BEAUFORT, aujourd’hui : des spécificités territoriales a relever et a magnifier

Pourquoi engager un travail prospectif sur Beaufort ?

Bref descriptif de la commune

Beaufort est une petite commune rurale de montagne, située dans le département de laSavoie (73), en région Rhône-Alpes. La commune se localise stratégiquement entreplusieurs pôles d’influences que sont Albertville, Chamonix et Bourg-Saint-Maurice. Beaufort s’inscrit notamment dans le territoire du SCoT d’Arlysère. La commune s’intègre également dans le Massif du Beaufortain, réputé pour ses atouts environnementaux, touristiques et agricoles.
De plus, Beaufort-sur-Doron s’étend sur une altitude comprise entre 683 mètres et 2882 mètres. Ainsi, il est fort de noter que l’amplitude topographique induit une richesse de grands paysages plus qu’intéressante.
En termes de structure du territoire, la commune comporte une vingtaine de hameaux dont deux principaux : Beaufort et Arêches.
Par ailleurs, le territoire communal est très étendu. Cette emprise territoriale conséquente implique pour la commune de se projeter judicieusement et efficacement dans un horizon à court, moyen et long terme en adoptant une démarche durable en valorisant principalement les atouts basés sur la diversité et sur la richesse de ce grand territoire.

Enjeux du travail prospectif sur Beaufort

C’est la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 qui est à l’origine de la rénovation du Plan d’Occupation des Sols (POS), en Plan Local d’Urbanisme (PLU). Cette loi réforme en effet l’approche de l’urbanisme devenue obsolète, en invitant les municipalités et les organismes de coopération intercommunale à intégrer dans leurs politiques de développement les notions de ville durable et de démocratie participative.
Le bilan concernant Beaufort montre les impacts potentiels en termes de foncier, d’environnement, de social ou autres que peut avoir un projet sur son territoire. On comprend donc l’importance de mener une démarche prospective pour anticiper sur les potentielles évolutions du territoire, comprendre ses logiques de fonctionnement et ainsi permettre de limiter les impacts du projet communal en valorisant et magnifiant les spécificités locales.
Dans cette optique, le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) fixe, entre autres, des objectifs de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain ainsi qu’une analyse qualitative et quantitative de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers.

Caractérisation du milieu rural et montagnard selon la DATAR

Les qualités du milieu rural sont multiples : espace ouvert permettant de multiples usages et des perméabilités visuelles, milieu propice aux activités agricoles, cadre de vie de qualité, etc.
Avant les années 70, le monde rural français était en effet assimilé à sa caractéristique agricole et à la fonction « productive » du milieu rural, principal pilier stratégique de développement de l’époque. Depuis, des mutations et des dynamiques nouvelles, telles que les avancées dans l’économie locale des secteurs de l’animation, du tourisme ou de la culture, ont poussé à reconsidérer le monde rural sous une approche plurielle tout en conservant sa valeur agricole, fort de patrimoine et d’identité. La complexité des fonctions attribuées au monde rural s’est diversifiée et étendue à des domaines d’activités jusqu’alors inexistants voire sous-valorisés. Le milieu rural a ainsi acquis des stratégies de développement basées sur une pluriactivité utile pour la durabilité des sites. Se dessinent alors des fonctions « récréatives », « résidentielles », « productives », « touristiques » et « environnementales » qui permettent de mettre en exergue la complexité auxquelles sont confrontées les communes rurales de montagne entre enjeux de complémentarités etconflits d’usages.
Dans la même logique que la périurbanisation, la fonction « résidentielle » du milieu rural, comme celui de la commune de Beaufort, se caractérise par l’engouement de nouvelles populations pour les qualités et les spécificités qu’offre ce milieu propice au développement des maisons individuelles : ressource foncière disponible (bien que plus limité en milieu de montagne qu’en plaine), foncier à bas coût et notion d’abondance illusoire, potentiel agricole, qualité du cadre de vie, etc. Il s’agit en cela de comprendre le solde migratoire de Beaufort comme le reflet de l’attractivité et des opportunités offertes par le site d’implantation des nouveaux résidents. La question de la fonction « résidentielle » du milieu rural est à rapprocher de la notion de services et d’équipements des différents bassins de vie.
Concernant le Beaufortain, la répartition est très inégale et leur localisation se cantonne principalement au « pôle-relai » (pôle rural) de la commune de Beaufort et plus spécifiquement aux deux bourgs principaux que sont Arêches et Beaufort. La conséquence de cette économie, corrélée à la caractéristique touristique du village-station de Beaufort, s’est traduit par l’ouverture de secteur à l’urbanisation (nouveaux lotissements en extension des deux hameaux principaux) et par une prédominance de l’habitat pavillonnaire. Cetteéconomie ne doit pas être minimisée mais maîtrisée.
La fonction « productive » du milieu rural est la plus évidente et la plus ancrée. Malgré son importance et sa valeur identitaire affirmée et reconnue, puisque historique, cette typologie de fonction donnée est bien plus complexe et diverse ces dernières années et sous-entend de nouvelles dynamiques à prendre en compte. Malgré un dynamisme agricole toujours présent à Beaufort, d’autres fonctions de valorisation du milieu prennent le relai pour amorcer le changement de paradigme entre nouvelles populations et nouveaux besoins, nouveaux enjeux environnementaux et urbains, etc. La fonction « productive » renvoie à l’économie agricole du monde rural qui connait de manière général un tournant en termes de moyens de production et d’emplois offerts dans ce secteur d’activités. Beaufort, bien que reconnu pour son « Prince des gruyères» et ses paysages de grands alpages où paissent les vaches tarines entre chalets et granges, a depuis déjà quelques décennies amorcé une transition vers une promotion touristique et de « l’animation » se basant sur les fonctions« récréatives » et « de nature » du site.
Ainsi, de manière générale, les petites communes en milieu rural de montagne alimentent les mêmes fonctions basées sur leurs ressources. Cependant, leur distinction réside dans le fait qu’une fonction est plus prégnante qu’une autre ou se traduit différemment dans le territoire communal, ce qui aboutira à des positionnements divers quant aux réflexions sur le projet communal dans une prospective à moyen terme. Selon les entrées et leviers d’actions prédominants dont dispose la commune en question, celle–ci optera pour un projet territorialisé, se nourrissant du contexte dans lequel elle s’inscrit. Beaufort joue principalement le tableau « productif » et « récréatif/touristique ». Cependant, un changement des besoins en termes d’enjeux de populations nécessite de repenser l’offre « marchande » et « alternative » du tourisme de Beaufort pour une efficacité communale.

La commune selon l’approche « spatiale »

Les limites de la commune dessinent un ensemble de crêtes et de sommets aux altitudes relativement élevées : l’Aiguille du grand Fond (2920m), La Pierra Menta (2714m), Les Aiguilles de la Penaz (2688m), Le Grand Mont (2687m), la Pointe de la Grande journée (2462 m), le Mirantin (2461m), Le Grand Parei (2376m), La montagne d’Outray, limite communale avec Hauteluce au Nord de Beaufort. Au sein de ce cirque s’écoulent le torrent du Doron de Beaufort et ses deux principaux affluents : Le Dorinet, qui s’écoule depuis Hauteluce et l’Argentine, qui s’écoule depuis le sud du territoire de la commune. Le territoire communal est également bordé par plusieurs cols, fermés en périodes hivernales, qui permettent l’accès aux vallées voisines : le Cormet d’Arêches (2108m) qui rejoint la Tarentaise au niveau d’Aime, le Cormet de Roselend (1968m), qui redescend par la vallée des Chapieux sur Bourg-St-Maurice, le col des Saisies (1633m) et le Col du Joly (1989m), qui désenclave la vallée côté Haute-Savoie. La vallée est reliée à la Combe de Savoie, par les gorges du Doron, qui débouchent au niveau d’Albertville.
La commune s’impose de par sa taille parmi ses voisines. A l’échelle locale, elle joue le rôle de polarité. En effet, l’échelon de l’intercommunalité, notamment celui de la Communauté de Communes de Confluences, donne un rôle central à la commune de Beaufort. Le siège de projet se situant au sein du territoire communal et les principaux équipements du Beaufortain se localisant en majorité sur la commune.
La totalité de la commune de Beaufort et de son canton, regroupant les quatre communes de Beaufort, Hauteluce, Queige et Villard sur Doron, sont classées en zone de montagne. De cette localisation, Beaufort en tire une particularité du fait qu’il s’agisse d’une des communes ayant le meilleur enneigement à cette altitude (1200m). Cependant, notons qu’à partir de 2015, le canton de Beaufort sera fusionné à celui d’Ugine, et que par conséquent Beaufort ne sera plus chef-lieu de canton administrativement. Toutefois, sur le plan du territoire d’influences et du rayonnement local, physiquement, le chef-lieu conservera une place de « pôle-relais » en complémentarité avec la commune de Flumet qui jouera également ce rôle au niveau des communes de montagne composant le territoire d’Arlysère.
Le futur projet communal tant à pérenniser l’influence touristique, économique et le rôle des polarités de la commune à une échelle locale.
Cette commune savoyarde est implantée au cœur du massif du Beaufortain, prolongeant celui du Mont blanc en direction du sud-ouest.

Une richesse et une diversité beaufortaine à concilier avec la pérennisation de la vie ruromontagnarde

La commune de Beaufort regorge de spécificités locales du fait de son implantation géographique particulière. S’intégrant dans un milieu rural de montagne, elle a su puiser de ses ressources des atouts indéniables qui lui confèrent une place de choix dans le territoire du Beaufortain.
En effet, l’image et la réputation de la commune d’Arêches-Beaufort rayonnent au niveau régional mais également national pour ses savoir-faire locaux de production tels que le fameux fromage éponyme AOP « Beaufort ». La réputation de la commune se justifie principalement par son cachet et par la construction d’une image identitaire communale autour de l’authenticité et des services urbains de qualité proposés. La promotion de la fonction culturelle et de l’animation, base du tourisme du Beaufortain est très présent sur le territoire communal et donne une identité propre à la commune.

Beaufort, aujourd’hui : une multiplicité de paysages?

La commune de Beaufort s’impose par son implantation spatiale importante pour une petite commune rurale de montagne et par sa diversité en termes de structures paysagères.
La notion de « paysage » est ici à comprendre au sens large. On distingue, en effet en zone Est et Sud, sur le territoire communal un vaste espace « naturel, agricole et forestier » dédié à la biodiversité et aux alpages, spécificités qui font la richesse de la commune et son rayonnement. En zone Nord-Ouest, une partie plus « anthropisée » avec ses différents espaces de fonctionnalités urbaines.

Les « paysages naturels et agricoles»

Le territoire communal s’étend en effet sur 14 953 ha et s’échelonne à des altitudes variantde 683 mètres à 2920 mètres. Cette variété topographique esquisse une richesse de paysages. Beaufort comprend pour plus de la moitié de sa superficie de vastes étendues montagneuses. La commune bénéficie également d’un large couvert forestier. La présence de trois grands lacs (le lac de Roselend, le lac de Saint Guérin et le lac de la Giettaz) et de quatre petits lacs d’altitude (Brassa, Tournant, Seston et Cornu) souligne l’importance d’un réseau hydrographique dense. Ces lacs constituent un élément du patrimoine naturel et paysager local.
Beaufort se caractérise également par l’importance de son terroir agricole, comprenant des alpages, mais également des prairies et prés de fauche dans les parties inférieures de la commune.

La structure sociale et démographique

La population est vieillissante du fait d’un solde naturel faible et de l’allongement de l’espérance de vie. Ce phénomène entraine un problème du coût du foncier et le départ des jeunes ménages pour les communes périphériques ou de plaine en comparaison de peu d’installations sur la commune de cette tranche d’âge. Ainsi, l’impact est un niveau de vie de la population résidente en hausse (60% des ménages imposables).
Le nombre de ménages a triplé par rapport à la croissance démographique. Ainsi, leur nombre augmente (977 en 2010) en corrélation directe avec la diminution de leur taille (2,2en 2010 pour 3,6 en 1968), qui suit la tendance nationale de décohabitation.
La pression sur la demande et la diversification de l’offre de logements est donc forte, lorsque l’on considère ces phénomènes de manière corrélée. Des enjeux sont à formuler en termes de besoins en logements de petite taille, d’adaptation des équipements et services pour accompagner le vieillissement de la population, la prise en compte des mutations démographiques, de la population permanente et temporaire. Des réflexions et des questionnements pourront donc être formulés quant à ces constats notamment sur les volontés communales lors de l’élaboration de son projet à horizon moyen terme : Quelle attractivité est recherchée ? Quelle population est ciblée ? Une reconquête de la population jeune et active sur le territoire est-elle envisageable?

Projet de Fin d’études – LEFEBVRE Sabrina Année universitaire 2013-2014 44

Une commune connectée et équipée : jouant le rôle de « pôle –relai » de services

Réseaux

Penser les interactions de sous-systèmes pour la préservation de la denrée « eau » et de l’environnement

Le réseau hydrographique sur la commune est dense. Des maillages existent entre tous les réseaux d’alimentation en eau potable pour que le trop plein des réseaux situés en amont alimente les réseaux situés en aval ainsi que pour moduler les réseaux en fonction de la ressource. Ainsi, la préservation des espaces, notamment en amont, est nécessaire pour ne pas entrainer des effets de causalité jusqu’aux secteurs en aval qui pourraient se trouver directement impactés. Le but est de bénéficier d’une ressource « eau » de qualité satisfaisante pour la commune.
En effet, les impacts des intrants agricoles et des activités humaines peuvent induire une dégradation de la ressource. Les imbrications entre « activité agricole » – « préservation de l’environnement » – « santé humaine » sont telles que la variation ou l’action engagée d’une variable d’un des systèmes entraine par « causes à effets » des impacts sur les variables des autres sous-systèmes en interaction directe ou indirecte avec ce dernier.
Ainsi, une étude réalisée en 2012 sur la qualité de l’eau a démontré que la ressource du chef-lieu (le hameau de Beaufort) est de bonne qualité bactériologique mais révèle une teneur en arsenic supérieure à la limite de qualité. Même constat pour l’autre village principal de la commune. En effet, l’eau d’Arêches, partie basse, contient des traces du pesticide Terbuthylazin déséthyl. Le résultat est similaire sur la plupart des hameaux secondaires.
L’eau de Boudin également présente des contaminations épisodiques et est également supérieur à la limite qualité en ce qui concerne l’arsenic. L’eau de la plupart des hameaux est pourtant distribuée sans traitement mais est donc à usage exclusivement nonalimentaire. Par ailleurs, l’évacuation des eaux usées se réalise toujours vers le milieu naturel.
La compétence revient à « Confluences » en ce qui concerne la collecte et la dépollution des eaux usées par le biais d’une STation d’Epuration (STEP) intercommunale, fonctionnant actuellement à 70% de ses capacités en période de pointe.

Estimer les besoins pour une adéquation ressource/besoins actuels et à venir

Les ressources répondent aux besoins actuels. Cependant, les pressions sur la ressource « eau » sont telles que certains secteurs, d’ici à 2020, risque de manquer d’eau sur la commune pour satisfaire aux activités humaines. Le Conseil Général a tenté de déterminer les besoins théoriques ajoutés au volume des fuites et aux écoulements permanents. La pression sur la ressource s’estime forte du fait du profil économique de la commune.
Trois prises EDF détournent une forte partie des débits de certains ruisseaux. Corrélé à cela, les activités agricoles, touristiques et humaines impactent fortement les besoins en eau. On estime alors les besoins à 150 L/jour/habitant permanent, habitant secondaire ou lit touristique (hébergement), 70 L/jour/couvert (restauration) et à 100 L/jour/unité gros bétail (agriculture).

Les pressions liées à la présence du domaine skiable

S’ajoutent aux pressions agricoles, touristiques et humaines, celles spécifiques au domaine skiable. L’activité touristique saisonnière nécessite une denrée d’eau importante pour le bon accueil des touristes mais également pour le développement et la pérennisation de l’activité sportive hivernale autour de la station de ski passant par la mise en place des 37 enneigeurs pour l’exploitation de la neige de culture du domaine du Planay-Curvy.

La gestion des déchets intégrée et pensée à long terme

Par ailleurs, la politique adoptée par Confluences et Savoie déchets a permis de réduire la production des déchets ménagers (de 30%), tandis que dans le même temps les programmes immobiliers ont continué de se développer sur le canton. La mise en place de conteneurs semi-enterrés disposés sur le territoire communal et la politique de valorisation autour de la gestion et de la collecte des déchets permettent d’accompagner durablement le développement des communes de l’intercommunalité et donc de Beaufort, en particulier à travers la croissance de l’offre en matière d’habitat et lits touristiques puisque en adéquation avec le potentiel d’absorption et de récupération des déchets.
L’enjeu principal en termes de réseaux sur Beaufort repose sur la gestion de la période de forte affluence pour répondre aux enjeux économiques et humains de la commune.
La complexité dans la structure urbaine par l’habitat dispersé dans un territoire étendu : atout ou problème ?
Un parc de logements s’adaptant à l’évolution démographique:

Un parc relativement ancien

Une extrapolation faite sur la base des permis délivrés permet d’estimer qu’aujourd’hui plus de la moitié du parc à plus de 30 ans. En effet, dans les années 80, on constate une dynamique de la construction liée à l’essor de l’activité touristique et au développement de la station. Depuis la dernière décennie, la réduction de la réserve foncière disponible sur la commune et le niveau très élevé du prix du foncier induisent de nouveaux enjeux pour optimiser la ressource tout en permettant le développement quantitatif et qualitatif du parc : réhabilitations du parc ancien et dans la trame bâtie existante, rénovation, constructions nouvelles dans les dents creuses et les espaces interstitiels, etc.

Augmentation du parc de logement pour répondre aux besoins de la population 

La commune de Beaufort compte 2627 logements . En 40 ans, le parc de logements sur la commune a été multiplié par 2,5 avec une moyenne de 38 nouveaux logements par an sur la dernière décennie. L’augmentation quantitative du parc s’est accompagnée d’une mutation dans la composition de celui-ci. En effet, les résidences principales (37% en 2009) majoritaires jusque dans les années 70-80 ont laissées place à une part plus importante de résidences secondaires et de logements occasionnels (56, 8% en 2009).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
REMERCIEMENTS
– PREAMBULE / AVANT-PROPOS
– SOMMAIRE
– INTRODUCTION 
– LISTE DES CHAPITRES 
CHAPITRE 1 : PROSPECTIVE EN MILIEU RURAL DE MONTAGNE ET CONTEXTUALISATION 
I. Prospective en milieu rural de montagne
1)En quoi le PLU peut amener à une durabilité du projet et quels sont les enjeux de la prospective?
2) Pourquoi engager un travail prospectif sur Beaufort ?
Bref descriptif de la commune
Enjeux du travail prospectif sur Beaufort
3) Le milieu rural de montagne : enjeu double et milieu propice à la gouvernance locale
Caractérisation du milieu rural et montagnard selon la DATAR
Des enjeux de durabilité d’autant plus fort
Une proximité propice à la gouvernance locale
II. Contextualisation temporelle : Une identité beaufortaine qui évolue au fil du temps ?
Le changement de fonction du milieu rural de montagne
Le regain démographique par la transition vers le tourisme hivernal de station
La dynamique du développement local du Beaufortain en marche
Une économie historiquement déjà impactée par le tourisme et les activités saisonnières
III. Contextualisation spatiale : Beaufort dans son territoire d’influence
1) La commune selon l’approche « administrative »
Environnement administratif et logique de la hiérarchie des normes
SCOT Arlysère et CCB
PLH de Confluences
2) La commune selon l’approche « spatiale »
Synthèse de la mise en contexte de Beaufort
CHAPITRE 2 : BEAUFORT, AUJOURD’HUI : DES SPECIFICITES TERRITORIALES A REVELER ET A MAGNIFIER. Etude de cas : Beaufort 
I. Une richesse et une diversité beaufortaine à concilier avec la pérennisation de la vie ruromontagnarde
1) Beaufort, aujourd’hui : une multiplicité de paysages?
Les « paysages naturels et agricoles»
Les « paysages urbains »
2) Des dynamiques sociales prouvant l’attractivité de la commune et ses spécificités Beaufort dans son territoire
Caractéristiques démographiques et profil social des Beaufortains
3) Une commune connectée et équipée : jouant le rôle de « pôle –relai » de services
Réseaux
Infrastructures de transports
Services et équipements
4) La complexité dans la structure urbaine par l’habitat dispersé dans un territoire étendu : atout ou problème ?
Un parc de logements s’adaptant à l’évolution démographique
Une différenciation de typologie d’habitats entre les pôles
Formes urbaines bâties
Optimisation progressive de la ressource foncière
II. Identité autour du « tourisme » et de la « culture »
1) Le tourisme : seul vecteur de développement?
Le contexte socio-professionnel
L’environnement économique du Beaufortain et de l’Arrondissement d’Albertville
Des activités économiques tournées vers la spécialité « montagne », la valorisation des
ressources et des savoir-faire locaux
Le tourisme : vecteur principal de développement
2) Le tourisme « culturel »
Quelle image touristique renvoie la commune de Beaufort actuellement ?
« L’animation » comme liant et outil de promotion du tourisme de « l’authentique »?
3) Du tourisme « ski» au tourisme « doux » et de bien-être
L’évolution des pratiques et des désirs des « touristes »
Le tourisme hivernal s’engage vers une diversification des activtés proposées et vers une connexion des deux domaines skiables
Le tourisme estival à Beaufort existe-t-il ?
Vers un tourisme de « 4 saisons » prenant en compte la dimension marchande, la valorisation du « bien-être » et des savoir-faire locaux
4) L’agro-tourisme traditionnel d’alpages
Un dynamisme agricole tourné vers la production de qualité
Les multiples acteurs de l’économie agricole
De la valorisation des ressources locales au « circuit-court »
III. Conflits d’usages/ complémentarités. Des spécificités locales comme atouts à magnifier ?
1) Conflits d’usages : illustrations des « dangers » de la poursuite des tendances actuelles
Les risques de standardisation de l’architecture, de perte d’identité patrimoniale et de baisse de la qualité des paysages
Beaufort : demain ? La démarche prospective par scenarii de développement. Application au village-station de Beaufort : entre identité et tourisme
La perte des centralités dominantes et question de l’appréciation des lieux de vie
Le développement de la tâche urbaine
Risque d’étalement de l’urbanisation sur les espaces de coteau et mitage par le développement de l’habitat dispersé
Morcellement des espaces agricoles et forestiers et pression foncière sur ces espaces
Les déplacements essentiellement voiture et le manque de sécurisation des modes doux
Les limites liées à la question de la maîtrise foncière
2) Les complémentarités, force de la commune
CHAPITRE 3 : BEAUFORT, DEMAIN ? VERS LA CREATION DU PROJET COMMUNAL
Etude de cas : Beaufort
I. L’approche par scénarii : une aide à la décision ?
1) Révéler les spécificités locales en configurant des enjeux principaux
2) Réaliser des scénarii pour aider à la décision et à la configuration du projet communal
II. Beaufort, demain ? Identification de devenirs possibles et indicateurs d’évaluation
1) L’outil « questionnaire » et « nuage de mots » pour accompagner la démarche
2) L’outil « scenario » comme support central de réflexion
Démarche et intérêt
Les trois scenarii retenus et leur variante
« L’inacceptable » et « l’esquisse d’une maîtrise»
« Le principe d’équilibre »
« La polarité double » et « la polarité triple »
3) Evaluer, positionner et catégoriser les scenarii
L’approche multicritère
L’approche par entrée thématique
III. Gouvernance locale : de l’anticipation au positionnement vers l’élaboration du PADD
1) Enjeux du positionnement et de la prospective : bilan
2) Bilan des scenarii et apports pour le PADD
3) Création d’un scenario unique qui orientera le PADD et les OAP pour la création du projet communal futur
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES 
TABLE DES ILLUSTRATIONS 

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *