Circonstances de découverte de l’infection par le VIH

Circonstances de découverte de l’infection par le VIH

PROFIL CLINIQUE.

Les antécédents médicaux et chirurgicaux. Les antécédents médicaux et chirurgicaux rapportés par nos malades sont regroupés dans le tableau VI. Circonstances de découverte de l’infection par le VIH. La présence des manifestations mineures de l’infection à VIH (41.2%) et des infections opportunistes (20.3%) étaient les principales circonstances qui ont conduit à la découverte de l’infection à VIH chez nos patients. Le dépistage volontaire a révélé l’infection chez 10% des cas Le dépistage lors d’un bilan réalisé en raison de la séropositivité du conjoint représente 8.1% des cas (soit 25 patients), dans cette catégorie la proportion des femmes est nettement plus importante (23 femmes et 2 hommes). Les manifestations mineures qui ont conduit à la découverte de l’infection à VIH chez nos malades étaient : la diarrhée et l’amaigrissement chez 86 malades (27,7%), la candidose buccale chez 17 malades (5,5%) et la fièvre prolongée chez 10 malades (3,2%). Les infections opportunistes qui ont inauguré l’infection par le VIH, étaient surtout : la tuberculose (6,7%), la méningite à cryptocoque (3,8%), la candidose œsophagienne (2,9%) et la pneumocystose (1,9%). Les autres modes de découverte sont détaillés dans le tableau VII. Les manifestations mineures. Durant la période d’étude, l’amaigrissement était la manifestation mineure la plus fréquente (43.2%), suivie par la candidose oropharyngée (38%), l’asthénie (33.5%) et la diarrhée (28.7%). Le même malade pouvait avoir une ou plusieurs manifestations. (Tableau VIII) ;

La cryptococcose.

La cryptococcose a été diagnostiquée chez 16 malades (5.1%). Elle a été révélatrice de l’infection à VIH chez 12 patients (3.9%). La localisation méningée était observée chez 15 malades et cutanée chez 1 seul malade. Les signes cliniques les plus fréquents de la méningite à cryptocoque étaient le syndrome méningé dans 68.7% des cas, et la fièvre dans 68.7% des cas. Les autres signes cliniques sont regroupés dans le tableau XV. La ponction lombaire a identifié un liquide clair chez 13 malades (81.2%) et louche chez 2 malades (12.5%). La cytologie était normale (<10 éléments/mm³) dans 75% des cas, et supérieur à 10 éléments/mm³ avec une prédominance lymphocytaire dans 25% des cas. La chimie était normale dans 93.7% des cas. Une hypoglycorachie avec albuminorachie normale étaient observées chez 1 seul patient (6.2%). L’examen à l’encre de chine du liquide céphalo-rachidien a montré des levures encapsulées chez tous les malades. La culture, et la recherche d’antigènes cryptococciques n’ont été réalisées chez aucun malade. >La tomodensitométrie cérébrale réalisée chez 2 malades, a été normale dans un cas et a montré une hémorragie cérébrale dans l’autre cas. La localisation cutanée était évoquée chez un patient devant des papules ombiliquées, et confirmée par la biopsie. Douze malades avaient présenté une toxoplasmose cérébrale soit 3.9% des cas, elle était révélatrice de l’infection à VIH dans 5 cas (1.6%). Le tableau clinique était fait d’un déficit neurologique (83.3%), un syndrome fébrile (50% des cas), des crises convulsives (33.3% des cas), des troubles de la conscience (25% des cas), d’un syndrome d’HTIC, et d’une raideur méningée (Tableau XVI). L’examen tomodensitométrique cérébral révélait un aspect en cocarde dans 83.3% des cas, un effet de masse dans 41.6% des cas, des abcès multiples dans 16.6% des cas, une hyperdensité spontanée des noyaux gris centraux dans 8.3% des cas, et une atrophie corticosous-corticale dans 8.3% des cas. Profil de l’infection à VIH à Marrakech Aucun patient n’a bénéficié d’IRM cérébrale, ni de sérologie toxoplasmique. Le diagnostic était retenu dans la majorité des cas devant les résultats de l’imagerie, la confirmation a été obtenue chez un seul malade sur une biopsie cérébrale.

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Table des matières

INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES
RESULTATS
I. PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE
1. Nationalité.
2. Origine
3. Sexe
4. Age.
5. Niveau d’instruction.
6. Activité professionnelle et revenu mensuel
7. Couverture sanitaire
8. Etat matrimoniale
9. Séjour à l’étranger
10. Mode de transmission
II. PROFIL CLINIQUE.
1. Les antécédents médicaux et chirurgicaux.
2. Circonstances de découverte de l’infection par le VIH
3. Stade clinique initial.
4. La primo-infection.
5. Les manifestations mineures.
6. Les infections opportunistes
6-1 La tuberculose
6-2 La candidose.
6-3 La pneumocystose
6-4 La cryptococcose
6-5 La toxoplasmose.
6-6 La rétinite à CMV
6-7 L’encéphalite à VIH
6-8 Les parasitoses intestinales
7. Les cancers.
7-1 Le sarcome de KAPOSI
7-2 Le lymphome malin non hodgkinien (LMNH
8. Les manifestations associées
8-1 Les hépatites virales
Profil de l’infection à VIH à Marrakech
8-2 Les infections sexuellement transmissibles
III. PROFIL BIOLOGIQUE
1. Taux initial des lymphocytes T CD4
2. Charge virale plasmatique initiale
IV. TRAITEMENT.
1. Moyens.
1-1 Traitement antirétroviral.
1-2 Les autres traitements
2. Stratégie thérapeutique
3. Surveillance du traitement
4. Observance du traitement.
5. Tolérance du traitement.
6. Modification du traitement.
V. EVOLUTION.
1. Durée moyenne de suivi.
2. Evolution des infections opportunistes et des tumeurs
3. Evolution clinique sous trithérapie
4. Evolution immuno-virologique sous trithérapie
DISCUSSION
I. PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE.
1. Situation épidémiologique dans le monde.
2. Situation épidémiologique au Maroc et à Marrakech
3. Répartition selon le sexe.
4. Répartition selon l’âge
5. Répartition selon l’origine.
6. Répartition selon le niveau d’instruction
7. Activité professionnelle et revenus mensuels.
8. Répartition selon l’état matrimonial
9. Modes de transmission.
10. Séjours à l’étranger.
II. PROFIL CLINIQUE.
1. Circonstances de découverte de l’infection par le VIH
2. Stade clinique initial des patients.
Profil de l’infection à VIH à Marrakech
3. Manifestations mineures.
3-1 L’amaigrissement
3-2 La diarrhée
3-3 La dermatite séborrhéique
3-4 Le zona.
3-5 La lymphadénopathie généralisée persistante
3-6 La leucoplasie orale chevelue
3-7 Le molluscum contagiosum
4. Les infections opportunistes
4-1 La tuberculose
4-2 Les candidoses
4-3 La pneumocystose
4-4 La cryptococcose
4-5 La toxoplasmose cérébrale
4-6 Les infections à cytomégalovirus (CMV
4-7 Les parasitoses intestinales
5. Les cancers.
5-1 Le sarcome de kaposi
5-2 Les lymphomes malins non-Hodgkinien (LMNH
6. Les autres manifestations cliniques
6-1 Les hépatites virales.
6-2 Les infections sexuellement transmissibles.
III. TRAITEMENT.
1. Critères d’initiation du traitement antirétroviral
2. Stratégies thérapeutiques
3. Observance du traitement.
4. Tolérance et Modification du traitement.
IV. EVOLUTION
CONCLUSION
RESUMES
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

 

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