Classification du diabète

classification

La classification du diabète en détermine le mode de traitement. Il existe deux façons de classer le diabète, toutes deux étant nécessaires.

Classification clinique 

Elle est fondée sur la conviction qu’a le clinicien de la thérapeutique qui doit être mise en route. D’après cette classification, il existe 4 types de diabètes :
– le diabète insulinodépendant qui correspond au diabète de type 1 auto-immun.
– le diabète non insulinodépendant correspondant au diabète de type 2, et également les diabètes secondaires, les diabètes par anomalies génétiques et les diabètes de type 1 lent ou slow type 1
– le diabète non insulinodépendant mais insulinotraité, également appelé diabète insulinorequérant.
– le diabète gestationnel.

Classification étiologique

Cette classification se sert de la cause initiale pour déterminer le type du Diabète. Elle reconnait 4 types :
– Le diabète de type 1, peut être lié à la destruction auto-immune des cellules β langerhansiennes, ou d’origine idiopathique si on ne retrouve pas de cause
– Le diabète de type 2 associant à l’insulino-résistance, une diminution de la sécrétion d’insuline endogène à des degrés variables
– Les autres types de diabète spécifiques
– Le diabète gestationnel  .

Diagnostic 

Diagnostic clinique 

Le diabète de type 1, dans sa forme non compliquée, est évident chez un adulte jeune ou un enfant présentant les signes cardinaux : asthénie, polyurie, polydipsie, amaigrissement spontané malgré une polyphagie. Ces signes imposent la recherche d’une hyperglycémie, d’une glycosurie et d’une cétonurie. Le diabète de type 2 se révèle souvent dans l’âge moyen de la vie, souvent lors d’un bilan systématique ou devant une complication liée au diabète. Les signes cardinaux peuvent être présents avec une surcharge pondérale androïde et une nécrobiose lipoïdique.

Diagnostic para clinique

Selon les dernières recommandations de l’OMS(1999), le diabète se définit comme la présence d’un des critères suivants :
– Une glycémie veineuse à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/l (ou 7 mmol/l) à au moins deux reprises.
– Une glycémie veineuse à n’importe quelle heure de la journée supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l), à deux reprises
– Une glycémie 2 heures après une charge en glucose (de 75 g pour l’hyperglycémie provoquée par voie orale ou HGPO) supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l). En pratique courante, l’HGPO ne sert pas à diagnostiquer le diabète mais c’est un examen qui permet de distinguer :
– L’hyperglycémie modérée à jeun :
– Glycémie veineuse à jeun supérieure ou égale à 1,10 g/l (6,1 mmol/l) et Inférieure à 1,26 g/l (7 mmol/l).
– Glycémie veineuse 2 heures après une charge en glucose inférieure à 1,4 g/l (7,8 mmol/l).
– L’intolérance au glucose :
– Glycémie veineuse à jeun inférieure à 1,26 g/l (7mmol/l) .
– Glycémie veineuse 2 heures après une charge en glucose supérieure ou égale à 1,4 g/l (7,8 mmol/l).

Complications dégénératives du diabète

Le diabète mal équilibré est responsable à long terme de complications vasculaires pouvant mettre en jeu le pronostic vital et fonctionnel du patient.

Macro angiopathies
Les macros angiopathies sont des lésions des gros vaisseaux qui peuvent toucher les artères du cœur et provoquer angine de poitrine, infarctus du myocarde, les artères du cerveau et provoquer des accidents vasculaires cérébraux, les artères des membres inférieurs et provoquer une artérite oblitérant.

Micro angiopathies
Les micro angiopathies sont des lésions des petits vaisseaux pouvant atteindre les vaisseaux de la rétine (responsables de la rétinopathie diabétique). Elles peuvent atteindre aussi les capillaires des reins entrainant une néphropathie, ce qui favorise l’apparition d’une hypertension artérielle et évolue vers l’insuffisance rénale, ou encore atteindre les vasanervorum à l’origine de neuropathie.

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Table des matières

INTRODUCTION
OBJECTIFS
1. GENERALITES
1.1. DIABETE
1.1.1. Définition
1.1.2. Classification du diabète
1.1.2.1-Classificationclinique
1.1.2.2- Classification étiologique
1.1.3. Diagnostic
1.1.3.1- Diagnostic clinique
1.1.3.2- Diagnostic paraclinique
1.1.4. Complications dégénératives du diabète
1.1.4.1- Macroangiopathies
1.1.4.2- Microangiopathies
1.1.5. Traitement
1.2. PLAIE CHEZ LE DIABETIQUE
1.2.1. Définition de la plaie
1.2.2. Pathogénie de la plaie chez le diabétique
1.2.3. Classification des plaies
1.2.4. Ecosystème d’une plaie chez le diabétique
1.2.5. Diagnostic
1.2.5.1. Examen clinique
1.2.5.2. Examens paracliniques
1.2.5.2.1. Examens biologiques
a. Examen bactériologique avec l’antibiogramme
b. Autres examens complémentaires
1.2.5.2.2. Examens d’imagerie
1.2.5.3.Critères d’infection du pied diabétique
1.2.6. Prise en charge
1.2.6.1. Prise en charge hospitalière
1.2.6.1.1. But
1.2.6.1.2. Les mesures d’urgence
1.2.6.1.3. Les moyens médicamenteux
1.2.6.1.4. La chirurgie orthopédique
1.2.6.1.5. Surveillance
1.2.6.2. Suivi après l’hospitalisation
1.2.6.2.1. But
1.2.6.2.2. Eléments de surveillance
1.2.6.2.3. Education du patient
1.3. Familles d’antibiotiques : mécanisme d’action
2. METHODOLOGIE
2.1 Présentation sommaire du milieu physique
2.2 Cadre d’étude
2.3 Type et période d’étude
2.4 Population d’étude
Critères d’inclusion
Critères d’exclusion
2.5. Paramètres étudiés
2.6. Nature des prélèvements
2.7. Analyse et traitement des données
3. Résultats
4. Discussion et commentaires
Conclusion et recommandations
Annexes

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