COMMUNICATION ENTRE HOMMES

COMMUNICATION ENTRE HOMMES

 Le code des communications corporelles
Les comportements adoptés se divisent en comportements d’apaisement, de menace et d’agression.

L’offrande et les gestes de lien et d’apaisement

i. L’offrande
Souvent, le jeune enfant établit ou rétablit le contact avec les autres par un comportement d’offrande ; celui-ci permet un échange apaisant après une période plus agressive. Il est aussi une canalisation de la menace. L’offrande d’un objet ou le simple geste de donner arrête les pleurs de l’autre.(33, 81) Notons que, face à une pression émanant d’un enfant agressif, l’enfant normalement dominé répond souvent par une offrande. L’offrande (ou la simulation de l’offrande) est un comportement qui permet d’établir et de renforcer le contact, puis de développer des échanges non agressifs. (81)
ii. Les autres actes de lien et d’apaisement
Outre l’offrande, l’établissement, le rétablissement ou le renforcement d’une communication non agressive reposent sur des actes caractéristiques, le plus souvent organisés en séquence.(81) La caresse, le baiser, prendre la main, le cou, poser la tête sur l’épaule d’un autre correspondent à des actes de lien.(81) L’apaisement se manifeste en détournant le visage ou le corps, en refusant d’affronter, par l’inclinaison latérale de la tête qu’il tient de côté, en avançant la main ouverte, les doigts vers le haut comme pour mendier. Il sourit, fait des grimaces…Ceci se combine avec des enchaînements où il marche en se dandinant, balance le buste, tourne sur lui-même, fléchit les jambes plusieurs fois, sautille sur place

Les comportements de menace
La convoitise d’un objet, les compétitions et les situations de conflit entraînent souvent des comportements caractéristiques à valeur de menace. Ceux-ci peuvent eux-mêmes déboucher sur des actes de menace, sur l’abandon, par le « receveur », de l’objet convoité,
enfin, sur des agressions ; ces dernières sont fréquentes chez les enfants qui ont des comportements d’offrande et d’apaisement faiblement développés.
Le comportement de menace apparaît dès l’âge de 10 mois et se traduit par l’ouverture de la bouche, une vocalise aiguë, la projection du buste en avant, le bras levé et parfois projeté dans la direction de l’autre.

Les réponses au comportement de menace
Dans la plupart des cas, les actes décrits entraînent l’abandon d’un objet ou d’une situation, le détournement du corps, le recul, le départ ou la fuite de celui vers qui ils sont orientés. Ils provoquent aussi des actes de crainte chez les plus dominés, chez ceux qui ont un comportement fluctuant ou chez tout autre enfant, victime récente d’une agression.

Les comportements d’agression
Mordre, griffer, agripper, pincer les joues, le nez ou les bras, tirer les cheveux, pousser brusquement… Les agressions, tout comme les simples menaces, peuvent apparaître dans la quasi totalité des situations qui donnent lieu à une compétition pour l’obtention d’objets. Par ailleurs, l’agression se développe souvent autour d’une situation attractive que les enfants aimeraient occuper. Elle se manifeste également lorsque l’enfant a essuyé un refus ou après une période d’isolement longue. Face à une agression, l’enfant peut menacer, apaiser, fuir ou subir.
Ces gestes apparaissent très tôt, sans être appris ; ils sont donc sans doute codés génétiquement. Puis s’installe très exactement une ritualisation, comme K. Lorentz a pu l’observer dans le monde animal. Ce sont des gestes ritualisés qui deviennent des signaux de comportement.

L’importance des processus de ritualisation
Notion de ritualisation

Quand des actes et des vocalisations issus d’activités courantes (locomotion, alimentation, défense…) se chargent de signification et prennent valeur de signaux, il s’agit d’un processus ontogénétique qui rappelle ce que Karl Lorenz a défini sous le terme de « ritualisation ». En effet, lorsqu’il analyse les comportements d’espèces animales appartenant à la même famille, Lorenz conclut qu’au cours de la différenciation des espèces, des activités motrices banales se sont dégagées de leurs fonctions primitives de locomotion, d’alimentation ou de défense. Ces activités sont devenues des signaux indispensables à la répartition dans l’espace, à l’établissement et au renforcement des liens entre congénères et, d’une manière générale, à l’organisation de la vie sociale. « Les études ontogénétiques offrent l’avantage de suivre, pour une espèce donnée, la manière et les circonstances dont les actes, les touchers, les odeurs et les vocalisations apparus spontanément à la naissance ont pris ensuite une valeur de signaux. »
Exemple de rituel chez l’enfant : l’ouverture de la bouche en signe d’agression qui à l’origine symbolisait la demande de nourriture.
L’étude de la communication non-verbale ne peut se limiter aux actes et aux vocalisations ritualisées ; elle doit nécessairement comporter une analyse de leurs enchaînements, puis de ces enchaînements par rapport aux paroles en fonction des événements vécus et de l’âge. C’est la ritualisation des enchaînements moteurs, vocaux et verbaux qui règle le dialogue de l’enfant avec son environnement social.

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION
Partie I : COMMUNICATION ENTRE HOMMES
I. Communication verbale
II. Communication non verbale – Notion de métacommunication
III. Le contact visuel
1. Quelques « règles »à respecter et leurs variations ethniques
2. Signification des regards
a. Les expressions du regard
b. L’interprétation sociale du regard
IV. Communication corporelle : étude chez des enfants en période « pré- linguistique »
1. Le code des communications corporelles
a. L’offrande et les gestes de lien et d’apaisement
i. L’offrande
ii. Les autres actes de lien et d’apaisement
b. Les comportements de menace
c. Les réponses aux comportements de menace
d. Les comportements d’agression
2. L’importance des processus de ritualisation
a. Notion de ritualisation
b. Vers une société de communication
3. Les styles de communication
V. Existe-t-il une communication olfactive?
Partie II : COMMUNICATION INTRASPECIFIQUE CHEZ LE CHIEN
I. Structure sociale du chien
1. Organisation d’une meute de chiens
2. Mise en place et expression de la hiérarchie
II. Communication vocale : description et signification des vocalises
1. Structuration des vocalises et développement
2. Les aboiements
3. Les gémissements et les braillements
4. Les grognements et les grondements
5. Les hurlements et autres vocalises moins communes
III. Communication posturale et mimiques
1. Premières descriptions et classifications
2. Le comportement qui diminue l’agression
a. Le comportement de soumission- « submissive behaviour « – « distance reducing signals  »
b. Comportements apaisants
c. Rituels d’apaisement
3. Comportements de dominance et d’agressivité – « distance increasing signals »
42 4. Signaux ambivalents
5. Signaux confus
IV. Phéromones et communication olfactive – Communication chimique
1. Notions de phéromones et « d’odeurs sociales »
2. Comment les chiens émettent-ils ces phéromones?
a. Leur production
b. Leur dispersion
3. Comportements déclenchés par la perception de ces odeurs
V. Communication par le toucher
1. Les contacts de domination
2. Les contacts d’apaisement
3. Les contacts sexuels
Partie III : COMMUNICATION ENTRE L’HOMME ET LE CHIEN
I. Communication entre l’Homme –individu adulte- et le Chien
1. Mise en évidence des interactions Homme-Chien au cours de diverses expériences
a. Analyse des résultats 49 b. Part de la domestication dans ce processus
2. Le chien et le langage humain
a. Comprend-il le langage humain?
b. Comment parler à un chien
3. Communiquer grâce aux postures et mimiques
a. Quelques signaux non verbaux émis par l’homme en présence de chien
b. Application au dressage 54 c. Communication par imitation
4. Autres moyens de communication
a. Communication olfactive
b. Communication tactile
i. Les contacts de domination
ii. Les contacts d’apaisement
5. Quelques notions plus abstraites sur la communication Homme-Chien
a. Anticipation du retour du propriétaire
b. Télépathie Chien-Homme dans le contexte de la mort
6. La communication perturbée entre les chiens et leur(s) propriétaire(s)
a. Aux origines de ces perturbations
i. Comment nous représentons-nous nos chiens?
a. Un anthropomorphisme omniprésent
b. Le compagnon idéal
c. Le chien, objet de narcissisme
ii. De la représentation à la perturbation
a. Conséquences quant au degré d’attachement
i. Relation entre la représentation et le degré d’attachement
ii. L’hyperattachement à l’origine de l’anxiété de séparation
b. L’approche anthropomorphique à l’origine de quelques troubles
i. Lors d’anxiété de séparation
ii. Un mauvais décryptage des rituels canins
c. Mauvaise communication et agression hiérarchique sur l’homme
b. Troubles comportementaux dus à une perturbation de la communication chez le chien
i. Les troubles de l’attachement
a. L’anxiété de séparation chez le chiot
b. Syndrome d’hyperattachement chez l’adulte
ii. Les troubles hiérarchiques entre l’homme et son chien
a. Description
b. Diagnostic
c. Evolution – Pronostic
iii. Les troubles de la ritualisation
a. L’anxiété de deritualisation
b. Syndrome du chien simulateur
II. Communication entre l’enfant – en période pré-linguistique– et le chien
1. Evolution de la relation enfant-chien au cours de l’enfance
a. Perception du chien par l’enfant
b. Perception de l’enfant par le chien
2. Généralités sur la communication enfant-chien
3. Communication tactile-Communication par le jeu
a. Rapprochements physiques
b. La communication par le jeu
4. Mise en place de rituels communs
5. Autres modes de communication existants
a. Exploration olfactive
b. Importance du regard
6. Limites de la compréhension mutuelle entre l’enfant et le chien- Problème des morsures sur les enfants
a. Les victimes
b. Caractéristiques du chien mordeur
c. Localisation et gravité des morsures
d. Circonstances de l’agression
i. L’agression par irritation
ii. L’agression hiérarchique
iii. L’agression par peur
iv. L’agression de prédation et l’agression territoriale
e. Prévenir les morsures sur les tout-petits
III. Les bienfaits de cette interaction Homme-Chien
1. Le chien, remède à tous nos maux
a. Quand le chien se fait tuteur et compagnon
i. L’animal complice
ii. Une aide à la socialisation de l’enfant
b. Le chien : un professeur de communication pour l’enfant
2. Le chien, initiateur de contacts sociaux
3. Le chien : meilleur ami de l’Homme?
a. Conséquences psychologiques de telles interactions
i. Apaisement et sécurité
ii. L’animal, reflet du narcissisme
iii. Le chien, substitut affectif
iv. L’animal, exutoire
v. L’animal et les personnes âgées
b. Modifications de variables physiologiques de l’homme, en présence d’un animal familier
4. Notion de « Thérapie Facilitée par l’Animal »; le chien au service de l’individu handicapé
a. Historique 84 i. Découvertes de Levinson – « Pet Oriented Child Psychotherapy »
ii. Les travaux du couple Corson
iii. Les travaux d’Ange Condoret
b. Le chien au service des handicapés sensoriels
i. Le chien-guide pour les non-voyants
ii. Le chien-guide pour les malentendants
a. Une fonction d’avertisseur
b. Un rôle social et apaisant
c. Apports bénéfiques du chien chez l’enfant présentant des troubles du comportement et du psychisme
i. La psychothérapie par le chien
ii. Le chien, un outil diagnostique
d. Interactions positives avec les handicapés moteurs
i. Notions sur le handicap moteur
a. Définitions
b. Conséquences de ces handicaps
ii. Une vie quotidienne facilitée
a. Le chien permet une relative indépendance
b. Le chien induit une stimulation physique
c. Effet socialisant des chiens d’assistance
iii. Le chien induit une stimulation psychologique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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