COMPATIBILITE DES CIRCUITS DE VOIE AVEC LE CIRCUIT DE RETOUR DU COURANT DE TRACTION

COMPATIBILITE DES CIRCUITS DE VOIE AVEC LE CIRCUIT DE RETOUR DU COURANT DE TRACTION

Chapitre 2: Alimentation et Signalisation Ferroviaires

Alimentation ferroviaire

Pourquoi l’alimentation Permanente ?

Pour la fiabilité et la disponibilité des installations de sécurité, une alimentation permanente est obligatoire ; d’où l’utilisation d’une Alimentation Sans Interruption (ASI); qui sert à assurer une alimentation permanente à l’installation en gérant les trois sources alimentation :
o La régie de distribution (RADEEF /ONE) qui présente l’alimentation principale
o Le groupe électrogène de secours qu’il peut être utilisé en cas de coupure d’alimentation principale.
o La batterie d’accumulateurs composée de 32 éléments de 12V qui est en charge permanente et fonctionne en cas de défaillance des deux alimentations précédentes (figure 3).
Figure 3 : Batteries d’accumulateurs.
L’ASI permet la charge des batteries à travers le redresseur-chargeur et alimente l’utilisation.
Une fois on a un manque d’alimentation réseau, le groupe électrogène démarre et fournie l’alimentation (le fonctionnement du groupe électrogène et du réseau se fait avec un verrouillage électrique).
La batterie ne fournit l’alimentation qu’après défaillance des deux sources. Ceci est représenté dans la figure suivante :
Figure 4 : Schéma d’Alimentation Permanente.

Circuit de fonctionnement de l’ASI

L’alimentation sans interruption fonctionne comme le montre la figure suivante :
Figure 5 : Fonctionnement de l’ASI

Circuit général de l’alimentation

L’alimentation au sein de l’ONCF est organisée comme suit :
Figure 6 : Circuit général de l’alimentation

Signalisation ferroviaire

Définition de la signalisation ferroviaire

La signalisation ferroviaire est un système d’informations destinée à renseigner le conducteur d’une circulation ferroviaire lui donnant, sous forme de codes réalisés par des signaux de forme, de combinaisons, ou de couleurs diverses, dont la signification est prédéfinie, disposés le long des voies ou de cabines, toutes les informations qui lui sont nécessaires afin de régler la marche de son convoi et rouler en toute sécurité. Les informations données par ce moyen peuvent concerner une limitation de vitesse à respecter, un arrêt non prévu à la marche à exécuter, l’information d’une direction géographique vers laquelle le convoi va s’engager, des prescriptions concernant la traction électrique, etc. La signalisation est un des éléments de base de la sécurité ferroviaire. Les signaux sont toujours posés à gauche sauf en cas d’extrême nécessité ou ils sont placés à droite pointé d’une flèche.

Finalités de la signalisation ferroviaire

Le premier but de la Signalisation est la gestion de la circulation des trains en toutes sécurité.
Quand on parle de sécurité, on parle notamment de la sécurité des clients, la sécurité du personnel, la sécurité de l’installation ferroviaire etc…
Dans ce contexte Les installations de signalisation permettent de résoudre les cinq grands problèmes suivants :
• L’espacement des circulations pour éviter les rattrapages (cantonnement ou block),
• La protection des circulations dans les établissements (convergence, cisaillement…),
• La circulation, dans les deux sens, sur une même voie (nez à nez),
• Les risques de déraillement par excès de vitesse,
• Le franchissement des voies ferrées par des routes sur un même niveau (passages à niveau).
Originalement, la signalisation s’adresse au mécanicien afin de lui :
Transmettre des ordres :
• S’arrêter
• Ralentir
• Siffler
• Baisser pantographe…
Transmettre des informations :
• De destination (direction, garage, impasse, lavage …)
• De provenance
• De stationnement (tête des trains, 8V, …)
Au-delà du mécanicien :
Article fondamental des règlements ferroviaires
“Tout agent doit obéissance passive et immédiate aux signaux”

Principes de base de la signalisation

En signalisation Lumineuse 24V Continu, l’alimentation des lampes de signalisation est effectuée, sauf rares exceptions, en courant alternatif 400 Hz, issu d’un convertisseur statique alimenté par batterie 24V.
La fréquence de 400 Hz a été retenue par le gain d’encombrement qu’elle procure dans l’appareillage, notamment dans le transformateur, par rapport à l’emploi du matériel à 50 Hz correspondant.
Considérons par exemple un panneau composé de feux : Vert, Rouge(clignotant),
Orange.
Figure 7 : Principe de base de l’allumage des feux de signalisation lumineux

Signalisation Locale :

La signalisation dans la gare a pour objectif la gestion des circulations de la gares en toutes sécurité, Oui c’est la sécurité du personnel de la gare, celle des clients et l’insllation de la gare l’objectif n°1 de la signalisation.
 signalisation d’arrêt,
 signalisation de limitation de vitesse,
 signalisation de direction.
Chacune de ces fonctions comprend habituellement une signalisation d’annonce et une signalisation d’exécution ou de rappel.
L’usage veut que la signalisation d’arrêt (exécution et annonce) soit explicitée séparément, alors que les deux dernières forment un tout.
En outre, l’expression «la signalisation d’arrêt» est réservée à la signalisation d’exécution d’arrêt.
Les Signaux de départ :
• Signal de voie libre (VL)
En l’absence de toute signalisation restrictive un panneau présente un feu vert de voie libre.
Le Voie Libre indique au conducteur que la circulation en marche normale est autorisée, si rien ne s’y oppose.
Les Signaux d’annonce d’arrêt :
Afin que les mécaniciens soient en mesure de se conformer à leurs indications, certains signaux d’arrêt sont normalement annoncés.
On utilise habituellement à cet effet:
• l’avertissement,
• le feu jaune clignotant,
• le feu vert clignotant.
D’autre part, l’accès à une voie principale à quai courte ou partiellement occupée peut être annoncé par une bande lumineuse jaune horizontale en complément de l’avertissement.
• L’avertissement (A)
L’avertissement commande au conducteur d’être en mesure de s’arrêter avant le prochain signal. L’avertissement peut annoncer un signal affichant les les signaux d’arrêt, un signal accidentellement éteint ou un heurtoir
• Le feu jaune clignotant A
Le feu jaune clignotant sert à annoncer un avertissement qui est à distance réduite du signal d’arrêt, c’est-à-dire à une distance inférieure à la distance normale de freinage.
• Feu vert clignotant VL
Equivalent au feu vert fine pour les trains dont la vitesse-limite ne dépasse pas 160 km/h. le feu vert clignotant commande au mécanicien d’un train à vitesse-limite plus élevée de réduire sa vitesse. s’il y a lieu. dès le franchissement de ce signai, de manière à ramener aussitôt que possible sa vitesse à 160 km/h et au plus lard au franchissement du panneau portant le signal à distance préannoncé.
• Bande lumineuse jaune horizontale RR
En complément de l’avertissement, la bande jaune peut être utilisée pour indiquer au mécanicien qu’il va entrer sur voie principale à quai courte ou raccourcie (occupation partielle ou fermeture d’un signal d’arrêt intermédiaire) ; la vitesse maximum d’entrée sur cette voie ne peut être supérieure à 40 km/h.
Les signaux d’arrêt :
Pour assurer la protection dans les établissements, pour le cantonnement…, il peut être nécessaire d’arrêter, voire de retenir les circulations. A cet effet, les signaux d’arrêt suivants sont utilisés :
• Carré
• Carré violet,
• Guidon d’arrêt,
• Sémaphore,
• Feu rouge clignotant (signal assimilé à un signal d’arrêt),
• Disque,
• Signal d’arrêt à main.
• Le carré (C)
Le carré fermé présente deux feux rouges sur une ligne verticale ou horizontale. Il commande au mécanicien l’arrêt avant le signal. Utilisé sur les voies principales (1), sa fonction essentielle est d’assurer la protection des circulations dans les zones comportant des appareils de voie.
• Le carré violet (Cv)
Le carré violet fermé présente un feu violet. Il commande au mécanicien l’arrêt avant le signal. Il est utilisé :
 Sur voies de service,
 Sur voies principales à l’origine d’itinéraires de refoulement.
Donc il n’autorise pas le départ en ligne principale.
• Le guidon d’arrêt (GA)
Le guidon d’arrêt fermé présente une bande lumineuse rouge horizontale. Il commande au mécanicien l’arrêt avant le signal, et ne doit être habituellement rencontré que par des mouvements circulant en marche à vue ou en marche en manœuvre.
• Le sémaphore (S)
Le sémaphore commande l’arrêt, et peut être franchi en marche à vue après l’arrêt complet dans certains cas. C’est un signal de cantonnement, il sert à espacer les trains et donc à éviter le rattrapage.
Si le feu rouge du sémaphore est affiché sur un panneau pouvant présenter l’indication « carré » avec plaque « Nf », un petit feu blanc (nommé « œilleton ») doit aussi être allumé pour confirmer que ce qui est affiché est bien un sémaphore, et non un carré dont l’un des feux rouges serait grillé.
• Le feu rouge clignotant S
Lorsqu’un mécanicien rencontre un panneau présentant un feu rouge clignotant, il peut sans marquer l’arrêt, s’avancer en marche à vue, mais il ne doit pas dépasser au franchissement de ce signal la vitesse de 15 km/h.
• Le disque (D)
Le disque commande l’arrêt différé, c’est-à-dire marche à vue le plus tôt possible, suivi d’un arrêt obligatoire (même si les signaux rencontrés ensuite indiquent la voie libre) avant le premier quai ou appareil de voie rencontrés. La marche peut ensuite continuer après une autorisation verbale.
Les signaux de limitation de vitesse :
Au franchissement de certains points particuliers (aiguillages, courbes, ouvrages d’art, …) ou sur certaines parties de voie de plus ou moins grande étendue, il peut être nécessaire de limiter la vitesse des circulations.
Ces limitations de vitesse peuvent avoir un caractère permanent ou temporaire.
Les limitations permanentes de vitesse sont :
 Ou bien simplement mentionnées au livret de la marche des trains (LMTR) (document connu des mécaniciens),
 Ou bien signalisées sur le terrain.
Les limitations temporaires de vitesse sont signalisées sur le terrain.
• Vitesse égale à 30 km/h
La signalisation comporte :
 Un ralentissement 30 (R), présentant deux feux jaunes sur une ligne horizon tale, et commande au mécanicien de ne pas dépasser la vitesse de30km/h au franchissement de l’aiguillage (ou des aiguillages) correspondant.
 Un rappel de ralentissement 30 (RR), présentant deux feux jaunes sur une ligne verticale, confirme au mécanicien de ne pas dépasser la vitesse de 30 km/h au franchissement de l’aiguillage (ou des aiguillages) correspondant.
• Vitesse égale à 60 km/h
La signalisation comporte :
 Un ralentissement 60 R ,commande au mécanicien de ne pas dépasser la vitesse de 60km/h au franchissement de l’aiguille (ou des aiguillages) correspondant.
 Un rappel de ralentissement 60 RR, précède une aiguille (ou plusieurs) en position « voie déviée » à passer à une vitesse maximale

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENVIRONNEMENT DU STAGE
1.1 PRESENTATION DU LIEU DU STAGE
1.1.1 HISTORIQUE DE L’ONCF
1.1.2 MISSIONS DE L’ONCF
1.1.3 ORGANIGRAMME DE L’ONCF
1.1.4 CENTRE DE FORMATION ET DE MAINTENANCE DES TRAINS DE LIGNE FES(CMFTLF).13
1.1.5 MISSION DU DISTRICT 321ST
1.2 DESCRIPTION DU SUJET DE STAGE
1.2.1 INTITULE DU STAGE
1.2.2 OBJECTIFS DU STAGE
1.2.3 TACHES ET PLANNING
CHAPITRE 2: ALIMENTATION ET SIGNALISATION FERROVIAIRES
2.1 ALIMENTATION FERROVIAIRE
2.1.1 POURQUOI L’ALIMENTATION PERMANENTE ?
2.1.2 CIRCUIT DE FONCTIONNEMENT DE L’ASI
2.1.3 CIRCUIT GENERAL DE L’ALIMENTATION
2.2 SIGNALISATION FERROVIAIRE
2.2.1 DEFINITION DE LA SIGNALISATION FERROVIAIRE
2.2.2 FINALITES DE LA SIGNALISATION FERROVIAIRE
2.2.3 PRINCIPES DE BASE DE LA SIGNALISATION
2.2.4 SIGNALISATION LOCALE :
2.3 L’AIGUILLAGE
CHAPITRE 3: CIRCUITS DE VOIE
3.1 BUT DES CIRCUITS DE VOIE
3.2 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
3.3 DISPOSITIFS DE DETECTION DE PASSAGE DU TRAIN : PEDALES
3.4 COMPATIBILITE DES CIRCUITS DE VOIE AVEC LE CIRCUIT DE RETOUR DU COURANT DE TRACTION
3.5 PRINCIPE DU SHUNTAGE
3.6 CHOIX DU TYPE DE CIRCUIT DE VOIE A INSTALER
CHAPITRE 4: PROBLEMATIQUE ET SOLUTION
4.1 DESCRIPTION DE LA PROBLEMATIQUE
4.2 DEFINITION DU CANTONNEMENT
4.2.1. PROBLEMES DU CANTONNEMENT TELEPHONIQUE :
4.2.2. PROBLEMES DU B.A.P.R :
4.3 SOLUTION : BLOCK AUTOMATIQUE LUMINEUX (BAL)
4.3.1. FONCTIONNEMENT DU BAL :
4.4 CIRCUIT SIMPLIFIE DU BAL
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE/ WEBOGRAPHIE

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