Carte thématique de la zone sud sur les risques de feux

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Production agricole

Le riz est le plus cultivé dans la région avec le taux de 83%, représentant une surface d’environ 142 000 hectares. Ambatondrazaka et Amparafaravola représentent les plus grandes étendues de rizières de la région. Outre le riz, autre cultures tels le manioc, la mais, la patate, le haricot et la pomme de terre sont cultivés dans la Région (tableau 2).

Taux de déforestation

Entre 1990 et 2000, la dégradation des ressources forestières de la région Alaotra Mangoro a été de 0,97 %, soit 0,14% au-dessus du taux moyen pour l’ensemble de Madagascar qui a été de 0,83%. Le taux de déforestation le plus élevé se trouve dans le district d’Anosibe an’Ala, avec un taux de 1,41% par an en 1990-2000 et 0,64% par an en 2005(tableau 4), car pendant ces années (2000-2005) le pays a fait face à des difficultés politiques et des problèmes économiques. Cela engendre un effondrement du niveau de vie, et entraine à des ventes des biens, incluant les bovins. En effet, l’effectif bovin au cours de cette année a beaucoup diminué de plus de la moitié de l’année précédente. Cela s’est traduit en besoin minimale en pâturage de la zone. Donc, il n’y a pas eu de besoin de fourrage. On observe néanmoins une baisse généralisée du taux de la déforestation pendant la période 1990-2000 comparée à la période 2000-2005 pour chacun des districts et pour l’ensemble de la Région.

Typologie des feux

On distingue généralement trois types de feux de forêts : les feux de sol, les feux de surface, et les feux de cime
 Les feux de sol brûlent le mull forestier mais pas la végétation haute.
 Les feux de surface brûlent les broussailles set la litière des forêts.
 Les feux de cime se propagent au sommet des arbres ou des buissons par transmission de chaleur.
Une fois localisés, les feux de sol sont difficiles à éteindre : si le mull forestier est épais, un feu de sol pourra être éteint avec de l’eau ou du sable. Mais la plupart seront maîtrisés par la fabrication de tranchées sur le périmètre de la zone sinistrée. Le feu s’éteindra, alors, de lui-même. Les feux de surface sont maîtrisés en dégageant la zone environnante de la végétation basse et de la litière, ou en creusant des sillons pour délimiter la zone. Les feux de cime sont difficiles à éteindre. On se sert alors, le plus souvent possible, des obstacles naturels (fleuves et clairières) pour former un barrage au feu. De même, on peut le circonscrire par des zones de contre-feu. Une fois l’incendie isolé, on a recours à plusieurs méthodes pour tenter de l’éteindre. Il arrive que deux ou trois décès types de feux se manifestent en même temps. La chaleur peut se propager entre les combustibles par l’intermédiaire d’étincelles ou de sursautes de braises mais aussi par le vent, l’air calme, et les combustibles eux-mêmes.

Connaissance du risque et des aléas

Il existe le risque et la confrontation d’un aléa avec des enjeux. Les facteurs qui interviennent dans le déclenchement et la propagation des feux de forêts sont multiples. Trois sont primordiaux :
 Une source de chaleur (flamme ou étincelle).
 Un apport en oxygène (vent) .
 L’existence d’un combustible (végétation).

Sources de chaleur

En fait, La plupart des feux sont d’origine humaine, dus à des comportements divers : des imprudences, une cause accidentelle, et du fait d’une malveillance.
Remarque : des incendies sont liés quelques fois aux évènements politiques à Madagascar.

Conditions météorologiques

Le vent, la température, et l’humidité constituent les facteurs météorologiques capitaux pour l’incendie :

Le vent

Il joue un rôle important dans la formation et le développement des feux, car son action est multiple . Il active la combustion par apport d’oxygène.
 Il accélère la progression en développant les flammes et en transportant les particules incandescentes.
 Il dessèche le sol et les végétaux.
 Il est imprévisible, car sa vitesse et sa direction varient en fonction du relief.
 Il masque les contours du foyer en rabattant la fumée.
 Il accélère la vitesse du feu, et sa vitesse est aussi accélérée par le feu.
 Un feu local se déclare souvent pendant l’incendie à cause du changement fréquent de la direction du vent.

Utilisation de rameaux

L’incendie de surface sur des litières ou des arbustes pourrait être maîtrisé avec des rameaux humides. Cette méthode pourrait s’appliquer pour refroidir le flanc des flammes pendant la construction du coupe-feu. Des rameaux agités et touchant le feu directement peuvent étouffer les braises et supprimer les étincelles dans les zones brûlées.

Contre-feu (back fire)

La technique du contre-feu (figure 10) représente une pratique dangereuse et peu productive. C’est pourquoi, cette méthode serait à utiliser en dernière intention. Elle sera recommandée dans le cas où le feu se propagerait trop vite pour appliquer une attaque directe ou bien que les conditions naturelles ne permettent guère la mobilisation d’une main d’oeuvre nombreuse ainsi qu’en cas de pénurie de main d’oeuvre.

Organisation de l’équipe de lutte contre les feux

Il importe d’organiser une bonne équipe pour lutter efficacement contre les feux de végétation (Figure 10). Le comité régional est organisé au niveau des districts afin d’établir un plan intégré de prévention et de maîtrise des feux de végétation avec des organismes concernés, entre autres, le secteur civil ,juridique, agricole, forestier et de développement rural. Sous sa responsabilité l’autorité forestière régionale (CIREEF, ANGAP, etc.) s’occuperait de protéger ces zones forestières contre les feux de végétation d’une manière globale.

RESULTATS INTERPRETATION ET RECOMMANDATIONS

Ce dernier chapitre est composé des résultats, interprétations des recherches effectuées. D’abord, il représente les résultats issus de l’enquête et les recherche effectué, puis l’interprétation et analyse des résultats obtenue. Après il propose des recommandations pour élaborer un plan de lutte contre les feux de végétation

PRESENTATION DES RESULTATS

Dans cette section, nous allons montrer les résultats issue de l’enquête a Fanalamanga puis la carte thématique sur les risques du feu et de mettre en exergue le système d’évaluation du danger de feu.

résultats de l’enquête

 Dans la société Fanalamanga : Selon Mr RABESON Consulta LCF à Fanalamanga pendant l’année 2000-2005 on a enregistré 511 feux dont 78,7% pendant la période rouge (septembre-mars) touchant 28254 ha sur 68 000 ha pour l’ensemble des 3 zones de Fanalamanga. Soit une moyenne annuelle de 4434 ha brulé par an ; la plupart des feux de forêt sont causé par les agriculteurs et les paysans la culture itinérante sur brulis. Parmi les 3 zones de Fanalamanga la zone Sud est la plus touchée estimée à 2500 ha par an sur 31050 ha.

Carte thématique de la zone Sud sur les risques de feux

C’est la reproduction sur une carte le risque des feux dans le zone Sud de Fanalamanga Cette carte nous montre les points suivants:
1. Éléments topographiques représentatifs (rivières, lacs, lignes de crêtes, limites de terrain plat / accidenté, etc.).
2. Infrastructures et établissements publiques (routes, pistes, bureaux, salle de réunion, etc.).
3. Occupations des sols / utilisation des terrains.
4. Limites des zones administratives et des zones forestières.
5. Événements des feux.
6. Établissements pour la lutte contre les feux (postes, points / tours de guet, réservoirs, divers équipements, panneaux, etc.).
7. Des zones de patrouilles d’équipes et des zones prioritaires de surveillance, etc.

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Table des matières

Chapitre I : CONTEXTE GENERALE DE L’ETUDE
I.1 PRESENTATION DE L’ASSOCIATION ASA AVOTR’ALA
I.2 PRESENTATION DE LA SOCIETE FANALAMANGA
I.3 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.3.1 Situation géographique
I.3.2 Population et densité
I.3.3 Production agricole
I.3.4 Ressources forestières
I .3.4.1 Couverture forestière
I .3.4.2 Taux de déforestation
I .4 CARACTERISTIQUES DES FEUX DE VEGETATION
I.4.1 Définition des feux de végétation
I.4.2 Différents types de feux
I.4.2.1 Feux sauvages
I.4.2.2 Feux de brousse
I.4.3 Typologie des feux
I.4.4 Connaissance du risque et des aléas
I.4.4.1 Sources de chaleur
I.4.4.2 Conditions météorologiques
I.4.4.2.1 Le vent
I.4.4.2 .2 La sécheresse
I.5.VEGETATION
I.5.1 Les différentes strates (mull forestier)
I.5.2 Les essences
I.5.3 Le relief
I.6 LUTTE CONTRE LES FEUX
I.6.1 Luttes préventives
I.6.2 Lutte active
I.6.2.1 Maitrise directe
I.6.2.1.1 Utilisation de l’eau
I.6.2.1.2 Utilisation de terre
I.6.2.1.3 Utilisation de rameaux
I.6.2.1.4 Contre-feu (back fire)
I.6.2.2 Maitrise indirecte
I.6.3 Organisation de l’équipe de lutte contre les feux
Chapitre II : MATERIELS ET METHODES
Chapitre III : RESULTATS INTERPRETATION ET RECOMMANDATIONS
III.1 PRESENTATION DES RESULTATS
III.1.1 résultats de l’enquête
III.1.2 Carte thématique de la zone sud sur les risques de feux
III.1.3 évaluation du danger de feu
III.2 INTERPRETATIONS
III.3 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION

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