Changement climatique et gestion de la campagne agricole

Changement climatique et gestion de la campagne agricole

Analyse des tendances climatiques dans les communes de Banikoara et de Kandi

Les changements climatiques peuvent être considérés comme une variation statistiquement significative de l’état moyen du climat ou de sa variabilité, persistant pendant une période prolongée, généralement des décennies (Ogouwalé(2006), cité par Dimon (2008)). Les facteurs du climat qui sont considérés dans la détermination de ces indicateurs de changements climatiques sont les précipitations (hauteurs et nombre de jours de pluies) et les températures maximales et minimales. Pour les données thermométriques, celles de la station synoptique de Kandi sont valables pour la commune de Banikoara, les deux communes étant distantes l’une de l’autre de moins de 100 km (Ogouwalé (2006) op cit). De plus, la station de l’ASECNA installée à Banikoara est une station pluviométrique, donc ne disposant pas de données thermométriques.

De la vulnérabilité des systèmes de culture aux risques climatiques aux mesures d’adaptation

Selon le Groupe d’experts des Pays les Moins Avancés (LEG) (2004), une matrice de sensibilité confronte les modes et moyens d’existence vulnérables à l’éventail des risques climatiques. Elle aide à identifier les priorités en termes de vulnérabilité et assure la liaison avec l’évaluation ultérieure des activités d’adaptation. En réalité, l’un des objectifs de la  matrice est de montrer dans quelle mesure les seuils de vulnérabilité varient d’une unité à risque à l’autre et en fonction du temps. La matrice de sensibilité présente horizontalement les modes d’existence dans la région donnée. Les lignes peuvent aussi comporter d’autres éléments, tels que les activités productives liées à ces modes d’existence. Les colonnes de la matrice présentent les menaces climatiques actuelles qui influent sur les modes d’existence vulnérables.

Changements climatiques et conduite de la culture de coton

De la préparation du sol au démariage

Préparation du sol:
La préparation du sol est variable suivant les exploitations agricoles. Elle démarre déjà vers la fin de la campagne précédente pour les exploitations ayant de réserve en terre ou des parcelles de cultures en fin de cycle pouvant déjà être rendues disponibles pour la campagne suivante.
Cette situation se justifie par le fait que ces exploitations agricoles veuillent d’une part profiter de la malléabilité d’un sol arrosé par les dernières pluies et d’autre part mieux gérer les incertitudes climatiques en réduisant déjà la quantité de travail pour la nouvelle campagne.
Dans la zone de recherche, 26% des exploitations agricoles démarrent déjà la préparation du sol un peu avant la fin de la campagne précédente. La plupart des exploitations agricoles (60%) commencent le travail du sol en saison sèche. La préparation du sol regroupe en général les opérations de défrichement, de labour, d’ouverture de poquet et de billonnage.
Le défrichement consiste à enlever les plantes herbacées, les arbustes et arbrisseaux. Les résidus issus de la coupe sont mis en tas et laissés dans le champ pour des raisons de séchage.
Le dessouchage complète souvent le défrichement pour faciliter la culture attelée ou motorisée. Ces deux opérations se pratiquent sur des sols nouvellement mis en culture et ne s’observent que chez 8% des exploitations agricoles. Du fait de l’exigence du coton en sol  profond et non inondable, 99% des parcelles de coton ont été installés en milieu et haut de pente cette campagne contre 100% pour les parcelles-économiques-coton de la campagne passée.
L’ouverture de poquets est généralement pratiquée par les petites exploitations de Goumori et de Sam qui ne disposent pas de culture attelée et ayant une faible capacité financière pour envisager une location de matériel agricole. Ceux-ci sont peu nombreux et représentent à peine 5% des exploitations agricoles enquêtées. Cette pratique est comparable au ‘’sans labour’’ identifié par Colnard (1994) au niveau des exploitations manuelles qui développent cette pratique sur des sols argileux qui, selon elles, sont ‘’trop durs’’ pour être billonnés. Mais à Goumori aussi bien qu’à Sam, l’ouverture des poquets est pratiquée par ces exploitations agricoles pour vite démarrer la campagne et tenir dans le délai normal des opérations culturales. Quant aux exploitations agricoles ayant recours à l’attelage, le labour et surtout le billonnage sont les techniques les plus utilisées.
Aussi bien les opérations de labour que celles du billonnage sont effectuées à la charrue. Trois (03) modalités sont distinguées au sein des exploitations enquêtées. Il s’agit :
– du labour plus un semis à la corde ;
– du billonnage direct sans labour ;
– du labour léger suivi de billonnage.
Rares sont les exploitations qui pratiquent le labour plus un semis à la corde ou le labour léger suivi de billonnage bien que ces pratiques soient les plus recommandées. En effet, seules 5,71% des exploitations agricoles sont arrivées à respecter ces techniques au cours de ces deux dernières campagnes agricoles. Ainsi, le billonnage direct est la technique d’ameublissement du sol qui est actuellement utilisée, technique utilisée par 94,28% des exploitations agricoles enquêtées. Ces exploitations estiment qu’elles gagnent deux fois plus de temps que celles qui font un labour préalable et ainsi gagnent en superficie ce qu’elles perdent en rendement en ne faisant pas de labour. A titre illustratif, voici rapportés les propos d’un producteur qui tente de justifier la pratique du billonnage direct.

Semis et priorité d’installation des cultures:
Pour mieux apprécier l’ordre d’installation des cultures au cours de cette campagne agricole et mieux cerner une partie des objectifs des exploitations agricoles, il a été établi le rang de semis des parcelles de toutes les cultures au sein de l’exploitation de sorte qu’il soit possible de connaître la nature de la culture semée sur la première parcelle, deuxième parcelle, ainsi de suite. Les parcelles d’igname n’ont pas été considérées dans l’établissement des rangs, car elles ne concurrencent pas significativement le coton comparativement aux autres cultures qui doivent être mises en place dans la même période que le coton. Aussi bien à Goumori qu’à Sam, les exploitations agricoles ont pour priorité la mise en place de la culture de maïs. En effet, cette culture occupe 56% des premières parcelles installées contre 25% pour le coton et  17% pour le sorgho. A Goumori, 41% des premières parcelles sont occupées par le maïs alors qu’à Sam ce taux, un peu plus élevé, est de 68%. Quant à la culture de coton, elle occupe la majorité des parcelles installées en deuxième rang, soit 66% contre 21% pour le maïs et 10% pour le sorgho. Au troisième rang vient encore le maïs qui occupe 67% des parcelles suivi du coton dont la proportion se réduit jusqu’à 20%.
Il ressort de ces constats que la priorité est donnée au maïs pour les première et troisième parcelles. Ceci peut s’expliquer par la double fonction que joue actuellement cette culture dans la zone de recherche. Du fait des incertitudes climatiques, les exploitations agricoles doivent assurer leur sécurité alimentaire en semant en premier lieu les vivriers tels que le maïs et le sorgho. La prédominance de cette culture au troisième rang vient corroborer le fait que, en plus de sa fonction de culture vivrière, le maïs devient de plus en plus une culture de rente.
Quant à la culture de coton, la priorité lui est donnée pour les parcelles installées au deuxième rang. Néanmoins pour les exploitations agricoles à orientation beaucoup plus économique, le coton occupe les premières parcelles installées et dans le meilleur des cas ce dernier est simultanément installé avec le maïs.

Herbicidage:
C’est une pratique qui s’est beaucoup intensifiée ces dernières années. Elle permet de mieux lutter contre les adventices dont la concurrence s’est beaucoup accrue avec les variations et changements climatiques. En effet, toutes les exploitations agricoles enquêtées ont recours aux herbicides aussi bien sur les parcelles de coton, de maïs que de sorgho. L’usage de l’herbicide commence déjà à la préparation du sol où 60% des parcelles sont traitées avec le Kallach, un herbicide total. Ce traitement tient lieu de défrichement et de déblai de la terre pour les opérations de labour et de billonnage. Mais lorsque le producteur juge que les adventices ne sont pas importants sur la parcelle, il se passe du traitement à l’herbicide total et passe à l’herbicide sélectif. Les herbicides sélectifs utilisés sont les herbicides de pré-levée, en l’occurrence le Callifor G pour le coton et le Lagon pour le maïs et le sorgho. Ils sont appliqués lors du semis ou tout au plus le lendemain de ce dernier. Les doses appliquées sont largement en dessous de celles recommandées par la recherche. Elle est de 1,2l /ha contre 4l/ha recommandée pour le Kallach et de 1,9l/ha contre 3l/ha recommandée pour le Callifor G.

De l’approche d’analyse du « livelihood » aux choix des critères de caractérisation des exploitations agricoles

Contextualisation de l’approche du « livelihood »

Le cadre d’analyse du « livelihood » comprend cinq composantes (Adato et al., 2007), qui dans le contexte de notre thème de recherche peuvent être décrites de la manière suivante : (i) le contexte de vulnérabilité du monde dans lequel opèrent les producteurs agricoles ; (ii) leurs atouts en capital (social, humain, naturel, physique et financier) ; (iii) les politiques, institutions et processus qui influent sur leur vie ; (iv) les stratégies adoptées par ces producteurs et (v) les résultats qu’ils obtiennent ou auxquels ils aspirent. Le cadre analytique fournit une liste de contrôle des sujets importants et montre comment ceux-ci sont liés les uns aux autres. Il attire l’attention sur les différentes influences et processus majeurs et souligne les multiples interactions entre les divers facteurs qui affectent les moyens d’existence. Il amène ses utilisateurs à penser de façon holistique plutôt que sur une base sectorielle. Liant explicitement les niveaux micro et macro, il propose que l’analyse des politiques et des institutions soit conduite à tous les niveaux, du niveau local au niveau national.
Le contexte de vulnérabilité sous entend l’environnement des exploitations agricoles.
Leurs stratégies de survie ainsi que leurs biens sont fondamentalement affectés par les chocs (catastrophes naturels, changements climatiques extrêmes, conflits, problèmes de santé, désastres agricoles …etc.), par les tendances critiques (tendance d’évolution des ressources, de la population, des politiques de développement, de la technologie, du marché national et international …etc.) et par la saisonnalité (variation des prix, des opportunités d’emploi, de la  disponibilité des aliments…etc.). Ces éléments peuvent avoir des impacts directs sur les moyens d’existence des ménages et sur les opportunités qui s’offrent à eux dans la poursuite d’un mieux-être. En effet, confrontés à l’instabilité de leurs moyens de subsistance, les ménages vulnérables peuvent réagir de façons différentes. Face à des chocs, par exemple des inondations, des sécheresses ou des guerres civiles, ils peuvent être obligés d’émigrer abandonnant leurs habitats et leurs ressources productives. Aussi, suite à des fluctuations dramatiques du revenu, ou de leurs biens, les individus vulnérables peuvent-ils rechercher avant tout, la stabilisation du revenu et des moyens de subsistance plutôt que la maximisation du revenu. Ces stratégies réduisent leur exposition aux risques tout en diminuant sérieusement leur revenu moyen et les moyens de subsistance. Parallèlement, ils peuvent essayer de réduire leur consommation en réalisant des stocks, en retirant les enfants de l’école et en recourant au crédit informel, autant d’efforts qui se révèlent souvent inadéquats ou plutôt aggravent leur vulnérabilité (Lawani, 2006). Devant les fluctuations du revenu d’un ménage, ils doivent ajuster leurs dépenses de consommation en fonction des nouvelles disponibilités.

Choix des critères de caractérisation des exploitations agricoles

De l’analyse de cette approche, l’élément central se trouve être les cinq capitaux puisque d’abord ils sont affectés par le contexte de vulnérabilité, ensuite les politiques et institutions les améliorent ou les dégradent, et enfin les objectifs ou résultats ainsi que les stratégies de leur atteinte viennent normalement soit conserver ou améliorer ces capitaux. Partant de ce fait, les critères qui vont nous orienter dans la catégorisation des exploitations agricoles sont ceux axés sur les cinq capitaux du «livelihood».
Des cinq formes de capitaux nécessaires aux moyens d’existence durables, trois nous semblent bien adaptées au contexte de notre zone de recherche. Il s’agit du :
-capital naturel : le critère correspondant est la dotation en ressource terre de l’exploitation agricole;
-capital humain : le critère associé est le niveau d’instruction du chef d’exploitation agricole et le nombre d’actifs de l’exploitation agricole ;
-capital physique représenté par les critères de nombre de bovins, de petits ruminants et de volailles élevés et le nombre de charrues détenues au sein l’exploitation agricole.
La non prise en compte des deux autres formes de capitaux a sans nul doute une influence sur la constitution et l’analyse des classes, mais n’entache tout de même pas la qualité des interprétations.
En partant de la supposition que les exploitations agricoles ayant les mêmes niveaux de ces différents capitaux présentent les mêmes niveaux de vulnérabilité et de ce fait présenteront une certaine homogénéité en termes d’objectifs et d’adaptation aux variabilités et changements climatiques, les critères de catégorisation retenus pour l’analyse en composantes principales sont la dotation en terre, le niveau d’instruction du chef d’exploitation agricole, le nombre d’actifs, le nombre de bovins élevés, le nombre de petits ruminants élevés, le nombre de volailles élevés, et le nombre de charrues détenus par l’ exploitation agricole.

Caractérisation des exploitations agricoles

Reprécisions sur les variables de catégorisation

Les variables retenues pour le regroupement des exploitations agricoles en classes homogènes sont l’âge du chef d’exploitation ( AGE), le sexe du chef d’exploitation (SEX), le niveau d’instruction du chef d’exploitation (INS), la dotation en terre de l’ exploitation agricole (SUPT), le nombre d’actifs agricoles (ACT), le nombre de bovins élevés (NB), le nombre de petits ruminants élevés (NP), le nombre de volailles élevées (NV), le nombre de charrues possédées (NCH).

Description des classes d’exploitations agricoles

En plus des variables jugées pertinentes, les différentes classes seront décrites suivant les mesures d’adaptation développées dans l’installation de la campagne agricole et dans l’intensification de l’utilisation des engrais minéraux ainsi que la marge nette obtenue suite à la mise en œuvre de ces mesures.
Classe1:
D’une moyenne d’âge de 49,2 ans, cette classe est composée uniquement d’hommes et représente 21,43% des exploitations agricoles enquêtées. C’est une classe dont les exploitations agricoles ont en moyenne 12,07ha pour 5,67 actifs agricoles et 1,27 charrues.
Les moyennes de bovins, de petits ruminants et de volailles élevés sont respectivement de 8, 9 et 15.
En terme d’adaptation, cette classe est constituée de (11,43%, 4,29%, 2,90%, 2,90% d’exploitations agricoles qui pratiquent un semis précoce, un semis à bonne date, un semis tardif et un semis échelonné. On peut donc conclure que c’est une classe qui pratique un semis précoce au regard de la forte représentativité de cette classe en ce type de semis. La moyenne de la dose d’engrais supplémentaire de NPKSB en terme d’intensification d’utilisation de la fumure minérale est de 43,33Kg/ha. La marge nette par ha ainsi dégagée sur la culture cotonnière est de 104407,54 FCFA.
Classe2:
D’une moyenne d’âge de 36,69 ans, cette classe est composée uniquement d’hommes et représente 18,57% des exploitations agricoles enquêtées. C’est une classe dont les exploitations agricoles ont en moyenne 13,85ha pour 4,54 actifs agricoles et 1,46 charrues.
Les moyennes de bovins, de petits ruminants et de volailles élevés sont respectivement de 28, 26 et 50.
En terme d’adaptation, cette classe est constituée de 5,71%, 5,71%, 0%, 7,14% d’exploitations agricoles qui pratiquent un semis précoce, un semis à bonne date, un semis tardif et un semis échelonné. On peut donc conclure que c’est une classe qui pratique un semis échelonné au regard de la forte représentativité de cette classe en ce type de semis. La moyenne de la dose d’engrais supplémentaire en terme d’intensification d’utilisation de la  fumure minérale est de 55,78Kg/ha pour le NPKSB et de 7,69Kg/ha pour l’urée. La marge nette par ha ainsi dégagée sur la culture cotonnière est de 140701,3636 FCFA.
Classe3:
D’une moyenne d’âge de 37,93 ans, cette classe est composée uniquement d’hommes et représente 20% des exploitations agricoles enquêtées. C’est une classe dont les exploitations agricoles ont en moyenne 8,57ha pour 4,54 actifs agricoles et 1,36 charrues. Les moyennes de bovins, de petits ruminants et de volailles élevés sont respectivement de 7, 12 et 22.
En terme d’adaptation, cette classe est constituée de 2,86%, 11,43%, (1,43%, 4,29% d’exploitations agricoles qui pratiquent un semis précoce, un semis à bonne date, un semis tardif et un semis échelonné. On peut donc conclure que c’est une classe qui pratique un semis à bonne date au regard de la forte représentativité de cette classe en ce type de semis.
La moyenne de la dose d’engrais supplémentaire en terme d’intensification d’utilisation de la fumure minérale est de 44,64Kg/ha pour le NPKSB et de 3,57Kg/ha pour l’urée. La marge nette moyenne par ha ainsi dégagée sur la culture cotonnière est de 97617,27 FCFA.
Classe4:
D’une moyenne d’âge de 52,16 ans, cette classe est composée uniquement de femmes et représente 8,57% des exploitations agricoles enquêtées. C’est une classe dont les exploitations agricoles ont en moyenne 8,67 ha pour 4,67 actifs agricoles et une (1) charrue. Les moyennes de bovins, de petits ruminants et de volailles élevés sont respectivement de 10, 13 et 17.
En terme d’adaptation, cette classe est constituée de 1,43%, 2,86%, 1,43%, 2,86% d’exploitations agricoles qui pratiquent un semis précoce, un semis à bonne date, un semis tardif et un semis échelonné. On peut donc conclure que c’est une classe qui est partagée entre un semis à bonne date et un semis échelonné au regard de l’équitable représentativité de ces deux types de semis. La moyenne de la dose d’engrais supplémentaire en terme d’intensification d’utilisation de la fumure minérale est de 29,17Kg/ha pour le NPKSB et de 8,33Kg/ha pour l’urée. La marge nette moyenne par ha ainsi dégagée sur la culture cotonnière est de 59318,40 FCFA.
Classe5:
D’une moyenne d’âge de 44,81 ans, cette classe est composée uniquement d’hommes et représente 32,86% des exploitations agricoles enquêtées. C’est une classe dont les exploitations agricoles ont en moyenne 24,42ha pour 8,43 actifs agricoles et 2,71 charrues.
Les moyennes de bovins, de petits ruminants et de volailles élevés sont respectivement de 17, 22 et 34.
En terme d’adaptation, cette classe est constituée de 7,14%, 15,71%, 0%, (5)7,14% d’exploitations agricoles qui pratiquent un semis précoce, un semis à bonne date, un semis tardif et un semis échelonné. On peut donc conclure que c’est une classe qui pratique un semis à bonne date au regard de la forte représentativité de cette classe en ce type de semis.
La moyenne de la dose d’engrais supplémentaires en terme d’intensification d’utilisation de la fumure minérale est de 35,71Kg/ha pour le NPKSB et de 1,19Kg/ha pour l’urée. La marge nette moyenne par ha ainsi dégagée sur la culture cotonnière est de 82170,25 FCFA.
Classe6:
Cette classe a la particularité d’être constituée que d’une seule exploitation agricole dont le chef d’exploitation est un homme de 52 ans représentant ainsi 1,42% des exploitations agricoles enquêtées. La dotation en terre de cette exploitation agricole est de 50 ha pour 22 actifs agricoles et 4 charrues. Cette exploitation dispose de 98 bovins, 100 petits ruminants et 70 volailles en élevage. La dose de NPKSB augmentée est de 50Kg/ha. Cette exploitation agricole n’a pas varié sa dose d’urée. Elle a effectué un semis précoce et a dégagé une marge nette de 241445,33Kg/ha.

 

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Chapitre1 : Problématique, objectifs, hypothèses, résultats attendus et présentation du milieu d’étude
1‐1‐Problématique, objectifs, hypothèses, résultats attendus
1‐1‐1‐Problématique et justification
1‐1‐2‐Objectifs et hypothèses de la recherche
1‐1‐3‐ Résultats attendus
1‐2‐ Présentation de la zone de recherche  
1‐2‐1‐ Cadre physique des communes de recherche
1‐2‐2‐ Cadre humain des communes de recherche
1‐2‐3‐Présentation sommaire des deux villages de recherche
Chapitre 2 : Cadres conceptuel et théorique 
2‐1‐Cadre conceptuel
2‐2‐Cadre théorique
Chapitre 3 : Méthodologie
3‐1‐Phases de la recherche
3‐1‐1‐ La phase préparatoire
3‐1‐2‐ La phase exploratoire
3‐1‐3‐La phase approfondie
3‐1‐4‐La phase de traitement et d’analyse des données
3‐1‐5‐La phase de validation des résultats
3‐2‐Les limites de la recherche
Chapitre4 : Caractérisation climatique, risques climatiques et vulnérabilité des systèmes de cultures
4‐1‐Analyse des tendances climatiques dans les communes de Banikoara et de Kandi
4‐1‐1‐ Analyse des tendances pluviométriques dans les communes de Banikoara et de Kandi
4‐1‐2‐Analyse des tendances thermométriques dans les communes de Banikoara et de Kandi
4‐2‐ De la vulnérabilité des systèmes de culture aux risques climatiques aux mesures d’adaptation
4‐2‐1‐Conséquences des risques climatiques sur le sol
4‐2‐2‐Conséquences sur les cultures
4‐2‐3‐De la vulnérabilité des cultures et des sols aux mesures d’adaptation
Chapitre 5 : Changement climatique et gestion de la campagne agricole
5‐1‐Changements climatiques et conduite de la culture de coton
5‐1‐1‐ De la préparation du sol au démariage
5‐1‐2‐De la fertilisation à la récolte
5‐2‐Influence de la période de semis sur la production cotonnière
5‐2‐1‐Analyse comparative des coûts liés à chaque période de semis
5‐2‐2‐Analyse de la variabilité du rendement et de la rentabilité en fonction des différentes périodes de semis
Chapitre 6: Vulnérabilité des exploitations agricoles et mesures d’adaptation aux variabilités et changements climatiques
6‐1‐De l’approche d’analyse du « livelihood » aux choix des critères de caractérisation des exploitations agricoles
6‐1‐1‐Contextualisation de l’approche du « livelihood »
6‐1‐2‐Choix des critères de caractérisation des exploitations agricoles
6‐2‐Caractérisation des exploitations agricoles
6‐2‐1‐Catégorisation et caractérisation des classes d’exploitations agricoles
6‐2‐2‐Regroupement des classes en groupes de vulnérabilité
Chapitre 7 : Analyse prospective de l’adaptation des exploitations agricoles aux changements climatiques
7‐1‐Identification des forces, faiblesses, opportunités et menaces des exploitations agricoles
7‐2‐Analyse des forces motrices et des scénarios
7‐2‐1‐Analyse des forces motrices
7‐2‐2‐Analyse des scénarii
7‐2‐3‐Les options stratégiques
Conclusion

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *