Boulogne‐Billancourt, une ville dynamique aux portes de Paris

La ville au sein du département et de la communauté d’agglomération 

Boulogne‐Billancourt se situe dans le département des Hauts‐de‐Seine à l’Ouest de Paris.

Elle y joue un rôle très important : sous‐préfecture du département, mais aussi commune la plus peuplée (110 300 habitants en 2006 selon l’INSEE soit 15% de la population départementale), première ville du département en terme de création d’entreprise. Boulogne fait partie de la communauté d’agglomération Val de Seine constituée des communes de Boulogne‐Billancourt et de Sèvres créée en 2004. En novembre 2008, la communauté d’agglomération Val de Seine a annoncé sa fusion avec la communauté d’agglomération Arc de Seine composée des communes de Chaville, d’Issy‐les‐Moulineaux, de Meudon, de Vanves et de la commune de Ville d’Avray. Ces deux communautés d’agglomération faisant elles‐mêmes partie du syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine.

Présentation historique de la ville

Une histoire industrielle très importante…

De part sa proximité avec Paris, Boulogne puis Boulogne‐Billancourt a toujours eu une relation privilégiée avec la capitale: la ville était modelée pour et par les Parisiens (qui en firent un lieu de promenades privilégié). Mais cela n’a pas empêché la ville de se développer, ainsi les bords de Seine ont permis le développement de la blanchisserie, activité traditionnelle de la ville, qui s’est ensuite mutée en petites et moyennes entreprises. Avec l’expansion de la population, l’industrie du bâtiment s’est développée. Mais l’industrie boulonnaise à été surtout marquée par l’essor de trois industries:
‐ L’industrie aéronautique, avec notamment les frères Voisin, Louis Blériot et les frères Farman
‐ L’industrie cinématographique, avec notamment Étienne‐Jules Marey
‐ L’industrie automobile, avec notamment Louis Renault Ces industries vont occuper une grande partie des terrains de la ville : à son apogée l’entreprise Renault occupera à elle seule un septième de la ville.

L’histoire de la ville se lie donc à l’histoire des industries qui y sont implantées : bombardements lors de la Seconde Guerre Mondiale visant les usines Renault, insurrection lors des grèves de 1968… La petite ville aux portes de Paris devient un pôle important pour les industries et attire de nombreux artistes, notamment des architectes, la morphologie de la ville est redessinée dans les années 1930, Boulogne possède ainsi le plus important patrimoine architectural de France de cette période.

Qui subit la tertiarisation

Au cours des décennies, l’importance des industries a diminué, les usines et ateliers ont été fermés puis peu à peu remplacés par des immeubles de logements ou de bureaux. La ville s’est tertiarisée: aujourd’hui 90% des entreprises font parties du secteur tertiaire.

La ville accueille dorénavant de nombreux sièges sociaux, les plus connus étant Renault, TF1, Bouygues Telecom, Thomson, La Française des jeux, Omnicom…et compte plus de 12 000 entreprises offrant plus de 80 000 emplois sur la commune. Boulogne‐Billancourt est devenue un des principaux pôles économiques de l’Ile‐de‐France et la deuxième ville en termes de création d’emplois (après Paris).

Mais qui continue d’influer sur la ville

Néanmoins les anciens terrains industriels n’ont pas tous été remplacés par des immeubles et il reste des terrains en friche. Les plus importants en terme de superficie sont ceux des anciennes usines Renault qui occupaient 11,5 hectares sur l’île Seguin et 37,5 hectares à Billancourt. Ces terrains font maintenant partie de la ZAC Seguin Rives de Seine qui compte au total 74 hectares. L’aménagement de cette ZAC est devenu une priorité pour la municipalité et revêt d’une image nationale: la renonciation au projet de la fondation Pinault avait fait en 2005 les gros titres des journaux télévisés et l’aménagement de cette ZAC est aussi un élément dans les projets sur le Grand Paris. Il n’y a toujours pas de projet défini pour cette ZAC car elle aura des répercutions politiques mais aussi culturelles et surtout économiques, mais la ville compte bien en faire un « Un pôle de rayonnement pour l’Ouest parisien ».

La ville de Boulogne‐Billancourt grâce à ses ressources naturelles (principalement les bords de Seine) puis à un développement économique fort s’est imposée comme un pôle attractif fort et indépendant de Paris. Depuis quelques années les changements politiques et administratifs ainsi que les possibilités foncières font que la ville est prête à entreprendre de grands projets urbains, elle est donc le terrain idéal pour faire un projet d’aménagement.

Une ville bien desservie par les transports mais qui ne tient pas compte des piétons

Boulogne vue par et pour les voitures

Boulogne‐Billancourt est en continuité de Paris, ainsi cette ville est une ville de transit pour la capitale et la banlieue.

Comme le montre la carte ci‐dessus, la ville comprend de grands axes nationaux et départementaux où la circulation est très dense surtout en période de pointe:
‐ Au Nord, l’autoroute A13 provenant de Normandie
‐ A l’Est la ville est séparée de Paris par le boulevard périphérique
‐ Les quais quant à eux constituent la départementale 1
‐ Enfin la ville est traversée par des routes historiques, les plus importantes sont la D910 (ou avenue du Général Leclerc puis avenue Edouard Vaillant) qui relie la N118 à la porte de Saint Cloud et la D907 (ou route de la Reine) qui relie l’A13 à la porte de Saint Cloud.

Pour estimer la fréquentation des routes, la Direction de la Voirie des Hauts‐de Seine, avec la création du SITER (Système Informatisé de Télésurveillance, d’Exploitation et de Régulation), a mis un place un système comptant le nombre de véhicules qui passent chaque jour sur un tronçon donné, ce comptage s’effectue sur une grande durée puis est rapporté à une journée, on obtient ainsi les TMJA (Trafic Moyen Journalier Annualisé).

Un réseau de transport en commun bien développé

Toujours grâce à sa proximité avec la capitale, Boulogne‐Billancourt possède un réseau de transport en commun très dense. Ce réseau géré par la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens)
‐ 2 lignes du métro parisien ont leur terminus à Boulogne : les lignes 9 et 10 (soit 5 stations de métro dans la ville)
‐ 20 lignes d’autobus desservent la ville : certaines lignes parcourent toute la ville citons la ligne 123 qui traverse Boulogne du Nord au Sud, d’autres n’ont que peu d’arrêt dans la ville mais permettent d’aller en banlieue, il y a ainsi au pont de Sèvres une gare routière avec 9 lignes de bus
‐ La mairie a aussi mis en place un service de bus gratuit, le SUBB (Service Urbain de Boulogne‐ Billancourt), avec une boucle au Nord desservant l’hôpital Ambroise Paré et au Sud desservant le pont de Sèvres. La fréquentation de ce service est d’environ 2500 voyageurs par jour. Ce réseau est aussi géré par la RATP.
‐ Enfin en traversant la Seine par quatre ponts de la ville on peut trouver le tramway T2 reliant la Défense à Issy‐les‐Moulineaux (prolongement jusqu’à la porte de Versailles d’ici fin 2009).

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Table des matières

Introduction
Partie I:Boulogne‐Billancourt, une ville dynamique aux portes de Paris
1) La ville au sein du département et de la communauté d’agglomération
2) Présentation historique de la ville
i. Une histoire industrielle très importante
ii. Qui subit la tertiarisation
iii. Mais qui continue d’influer sur la ville
Partie II : Eléments expliquant l’aménagement
1) Une ville bien desservie par les transports mais qui ne tient pas compte des piétons
i. Boulogne vue par et pour les voitures
ii. Un réseau de transport en commun bien développé
iii. Vélos : le nouvel enjeu de la ville
iv. Qu’en est‐il des piétons ?
2) Présentation du lieu de projet
i. Le boulevard Jean Jaurès : une seule rue
ii. Mais 3 tronçons bien différents
3) Pourquoi un tel aménagement ?
i. Un meilleur cadre de vie
ii. Plus de sécurité
iii. Diminution de la voiture
iv. Projet déjà proposé
Partie III : l’aménagement du projet
1) Deux propositions possibles
i. Une voie périodiquement piétonne
ii. Une démarche plus longue et plus compliquée mais à terme plus performante
2) Les conséquences d’un tel aménagement
i. Conséquences sur la circulation
ii Conséquences sur le stationnement
iii Conséquences sur l’environnement
iv Attentes du public
3) Quelques points d’aménagement
i. Entrées de la rue
ii. Travaux sur la voirie et les trottoirs
iii. Le problème des carrefours
iv. Mobilier urbain
v. Estimation du coût
Conclusion

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