Bactéries impliquées dans les syndromes respiratoires

Bactéries impliquées dans les syndromes respiratoires

Virus impliqué dans les syndromes respiratoires : Metapneumovirus du canard

Les virus de la bronchite infectieuse, de la maladie de Newcastle, de la laryngotrachéite infectieuse, de l’influenza aviaire et les Metapneumovirus sont les virus qui affectent le plus souvent l’appareil respiratoire des volailles (Villegas, 1998). Cependant, le canard ne semble pas, dans la limite des connaissances actuelles, sensible aux trois premiers cités. Et si le virus de l’influenza aviaire a bien été isolé chez les canards sauvages, qui semblent en être le réservoir, il n’apparaît pas y avoir chez ces animaux d’expression clinique significative même après infection avec des sérotypes réputés pathogènes (Woolcock, 2003). Le seul virus impliqué dans les pathologies respiratoires du canard est donc le Metapneumovirus (Woolcock, 2003).

Définition et synonymie:
Les Metapneumovirus isolés pour la première fois chez la dinde en 1986, sont responsables de la rhinotrachéite chez la dinde et du syndrome infectieux du gonflement de la tête chez le poulet et la pintade, avec des symptômes d’intensité variable selon les agents de surinfection (Gough, 2003). Ils n’ont que très récemment été isolés chez le canard (Toquin et al., 1999).

Etiologie:
Appartenant à l’ordre des Mononegavirales, famille des Paramyxoviridae, sous famille des Pneumovirinae, genre Metapneumovirus (Gough, 2003), ces virus enveloppés extrêmement polymorphes avec une taille allant de 80 à 200 μm de diamètre présentent une capside à symétrie hélicoïdale. Des spicules de petite taille peuvent être présents (Gough, 2003). Leur génome est composé d’un ARN monocaténaire négatif d’environ 15 kilobases codant pour 8 protéines : la nucléoprotéine (N), la phosphoprotéine (P), la protéine de matrice (M), la seconde protéine de matrice (M2), la glycoprotéine de surface (G), la protéine de fusion (F), une petite protéine hydrophobe (SH) et une ARN polymérase ARN dépendante (L).
Ces virions, très fragiles, ne résistent ni aux pH acides ni aux pH basiques et sont très sensibles à la chaleur (Gough, 2003).

Classification:
Les Metapneumovirus aviaires (APV) ont été classés en quatre sous-groupes : A, B, D (isolés en Europe) et C (isolé aux Etats-Unis). Des études phylogénétiques montrent que les souches A, B et D sont plus proches les unes des autres que de la souche C (Njenga et al., 2003). En 1999, un nouveau Metapneumovirus, dénommé Metapneumovirus du canard (DuPV), a été isolé pour la première fois chez des canes présentant de la toux et des chutes de ponte. Les caractéristiques antigéniques et génétiques du Metapneumovirus du canard le rapprochent plus de la souche C que des autres souches de Metapneumovirus aviaires et notamment de la souche B, pourtant habituellement isolée en France (Toquin et al., 1999).

Etude épidémio-clinique

Chez le poulet et la dinde

– Epidémiologie
Le poulet et la dinde sont les 2 hôtes principaux des Metapneumovirus aviaires (Gough, 2003), responsables de la rhinotrachéite chez la dinde et du syndrome infectieux du gonflement de la tête chez le poulet et la pintade, apparus pour la première fois en Afrique du sud puis principalement en Europe. La transmission est horizontale direct par voie aérienne ou par contact indirect. Une possible transmission verticale est suspectée mais n’a pas encore été démontrée (Gough, 2003).
– Expression clinique
Les signes cliniques ont été bien étudiés chez la dinde : toux, râles, jetage nasal, conjonctivite mousseuse, gonflement du sinus infraorbaire, oedème submandibulaire et tremblement de la tête, chute de ponte, la toux pouvant même provoquer des prolapsus utérins. Dans les élevages atteints, la morbidité approche les 100 % et la mortalité peut varier de 0,4 à 50 %. Chez le poulet, l’infection par le Metapneumovirus aviaire n’a pas forcément d’expression clinique mais peut être à l’origine du gonflement des sinus péri et infraorbitaires, de torticolis et d’opisthotonos.La morbidité ne dépasse généralement pas 4 % et la mortalité 2 % (Gough, 2003). Une mauvaise maîtrise des paramètres zootechniques (ventilation, température, litière, hygiène), la présence de pathogènes secondaires et les manipulations diverses (vaccination, débecquage) peuvent aggraver les signes cliniques et la mortalité dus aux Metapneumovirus aviaires (Andral et al., 1985).L’autopsie révèle, dans toutes les espèces cibles, des lésions inflammatoires au niveau de l’appareil respiratoire supérieur et de l’appareil génital femelle (Gough, 2003).

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Table des matières

Introduction
Première partie : étude bibliographique
I. Le canard mulard : présentation et mode d’élevage
II. Particularités anatomiques et physiologiques de l’appareil respiratoire des oiseaux
III. Importance des paramètres environnementaux dans les syndromes respiratoires
A. Ammoniac
B. Poussière
C. Température
D. Ventilation
E. Hygrométrie
F. Stress
IV. Principaux agents pathogènes impliqués dans les syndromes respiratoires
A. Bactéries impliquées dans les syndromes respiratoires
1. Pasteurella multocida
2. Riemerella anatipestifer
3. Escherichia coli
4. Ornithobacterium rhinotracheale
5. Mycoplasma sp
6. Chlamydophila psittaci
B. Champignon impliqué dans les syndromes respiratoires : Aspergillus fumigatus
1. Etiologie
2. Pathogénie
3. Epidémiologie
4. Etude clinique
5. Etude lésionnelle
6. Diagnostic
7. Mesures de lutte
C. Virus impliqué dans les syndromes respiratoires : Metapneumovirus du canard
1. Définition et synonymie
2. Etiologie
3. Classification
4. Etude épidémio-clinique
5. Diagnostic
V. Les syndromes respiratoires du canard : une pathologie multifactorielle
Deuxième partie : Etude expérimentale
Introduction
I. Matériels et méthodes
A. Echantillonnage des canards
B. Prélèvements
1. Déplacements dans les élevages
2. Choix des animaux
3. Technique de prélèvement et codage des échantillons
4. Transport et conservation des prélèvements
C. Analyses
1. Autopsies – Analyses mycologiques et bactériologiques
2. Analyses PCR Mycoplasma sp
3. Analyses PCR Chlamydophila psittaci
4. Analyses sérologiques Metapneumovirus du canard
II. Résultats
A. Description de l’échantillon
B. Données d’élevage
C. Nécropsie
D. Analyses mycologiques
E. Analyses bactériologiques
1. Escherichia coli
2. Pasteurella multocida
3. Riemerella anatipestifer
4. Ornithobacterium rhinotracheale
F. Analyses PCR Mycoplasma sp
G. Analyses PCR Chlamydophila psittaci
H. Analyses sérologiques Metapneumovirus du canard
III. Discussion
A. Portage bactérien
B. Portage aspergillaire
C. Portage viral
D. Données d’élevage
Conclusion

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