BONNES PRATIQUES D’ÉLEVAGE CANIN

BONNES PRATIQUES D’ÉLEVAGE CANIN

Ventilation

Selon l’arrêté du 30 juin 1992, « les locaux d’hébergement des animaux doivent être aérés efficacement de façon permanente ». L’aération doit être prise en compte dans la construction des bâtiments par l’intégration de prises d’air haute et basse et de la conception des ouvertures (taille, orientation, vents dominants, étanchéité des jointures). La vitesse idéale de déplacement de l’air est de 1 km/heure. Il convient de s’assurer que l’air est renouvelé au minimum 5 fois par heure en hiver et jusqu’à 30 fois par heure en été. En effet, le renouvellement de l’air est impératif pour éviter l’accumulation de gaz toxiques pour les animaux comme le gaz carbonique ou l’ammoniac. L’éleveur peut évaluer la vitesse de l’air grâce à la méthode de la bougie (la flamme de la bougie doit vaciller sans trop s’incliner) ou en utilisant des fumigènes (on veillera dans ce cas à sortir les animaux avant).

Alimentation du chiot en croissance

Comme nous l’avons vu, l’espèce canine est une espèce à croissance rapide qui nécessite des besoins nutritionnels élevés durant cette période afin d’assurer son bon déroulement. Les besoins énergétiques d’un chiot en début de croissance sont environ trois fois supérieurs à ceux d’un animal adulte à poids équivalent (BURGER, 1994) ; ils diminuent progressivement à l’approche de la maturité. Pour contrôler la vitesse de croissance d’un individu, l’éleveur pourra suivre son GMQ (gain moyen quotidien) qui correspond à la prise de poids moyenne d’un chiot en une journée : celui-ci augmente après la naissance, puis se stabilise pour enfin diminuer à l’approche du poids adulte. Les courbes de croissance varient en fonction des races (cf annexe 5) :

– Chiots de petites races : la croissance in utero est assez avancée dans le cas des petites races ; les chiots sont assez lourds à la naissance, leur vitesse de croissance est faible et leur GMQ décroît rapidement. Leurs besoins alimentaires sont donc facilement couverts à l’aide d’un aliment type croissance distribué en 3 repas par jour. Cependant, ces chiots déposent plus facilement du tissu adipeux (tissu graisseux) ; l’éleveur devra donc être particulièrement vigilent à la prise de poids de ces chiots et vérifier leur état corporel.

– Chiots de grandes races : leur poids de naissance est faible et leur potentiel de croissance est fort et prolongé. L’alimentation de ces chiots pose beaucoup plus de problèmes car les conséquences d’une alimentation non adaptée peuvent être lourdes (troubles de la croissance squelettique, altérations sévères des articulations et des cartilages,…). L’éleveur devra donc porter une attention particulière à la qualité de l’aliment distribué aux chiots de grande race, à l’équilibre de la ration (énergie, taux de calcium, taux de protéines) et aux quantités distribuées. En effet, les chiots de grande race ne doivent pas être nourris à volonté car un excès de nourriture induit une trop forte stimulation de la croissance squelettique (responsable d’une diminution de la densité osseuse) et une prise de poids excessive (les contraintes appliquées au squelette sont alors trop importantes). Les mâles semblent davantage touchés par rapport aux femelles (DÄMMRICH, 1991).

Ainsi, chaque type de chiot doit recevoir une alimentation adaptée à sa vitesse de croissance. On ne distribuera donc pas le même aliment à un chiot de petite taille qu’à un chiot de grande taille (cf fiche technique n°20). Enfin, la durée d’utilisation d’un aliment croissance varie en fonction de la race : 8 à 10 mois pour les petites races, 10 à 14 mois pour les races moyennes, et 14 à 24 mois pour les grandes races. 3.2.5.2. Alimentation en fonction de l’environnement et de la saison Chez la plupart des chiens, la zone de neutralité thermique correspond à une température ambiante de 20°C environ. Toute variation, dans un sens comme dans l’autre, entraînera des dépenses énergétiques supplémentaires pour réguler la température corporelle de l’animal. L’éleveur doit donc adapter la ration en fonction de la saison et de la région dans laquelle il vit. On peut estimer les besoins énergétiques supplémentaires à 3 kcal par kg de poids métabolique (P0,75) et par degré d’écart (GRANDJEAN et al., 2003). Par exemple, un chien de 25 kg vivant dans à 10°C aura besoin de 3 × (20-10) × 250,75 = 335 kcal en plus chaque jour pour lutter contre le froid (cf fiche technique n°21).

Saillie naturelle (FONTBONNE et al., 2007)

Il est préférable de prendre quelques précautions avant de présenter les reproducteurs (cf fiche technique n°25) : inspection de la vulve pour vérifier l’absence d’écoulement purulent, inspection du pénis, tonte des poils autour de la vulve et du fourreau, notamment dans le cas de races à poils longs. L’accouplement naturel comprend trois phases : une phase d’approche, une phase de chevauchement où le mâle pénètre la femelle et éjacule les deux premières phases de l’éjaculat, et enfin la phase d’accolement où le mâle se retourne à 180° et éjacule sa troisième phase. Si le chien ne reste pas collé, la saillie peut échouer car le mâle n’a pas forcément eu le temps d’éjaculer les trois phases du sperme et l’absence des contractions vaginales (normalement présentes lors de l’accolement) peut être à l’origine d’un reflux plus important de la semence en dehors du vagin.

L’accouplement dure en moyenne 15 minutes mais peut durer jusqu’à une heure. Il ne faut surtout pas séparer les partenaires de force, au risque de provoquer un prolapsus vaginal, des hémorragies ou encore une fracture de l’os pénien. A la fin de l’accouplement, il est recommandé de faire en sorte que la chienne n’urine pas dans le quart d’heure qui suit et de vérifier que le mâle a réintégré la verge entièrement dans le fourreau. Enfin, la chienne doit être isolée des autres mâles jusqu’à disparition complète de signes d’oestrus.

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Table des matières

TABLE DES FIGURES
TABLE DES ANNEXES
TABLE DES FICHES TECHNIQUES
TABLE DES ABREVIATIONS
1.Installation
1.1. Devenir éleveur
1.1.1. Les formations
1.1.2. Les certificats de capacité
1.1.3. Choix de la ou des races
1.2. L’emplacement de l’élevage
1.3. Les différentes structures possibles
1.3.1. Obligations communes
1.3.2. Moins de neuf chiens
1.3.3. De 10 à 49 chiens
1.3.4. Plus de 49 chiens
1.3.5. Une nouvelle catégorie : l’ICPE soumise à enregistrement
1.4. Modifications de structure
1.4.1. Changement de département
1.4.2. Changement d’exploitant ou succession
1.4.3. Arrêt d’activité
1.4.4. Modification des bâtiments
2.Bâtiments
2.1. Organisation des bâtiments
2.1.1. Bâtiments légalement obligatoires
2.1.2. Bâtiments vivement conseillés
2.1.3. Autres bâtiments
2.1.4. Disposition des bâtiments
2.2. Matériaux utilisés
2.2.1. Sol
2.2.3. Fermeture
2.2.4. Toiture
2.3. Entretien des locaux
2.3.1. Travaux intérieurs
2.3.2. Travaux extérieurs
2.4. Les litières
2.4.1. Litières végétales
2.4.2. Litières minérales
2.5. Hygiène des locaux
2.5.1. Nettoyage
2.5.2. Désinfection
2.5.3. Vide sanitaire
2.6. Maîtrise de l’ambiance (GRANDJEAN et al., 2003)
2.6.1. Humidité
2.6.2. Température
3.2.3. Stockage des aliments
3.2.4. Distribution de l’alimentation
3.2.5. Adaptation de la ration alimentaire
3.2.6. Abreuvement
3.3. Reproduction
3.3.1. Le cycle sexuel de la chienne
3.3.2. Critères de choix des reproducteurs
3.3.3. Détection des chaleurs
3.3.4. Moment de mise à la reproduction
3.3.5. La saillie
3.3.6. La gestation
3.3.7. La mise-bas
3.4. Santé
3.4.1. La vaccination en élevage
3.4.2. Traitements anti-parasitaires internes
3.4.3. Traitements anti-parasitaires externes
3.4.4. Soins
3.5. Comportement
3.5.1. Prévention des troubles du comportement chez l’adulte
3.5.2. Prévention des troubles du comportement chez le chiot
3.5.3. Tests comportementaux de Campbell
4.Gestion
4.1. Gestion des mouvements
4.1.1. Animaux
4.1.2. Visiteurs
4.1.3. Fournisseurs
4.2. Gestion du matériel
4.3. Gestion des documents obligatoires en élevage
4.3.1. Le registre d’entrées et sorties
4.3.2. Le registre sanitaire
4.3.3. Les ordonnances
4.4. Gestion de la vente
4.4.1. A quel âge peut-on vendre les chiots ?
4.4.2. Définition de la race
4.4.3. A qui peut-on vendre ?
4.4.4. Les annonces
4.4.5. Documents obligatoires pour la vente
4.5. Gestion des litiges
4.5.1. Le défaut de paiement
4.5.2. Les vices rédhibitoires
4.5.3. Les vices cachés
4.5.4. Le défaut de conformité
4.5.5. Le dol
4.5.6. Les lectures officielles
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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