CD-ROM d’autoformation d’échographie de l’épaule

La capsule articulaire 

– Elle est sous forme d’un mince manchon fibreux joignant la glène de la scapula au col anatomique de la tête humérale.
– Elle s’insère sur la scapula autour de la cavité glénoïdale et sur la face périphérique du bourrelet glénoïdal.
– Elle remonte, en haut, jusqu’au processus coracoïde englobant le tendon du chef long du biceps brachial qui est alors intra-articulaire.
– Elle se confond en bas avec le tendon du long chef du triceps brachii, mais le laissant extra-articulaire.
– Elle s’insère aussi bien sur l’humérus, en avant, sur la lèvre latérale du col anatomique et en bas plus loin vers le col chirurgical

La coiffe des rotateurs

   Elle est un manchon tendineux formé par :
– La convergence de quatre muscles, qui prennent origine sur la scapula et viennent se terminer sur le massif des tubercules de la tête humérale.
– Le tendon du chef long du biceps qui passe par le hiatus existant entre le subscapularis et le supraspinatus.
Le muscle supraspinatus :
– Il provient de la fosse supra-épineuse de l’omoplate.
– Il est recouvert à sa superficie par le trapèze, se dirige vers l’extérieur.
– Il passe sous l’acromion et s’insère sur la face supérieure de la grande tubérosité humérale, à partir du col anatomique de l’humérus.
– Il stabilise l’articulation de l’épaule, en maintenant la tête humérale contre la glène pendant l’abduction.
Le muscle infraspinatus :
– Il provient de la fosse infra-épineuse de l’omoplate.
– Il est constitué de plusieurs chefs qui se terminent en un seul tendon, dont les fibres terminales s’entrelacent avec celles de la partie la plus postérieure du supraspinatus.
– Il s’insérer sur la face postéro-supérieure de le trochiter.
– Il a une action synergique du supraspinatus.
– Il participe à la rotation externe du bras.
Le muscle teres minor :
– Il naisse à partir du bord axillaire de l’omoplate.
– Il suit les fibres les plus inférieures de l’infraspinatus.
– Il s’insérant sur la face postéro-inférieure du trochiter.
– Il est synergique de l’infraspinatus.
– Il participe à la rotation externe du bras.
Le muscle subscapularis :
– Il provient de la partie antérieure de l’omoplate.
– Il passe sous l’apophyse coracoïde, en profondeur par rapport au muscle coraco-brachial et au chef court du biceps.
– Il s’insère sur le trochin.
– Il permet l’adduction et la rotation interne du bras.
Le tendon du long biceps :
– Il s’insère sur le rebord glénoïdien supérieur (tubercule supra glénoïdal) et sur la face périphérique du bourrelet supérieur.
– Il perfore rapidement la capsule, devenant intra-capsulaire, tout en restant extra-synovial.
– Il s’engage dans le sillon inter-tuberculaire, redevenant extra capsulaire.
– Il fusionne plus bas avec la courte portion du biceps, à hauteur du « V » deltoïdien.
– Il permet la flexion de l’avant bras sur le bras et stabilise la tête humérale lors de la rotation externe

Les ligaments gléno-huméraux:

– Ils sont moins bien individualisés que le ligament coraco-huméral.
– Ils se présentent comme de simples renforcements antérieurs de la capsule.
– Ils sont au nombre de trois : supérieur, moyen et inférieur.
– Ils présentent une grande variabilité de forme, de taille, d’épaisseur et de site d’insertion.
a. Le ligament gléno-huméral supérieur :
– Il est normalement fin mais peut être épais en forme de corde, voire même absent.
– Il a une insertion proximale, qui peut être distincte au niveau du labrum glénoïdal antéro-supérieur, comme elle peut être commune avec le tendon du chef long du muscle biceps brachii ou avec le ligament gléno huméral moyen.
– Il a une insertion distale, qui se fait au niveau du pôle supérieur du trochin.
b. Le ligament gléno-huméral moyen :
– Il est fin, parfois en forme de corde, ou dédoublé à son insertion proximale,ou même absent.
– Il a une insertion proximale qui peut être distincte au niveau du labrum glénoïdal antéro-supérieur, comme elle peut être commune avec le ligament gléno-huméral supérieur ou inférieur.
– Il chemine à la face profonde du tendon subscapularis.
– Il a une insertion distale qui se fait au niveau du trochin.
c. Le ligament gléno-huméral inférieur :
– Il est le ligament le plus résistant des trois.
– Il joue comme rôle, le renforcement de la partie antéro-inférieure de la capsule.
– Il a une insertion proximale qui se fait par deux faisceaux :
• Le premier antérieur, le plus épais ; part du labrum glénoïdal antérosupérieur.
• Le second postérieur, s’insère au niveau du labrum glénoïdal postéroinférieur.
– Il a une insertion distale qui se fait au niveau du col chirurgical de l’humérus. La position de ces trois ligaments définit deux points de faiblesse :
– Le foramen ovale (foramen de Weitbrecht), entre les ligaments supérieur et moyen : c’est un triangle à base latérale.
– L’orifice sous-coracoïdien (foramen de Rouvière), entre les ligaments moyen et inférieur : c’est un triangle à base médiale.

Résumé 

   La pathologie dégénérative de l’épaule est très fréquente que ce soit chez les sportifs ou autres. Les lésions sont très variées et peuvent être complexes. L’échographie constitue en complémentarité avec les radiographies standards, le gold standard pour le bilan lésionnel d’une épaule douloureuse. Notre travail a consisté en l’élaboration d’un CD-ROM d’autoformation de l’échographie normale et pathologique de l’épaule, afin de fournir un outil pédagogique pratique à la disposition des médecins en formation, des généralistes et spécialistes en radiologie, traumatologie orthopédie, rhumatologie et médecins rééducateurs. Il apporte une aide à la compréhension et à l’interprétation sémiologique des différentes lésions. Le CD-ROM contient les modules théoriques suivants : un rappel anatomique, physiologique et physiopatholgique; un rappel des différentes manifestations cliniques ; les avantages, limites et techniques de l’examen échographique ; un rappel de la radio-anatomie normale ; un chapitre détaillé des lésions dégénérative de la coiffe des rotateurs notamment : les lésions tendineuses, les atteintes bursales, osseuses, les conflits. Avec un chapitre portant sur les différentes lésions pouvant être associées (LPB, capsulite rétractile, neuropathie de l’épaule) et enfin un chapitre sur l’échographie interventionnelle. Le tout est illustré en une iconographie riche faite de plus de 114 images d’échographie normale et pathologique de l’épaule, 109 images colligées en deux ans au service de radiologie au CHU Mohamed VI, ce qui représente 95.6% du total des images, uniquement 5 images échographiques empruntées à la littérature (4.3%). 14 schémas illustratifs figurent également dans le CD-ROM.

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Table des matières

INTRODUCTION
MATÉRIELS & MÉTHODES
I. OBJECTIF DU TRAVAIL
II. MÉTHODE DE TRAVAIL
RÉSULTATS
I. Le CD ROM
II. Le contenu du CD-ROM
1. Les modules théoriques
2. L’iconographie
3. Le guide d’utilisation du CD-ROM
DISCUSSION
RAPPEL ANATOMIQUE
I. L’articulation gléno-humérale
1. Les surfaces articulaires
2. Le bourrelet glénoïdien
3. La capsule articulaire
4. Les ligaments
5. Les bourses synoviales péri-articulaires
6. La coiffe des rotateurs
7. Autres muscles de l’épaule
8. L’intervalle des rotateurs
II. L’articulation acromio-claviculaire
III. L’articulation sterno-claviculaire
IV. L’articulation scapulo-thoracique
V. L’espace sous acromio-deltoïdie
VI. Les éléments vasculo-nerveux
1. Les éléments vasculaires
2. Les éléments nerveux
RAPPEL PHYSIOLOGIQUE ET PHYSIOPATHOLOGIQUE
I. La stabilité passive et active de l’épaule
1. La stabilité passive de l’épaule
2. La stabilité active de l’épaule
II. La physiopathologie
1. La physiopathologie des lésions tendineuses
III. RAPPEL DES MANIFESTATIONS CLINIQUES
1. L’interrogatoire
2. L’examen clinique
3. Le bilan général
4. Score fonctionnel
PLACE DE LA RADIOGRAPHIE STANDARD DANS L’IMAGERIE DE L’EPAULE
1. La radiographie de face en double obliquité
2. La radiographie de face stricte en décubitus avec rayons droits
3. Le profil sous acromial
4. Les autres incidences complémentaires
L’ECHOANATOMIE NORMALE DE L’EPAULE
1. Généralités
2. Technique d’examen
3. Régions explorées
4. Les résultats
SEMIOLOGIE ECHOGRAPHIQUE DES LESIONS DEGENERATIVES DE LA COIFFE DES ROTATEURS
1. L’épanchement intra-articulaire
2. La bursite sous acromio-deltoïdienne
3. L’enthésopathie
4. Les tendinopathies
5. Les ruptures tendineuses
6. La pathologie de la longue portion du biceps
7. L’amyotrophie
8. La dégénérescence graisseuse musculaire
9. Les anomalies des contours osseux
10. Le labrum et les kystes para-articulaires
11. Les conflits
12. La capsulite rétractile
13. La neuropathie de l’épaule
L’ÉCHOGRAPHIE INTERVENTIONNELLE
I. Introduction
1. Avantages
2. Déroulement du geste
3. Critères de réussite
II. Différents gestes réalisés
1. Infiltration de dérivés cortisoniques de la bourse sous-acromio deltoïdienne
2. Ponction-lavage-aspiration
3. Infiltration de l’articulation acromio-claviculaire
4. Infiltration de l’articulation gléno-humérale
CONCLUSION
RÉSUMÉS
BIBLIOGRAPHIE

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