou une correspondance scolaire. Le temps d’attention soutenue ou de concentration que la majorité des élèves sont prêts à consacrer à des activités d’apprentissage est plus élevé lorsqu’ils utilisent une technologie nouvelle que dans le cadre et avec les moyens traditionnels.

Dans des classes où l’utilisation de l’outil informatique se vit au quotidien, on observe très souvent ce phénomène de plus grande concentration. Pour les élèves, le travail sur ordinateur est valorisant : ils aiment travailler avec cet outil, ils font rapidement des progrès dans la maîtrise du système d’exploitation ou des logiciels, ils se rendent compte qu’ils peuvent apprendre d’une façon plus active et plus autonome.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LE MÉDIA INTERNET
1.1. Internet et les Français
1.1.1. Sondages utilisés
1.1.1.1. TNS Sofres
1.1.1.2. Ipsos
1.1.2. Internet, sa démocratisation
1.1.3. Internet, une image globalement positive
1.1.4. Internet, un outil
1.1.5. Internet, une source d’information
1.1.6. Internet, ses possibilités
1.2. Les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation
1.2.1. Généralités
1.2.1.1. Définition
1.2.1.2. Historique
1.2.1.3. La génération de l’informatique
1.2.2. Apports
1.2.2.1. L’information
1.2.2.2. La distance
1.2.2.3. La désynchronisation de l’acte d’enseignement
1.2.2.4. L’autonomie
1.2.2.5. L’aide individualisée
1.2.2.6. La multitude de supports attrayants
1.2.2.7. L’actualisation possible au jour le jour
1.2.3. Limites
1.2.3.1. L’informatique ce n’est pas l’information
1.2.3.2. L’interactivité ce n’est pas la communication
1.2.3.3. L’information ce n’est pas le savoir
1.2.3.4. L’interactivité ce n’est pas l’interaction
1.2.4. Le problème de la formation
1.2.5. Conclusion
PARTIE II : PRÉSENTATION ET CONCEPTION DU SITE
2.1. Un peu de théorie
2.1.1. Choix de l’éditeur de site
2.1.2. Quelques langages informatiques
2.1.2.1. Le langage HTML
2.1.2.2. Le langage Javascript
2.1.2.3. Le langage PHP
2.1.3. MySQL, système de gestion de bases de données
2.1.4. CSS (Cascading Style Sheets
2.1.5. Configuration de l’ordinateur
2.2. Contenu du site
2.2.1. Adresse, accessibilité
2.2.2. Modèle
2.2.2.1. Pictogramme
2.2.2.2. Bloc droit
2.2.2.3. Menu principal
2.3. Pages du site
2.3.1. Page d’accueil
2.3.2. Présentation
2.3.2.1. Présentation des enseignants de l’UP
2.3.2.2. Locaux de l’UP
2.3.2.3. Recherche
2.3.2.4. Statistiques
2.3.3. Cours
2.3.3.1. Téléchargements
2.3.3.2. UE et objectifs
2.3.3.3. Quizz
2.3.3.4. Planning
2.3.3.5. Notes
2.3.4. T1 Pro
2.3.4.1. Présentation des T1 Pro
2.3.4.1.1. Pathologie clinique des ruminants
2.3.4.1.2. Reproduction bovine
2.3.4.1.3. Pratiques vétérinaires en productions ovine et caprine
2.3.4.1.4. Epidémiologie animale appliquée
2.3.4.2. La T1 Pro en 10 questions
2.3.4.3. Thèses
2.3.4.4. Témoignages
2.3.5. Clinique
2.3.5.1. Aperçu des cliniques
2.3.5.2. Banque de vidéos
2.3.5.3. Banque d’images
2.3.5.4. Cas cliniques
2.3.6. Liens
2.3.6.1. Ecoles vétérinaires
2.3.6.2. Organismes associés
2.3.6.3. Recherche bibliographique
2.3.6.4. Autres moteurs de recherche performants
PARTIE III : MISE À JOUR DU SITE
3.1. Ajouter une image au moteur de recherche
3.2. Ajouter une vidéo à la banque de vidéos
3.2.1. Création des vidéos pour le lecteur flash
3.2.2. Organisation des fichiers
3.2.3. Gestion des films
3.2.4. Gestion des commentaires et des liens
3.3. Réaliser un diaporama 360°
3.3.1. Prendre les photos
3.3.2. Utiliser de REALVIZ® Stitcher®
3.3.2.2. Stitcher les images
3.3.2.3. Egaliser les couleurs
3.3.2.4. Ajouter des Hotspots
3.3.2.5. Rendre et enregistrer
3.4. Ajouter une image à la galerie photo
3.5. Ajouter les notes
3.6. Utiliser HotPotatoes
3.6.1. JQUIZ classique
3.6.2. JQUIZ hybride
3.6.3. JQUIZ multi-sélection
3.6.4. J MATCH
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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