Comparaison zootechnique de plusieurs élevages de xénopes

Comparaison zootechnique de plusieurs élevages de xénopes

Elevage des axolotls, forme larvaire aquatique

C’est un amphibien en général calme (hors périodes de repas). Il semble avoir son maximum d’activité au lever et coucher du soleil, ainsi qu’en période de reproduction. Bien que totalement aquatique, il possède aussi des poumons rudimentaires mais respire majoritairement avec ses branchies externes et sa peau (SCOTT, 1981).

Logement L’aquarium

Un axolotl adulte peut mesurer entre 18-35 cm de long. Les installations des laboratoires sont minimalistes et utilisent souvent des aquariums « boule » à poisson rouge pour chaque individu. Dans l’idéal, un aquarium contenant un individu doit faire au moins 45 cm de long. La hauteur d’eau doit être suffisante pour immerger totalement les axolotls. Ils semblent aussi moins stressés lorsque le fond est sombre. Il n’est pas nécessaire de filtrer l’eau si elle est changée régulièrement. Néanmoins, un aquarium équipé d’un filtre permet de ne changer que 20% de l’eau par semaine. Il existe différents types de filtres : installé à l’intérieur de l’aquarium, sous un fond de graviers ou intégré à l’aquarium, pendu à l’extérieur de l’aquarium ou complètement à l’extérieur, avec des tuyaux d’arrivée et de sortie d’eau. Ils « recyclent » l’eau de l’aquarium car ils contiennent des populations micro organiques permettant le cycle de l’azote.Les axolotls excrètent en effet de l’ammoniaque (NH3) très toxique sous cette forme non ionisée. Il va être transformé en ion nitrite (NO2-) moins toxique par des bactéries Nitrosomonas, puis en ion nitrate (NO3-) encore moins toxique par des bactéries Nitrobacter. Les nitrates pourront être utilisés par des plantes. Donc, avant d’introduire des animaux, il faudra équilibrer la composition de l’eau en introduisant une source protéique dans l’aquarium équipé de son filtre au départ, puis en mesurant (tests du commerce) régulièrement la composition en NH3 et en NO3-. Des animaux pourront occuper l’aquarium après un à deux mois. Le filtre doit être bien adapté au volume d’eau de l’aquarium, et ne pas avoir un débit trop important car cela stresse les animaux. Il est possible de décorer l’aquarium avec des graviers au fond. Néanmoins, les axolotls peuvent les absorber (même s’ils sont gros), ils peuvent boucher le filtre et entretenir la présence de déchets dans l’aquarium. L’utilisation de sable semble être une bonne alternative. Des décors comme des plantes en plastique (les vivantes pouvant amener des agents pathogènes, être inadéquates ou mangées), tubes, pots etc. sont appréciés comme cachettes et agrémentent l’aquarium.

Paramètres de l’eau

La température est importante. Elle doit être comprise entre 14 et 20°C. Plus la température est froide, moins les axolotls sont actifs et moins ils mangent (métabolisme réduit). Au-delà de 24°C pendant plusieurs jours ou si la température varie de façon importante régulièrement, les axolotls vont être stressés et beaucoup plus sensibles aux infections. Des dispositifs de chauffage pour poissons peuvent être utilisés pour réchauffer l’eau de façon durable. La démarche est plus lourde s’il faut la refroidir (utilisation de bouteilles d’eau en plastique congelées). L’eau de ville est souvent à un pH d’environ 7 après traitement. Les axolotls supportent un pH compris entre 6,5 et 8 au maximum. On peut utiliser des kits vendus en magasin aquariophile pour stabiliser le pH de l’aquarium si nécessaire, ou utiliser des sels si elle est trop acide. La dureté de l’eau représente (approximativement) la quantité de sels qui y est dissoute. Ils sont variés : sulfate de magnésium (MgSO4), NaHCO3, KCl, NaCl… La dureté totale (TH, Titre Hydrotimétrique, ou DH en français et GH en allemand) se mesure en degré. Le degré français °f , correspond à 10 mg/L de bicarbonate de calcium, soit 4 mg/L de calcium. Valeurs en degrés des différentes eaux :

* entre 0 et 5 °f = très douce ; * entre 6 et 10 °f = douce ; * entre 11 et 15 °f = moyennement dure ; * entre 16 et 30 °f = dure ; * au dessus de 30 °f = très dure.

Les zones urbaines alimentées en eau dure auront plus de dépôts de calcaire dans les canalisations d’eau chaude. Il existe une corrélation entre le pH et la dureté de l’eau (la présence de sels influence l’équilibre électrochimique de l’eau). Les axolotls préfèrent les eaux dures et peuvent être temporairement anémiés (peau et branchies pâles) dans des eaux douces. Après avoir contrôlé la dureté de l’eau à l’aide de bandelettes ou de tests vendus dans le commerce, il est possible de supplémenter l’eau en sels pour la rendre plus dure (solutions de Holtfreter et de Steinberg) (démarche et composition des solutions : ARMSTRONG et al.,1989). Si l’eau est trop dure (degré trop haut), il suffit de couper l’eau avec une autre eau moins dure, telle l’eau minérale Volvic© ou de l’eau osmosée (souvent disponible dans les commerces spécialisés). L’eau de pluie convient bien si elle est recueillie dans des récipients en plastique alimentaire.Enfin, certains composés sont toxiques pour les axolotls. Nous avons vu le cas de l’ammoniaque (NH3), d’autant plus toxique à pH>8 et à température élevée, et résolu par la présence d’un filtre biologique. Le chlore (Cl2) et les chloramines (NH2Cl, NHCl2 et NCl3) sont aussi facilement toxiques pour les amphibiens aquatiques. Le chlore est dissou dans l’eau de ville à laquelle il est ajouté dans certaines villes comme désinfectant. L’ammoniaque sous forme gazeuse est aussi ajouté par certaines municipalités à l’eau de ville, et forme des chloramines en se combinant avec le chlore. Si le chlore est rapidement éliminé en laissant l’eau reposer 24h avant de l’utiliser, les chloramines nécessitent par contre des principes déchlorateurs (produits, filtres…). La plupart de ces déchlorateurs éliminent aussi les traces de métaux tels le plomb, le mercure, le cuivre, le cadmium et le manganèse provenant des canalisations d’eau.

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Table des matières

 Introduction
1. Première partie : Caractéristiques générales des amphibiens et de leurs maladies infectieuses et parasitaires
1. 1. La Classe des Amphibiens
1. 1. 1. Systématique
1. 1. 2. Particularités anatomiques et fonctionnelles
1. 1. 3. Présentation de quelques taxons rencontrés en captivité
1. 2. Etude spécifique de quelques amphibiens d’élevage
1. 2. 1. Les Xénopes
1. 2. 1. 1. Xenopus laevis et Xenopus tropicalis
1. 2. 1. 1. 1. Modèles génétiques
1. 2. 1. 1. 2. Elevages
1. 2. 2. Les Axolotls, Ambystoma mexicanum
1. 2. 2. 1. Elevage des axolotls, forme larvaire aquatique
1. 2. 2. 1. 1. Logement
1. 2. 2. 1. 2. Nourriture
1. 2. 2. 1. 3. Reproduction
1. 2. 2. 2. Elevage des axolotls, forme métamorphosée terrestre
1. 2. 2. 2. 1. Logement
1. 2. 2. 2. 2. Nourriture
1. 2. 2. 2. 3. Reproduction
1. 2. 3. Les Dendrobates
1. 2. 3. 1. Logement
1. 2. 3. 2. Nourriture
1. 2. 3. 3. Reproduction
1. 2. 4. Bilan de l’élevage des amphibiens
1. 3. Etude spéciale des agents infectieux et parasitaires des Amphibiens
1. 3. 1. Bactéries
1. 3. 1. 1. Principales bactérioses connues chez les amphibiens
1. 3. 1. 2. Synthèse des connaissances actuelles sur les mycobactérioses chez les amphibiens
1. 3. 2. Virus
1. 3. 3. Algues et champignons
1. 3. 4. Autres parasites Protozoaires et Métazoaires
2. Deuxième partie : Travail personnel, visites et suivis sanitaires d’élevages d’instituts de recherche utilisant le modèle « xénope »
2. 1 Comparaison zootechnique de plusieurs élevages de xénopes
2. 1. 1. Problématique
2. 1. 2. Matériel et Méthodes
2. 1. 3. Résultats
2. 1. 3. 1. Les élevages du centre d’élevage C
2. 1. 3. 2. Les élevages du centre d’élevage B
2. 1. 3. 3. Animaleries de X. tropicalis et X. laevis du centre d’élevage A
2. 1. 3. 4. Elevages du centre d’élevage D (Belgique)
2. 1. 4. Discussion : Identification des problèmes, recommandations relatives aux bonnes pratiques d’élevage
2. 2. Suivis sanitaires des xénopes des centres d’élevage C et A par le service vétérinaire de la Ménagerie du jardin des Plantes
2. 2. 1. Suivi sanitaire de l’élevage de xénopes du centre C
2. 2. 1. 1. Contexte
2. 2. 1. 2. Matériel et Méthodes
2. 2. 1. 3. Résultats
2. 2. 1. 4. Discussion
2. 2. 2. Historique et gestion des maladies sévissant chez les X. tropicalis du centre d’élevage A
2. 2. 2. 1. Contexte et examens précédemment effectués
2. 2. 2. 2. Matériels et méthodes
2. 2. 2. 3. Résultats
2. 2. 2. 4. Discussion
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
Liste des tableaux et des figures
Liste des abréviations utilisées
ANNEXES

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