Caractéristiques générales de chêne vert

Caractéristiques générales de chêne vert

Classification et taxonomie de l’espèce

Selon Barbero et Loisel (1980), la position taxonomique du chêne vert est présentée dans le tableau suivant : Dénommé le chêne vert, Quercus ilex L. ou bien Quercus rotundifolia L., a constitué toujours un problème taxonomique. Au XVIIIème siècle une première distinction basée sur le type de gland (amer ou doux) est tentée par Lamark et Desfontaines. Par la suite, Schwartz et Rothmaler cités par Del Villar (1947), fondent la différence entre les deux espèces sur les caractères morphologiques des feuilles, celles du Quercus ilex L., sont plus longues, ils rejettent son existence au Maghreb. Del Villar (1947), souligne qu’au niveau d’un même arbre, peut exister un polymorphisme foliaire d’où la nécessite d’intégrer d’autres éléments plus fiables. Cette ambiguïté a conduit les botanistes à conserver la désignation du Quercus ilex L. pour toute la méditerranée. C’est plus tard, que Quezel (1979), puis Babero et Loisel (1980), reprennent la conception de Lamark et distinguent sur la base de caractères morphologiques et surtout bioclimatiques, deux espèces différentes. C’est ainsi que Dahmani (1984), dans son étude sur les groupements à chêne vert dans les Monts de Tlemcen montre qu’a travers les mesures effectuées sur les feuilles, qu’il s’agit d’une espèce proche du Quercus rotundifolia L. Cependant, les tests statistiques en grande partie non concluants sur les paramètres morphologiques étudiés : longueur du pétiole, longueur du limbe, largeur du limbe, rapport de la longueur à la largeur du limbe, nombre de paire de nervures et présence de la bordure dentée, amènent l’auteur à proposer d’autres critères d’identification au niveau anatomique, physiologique et génétique, il s’agit donc de:

•Quercus rotundifolia L. : à rameaux tortueux et à feuilles courtes se localise en Afrique du nord et sur une bonne partie de l’Espagne et la France méditerranéenne, ou il occupe les étages semi-aride, sub-humide et humide tempéré, frais, froid et même très froid au Maroc.

•Quercus ilex L. : caractérisé par des feuilles plus longues avec un plus grand nombre de nervures, colonise toute la méditerranée centrale, dans les variantes fraiches et froides de l’étage bioclimatique humide. Au-delà des caractères morphologiques analysés par les auteurs cités, qui permettent de distinguer les deux espèces ; le port droit de Quercus ilex L. et le port buissonnant de Quercus rotundifolia L., ne nous semblent pas être retenus. Le traitement sylvicole, étant en effet souvent déterminant dans la variabilité phénotypique des individus.

Définition d’un SIG

Plusieurs définitions ont été proposées, mais elles s’orient toutes vers le même ordre d’idée. Toutes reprennent les fonctionnalités que doit avoir tout SIG. D’après l’Union Géographique Internationale (I.G.R.), un système d’information géographique est «le terrain commun entre le traitement d’information et plusieurs domaines utilisant les techniques d’analyse spatiale» (Tomlinso, 1972 in Anonyme, 2005). Selon Didier (1990), « le SIG est un ensemble de données repérées dans l’espace, structurées de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision. » Pour Rouet (1991) in Mouissa (2005), les SIG utilisent des moyens informatiques pour stocker, partager, consulter et manipuler les objets représentés sur les cartes et les plans, ainsi que les informations qui leur sont directement ou indirectement attachés. Selon Krafft et al (2005) in Badaoui (2007), les SIG incluent par conséquent l’ensemble des outils, comme MapInfo, Arcview, ArcGis, mais aussi le «Hardware» utilisé (ordinateur, scanneurs, tables de numérisation, GPS, etc.). Les SIG sont aussi liées aux logiciels de traitement d’images, ainsi qu’à la télédétection, et peuvent être utilisés conjointement selon les produits voulus. Un SIG est un ensemble organisé de matériels informatiques, de logiciels, de données géographiques et de personnel capable de saisir, stocker, mettre à jour, manipuler, analyser et présenter toutes formes d’informations géographiquement référencées. Il s’appuie donc sur certains nombre de bases de données, qu’il permet d’intégrer, de gérer, de traiter et de représenter sous forme de carte. Il est donc : un système d’informatique et aussi, un ensemble de données sous forme de base de données et d’informations géographiques (fonds cartographiques) (Givaudan, 2009).

Conclusion

Les chênes sclérophylles constituent divers types de paysages hautement caractéristiques du monde méditerranéen. Parmi ces chênes, le chêne vert ou yeuse, représente l’essence forestière de la forêt méditerranéenne. C’est un arbre de moyenne dimension, rustique, plastique, normalement adapté aux conditions continentales et altitudinales entre le semi aride et le subhumide et offrant des services multiples. La plupart de ses paysages actuels sont bien loin de donner l’image d’une forêt dense productrice et protectrice. Vu son importance et la régression de sa superficie, nous avons contribué à étudier sa répartition au niveau de la forêt de Medroussa (9 396 ha), wilaya de Tiaret. Le chêne vert qui était autrefois bien venant, s’est dégradé et le paysage a changé d’une manière plus ou moins rapide.

Les travaux réalisés durant les dernières années n’étaient pas importants. Les plus jeunes arbres sont de petites tailles et ronds, les plus anciens sont relativement grands et de forme irrégulière, leurs circonférences sont très variables (15 cm ≤ C ≤ 105 cm). Pour ce qui des caractéristiques dendrométriques moyennes, la hauteur est de 8,23 m, la densité est de 157,14 tiges / ha et le diamètre affiche 15,39 cm. Cette étude dendrométrique nous a permis d’établir la nature de la structure de ce peuplement qui est au stade d’évolution de futaie irrégulière où la régénération naturelle est assez abondante. Grâce à sa plasticité, il apparait claire que parmi les caractéristiques de la station, l’effet de pente, altitude et profondeur du sol n’influent pas sur la densité, ni sur la répartition du chêne vert. Cependant, l’exposition agit d’une manière prépondérante sur la densité et le comportement du chêne vert. On enregistre en général des versants nord-est et sud-est à conditions plus favorables pour le développement du chêne vert Par le biais des logiciels Mapinfo et Google earth, nous avons élaboré la carte de végétation relative à la zone d’étude faisant ressortir la répartition du chêne vert par la réalisation de plusieurs cartes. La forêt de Medroussa abrite plusieurs espèces forestières.

Le peuplement est à 60 % à base de chêne vert associés au Thuya de barbarie au nord, avec quelques bouquets de Pistachier lentisque, une forte proportion de chêne kermès, tandis que le genévrier oxycédre est au centre de la forêt. Le pin d’Alep se présente également parmi ce cortège floristique, il prend de l’ampleur et envahit tous les espaces possibles. Notons aussi que la strate herbacée est absente suite à l’action de l’homme sur ces milieux fragiles par des abus de déboisements, des incendies et de pâturages qui ne laisse pas les jeunes pousses issus des rejets après incendies se développer, ainsi qu’une absence des travaux d’assainissement. Il en résulte que l’état global du chêne vert montre une régression significative dans l’ensemble des stations étudiées. A l’issus de ces résultats, il est recommander aux gestionnaires d’opter pour l’extension du chêne vert en appliquant un aménagement forestier (opérations sylvicoles, réalisation des infrastructures de tranché par feu, pistes, …) pour le préserver et le développer.

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Table des matières

Introduction
Chapitre 01 : Caractéristiques générales de chêne vert
1.1. Généralités sur le chêne vert
1.2. Classification et taxonomie de l’espèce
1.3. Caractères botaniques
1.4. Répartition géographique
1.4.1. Dans le monde
1.4.2. Dans le bassin méditerranéen
1.4.3. En Algérie
1.5. Ecologie du chêne vert
1.5.1. Caractère climatique
1.5.2. Caractères édaphiques
1.5.3. Altitude
1.5.4. Cortège floristique
1.5.5. Type de peuplement
1.5.5.1. Futaie
1.5.5.2. Taillis
1.5.5.3. Taillis sous Futaie
1.6. Opération Sylvicole
1.7. Intérêt du chêne vert
1.7.1. Valeur agro-écologique
1.7.2. Valeur Fourragère
1.7.3. Valeur économique
1.8. Menaces et sensibilités
1.8.1. Facteurs abiotiques
1.8.1.1. Feu
1.8.1.2. Neige
1.8.1.3. Sécheresse
1.8.2. Facteurs anthropiques
1.8.2.1. Pâturage
1.8.2.2. Défrichements
1.8.2.3. Incendies
1.8.3. Facteurs biotiques
1.8.3.1. Maladies et champignons
1.8.3.2. Insectes
1.8.3.3. Végétaux
Chapitre 02 : Cartographie et SIG
2.1. Cartographie
2.1.1. Généralités
2.1.2. Classification des cartes
2.1.2.1. Cartographie de végétation
2.1.2.2. Cartographie des stations
2.1.2.3. Cartographie numérique
2.1.2.4. Cartographie thématique
2.1.2.5. Carte topographie
2.1.3. Rôle de la cartographie
2.2. Systèmes d’information géographique
2.2.1. Présentation des SIG
2.2.2. Définition d’un SIG
2.2.2.1. Logiciels Mapinfo
2.2.3. Domaine d’application des SIG
2.2.4. Données des SIG
2.2.5. Mode de représentions de l’information géographique dans un SIG
2.2.5.1. Modèle vecteur
2.2.5.2. Modèle raster
2.2.6. Structure de l’information géographique
Chapitre 03 : Etude expérimentale
3.1. Présentation de la zone d’étude
3.1.1. Présentation de la forêt de Sdama Chergui
3.1.2. Situation géographique, administrative et forestière
3.1.3. Présentation de la commune de Medroussa
3.1.4. Présentation de la forêt de Medroussa
3.1.4.1. Description du milieu physique
3.1.4.2. Relief
3.1.4.3. Pentes
3.1.4.4. Hydrographie
3.1.4.5. Etude climatique
3.1.4.6. Précipitations
3.1.4.7. Températures
3.1.5. Autres facteurs du climat
3.1.5.1. Synthèse climatique
3.1.5.2. Diagramme Ombrothermique de Gaussin
3.1.5.3. Quotient et Climagramme d’Emberger
3.1.6. Pédologie
3.1.7. Végétation
3.1.8. Faune
3.1.9. Milieu socio–économique
3.1.10. Influences
3.2. Etude expérimental
3.2.1. Objectif
3.2.2. Choix des stations d’étude
3.2.3. Inventaire dendrométrique
3.2.3.1.Méthodologie de travail
3.2.3.2. Echantillonnage
3.2.3.3. Matériel utilisé
3.2.1.1. Placettes expérimentales
3.2.5. Caractéristiques dendrométriques
3.2.5.1. Mesure de la circonférence à 1.30 m de sol
3.2.5.2. Mesure de la hauteur des arbres
3.2.6. Estimation d’autres données dendrométriques
3.2.7. Cartographie
3.2.7.1. Elaboration des cartes thématiques
3.2.7.1.1. Prétraitement des données
3.2.7.2. Traitement numérique
3.2.7.2.1. Création de la composition colorée
3.2.7.2.2. Classification
Chapitre 4 : Résultats et Discussion
4.1. Caractéristiques végétales
4.2. Caractéristiques dendrométriques et structure des peuplements
4.2.1. Caractéristiques dendrométriques
4.2.1.1. Catégories de diamètres
4.2.1.2. Structure forestière des peuplements
4.1. Relation entre la densité et les facteurs du milieu
4.1.1. Exposition
4.1.2. Pente
4.1.3. Altitude
4.1.4. Profondeur de sol
4.2. Elaboration de la carte de végétation
4.2.1. Carte des pentes
4.2.2. Carte des expositions
4.2.3. Carte d’occupation des sols
4.2.4. Carte de végétation
4.2.5. Carte de localisation de point d’échantillonnage dans la zone d’étude
Conclusion générale
Références bibliographies
Annexes

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