Clinique, diagnostic et traitement des infestations par Halicephalobus gingivalis

Clinique, diagnostic et traitement des infestations par Halicephalobus gingivalis

Structure et anatomie interne 

Enveloppe tégumento-musculaire : elle est constituée d’une couche cuticulaire externe, d’une couche épithéliale intermédiaire et d’une couche musculaire interne.La cuticule externe est transparente, ferme et élastique. Elle est finement striée et peut posséder des ornements (tubercules, écailles, épines, soies). Elle est constituée de 3 couches de différentes compositions (glycoprotéines proches de la kératine, lipides, albumine, collagène).L’épithélium sous-cuticulaire ou hypoderme est une structure syncytiale, unistratifiée et épaisse. Il présente 4 épaississements longitudinaux dans la cavité générale appelés bourrelets longitudinaux (un dorsal, un ventral et deux latéraux).La couche musculaire est disposée entre les bourrelets longitudinaux de l’épithélium souscuticulaire et est composée de cellules aplaties, piriformes ou fusiformes. Selon le type de cellules présentes, on définit 3 types de musculature caractéristiques de certaines espèces.

• Musculature méromyaire : petit nombre de cellules musculaires aplaties (2 ou 3 cellules), caractéristique des Ankylostome
s • Musculature polymyaire : nombreuses cellules musculaires piriformes ou fusiformes, caractéristique des Trichures.
• Musculaiture holomyaire : assise de cellules musculaire petites et serrées, caractéristique des Ascarides.
La paroi tégumentaire assure plusieurs fonctions : Protection : en particulier chez les vers parasites du tube digestif des vertébrés, elle confère une protection contre les enzymes digestives ; Rôle d’exosquelette ; Echanges avec le milieu extérieur par l’intermédiaire de canalicules cuticulaires ; Activité métabolique : synthèse de protéines, osmorégulation, activité enzymatique et échanges entre le ver et l’hôte.

Cavité générale : Elle contient les organes et un liquide cavitaire composé de principes irritants et toxiques. Le liquide cavitaire confère sa rigidité au ver.

Tube digestif 

Bouche : Elle se situe à l’extrémité antérieure du ver, en position terminale ou subterminale. Elle peut être simple ou ornementée, les ornementations constituent un critère de diagnose : • Membrane circum-orale : projection circulaire au-dessus du bord buccal ; • Elévation circum-orale : épaississement cuticulaire bordant l’orifice buccal ; • Lèvres : formations plus ou moins saillantes émanant du bord de l’orifice buccal. Elles sont au nombre de trois ou six. • Pseudo-lèvres : structures latérales dérivant de la partie antérieure du stoma* ; • Lobes inter-labiaux : élévations cuticulaires situées entre les lèvres ou les pseudo-lèvres.

Stoma* : Il s’agit de cavité située entre la bouche et l’œsophage. Elle est divisée en 3 parties : • Cheilostoma* ou région labiale ; • Protostoma* ou région de la cavité buccale. Lorsque les parois sont épaisses, rigides et sclérifiées, on l’appelle alors capsule buccale. • Télostoma* ou région postérieure, correspondant plus ou moins au pharynx. Le stoma* peut porter des denticules, des dents ou des crochets qui vont être des critères de diagnose entre les différents Nématodes.

Œsophage : La structure et l’aspect de l’œsophage est prise en compte dans une classification des Nématodes et permet une dichotomie en 2 ordres, les Myosyringata* et les Trichosynrigata* (prenant aussi en compte la morphologie de l’extrémité antérieure). • Œsophage à paroi musculaire épaisse : Ordre des Myosyringata*. La partie postérieure possède un ou deux renflements ou « bulbes » et la lumière de l’œsophage est tri-radiée ou en Y. Cet ensemble est appelé « appareil rhabditiforme » ou « appareil rhabditoïde ».

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Analyse du liquide céphalo-rachidien (LCR)

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
Liste des figures
Liste des tableaux
LEXIQUE
INTRODUCTION
Première partie : Halicephalobus gingivalis, éléments de parasitologie et d’épidémiologie
I. Embranchement des Nématodes et Ordre des Rhabditida
1) Classification
2) Morphologie
a. Rappels sur l’embranchement des Nématodes
b. Caractéristiques morphologiques de l’Ordre des Rhabditida
3) Biologie
II. Halicephalobus gingivalis
1) Classification et nomenclature
2) Particularités morphologiques et biologiques
3) Epidémiologie
a. Epidémiologie descriptive
b. Epidémiologie analytique
Deuxième partie : Clinique, diagnostic et traitement des infestations par Halicephalobus gingivalis
I. Chez les équidés
1) Manifestations cliniques
a. Signes cliniques neurologiques
b. Signes cliniques d’atteinte osseuse ou articulaire
c. Signes cliniques rénaux et/ou urinaires
d. Signes de coliques
e. Autres signes cliniques
2) Diagnostic
a. Analyses sanguines
b. Analyse du liquide céphalo-rachidien (LCR)
c. Analyse urinaire
d. Imagerie
e. Biopsies
f. Nécropsie
i. Lésions macroscopiques
ii. Lésions microscopiques/histopathologie
g. Identification du parasite
h. Diagnostic différentiel
3) Traitement
II. Chez l’homme
1) Mode de contamination
2) Signes cliniques
3) Examens complémentaires
4) Traitement
5) Nécropsie
6) Diagnostic différentiel
III. Chez les autres espèces
Troisième partie : Cas cliniques et étude sur le terrain à Ambert en Auvergne, France
I. Présentation des cas
1) Anamnèse et signes cliniques
2) Examens complémentaires et essais thérapeutiques
3) Diagnostic
II. Recherche de signes radiographiques
1) Matériel et méthodes
2) Résultats
III. Recherche parasitaire dans les urines
1) Matériel et méthodes
2) Résultats
IV. Discussion et perspectives
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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