Comportement des sols normalement consolidé et surconsolidé 

Comportement drainé

D’après [lamri ,2008], On parle de comportement drainé d’un sol lorsque l’application de l’effort vérifie l’une des conditions suivante :
– elle est suffisamment lente, compte tenu de la perméabilité du sol, pour n’induire à aucun moment de surpression interstitielle importante dans l’éprouvette ou dans le massif de sol
-elle a duré assez longtemps pour que les surpressions interstitielles éventuelles se soient dissipées au moment où l’on veut mesurer ou calculer le comportement du sol.

Comportement non drainé

D’après [Lamri ,2008], dans le comportement non drainé, le chargement est assez rapide, pour provoquer l’apparition de surpressions interstitielles qui ne peuvent se dissiper pendant la période considérée.
Le comportement non drainé traduit le comportement global des deux phases solide et liquide.

Contraintes totales 

Les contraintes totales sont les contraintes définies dans le sol lorsqu’il est assimilé à un milieu monophasique et continu. [AFNOR 1 ,1994]

Contraintes effectives ou inter granulaires

Dans un sol saturé où u désigne la pression du liquide interstitiel, les contraintes effectives sur une facette sont définies par :

Représentation de Mohr-Coulomb

Le chemin des contraintes correspond à la représentation de la succession des états de contraint est défini par la connaissance de 1, 3 et u.
La courbe intrinsèque (Figure 1.4) est l’enveloppe des différents cercles de Mohr correspondant aux états de contraintes à la rupture de plusieurs éprouvettes cisaillées, ou les contraintes effectives présente les sols saturés et les contraints totales présente les sols non saturés.
Cette courbe enveloppe est assimilée à une droite appelée droite de Coulomb d’équation :

Représentation de Lambe

La représentation donne les chemins de contraintes caractéristiques pour des essais non drainés réalisés, à l’appareil triaxial, sur des éprouvettes de sol saturé.
Une droite intrinsèque analogue à la droite intrinsèque de la représentation de Mohr passe par l’ensemble des points représentant l’état de rupture, pour le critère choisi, des différentes éprouvettes cisaillées (Figure 1.6) .[AFNOR ,1994]

Les différents Essais de cisaillaient 

Essais de cisaillement à la boite 

L’essai de cisaillement direct à la boîte consiste à cisailler l’éprouvette de sol, qui est placée entre deux demi boîtes, suivant un plan imposé, sur lequel on exerce une force normale N et une force tangentielle τ (Figure 1.8).La demi-boîte inférieure peut se déplacer horizontalement, à vitesse de déplacement constante. Cet essai permet de représenter la résistance au cisaillement du sol par une relation entre la contrainte tangentielle τ et la contrainte normale σN sur la surface de rupture.
Les dimensions de la boite sont 6 x 6 cm pour sols cohérant. 10 x 10 cm pour les sols pulvérulents et une hauteur de2 cm [Bouafia , 2009]

Essais triaxial

L’essai développé par Casagrande présente une amélioration de l’essai au cisaillement rectiligne, ou le plan de rupture n’est pas imposé contrairement à l’essai de cisaillement à la boite [Bouafia ,2009].
L’essai a pour l’objectif de déterminer la rupture d’un matériau en cisaillement en conditions réelles testé dans l’appareil triaxial soumis à des contraintes verticales et horizontales.
Le test se déroule en trois phases :
• La saturation : les pores de l’échantillon doivent être remplis d’eau, c’est-à-dire que l’eau doit pouvoir circuler dans tous les pores et remplacer l’air contenu dans l’échantillon.
• La consolidation : la contrainte effective sera égale à la contrainte totale
• le cisaillement : une pression axiale est appliquée au-dessus de l’échantillon jusqu’à la rupture.
À la rupture (σ1, σ3) constituent les diamètres des cercles de Mohr. Avec σ3 = σ’c et σ1 = Δσa + σ’c (Figure1.6). Ce cercle est représenté sur un graphique ayant comme ordonnée la contrainte de cisaillement et comme abscisse les contraintes σ. Les paramètres du matériau sont obtenus en traçant une droite tangente à tous les cercles de Mohr. La pente de cette droite correspond à l’angle de frottement du matériau (ϕ) et l’ordonnée à l’origine correspond à la cohésion du matériau (c). [Koupouli, 2015]

Scissomètre de laboratoire

Cet essai est utilisé pour la détermination des caractéristiques de résistance des matériaux saturé (les argiles, les troubles, les vases..) en imposant une contrainte de cisaillement. L’appareil est constitué de palettes qui permettent de cisailler le sol suivant une surface cylindrique de hauteur h et de diamètre h. [Cordary ,1994]

La résistance au cisaillement des sols pulvérulents

Introduction

Dans ce cas des sols pulvérulent, on s’intéresse essentiellement aux caractéristiques drainées. Les essais de cisaillement correspondants sont réalisés à drainage ouvert et à une vitesse appropriée, en relation avec la perméabilité du sol. Dans ces conditions, la surpression interstitielle reste toujours négligeable et les contraintes totales et effectives sont confondues. [MAGNAN, 1991]

Comportement des sols pulvérulents 

Sols laches 

La résistance au cisaillement croît et le volume diminue continuellement lorsque la déformation augmente.

Sols compactée 

La résistance au cisaillement passe par un maximum, puis décroît lorsque la déformation augmente ; parallèlement, après une légère diminution de volume, l’éprouvette de sable augmente  de volume, il y a dilatance. (Figure 1.12) [AFNOR 1, 1994].
L’état du sol, lorsque le déviateur s’est stabilisé et lorsque l’éprouvette ne subit plus de variations de volume, est appelé état critique. L’indice des vides correspondant est appelé indice des vides critique. [AFNOR 1, 1994].

Résistance au cisaillement des sols cohérents

Comportements drainé et non drainé

Alors que l’on ne s’intéresse généralement qu’aux caractéristiques drainées des sols pulvérulents, on doit, dans le cas des sols cohérents, examiner l’ensemble des caractéristiques drainées et non drainées. Ces caractéristiques sont déterminées dans des essais de cisaillement effectués soit en laboratoire, soit en place. Les caractéristiques drainées sont déterminées normalement au moyen d’essais triaxiaux consolidés non drainés avec mesure de la pression interstitielle ou par des essais triaxiaux consolidés drainés. On utilise aussi les essais lents (drainés) à la boîte de cisaillement (essais de cisaillement direct ou essais de cisaillement direct alterné).Les caractéristiques non drainées sont déterminées en laboratoire, au moyen d’essais triaxiaux consolidés non drainés, ou en place au scissomètre de chantier. Sont également utilisés les essais non consolidés non drainés à l’appareil triaxial [MAGNAN, 1991]

Caractéristiques drainées

On peut déterminer les caractéristiques drainées des sols fins cohérents par des essais triaxiaux, réalisés en compression et de types consolidé-drainé (CD) et consolidé-non drainé (CU) avec mesure de la pression interstitielle u ; [MAGNAN, 1991]

Courbes « effort-déformation » pour l’essai (CD) et(CU)

Les courbes « effort-déformation » [(σ1 – σ3), ε ] ont une allure analogue à celles obtenues dans le cas des sols pulvérulents. Elles présentent ou non un maximum suivant l’état de compacité et la structure du sol. La rupture ou l’état limite conventionnel s’en déduisent de la même façon. [MAGNAN, 1991]

Courbe intrinsèque d’un essai CD

L’essai est reproduit pour diverses valeurs de la contrainte σ3, choisies dans la gamme des contraintes effectives régnant dans le massif de sol à la profondeur du prélèvement. La courbe intrinsèque est obtenue comme enveloppe des cercles de Mohr en contraintes effectives (égales par hypothèse aux contraintes totales appliquées (Figure 1.14), puisque l’essai est exécuté lentement pour que les surpressions interstitielles restent négligeables). On admet généralement qu’il s’agit d’une droite, pour les intervalles de contraintes rencontrés dans les projets. On peut écrire son équation sous la forme : [MAGNAN, 1991]

Courbe intrinsèque d’un essai CU

La mesure simultanée des efforts appliqués (contraintes totales) et de la pression interstitielle permet de tracer les cercles de Mohr en contraintes effectives. Le cercle de Mohr en contraintes effectives correspondant à l’état limite I se déduit du cercle de Mohr en contraintes totales correspondant au même état limite par une translation d’une valeur (u) parallèlement à l’axe des contraintes normales. Pour un second essai exécuté à partir d’un état initial différent, on obtient de même deux cercles d’indice (II) en contraintes totales et contraintes effectives. La courbe intrinsèque est l’enveloppe des cercles de Mohr en contraintes effectives (Figure 1.16). Dans le cas général, c’est une courbe comportant une partie linéaire pour les états initiaux normalement consolidés (fortes valeurs de σ ’). On la linéarise souvent dans le domaine des contraintes qui existeront réellement dans le sol, ce qui permet de retrouver une droite d’équation.

Caractéristique non drainée

Les caractéristiques non drainées sont liées à l’état du sol au début du cisaillement. On les détermine dans les types d’essais suivants :
Les essais triaxiaux consolidés non drainés, sans mesure de pression interstitielle, donnent la possibilité d’imposer l’état initial du cisaillement et donc de déterminer complètement le comportement non drainé du sol. [MAGNAN, 1991]

Comportement des sols normalement consolidé et surconsolidé

Comportement normalement consolidée

Le chargement isotrope représenté dans le plan e (log P’) (Figure 1.11), permet de mettre en évidence deux domaines de comportement, délimités par la contrainte moyenne Pic dénommée contrainte de consolidation qui correspond à la contrainte effective maximale subie par le matériau au cours de son histoire.
Le premier domaine dit normalement consolider (NC) est caractérisé par un comportement principalement plastique avec une diminution non réversible de l’indice des vides ; or comme les grains restent à priori élastiques dans le domaine de contraintes étudié, les déformations plastiques observées résultent de la modification de la géométrie de l’arrangement des grains. [Bourabah,2004]

Surconsolidation généralisée

Le rapport de surconsolidation [OCR = (p’ic/p’i)] est utile pour donner une première idée des propriétés d’une argile mais pour comparer deux sols il faut faire intervenir leurs propriétés.
A partir des notions du comportement normalement consolidé, surconsolidé et la situation commune au deux comportements qui est l’indice des vides critique de plasticité parfaite ; Biarez (1994) suggère de compléter la surconsolidation dite « classique », exprimée par le rapport des pressions par un paramètre représentant à lui seul les caractéristiques de « contractance dilatance » du sol.
Ainsi, selon la densité relative du sol, l’indice des vides initial converge vers l’indice des vides critique de plasticité parfaite par le « haut » pour un matériau surconsolidé OC qui a une tendance dilatante, et par le « bas » pour un matériau normalement consolidé (tendance contractante) (Figure 1.15). Cette dilatance est d’autant plus marquée que l’échantillon est loin de son état critique du côté des fortes densités et des faibles pressions.
Ce paramètre peut s’exprimer par la différence (eNC – eOC) qui n’est que la distance qui sépare l’état de surconsolidation (OC) par rapport à l’état normalement consolidé (NC).

Conclusion

Cette étude bibliographique nous a permis de retracer quelques propriétés fondamentales sur la résistance au cisaillement. Plusieurs concepts ont été mis au point pour cerner le comportement mécanique des sols. Il a été constaté à partir de l’ensemble des travaux de la littérature que les résultats de l’essai mené en conditions drainées diffèrent à ceux non drainées. Donc le comportement mécanique des sols en termes de résistance au cisaillement est très influencé par le choix du type de l’essai à réaliser .

Présentation et description de l’appareil triaxial

Introduction

L’appareil triaxial de révolution, appelé couramment appareil triaxial est constitué d’une cellule cylindrique, d’un système de chargement et mise en pression et d’un dispositif de mesure.
D’après [Sanglerat et al, 1981] Casagrande a attribué l’idée d’utiliser un appareil triaxial pour mesurer la résistance au cisaillement des sols. Il construit en 1930 le premier appareil de ce type au MASSUCHUSETTS INTITUT OF TECHNOLOGIE sur le model d’un appareil de consolidation triaxial qu’il avait vu en 1929 en Allemagne.

Principe de l’essai triaxial

D’après [Vutukuri et.al, 1974 ; Cordary ,1994 ] l’essai de compression triaxiale consiste à soumettre une éprouvette généralement cylindrique à un champ de contrainte uniforme qui a pour composante une pression hydraulique 3 appliquée par l’intermédiaire d’un fluide remplissant la cellule et une contrainte axiale ou déviateur (1 – 3) appliquée par l’intermédiaire d’un piston.
Dans un essai de compression triaxiale monotone classique, l’éprouvette est soumise à un champ de contraintes isotropes jusqu’à une valeur donnée. On maintient ensuite à niveau constant la pression hydraulique représentée par 2 et 3, à la dite pression de confinement et on augmente progressivement la contrainte axiale 1 ou le déviateur (1 – 3 ) jusqu’à la rupture de l’éprouvette. Les essais peuvent être effectués à différentes pressions de confinement.

Différentes mesures effectuées lors d’un essai triaxial

Au cours d’un essai triaxial les mesures peut effectuer sont :
– La force axiale à laquelle est soumise l’éprouvette
– La pression interstitielle
– La pression latérale hydrostatique imposée dans l’enceinte
– Le volume d’eau absorbé ou expulsé par l’éprouvette [AFNOR 1 ,1994]

Cellule triaxial

La cellule triaxiale comporte comme il est représenté sur (Figure 2.2) si dessus les éléments suivant :
• Une base et une embase inferieure
• Embase supérieur
• Enceinte cylindrique
• Liquide cellulaire
• Couvercle et piston
• Membranes
• Disque drainantes

Chargement

D’après la norme française [AFNOR 1 ,1994] ; [ MAGNAN], les essais s’effectuent en imposant une vitesse de déformation verticale constante à l’éprouvette, au moyen d’une presse.
L’éprouvettes soumise à :
— une pression horizontale hydrostatique σ3, imposée par l’intermédiaire d’un fluide (en général de l’eau ou de l’huile) ;
— une force verticale V, par l’intermédiaire du piston, qui pénètre à l’intérieur de l’enceinte et agit sur la face supérieure de l’éprouvette.

Générateur de pression et de contre pression

D’après la norme française [AFNOR 1 ,1994]:
• Les générateurs de pression fournissent une pression avec une incertitude de 1%de la valeur maximale atteinte
• Le système de contre pression permet de transmettre une pression de l’eau inertielle contenue dans l’éprouvette

Mesure des paramètres de l’essai 

Déformation axiale

La déformation axiale de l’éprouvette est évaluée à partir de la mesure du déplacement du piston dès que celui-ci est en contact avec l’éprouvette. [Bassels, 2007]

Déformation volumique 

La déformation volumique de l’éprouvette, est déterminée à partir de la mesure de la masse d’eau rentrant ou sortant de l’éprouvette par le circuit d’application de la contrepression.. [Bassels, 2007]

Pression cellulaire 

D’après la norme française [AFNOR 1 ,1994]:
La pression est en généralement de 0 MPA a 1.5 MPA es mesures soit avec un capteur de pression.

Pression interstitielle 

D’après la norme française [AFNOR 1 ,1994] :
-Dans un essai drainé CD la pression est constante est égale à la contre pression.
-Dans l’essai non drainé CU+U la pression est mesurée avec un capteur fixé sur la base de la cellule

Préparation d’appareillage et choix de dimension des éprouvettes 

Préparation des disques drainants :
– On Procède à la désaération des disques drainants, en les faisant bouillir dans de l’eau déminéralisée pendant 10 min au moins.
– Les conserver en les maintenant immergés dans une eau déminéralisée et désaérée.
– Après chaque essai, les débarrasser de toute particule de sol par un nettoyage sous pression d’eau [AFNOR 2 ,1994]

Dimensions des éprouvettes 

Choix des dimensions des éprouvettes 

Les éprouvettes sont cylindriques à section droite circulaire :
– De diamètres supérieurs ou égaux à 35 mm ;
– Leur élancement est tel que leur hauteur est comprise entre 1.99 et 2.2 fois le diamètre ;
Les diamètres des éprouvettes est :
– au moins égal à 5 fois la dimension des plus grands éléments pour un sol à granularité étalés ;
– un moins égal à 10 fois la dimension des plus grands éléments pour un sol à granularité uniforme [AFNOR 2 ,1994]

Préparation des éprouvettes suivant le type de sols

Confection des éprouvettes à partir d’échantillons non reconstitués 

L’échantillon de sol est reçu par le laboratoire, sous l’une des trois formes suivantes :
– d’une carotte de sol contenue dans un étui ; le diamètre de la carotte étant voisin de celui de la future éprouvette, de façon à permettre le taillage éventuel de la partie périphérique si elle est remaniée ;
– d’une carotte de sol contenue dans un étui ou non, le diamètre de la carotte étant supérieur à celui de la future éprouvette, afin de permettre la taille de plusieurs éprouvettes au même niveau ;
– d’un bloc provenant d’un prélèvement en pleine masse ;
Les éprouvettes sont généralement taillées sur un touret à axe vertical avec un fil tendu (sol mou) où un couteau (sol raide). Les deux plans des extrémités peuvent être réalisés avec les mêmes outils en plaçant l’éprouvette dans un berceau en U.
Les éprouvettes peuvent également être découpées à l’aide d’un carottier à paroi mince de laboratoire, dont les caractéristiques sont définies dans la norme [AFNOR 2, 1994]. Le fonçage de ce carottier est effectué en une seule passe. Lors de l’extraction, le mouvement relatif entre le carottier et le sol se fait dans le même sens que lors du prélèvement.

Confection des éprouvettes à partir d’échantillons reconstitués

Les éprouvettes de sol cohérent reconstitué sont obtenues de préférence par compactage quasi statique à la presse. Le diamètre intérieur du moule étant égal au diamètre de l’éprouvette, le sol est compacté à une teneur en eau donnée, de façon à obtenir la masse volumique requise.
On procède ensuite comme pour les échantillons non reconstitués. [AFNOR 2 ,1994]

Préparation des éprouvettes de sols pulvérulents

Une membrane est placée à l’intérieur du moule avant de confectionner l’éprouvette. Ensuite, une dépression de 10 kPa à 20 kPa est appliquée à l’intérieur de l’éprouvette ; cette dépression est maintenue pendant toute la durée du montage de la cellule et jusqu’à ce qu’une légère pression (10 kPa à 20 kPa) soit appliquée par le fluide cellulaire. [AFNOR 2 ,1994]
2.4 Etapes à suivre pour différents types d’essais triaxiaux suivant la norme française NF P 94-074 : D’après [Braja ,2009] pour mesurer le drainage dans ou hors de l’échantillon, ou pour mesurer la pression dans l’eau interstitielle (selon les conditions de l’essai). Les trois standards suivants types d’essais triaxiaux sont généralement effectués :
1. Essai non consolidé-non drainé ou test non drainé (test UU)
2. Essai de drainage consolidé ou test de drainage (test CD)
3. Test consolidé non drainé (test CU)
Les procédures générales et les implications pour chacun des tests dans des sols saturés sont décrites dans les sections suivantes.

Essai (UU) non consolidé non drainé 

La réalisation d’un essai non consolidé non drainé UU comporte le cisaillement d’au moins trois éprouvettes provenant du même échantillon. [AFNOR 2 ,1994]
Pour chaque éprouvette, l’essai comporte deux ou trois étapes :
— la préparation et l’installation de l’éprouvette dans la cellule triaxiale
— la saturation
— le cisaillement

Processus de l’essai

État de saturation des éprouvettes

L’essai UU non consolidé non drainé peut être réalisé :
– sur des éprouvettes saturées (principalement pour les sols fins cohérents normalement consolidés) dans ce cas, la caractéristique mesurée est la cohésion non drainée CU (ϕu=0)
-sur des éprouvettes non saturées (principalement pour les sols compactés des remblais et des digues) : les caractéristiques mesurées sont la cohésion apparente Cuu et l’angle de frottement apparent ϕuu. [AFNOR 2 ,1994]

Pression de confinement

La pression de confinement σ3 est égale à la pression σc dans la cellule. Le choix des pressions tient compte de l’objectif fixé à l’essai, et du domaine de contrainte dans lequel on cherche à déterminer la résistance au cisaillement des sols. [AFNOR 2 ,1994]

Essai (CD) consolidé drainé

La réalisation d’un essai consolidé drainé (CD) comporte le cisaillement d’au moins trois éprouvettes provenant du même échantillon, préparées dans les mêmes conditions, puis soumises à des pressions de consolidation différentes. [AFNOR 2 ,1994]
Pour chaque éprouvette, l’essai comprend quatre étapes :
— la préparation et l’installation de l’’éprouvette dans la cellule triaxiale
— la saturation ;
— la consolidation ;
— le cisaillement.

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Table des matières

Remerciement 
Dédicace 
Résumé 
ملخص 
Abstract 
Liste des figures 
Liste des tableaux 
Notion et symbole 
Introduction général 
Chapitre 1:Résistance au cisaillement 
1.1 Introduction
1.2 Définitions et notations
1.2.1 Les facteurs influant la résistance de cisaillement
1.2.2 La résistance au cisaillement dans les sols saturés
1.2.3 Consolidation
1.2.4 Définition de la Rupture du sol
1.2.5 La succion
1.2.6 Le compactage
1.2.7 Comportement drainé
1.2.8 Comportement non drainé
1.2.9 Contraintes totales
1.2.10 Contraintes effectives ou inter granulaires
1.2.11 Représentation de Mohr-Coulomb
1.2.12 Représentation de Lambe
1.3 Les différents Essais de cisaillaient
1.3.1 Essais de cisaillement à la boite
1.3.2 Essais triaxial
1.3.3 Scissomètre de laboratoire
1.3.4 Comparaison des différents essais
1.4 La résistance au cisaillement des sols pulvérulents
1.4.1 Introduction
1.4.2 Comportement des sols pulvérulents
1.4.2.1 Sols laches
1.4.2.2 Sols compactée
1.4.2.3 La courbe intrinsèque
1.4.2.4 La représentation de Mohr-coulomb des sols pulvérulents
1.4.3 Résistance au cisaillement des sols cohérents
1.4.3.1 Comportements drainé et non drainé
1.4.3.2 Caractéristiques drainées
1.4.3.3 Caractéristique non drainée
1.5 Comportement des sols normalement consolidé et surconsolidé
1.5.1 Comportement normalement consolidée
1.6 Comportement surconsolidé
1.6.1 Surconsolidation isotrope
1.6.2 Surconsolidation généralisée
1.7 Conclusion
Chapitre 2:Procédure et matériel
2.1 Présentation et description de l’appareil triaxial
2.1.1 Introduction
2.1.2 Principe de l’essai triaxial
2.1.3 Différentes mesures effectuées lors d’un essai triaxial
2.1.4 Cellule triaxial
2.1.5 Chargement
2.1.6 Générateur de pression et de contre pression
2.1.7 Mesure des paramètres de l’essai
2.1.7.1 Déformation axiale
2.1.7.2 Déformation volumique
2.1.7.3 Pression cellulaire
2.1.7.4 Pression interstitielle
2.2 Préparation d’appareillage et choix de dimension des éprouvettes
2.2.1 Contrôle de l’appareillage
2.2.1.1 Préparation des disques drainants
2.2.2 Dimensions des éprouvettes
2.2.2.1 Choix des dimensions des éprouvettes
2.3 Préparation des éprouvettes suivant le type de sols
2.3.1 Préparation des éprouvettes de sols cohérents
2.3.1.1 Confection des éprouvettes à partir d’échantillons non reconstitués
2.3.1.2 Confection des éprouvettes à partir d’échantillons reconstitués
2.3.2 Préparation des éprouvettes de sols pulvérulents
2.4 Etapes à suivre pour différents types d’essais triaxiaux suivant la norme française NF P 94-074
2.4.1 Essai (UU) non consolidé non drainé
2.4.1.1 Processus de l’essai
2.4.1.2 Expression des résultats
2.4.2 Essai (CD) consolidé drainé
2.4.2.1 Processus de l’essai
2.4.2.2 Expression des résultats
2.4.3 Essai (Cu + u) consolidé non drainé avec mesure de la pression inertielle
2.4.3.1 Processus de l’essai
2.4.3.2 Expression des résultats
2.5 Conclusion
Chapitre 3: Partie expérimentale
3.1 Introduction
3.2 Identification de sol étudié
3.3 Essais de Compactage Proctor
3.4 Programme expérimental
3.5 Essai de compactage statique
3.6 Présentation du Dispositif triaxial
3.6.1 Cellule triaxiale
3.6.2 Autre Equipment
3.7 Déroulement d’un essai triaxial
3.7.1 Préparation du dispositif triaxial
3.7.2 Montage de l’éprouvette dans la cellule triaxiale
3.7.3 Acquisition et exploitation des résultats
3.7.4 Fin de l’essai
3.8 Mesure de la succion
3.9 Essai de cisaillement triaxial consolidé non drainé
3.9.1 Essai de cisaillement triaxial
3.9.2 Exemplaire des conditions initiales et finales pour une éprouvette compacté statiquement à l’OPN consolidé a une contrainte de confinement 3 = 100 kPa
3.9.3 Expression et formules de traitements des résultats pour un essai triaxial consolidés non drainé avec mesure de pression interstitiel
3.10 Exploitation de résultat pour les éprouvettes compactées a l’OPN
3.10.1 Représentations des variations en termes de pression et déformations
3.10.2 Calcul des caractéristiques de cisaillement c et φ :τ
3.11 Exploitation de résultat pour les éprouvettes compacté a l’OPM
3.11.1 Représentations des variations en termes de pression et déformations
3.11.2 Calcul des caractéristiques de cisaillement c et φ
3.12 Essai de perméabilité en régime permanant
3.12.1 Les étapes de perméabilité
3.12.1.1 Saturation
3.12.1.2 Consolidation
3.12.1.3 Perméabilité
3.13 Conclusion
Conclusion générale 
Référence bibliographique
Annexe

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