Collaborations au sein du monde de l’édition et de l’imprimerie

Jacques Sacon, imprimeur-libraire lyonnais

LYON, UNE VILLE D’IMPRIMERIE À LA CROISÉE DE L’EUROPE

À la fin du XVe siècle, rien ne laissait particulièrement penser que la ville de Lyon serait une place forte de la culture européenne. Aucune université n’était présente à cette époque, alors qu’il s’agissait d’un élément déterminant pour l’implantation d’un marché de l’imprimé. Les premiers ateliers typographiques apparus en France, et plus particulièrement à Paris en 1472, avaient bénéficié de l’influence de l’université de la Sorbonne. Mais ce qui pouvait être un danger pour le développement culturel de Lyon s’avéra être un atout majeur pour l’essor de l’imprimerie. Exemptés du contrôle exercé sur les livres dans les autres villes françaises par les facultés et l’Église catholique, les imprimeurs et éditeurs lyonnais bénéficiaient d’une plus grande liberté. Mais ce qui donna plus particulièrement à Lyon sa force et son attraction, c’est cette place privilégiée, à la croisée des routes économiques de l’Europe occidentale, entre l’Allemagne, l’Italie, la Savoie, la Suisse, l’Espagne et le reste du royaume de France.
Les foires annuelles de Lyon furent créées en 1420 par le Dauphin Charles pour concurrencer Genève. Elles permirent de drainer les marchands et produits venant de toute l’Europe. Les foires avaient alors lieu deux fois par an et duraient six jours. Devenu le roi Charles VII, il accorda en 1444 à la ville , vingt jours de foire, trois fois par an. Face à l’importance économique des foires de Lyon, Louis XI autorisa quatre foires de quinze jours en 1464-1465. Elles furent définitivement implantées en 1494, après un cour s transfert à Bourges entre 1484 et 1489 sous le règne de Charles VIII , ville à laquelle il était très attaché, étant lui-même duc de Berry avant d’être roi de France. Les marchands italiens et allemands réunirent quatre mille écus pour convaincre le roi de restaurer les foires de Lyon. Dix mille livres furent enfin versées au roi en 1494 pour qu’il restitue l’ensemble des privilèges marchands. Lyon devint rapidement la plus importante place tournante du commerce du royaume et un lieu propice au développement d’un marché financier international. Les hommes d’affaires européens comprirent très vite ce que pouvait leur apporter cette situation, profitant de cette dynamique pour faire fructifier au mieux leurs affaires.
Banquiers et commerçants profitèrent pleinement des techniques de communication écrites que mettaient à leur disposition les toutes nouvelles presses typographiques et développèrent, parallèlement aux routes commerciales, des réseaux privés et professionnels . Les marchands-banquiers italiens furent les principaux bénéficiaires de cette concentration de négociants européens au moment des foires. Ces derniers en profitaient pour apurer leurs comptes et éviter de ce fait des transferts numéraires qui leurs auraient coûté des fortunes. Ce n’est pas un hasard si l’apogée des foires de Lyon entre 1520 et 1570 coïncida avec l’apogée de l’immigration italienne en France.
C’est de ce contexte que bénéficia pleinement le tout jeune monde de l’imprimerie. Mayence, où fut inventée, entre 1450 et 1456, la presse typographique par Johannes Gutenberg et Peter Shöffer, avec l’aide du banquier Johannes Fust, perdit vite de sa suprématie. Dès 1480, le nombre de livresproduits en Italie dépassait la production allemande. À cette même date, laFrance comptait neuf villes possédant un atelier d’imprimerie ; quarante villes en1500 . Les premiers livres imprimés en France apparurent d’abord à Paris, puis à Lyon, en 1473. Guillaume Le Roy, un liégeois, ancien compagnon de Gutenberg, imprima cette année-là le premier livre lyonnais, le Compendium breve, écrit par le pape Innocent III alors qu’il n’était encore que le cardinaldiacre Lothaire, dans l’atelier fondé par Barthélemy Buyer, un riche bourgeois de Lyon et ancien élève de Guillaume Fichet à la Sorbonne. Les foires de Lyon permirent aux gens du livre lyonnais de connaître assez tôt les livres populaires rhénans, imprimés à Cologne ou à Bâle, acheminés jusqu’à Lyon via lesréseaux marchands.

Jacques Sacon, imprimeur-libraire lyonnais

Cette expansion de la ville permit à la réputation des imprimeurs lyonnais de s’étendre partout en France et même hors des frontières du royaume. Seconde ville la plus active après la capitale, Lyon connut un grand essor, malgré quelques baisses de production en 1481, 1494 et 1496-1497, liées à la peste. La Presqu’île où résidait la plupart des imprimeurs et des libraires fut la plus touchée par l’épidémie, entraînant des retards dans la production. Paradoxalement, la peste permit le développement d’un nouveau marché du livre, celui des ouvrages médicaux . Ces traités de médecine firent la particularité de Lyon, au même titre que les grands traités juridiques, alors essentiellement édités à Lyon et Venise, les manuels d’éducation, notamment de mathématiques, les manuels de commerce à destination s des nombreux marchands, les traductions… Tous furent largement diffusés en langue vulgaire.
La part de la production lyonnaise en vulgaire égalait la production latine, alors qu’elle n’était que de 11% pour le reste de la France. L’exception est d’autant plus marquante quand on sait qu’entre 1470 et 1500, 77% des vingt millions d’imprimés produits dans les ateliers européens étaient en latin, contre seulement 7% en italien, 5% en français, 5% en allemand et 5% pour toutes les autres langues réunies . En 1530, Paris et Lyon concentraient 90% de la production de livres imprimés en France .

UN IMPRIMEUR-LIBRAIRE LYONNAIS D’ORIGINE ITALIENNE

Jacques Sacon, Piémontais

Jacques Sacon, aussi connu sous les noms de Saccon, Sachonus, Zachonus, Zacconi, Zachone, Zachoni, Zacchoni ou Zachon , serait né vers 1472 dans la ville de Romano Canavese, située dans le diocèse d’Ivrée, en Piémont, Italie, comme l’atteste en 1500, l’adresse au colophon du Missale ad usum romane ecclesie : « Lugdini impresum per Jacobum Sachon piedemontanum de Romano ipporeginensis diocesis . » . La petite ville, qui compte aujourd’hui presque trois-mille habitants, est située à environ quarante kilomètres au nord de Turin. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un imprimeur italien soit venu s’installer à Lyon. Nous l’avons vu précédemment, la capitale des Gaules attirait des typographes de l’Europe entière et plus particulièrement les Italiens, tout proches. La route qui reliait Lyon aux grands ports de commerces italiens qu’étaient Venise et Gênes, passait par le Piémont . De très nombreux piémontais l’empruntèrent et certains finirent par s’installer définitivement à Lyon.
Cette immigration italienne n’était alors pas nouvelle. Dès le Moyen Age, les affrontements politiques entre les guelfes, partisans du Pape, et les gibelins, partisans de l’empereur, poussèrent de nombreux habitants des cités de la Péninsule à partir, de gré ou de force. Lyon fut une destination privilégiée car les affaires y étaient faciles. Peu à peu, les Italiens vinrent s’y installer, non plus pour fuir les conflits internes, mais dans un but uniquement économique . Les étrangers bénéficièrent en effet pendant longtemps de privilèges fiscaux en étant exemptés d’impôts. Ce sont d’ailleurs des marchands italiens et plus particulièrement florentins, lucquois, milanais et génois présents en très grand nombre, qui furent à l’origine des très fameuses foires de Lyon. À laRenaissance, entre 1460 et 1510, un grand nombre d’étrangers s’installa à Lyon dont, en 1466, l’une des branches de la maison des Médicis précédemment implantée à Genève, ce qui montre bien l’importance de la ville dans le domaine des affaires . De plus, les familles de marchands italiens avaient pris pour habitude d’envoyer certains de leurs enfants à Lyon afin d’assurer leur formation. Il arrivait parfois qu’ils restent en France en tant qu’associés ou successeurs. Jacques Sacon est-il venu à Lyon de lui-même ou a-t-il été envoyé par sa famille ? Les sources permettent seulementde supposer un tel scénario. Quoi qu’il en soit, Sacon faisait parti des 60 à 70 000 Italiens qui passèrent ou vécurent à Lyon au XVI e siècle.
Si aucune date correspondant à son arrivée à Lyon ne peut être donnée, on peut cependant estimer celle de ses premières impressions en tant que maître imprimeur. L’ouvrage le plus ancien portant son nom qui ait été retrouvé est daté du 28 juin 1498. Il s’agit d’une édition de la Stultifera Navis( La Nef des Fous) de Sébastien Brant. Sa première apparition sur les relevés de taxe datant de 1503, on peut supposer que Jacques Sacon s’installa à son compte vers 1493, puisque les nouveaux artisans établis à Lyon bénéficiaient d’une exemption de taxe pendant dix ans. C’est du moins ce qu’avance Natalis Rondot, remis en cause par Baudrier pour qui cette hypothèse d’exemption de taxe ne serait pas vérifiée . Baudrier estime plutôt que Jacques Sacon commença à imprimer seul vers 1496 mais sans être pour autant certain de cette date . Mais avant de s’installer à son compte, Jacques Sacon a probablement travaillé chez un autre imprimeur de Lyon, Jacques Arnoullet, d’où son surnom « Arnoullet » qui apparaît à plusieurs reprises dans les chartreux.Dans les années qui suivirent la mort de Jacques Sacon, soitentre 1529 et 1563, travaillaient à Lyon cinq imprimeurs originaires du Piémont et de Savoie et trois imprimeurs venant de Venise parmi les trente-huit imprimeurs présents sur la liste de Richard Gascon . Mais la présence italienne dans la capitale des Gaules se limita principalement au domaine économique, avec l’installation d’hommes d’affaires et d’ouvriers. Pourtant, ils n’apportèrent pas avec eux les mouvements intellectuels propres à la Renaissance italienne et aucune université ne vint s’implanter à Lyon, le premier collège n’ayant été créé qu’à la fin du premier tiers du XVIe siècle.

La place des caractères hébreux

Enfin, Jacques Sacon utilisa des caractères hébreux. L’utilisation de tels caractères demeura cependant assez rare, seules vingt éditions lyonnaises du XVI e siècle ayant eu recourt à des caractères hébreux imprimés. Lyon abritait au début du XVI e siècle un certain nombre d’intellectuels hébraïsant , comme des érudits, des savants, des philologues mais également des imprimeurs, à l’image de Jacques Sacon. Même si aucun juif ne résidait en France depuis la fin du XIV e siècle, c’est dans ce pays que furent imprimés, en 1488, les premiers caractères hébreux. L’apparition de ces caractères dans les livres lyonnais témoigne du développement à Lyon des courants de pensées réformées et humanistes originaires des autres pays d’Europe comme l’Italie.
Ces caractères apparaissent pour la première fois, pour ce qui est des éditions imprimées par Jacques Sacon, en 1508, au titre général et aux titres des deux premières parties des Epistole de saint Jérôme . Il s’agit probablement de caractères empruntés à un autre imprimeur puisque Sacon n’utilisa des caractères hébreux qu’une seule autre fois, dans sa bible en latin imprimée en 1511. Cette utilisation anecdotique n’a donc vraisemblablement pas entrainé un investissement en terme de caractères de la part de l’imprimeur lyonnais. Une telle dépense n’aurait eu aucun sens.
D’autres caractères hébreux apparaissent également dans cinq autres éditions mais sous une forme un peu d ifférente, puisqu’il ne s’agit pas dans ces cinq cas de caractères mobiles mais simplement d’une mention en hébreu gravée directement dans une vignette représentant saint Jérôme avec une bible ouverte devant lui et sur laquelle apparaissent les caractères . Cette vignette fut utilisée dans les trois premières parties des lettres de saint Jérôme, imprimées en 1508 et rééditées en 1513 et 1518 , ainsi que dans les éditions de la Bible en françoys de 1518 et 1521.

Jacques I er Mareschal, dit Rolant

Jacques I er Mareschal, également appelé Rolant, est un imprimeur-libraire lyonnais né vers 1475 et installé près de Notre-Dame de Confort qui exerça sa profession dans la capitale des Gaules à partir de 1498 selon Baudrier , 1509 d’après la liste des autorités de la Bibliothèque nationale de France, et ceci jusqu’à sa mort vers la fin de l’année 1529 , bien que des publications continuèrent à paraître sous son nom jusqu’en 1532. Il reprit l’affaire de Michel Topié en 1512, celui-ci, gravement malade, étant dans l’incapacité de tenir son commerce. Il ouvrit également un premier dépôt à Paris en 1517 et un second à Clermont-Ferrand en 1523. Il travailla en association avec plusieurs autres imprimeurs et libraires lyonnais comme Simon Vincent dont il devint l’imprimeur favori, Olivier Martin ou Jean Moylin de Cambray en 1521.
Il œuvra également avec Jacques Sacon pour le compte de la Compagnie des libraires de Lyon à la production en 1517-1518 d’une série de sept volumes de jurisprudence rédigés par Alberico da Rosate en 1518. Ces différents volumes furent tous imprimés avec des caractères typographiques prêtés par la Compagnie des libraires de Lyon. De plus, il partagea, en 1517, l’impression du Decretales de Johannes de Imola, imprimée pour le compte de Vincent de Portonariis, avec Sacon, chargé d’imprimer la troisième partie, et Jean Moylin de Cambray. Toujours en 1517, le 12 décembre pour être plus précis, Jacques Mareschal acheva d’imprimer le Super quarto et quinto decretalium de Franciscus Zabarella, pour le compte de Simon Vincent, Jacques Sacon ayant été chargé de l’impression des autres parties. Il imprima également, en 1518, toujours pour Vincent de Potonariis, les autres volumes du Fortunio Garcia de Ercilla que Sacon n’avait pas imprimé. La même année, en 1518, Jacques Mareschal imprima les autres parties du Lectura iuri canonico du cardinal Francisco de Zabarellis, dont la troisième partie avait été imprimée par Sacon.
La nature de la collaboration entre Jacques Mareschal et Jacques Sacon n’est pas très claire : ont-ils travaillé ensemble à l’impression de ces différents volumes, Sacon s’est-il contenté de diriger l’impression ? La seule présence de leurs noms et marques dans certains ouvrages ne permet pas de comprendre la situation dans son ensemble. Leur travail commun sur certaines éditions pour le compte de Vincent de Portonariis ne veut pas forcément dire qu’ils aient été mis directement en relation, leur seul point commun étant peut-être leur commanditaire.

Jean de Jonvelle, dit Piston

Jean de Jonvelle, plus connu sous le nom de Jean Piston, ne travailla avec Jacques Sacon qu’à l’impression d’un seul volume, un Lectura subtilis aurea d’Alberico de Rosate issu d’une série de sept volumes partagés avec Jacques Mareschal. Il partagea également avec Jacques Sacon et d’autres imprimeurs comme Jacques Mareschal et Jean Moylin de Cambray, l’impression des différentes parties des commentaires d’Odofredo Denari sur le Corpus juris civilis, imprimées vers 1519 pour le compte de Vincent de Portonariis. Leur association semble donc avoir été très brève sans que l’on en connaisse les raisons.
Jean de Jonvelle reste de toute façon un mystère : imprimeur lyonnais spécialisé dans les éditions juridiques en caractères gothiques, très souvent pour le compte de la Compagnie des libraires de Lyon, il fut le premier mari de Françoise Miraillet, qui épousa à la suite de son veuvage le célèbre imprimeur Sébastien Gryphe en 1524. Le dernier ouvrage imprimé par de Jonvelle datant de 1523, on peut supposer qu’il décéda peu de temps après, sa veuve s’étant remariée. Étant sans descendance, c’est Françoise qui hérita de son atelier d’imprimerie, laissant à son nouvel époux le soin de l’exploitation.
Étrangement, Sébastien Gryphe fut inhumé dans le tombeau de Jean de Jonvelle, dans sa paroisse de Saint-Nizier, au centre de Lyon. Alain Girard développe à ce propos deux possibilités: une première selon laquelle Gryphe était ainsi assuré de reposer près de son épouse qui aurait voulu être enterrée aux côtés de son premier époux, et une seconde reposant sur une grande amitié entre les deux imprimeurs, rien ne venant confirmer l’une ou l’autre de ces hypothèses.

Jean Moylin, dit de Cambray

Jacques Sacon travailla également avec Jean Moylin, dit de Cambray, un imprimeur qui commença à travailler à Lyon en 1499, avant d’obtenir le statut de maître en 1506. Jean Moylin imprima rarement pour son propre compte, préférant mettre ses presses à la disposition d’Étienne Gueynard, Simon Vincent, Vincent de Portonariis, les frères Huguetan, Jacques Giunta… et bien sûr Jacques Sacon . La qualité de ses impressions liturgiques et juridiques en firent un imprimeur trèsdemandé. Il imprima en association avec Jacques Sacon un Opuscula aurea d’Étienne Aufreri, ainsi que deux volumes de Felino Maria Sandeo, un Opera Felini en 1513 et un Opera felini Tertia pars en 1514.
Cette édition comportait quatre volumes dont un Repertorium imprimé par Jacques Sacon la même année. La même année, Jean Moylin imprima avec Sacon le Codex de Bartolus de Saxoferrato, imprimant la seconde partie et laissant la première au maître imprimeur italien. Il partagea également, en 1517, l’impression des Decretales de Johannes de Imola, pour le compte de Vincent de Portonariis, avec Jacques Sacon et Jacques Mareschal. En 1520, il imprima la Prima parte Infortiati d’Alexander Tartagni de Imola, Jacques Sacon s’étant chargé de la seconde. Jean Moylin de Cambray mourut en 1541.
Un autre document témoigne des liens qui unissaient ces deux hommes au sein de la communauté des imprimeurs-libraires de Lyon. Leur position au sein du métier les fit en effet intervenir tous les deux en compagnie de François Fradin auprès du Consulat, dans une affaire de rixes impliquant des imprimeurs et compagnons . Deux documents font mention de cet incident, le premier étant un compte-rendu de la séance consulaire datée du 6 septembre 1514 publiée par Antoine Péricaud dans son Notes et documents, le second étant un document conservé aux Archives municipales de Lyon et qui rectifie la sentence du premier. Les trois maîtres imprimeurs prirent la défense, sans succès, d’un groupe de gens de leur métier qui étaient accusés d’avoir insulté le guet de la ville et blessé gravement Jean Sala, le lieutenant de la ville. Trois d’entre eux, Sanson, Roboam et Prodigue, furent condamnés à être fustigés et bannis de la ville de Lyon. Cet exemple montre la solidarité qui unissait les personnes d’une même corporation et la protection qu’une telle organisation proposait à ses membres, même si la communauté ne pouvait pas toujours lessauver.

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Table des matières
INTRODUCTION 
PARTIE 1 : JACQUES SACON, IMPRIMEUR-LIBRAIRE LYONNAIS 
I. Lyon, une ville d’imprimerie à la croisée de l’Europe
II. Un imprimeur-libraire lyonnais d’origine italienne
A. Jacques Sacon, Piémontais
B. Un imprimeur-libraire de la rue Mercière
C. Jacques Sacon, libraire
III. Son travail d’imprimeur
A. L’atelier d’imprimerie
B. Une présentation des éditions héritée du Moyen-Age
C. Les caractères
1. Généralités
2. Les caractères romains, dits « vénitiens »
3. Les caractères gothiques
4. Les caractères grecs
5. La place des caractères hébreux
6. La musique notée
D. Gravures et illustrations
1. Une production très illustrée
2. Hans Springinklee
3. Guillaume II Le Roy
4. Johann Reinhard, dit Grüninger
5. La série de la Nef des fous
E. Les marques de Jacques Sacon
PARTIE 2 : LE CONTENU DE LA PRODUCTION 
I. Une production variée
II. Le livre religieux
A. La Bible
B. Les sermons
C. Missels
D. Bréviaires et livres d’Heures
E. Hagiographies
F. Traités de théologie et des Pères de l’Église
1. Les traités de théologien
2. Les traités des Pères de l’Église
III. La production juridique
A. Généralités
B. Droit canon
1. Le Décret de Gratianus et les différents décrets papaux
2. Autres œuvres du droit canon
C. Droit romain
1. Le Corpus juris civilis et ses commentaires
2. Autres ouvrages de droit romain
IV. Les éditions scientifiques
V. Les Belles-Lettres
A. Les auteurs antiques
B. Une production littéraire contemporaine
PARTIE 3 : COLLABORATIONS AU SEIN DU MONDE DE L’ÉDITION ET DE L’IMPRIMERIE
I. De nombreuses associations
II. Commanditaires et éditeurs
A. Les grands commanditaires
1. La Compagnie des libraires de Lyon
2. Les Koberger de Nuremberg
3. Vincent Ier de Portonariis
4. Lucantonio Giunta, l’homme à la fleur de lys
5. Jacques Ier Huguetan
B. Des associations plus courtes
1. Aymon de la Porte
2. Simon Vincent
3. Louis Martin, dit l’Espagnol
4. Ciriacus Hochberg
5. Jacques Bouys
6. Étienne Gueynard, dit Pinet
7. Jacques Maillet
8. Pierre Bailly
9. Georg Moner
10. Louis Olivelli
III. Des relations avec d’autres imprimeurs
A. Jacques Arnoullet
B. Nicolas de Benedictis
C. Jacques Ier Mareschal, dit Rolant
D. Jean de Jonvelle, dit Piston
E. Jean Moylin, dit de Cambray
F. Jean de la Place
G. Jacques Myt
PARTIE 4 : BIBLIOGRAPHIE DES ÉDITIONS DE JACQUES SACON
Abréviation des noms de catalogues
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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