Comportement alimentaire des Zébus, des Taurins et de leurs produits de croisement

Généralités sur les bovins au Burkina Faso

   Les races bovines Ouest Africaines en général et celles rencontrées au Burkina Faso en particulier, appartiennent toutes au genre Bos. Dans la classification de Mason (1951), on distingue au sein de ce genre, deux (02) principaux groupes raciaux suivant l’absence et la présence de bosse. Le Zébu (Bos indicus) avec pour principale caractéristique la présence de la bosse et le Taurin (Bos taurus) caractérisé par l’absence totale de bosse. Tous ces deux groupes descendent de l’Aurochs, aujourd’hui disparu et qui était probablement originaire du ProcheOrient (Lhoste et al., 1993). Entre les Taurins et les Zébus, il y’a les intermédiaires appelés « Métis » ou croisés ou produit de croisement issus des croisements volontaires ou non entre Taurins et Zébus. Selon Konfé (2014), l’appellation de ces différentes races est généralement calquée sur le nom de la localité à laquelle elles sont inféodés (N’Dama, Borgou, Azaouak, Sokoto) ou le nom de la tribu ou du peuple qui les élèvent (Lobi, Baoulé, Somba, Peulh).
Zébus Les Zébus (Bos indicus) (figue 1) ont comme principale caractéristique identitaire, outre la bosse en relief, le grand gabarit. Ils sont habitués aux longs déplacements au cours desquels ils valorisent les ressources naturelles pauvres. Mieux adaptés aux conditions arides, les Zébus sont rencontrés principalement dans la zone sahélienne à climat chaud et sec du Burkina Faso (Kaboré, 2012). Ils sont hauts sur pattes et ont des cornes en général très développées avec des conformations variées (en croissant, spiralées, en lyre, en coupe, en couronne, etc). Le Zébu résiste très peu aux maladies parasitaires comme les trypanosomoses animales africaines ; ce qui limite fortement son expansion dans les régions humides, ou les mouches tsé-tsé, vecteurs du parasite responsable de cette maladie, sont courantes. Dans le groupe racial du Zébu, ceux dits locaux ou localement adaptés au Burkina Faso sont le Zébu peulh ou Zébu peulh soudanien, le Zébu Azaouak, et le Goudali. Il existe également d’autres races de Zébu rencontrées au niveau de la zone frontalière avec le Mali. Il s’agit généralement de quelques spécimens de souches Zébu Maure (CAPES, 2006).
 Le Zébu Peul soudanien : il est le plus répandu et numériquement le plus dominant. Le mâle est un bon animal de boucherie, avec un poids moyen de 320 kg et un rendement en viande de 48-50 %. Il fait l’objet d’exportation sur pied importante vers les pays côtiers du golfe de Guinée, notamment la Côte d’Ivoire et le Ghana. La vache produit 2 à 3 litres de lait par jour, soit une production totale de 700 kg de lait en 8 mois de lactation. Les taurillons sont dressés et utilisés pour la traction animale (Kagoné, 2000).
 Le Zébu Azaouak : Il tire son origine de la vallée de l’Azaouak au Niger. Le terme Azaouak signifie « pays sablonneux sans relief marqué » (Zongo, 2001). Le Burkina Faso a importé des bovins Azaouak en 1967 et 1969 pour la station de Markoye. Ces bovins ont été cédés par la suite à des éleveurs au Sahel et d’autres régions du pays (Lakouetene, 1999). Cette race est actuellement classée comme localement adaptée au Burkina Faso. Le taureau Azaouak est utilisé dans la traction animale seule ou en paire. Il a une bonne aptitude bouchère. Sa docilité, sa précocité et son aspect esthétique sont très appréciés. C’est l’une des meilleures laitières dans le sahel avec 3 à 4 L/jour en moyenne sur les maigres pâturages constitués de graminées et d’arbustes épineux. Il est également un bon animal de boucherie avec un rendement carcasse de 50% (Zongo, 2001).
 Le Zébu Goudali : il a le même statut que l’Azaouak, à savoir localement adapter avec pour origine le nord Nigeria et le nord Cameroun (CAPES, 2006). Il appartient au groupe des Zébus à courtes cornes et ressemble au Zébu Boran de l’Afrique centrale laissant supposer une origine commune avec les Zébus à courtes cornes d’Inde et du Pakistan (Assani Seidou, 2013). C’est un animal à conformation robuste et docile, ce qui fait de lui un bon animal de trait. Il donne un rendement satisfaisant au travail surtout pour les travaux champêtres. Les vaches Goudali ont une bonne aptitude laitière (Joshi et al., 1957).
Taurins Les Taurins (Bos taurus) (figure 2) constituent les premiers bovins à avoir peuplé l’Afrique. Ils auraient été introduits sur le continent par l’Egypte à partir des populations originaires d’Asie du Sud-Ouest (Epstein, 1972). Les Taurins sont des animaux de petite taille avec une force de travail très importante. Ils se trouvent dans les zones subhumides et humides, infestées par les glossines ou « mouches tsé-tsé », principales vectrices des trypanosomoses. Les Taurins sont en effet résistants aux maladies parasitaires comme les trypanosomoses animales africaines. Les principaux types de race Taurine rencontrés au Burkina Faso sont la N’Dama et le Lobi.
 Le Lobi : l’appellation « Taurin lobi » tire son origine du peuple qui l’élève. Le peuple lobi est localisé au Burkina Faso dans la partie Sud-Ouest du pays (Gaoua, Diébougou, Banfora, frontière Ghana et Côte d’Ivoire) (CAPES, 2006). Cette même race est aussi appelée «Taurin Baoulé » en Côte d’Ivoire. Elle fait partie du groupe des Taurins à courtes cornes. Son encolure courte est plus épaisse chez le mâle et porté horizontalement mais légère chez la femelle. Leurs taille vari de 95 à 110 cm et quelquefois 115 cm chez certains taureaux. Le poids à la naissance des veaux est en moyenne de 13 kg (Soro et al., 2015).
 La N’Dama : son berceau est le Fouta-Djallon en Guinée où elle est élevée par les Peulhs sédentaires (Kaboré, 2012). Cette race est actuellement diffusée dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle est élevée dans l’Ouest et le Sud-Ouest du Burkina Faso. C’est un animal à longue corne, de petite taille dont la hauteur au garrot varie entre 0,95 et 1,10 m avec un poids adulte de 250 kg et pouvant atteindre 330 kg chez certains individus (Kaboré, 2012). La vache N’Dama a une faible production laitière (2 à 3 litres par jour) dans les conditions traditionnelles de son exploitation (Pagot, 1985).
Produit de croisement (Zébu et Taurin) La cohabitation entre les Zébus et les Taurins a donnée naissance à des produits de croisement stabilisés ou non. Plusieurs types de croisés sont rencontrés en Afrique de l’Ouest et sont le plus souvent les produits de croisement incontrôlés entre Zébus et Taurins africains (Figure 3). Ces croisements sont surtout favorisés par le déplacement des animaux (Konfé, 2014) ou lors des programmes d’insémination artificielle dans le but d’accroître les performances zootechniques (Kaboré, 2012).

Systèmes d’élevage bovin au Burkina Faso

   Il existe une multitude de critères utilisés par les auteurs pour caractériser ou définir les systèmes d’élevages. Selon Lhoste (1984), la notion de système d’élevage fait intervenir trois composantes principalement : le territoire pastoral, l’animal et le troupeau et l’éleveur. Le système d’élevage est un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé par l’Homme en vue de valoriser des ressources par l’intermédiaire d’animaux domestiques pour en obtenir des productions variées (lait, viande, cuirs et peaux, travail, fumure…) ou pour répondre à d’autres objectifs (Landais, 1992). Pour Lhoste (2001), le système d’élevage est « la combinaison des ressources, des espèces animales, des techniques et des pratiques mises en œuvre par une communauté ou par un éleveur, afin de satisfaire ses besoins en valorisant des ressources naturelles par des animaux ». Kagoné (2001), en se basant sur le niveau d’investissement a distingué deux grands systèmes d’élevage au Burkina Faso : les systèmes traditionnels (extensifs) et les systèmes d’élevage moderne (semi-intensifs à intensifs).
 Systèmes traditionnels : Les systèmes traditionnels d’élevage sont généralement extensifs et l’alimentation dépend fortement des ressources naturelles. Ce type d’élevage utilise très peu d’intrants zootechniques et vétérinaires. Les vaccinations portent sur une partie seulement du troupeau, même en cas de maladies déclarées (MRA, 2000). Les concentrés alimentaires sont utilisés seulement en période de crise fourragère aiguë pour soutenir les animaux faibles (malades, animaux en reproduction). Ce système d’élevage traditionnel concerne la presque totalité du cheptel Burkinabé. Ils regroupent l’élevage peulh transhumant, l’élevage villageois sédentaire, l’élevage agropastoral et l’élevage en zone pastorale aménagée (Kagoné, 2001).
 Systèmes d’élevage moderne : il s’agit de systèmes où les producteurs investissent des moyens plus conséquents en intrants et en travail, ce qui permet aux animaux de mieux extérioriser leurs performances zootechniques. Dans ce système d’élevage, il existe le plus souvent un objectif de production. C’est le cas des fermes laitières urbaines et péri-urbaines d’une part et les ateliers d’embouche bovine et ovine d’autre part. Ces systèmes connaissent actuellement un engouement continu qui mérite d’être soutenu (Kagoné, 2001).

Composantes du comportement des animaux

 Comportement alimentaire : Le comportement alimentaire d’un troupeau au pâturage regroupe l’ensemble des activités alimentaires auxquelles se livre ce troupeau au cours de son circuit de pâturage (Guérin, 1987). Parmi les multiples travaux de chercheurs sur le comportement alimentaire des animaux notamment des bovins sur pâturage naturel, deux méthodes sont utilisées le plus souvent. Ceux ayant pour objectif l’évaluation des quantités ingérées et ceux recherchant une description de la composition des régimes. Toutes fois, les deux méthodes peuvent être associés et ce fut le cas de Sarambé (2016). Les activités qui sont prises en compte lors du suivi dépendent des objectifs de l’étude. Le broutage, la marche, la rumination, le repos et l’abreuvement ont été considéré par des auteurs comme Diallo (2006), Béchir (2010) et Sarambé (2016). Il existe souvent des nuances d’une étude à l’autre dans le regroupement ou la dissociation de certaines activités (Sarambé, 2016).
 Comportement social et les autres comportements : Selon Helena (2010), on parle de comportement social lorsque deux individus de la même espèce ou de différentes espèces agissent l’un sur l’autre. En d’autres termes, ce sont tous les comportements amicaux ou antagoniques entre les animaux (Räisänen, 2014). Les activités généralement prises en compte dans les études du comportement social sont entre autre les contacts de corps, le léchage, le toilettage, la poursuite, les combats et les soins (Helena, 2010 ; Räisänen, 2014). Toutes les activités n’entrant pas dans le cadre du comportement social ni du comportement alimentaire sont classées dans le groupe des « autre comportement ».

Circuits de pâture et distances parcourues

  Les principaux pâturages des animaux ont été les forêts galeries aux abords des basfonds et les zones agrosylvopastorales (les forêts claires, les savanes, les champs et les jachères). Les distances moyennes parcourues par les trois races n’ont pas été significativement différentes entre elles pendant la SSF et la SSC ; car les animaux étaient dans le même troupeau conduit par le même berger de la même façon. Cependant, la différence entre les distances parcourues en SSF et celles parcourues en SSC pourrait s’expliquer par la recherche de résidus de récolte pendant la SSF qui est une activité (stratégie) importante des bouviers pendant cette période pour préparer les animaux à affronter les moments dure de la SSC caractérisée par un manque remarquable de fourrages. Durant cette période (SSC) la ressource fourragère est pauvre et rare ; et le berger limite les déplacements des animaux au tour des concessions pour éviter les dépenses d’énergie liée aux longs déplacements. Aussi, il ébranche les ligneux fourragers pour les animaux ce qui contribue également à réduire leurs parcours. Ces résultats sont similaires à ceux de Bourbouze et Donadieu, (1987) qui ont montré que les bergers influencent le parcours du troupeau en milieu désertique en favorisant l’accessibilité aux ressources fourragères (coupe de feuillages, cueillette de fruits). En plus, pendant la SSC,l’abreuvement du troupeau chez les éleveurs Lobi se fait au niveau du forage du village non loin du lieu de repos ; cela a été un facteur qui a contribué à raccourcir les parcours. Nos résultats à ce niveau, sont contraires à ceux de Ouédraogo-Koné et al. (2006) ; Zampaligré (2012) et Sarambé (2016) qui ont trouvé que les animaux parcourent de longues distances en SSC qu’en SSF à cause de la recherche d’eau pour l’abreuvement. La différence serait due à la nature du troupeau qui était essentiellement constitué de Taurins, Zébus et leurs produits de croisement et de l’expérience d’élevage du bouvier qui est généralement peulh et éleveur de naissance. Le nombre de têtes élevé du troupeau n’étant pas en reste.

Activités liées au comportement alimentaire

 Marche : La marche constitue une activité importante en matière de quête de ressources alimentaires. Elle concerne les déplacements de départ ou de retour des pâturages et les déplacements au cours de la pâture (recherche de fourrage et de points d’eau). Au cours de notre étude, la marche a été la deuxième activité la plus importante à laquelle le troupeau s’est livré. En effet, plusieurs auteurs ont montré également que la marche est la deuxième activité la plus importante chez les troupeaux bovins pendant toute les saisons de l’année (Ouédraogo Koné et al, 2006 ; Huber et al., 2007 et Béchir, 2010). La comparaison de la marche entre les différentes races et au cours des saisons (SSF et SSC) n’a révélé aucune différence significative. Ces résultats pourraient s’expliquer par l’effet du groupe (troupeau) et/ou l’attitude du berger qui influencent considérablement le comportement des animaux. En effet, par soucis de bien contrôler et d’éviter une éventuelle perte d’animaux ainsi que les dégâts qu’ils peuvent causer, le berger veille toujours à garder les animaux groupés. Et ce, par des jets de pierre ou en se plaçant toujours devant les animaux qui tentent d’aller plus vite ou de s’écarter du groupe. Ces observations corroborent ceux de Bourbouze et Donadieu. (1987). Ce dernier a effectivement montré le rôle important que le berger joue sur le comportement du troupeau notamment par les jets de pierres et ou autres objets dissuasifs.
 Repos : Les résultats révèlent que les Zébus se reposent moins (9,19 % du temps de pâture) que les Taurins (13,82%) et les Croisés (13,03%) pendant la SSF. Ce résultat pourrait s’expliquer par le fait que le temps de repos soit fixé par le berger qui dure en moyenne deux (02) heures. Ces mêmes observations ont été faites par Sarambé (2016). En effet, bien que contraints au repos par le berger, certains animaux, notamment les Zébus, se livrent plus à d’autres activités comme la rumination, l’allaitement des veaux, les poursuites ou aux broutages d’où cette réduction du temps de repos. La différence du comportement des Zébus à ce niveau serait proportionnelle à son gabarit qui est plus important par rapport à celui des Taurins et des Croisés. Cependant, l’absence de différence significative en SSC (8,59% pour le Zébu, 11,23% pour le Taurin et 8,69% pour le produit de croisement) pourrait s’expliquer par le fait que pendant cette période, contrairement à la SSF (où les animaux sont libres pendant le temps fixé pour le repos), les animaux sont en claustration dans le parc durant les temps de repos. Ce qui pourrait réduire la fréquence des autres activités en faveur du repos pour toutes les trois races.
 Rumination : L’activité de rumination dans notre étude a pris en compte la rumination en position couchée et debout. Elle est une activité physiologique importante des bovins qui se fait en général pendant le temps de repos fixé par le berger. L’absence de différence entre les trois races au cours des deux (02) saisons, pourrait être due à l’effet de groupe. Huber et al. (2007) et de Räisänen (2014) ont trouvé des résultats similaires entre les Ankoles et leurs produits de croisement au Sud-Ouest de l’Uganda et entre les Ankoles et les Boran au Kenya.
 Abreuvement : En ce qui concerne l’abreuvement, le test n’a révélé aucune différence significative entre le temps d’abreuvement des Zébus, Taurins et croisés au cours des deux saisons. Dans les élevages extensifs, le berger fixe le moment et le temps consacré à l’abreuvement  surtout en SSC ou la ressource en eau est rare. Cette attitude du berger pourrait expliquer l’absence de différence significative entre le temps d’abreuvement des 3 races. Ce résultat est similaire à celui de Räisänen (2014), qui a montré que le temps consacré par les Zébus (Boran) et les Taurins (Ankole) à l’abreuvement ne diffère pas significativement de la SSF à la SSC lors de son étude au Kenya.
 Broutage d’herbacés (pâture) : Le prélèvement des herbacés et des résidus de culture sont les activités qui ont été considérées dans le broutage d’herbacé. Elle a occupé la première place dans les activités du troupeau sur le pâturage pendant les deux (02) saisons. Elle a varié de 54,30% à 58,73% du temps de pâture en SSF contre un intervalle de 54,97% à 57,37% en SSC. Cette activité occupe une importante place dans les activités alimentaires des bovins à cause de leur préférence des herbacés lorsqu’elles sont disponibles. Petit (2000) rapporte les propos d’un berger, je cite : « les herbes des champs, c’est comme du sucre » pour signifier l’importance de cette dernière pour les bovins. Nos observations sont similaires à celles de Ouédraogo-koné et al. (2006), de Helena (2010) et de Räisänen (2014) qui ont trouvé également que l’activité de pâture (broutage d’herbacées) est la plus importante chez les bovins sur le pâturage naturel. Aucune différence significative n’a été enregistrée entre le temps de broutage d’herbacé chez les trois races. Cette situation serait liée à l’influence du berger et de l’effet de groupe. Ces observations sont similaires à ceux de Bourbouze et Donadieu, (1987) qui ont affirmés que le berger avait une influence sur le temps de pâture. Aussi, Albright et Arave, (1997) ont trouvés que la composition du groupe (troupeau) contribue à modifier l’activité alimentaire des bovins. D’autres auteurs ont également confirmé ces résultats (Huber et al., 2007 et Räisänen, 2014).
 Broutage des ligneux fourragers : Le broutage d’espèces ligneuses a concerné le prélèvement des organes végétaux (feuilles, fleurs, fruits) des arbres et arbustes. Durant les deux périodes d’observations, le broutage des ligneux n’a concerné que 17 espèces ligneuses au total (Annexe III). Cette activité a été plus importante en SSC (2,91% à 3,44%) qu’en SSF (0,36% à 1,10%). Sa proportion faible par rapport à la consommation des herbacées pourrait serait due à une préférence des animaux pour ces dernières. Ce résultat corrobore celui de Botoni (2003), qui a montré que les bovins et les ovins ont une préférence pour les graminées. La consommation des ligneux devient plus importante lorsque le fourrage herbacé devient rare et surtout pauvre en azote d’où sa proportion plus importante en SSC. L’augmentation du temps consacré à la consommation des ligneux pendant cette dernière période serait liée au berger car c’est lui décide et choisi d’élaguer les ligneux fourragers au profit de son troupeau.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. GENERALITES
I.1. Généralités sur les bovins au Burkina Faso
I.1.1. Zébus
I.1.2. Taurins
I.1.3. Produit de croisement (Zébu et Taurin)
I.2. Systèmes d’élevage bovin au Burkina Faso
I.3. Comportement des animaux domestiques
I.3.1. Approche du comportement des animaux
I.3.2. Composantes du comportement des animaux
I.3.3. Facteurs influençant le comportement des animaux au pâturage
I.4. Pathologies animales et soins traditionnels
I.4.1. Connaissances endogènes des pathologies
I.4.2. Traitements ethnovétérinaires
I.4.3. Modes d’administration des traitements
II. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
II.1. Milieu physique
II.1.1. Situation géographique de la commune de Bouroum-bouroum
II.1.2. Relief et sols
II.1.3. Climat et hydrographie
II.1.4. Végétation et faune
II.2. Activités socio-économiques
II.2.1. Agriculture
II.2.2. Elevage
PARTIE II : ETUDE EXPERIEMNTALE
I. MATERIEL ET METHODES
I.1. Choix du site d’étude
I.2. Suivi des animaux au pâturage
I.2.1. Périodes de suivis
I.2.2. Choix du troupeau et des animaux suivis
I.2.3. Méthode de suivi au pâturage
I.3. Enquêtes
I.4. Traitement et analyse des données
II. RESULTATS
II.1. Circuit de pâture des trois races bovines
II.2. Comportement alimentaire
II.3. Connaissances endogènes des pathologies bovines
II.3.1. Fréquence des pathologies
II.3.2. Connaissance des traitements traditionnels
III. DISCUSSION
III.1. Circuits de pâture et distances parcourues
III.2. Comportement alimentaire et social
III.3. Activités du comportement alimentaire
III.4. Pathologies et connaissances traditionnelles de traitement
CONCLUSION ET PERSPECTIVES

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