AUTHENTIFICATION ET ANALYSE DE LA DROGUE

AUTHENTIFICATION ET ANALYSE DE LA DROGUE

Description botanique 

La mélisse (Figure 1a) est une plante herbacée vivace* à la tige carrée (Figure 1g), dressée et ramifiée, poussant en touffe, mesurant le plus souvent entre 30 et 80 centimètres de haut (Perrot & Paris, 1971 ; Thoby, 2009).Les feuilles (Figure 1f), pétiolées, sont réparties de façon opposée et décussée sur la tige (Wichtl & Anton, 2003). Leurs bords sont fortement crénelés. Elles sont de forme ovale et cordiforme, aux nervures réticulées très saillantes sur la face inférieure, donnant cet aspect gaufré à la face supérieure. La surface est recouverte de fins poils courts (Perrot & Paris, 1971). Les fleurs sont regroupées par douzaine ou demi-douzaine, en verticille (Figure 1c), à la base des feuilles. De couleur blanche à rosée, elles sont formées d’une corolle tubulaire (Figure 1b) constituée de deux lèvres inégales. La lèvre supérieure est dressée (Perrot & Paris, 1971) et celle inférieure est divisée en trois lobes. Quatre étamines didynames* (Figure 1d) s’insèrent sur le tube formé par la corolle, elles sont courbées et tendent ainsi les unes vers les autres. Le pistil, quant à lui, est constitué de quatre loges et possède un long style terminé par un stigmate. Le calice (Figure 1e) est bilabié et pubescent (Wichtl & Anton, 2003).Le fruit est un tétrakène contenant de petites graines brunes, foncées et luisantes.La mélisse officinale peut parfois, notamment si elle est cueillie à l’état sauvage, être confondue avec d’autres plantes (Wichtl & Anton, 2003 ; Babulka, 2005) qui sont : la cataire citronnée (Nepeta cataria var. citriodora), la mélisse des bois (Melittis melissophyllum), la mélisse à grandes fleurs (M. grandiflora Sm.) et la mélisse de Moldavie (Dracocephalum moldavicum).

Utilisation traditionnelle et contemporaine 

La drogue* utilisée dans les médicaments* ou les compléments alimentaires est l’extrait sec de feuilles de mélisse (M. officinalis L.) ou les feuilles de mélisse séchées. Cependant, l’huile essentielle* extraite de celles-ci peut aussi être utilisée.La mélisse est connue depuis la Grèce antique. En effet, Théophraste (372 – 287 av. J.-C.)4 et Hippocrate (460 – 377 av. J.-C.)4 utilisaient déjà les feuilles de cette plante pour améliorer la digestion et réduire les états de nervosité. Au XVIème siècle, Paracelse (1493 – 1541)4 l’utilisait aussi (Wichtl & Anton, 2003).L’Eau de mélisse des Carmes Boyer® existe depuis 1611. C’est une solution alcoolisée à base de mélisse, et contenant également neuf épices et treize autres plantes. Elle est présentée comme un produit aux multiples vertus, notamment celles de diminuer le stress et la fatigue, de faciliter la digestion et d’apaiser le mal des transports (Perrot & Paris, 1971 ; Eau des Carmes Boyer, 2011).
De nos jours, plusieurs médicaments* proposés en vente-conseil contiennent de la mélisse officinale. Selon les Cahiers de l’Agence (1998), par voie orale, elle est ″traditionnellement utilisé[e] dans le traitement symptomatique de troubles digestifs (ballonnement épigastrique, lenteur à la digestion, éructations, flatulences) et dans le traitement adjuvant de leur composante douloureuse / dans le traitement symptomatique des états neurotoniques (troubles mineurs du sommeil)″ (AFSSaPS, 1998). En France, l’usage se limite à ces propriétés (Tableau 1) tandis qu’en Allemagne, il existe des formes pour usages externes contenant de la mélisse et indiquées dans le traitement de l’herpès labial telles que Lomaherpan® du laboratoire Lomapharm (Wichtl & Anton, 2003).
La mélisse peut être administrée sous forme d’infusion en procédant de la manière suivante : laisser reposer cinq à dix minutes 1,5 à 4 g de feuilles finement coupées sur lesquelles il a été versé de l’eau bouillante, puis filtrer avant de boire (Wichtl & Anton, 2003).
M. officinalis fait partie de la liste des 34 plantes sorties du monopole pharmaceutique5 à la suite du décret 79-480 du 15 juin 1979 (Secrétariat Général du Gouvernement, 2011).

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INTRODUCTION 
A. LA MÉLISSE (MELISSA OFFICINALIS L.) 
1. DESCRIPTION BOTANIQUE
2. HABITAT
3. CULTURE ET RÉCOLTE
4. UTILISATION TRADITIONNELLE ET CONTEMPORAINE
5. AUTHENTIFICATION ET ANALYSE DE LA DROGUE
B. LA VALÉRIANE (VALERIANA OFFICINALIS L.) 
1. DESCRIPTION BOTANIQUE
2. HABITAT
3. CULTURE
4. UTILISATION TRADITIONNELLE ET CONTEMPORAINE
5. AUTHENTIFICATION ET ANALYSE DE LA DROGUE*
I. USAGES TRADITIONNELS ET ÉTUDES DES PROPRIÉTÉS THÉRAPEUTIQUES DE LA MÉLISSE ET DE LA VALÉRIANE 
A. PROPRIÉTÉS DE LA MÉLISSE 
1. ANTALGIQUE DANS LES DOULEURS D’ORIGINE DIGESTIVE
2. EFFETS SUR LE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL
3. ANTIOXYDANT
4. VIRUCIDE
5. PHYTOSANITAIRE
B. PROPRIÉTÉS DE LA VALÉRIANE 
1. EFFETS CLINIQUES
2. EFFETS PHARMACOLOGIQUES
C. ÉTUDES D’UNE ASSOCIATION MÉLISSE-VALÉRIANE 
1. EFFETS SUR LES TROUBLES DU SOMMEIL
2. EFFETS FACE À UN STRESS INDUIT
3. EFFETS SUR DES SUJETS SAINS
II. COMPOSITION CHIMIQUE DE LA MÉLISSE ET DE LA VALÉRIANE 
A. COMPOSITION CHIMIQUE DE LA MÉLISSE 
1. COMPOSITION CHIMIQUE DES FEUILLES DE MÉLISSE
2. COMPOSITION CHIMIQUE DE L’HUILE ESSENTIELLE* DE MÉLISSE
B. COMPOSITION CHIMIQUE DE LA VALÉRIANE 
1. COMPOSITION CHIMIQUE DES RACINES DE VALÉRIANE
2. COMPOSITION CHIMIQUE DE L’HUILE ESSENTIELLE* DE VALÉRIANE
III. ACTIVITÉS PHARMACOLOGIQUES DES COMPOSÉS DE LA MÉLISSE ET DE LA VALÉRIANE 
A. SYSTÈME NERVEUX
1. INTERACTION AVEC LE SYSTÈME GABAERGIQUE
2. ACTION SUR LES RÉCEPTEURS DE LA VANILLOÏDE
3. INTERACTION AVEC LE SYSTÈME ADÉNOSINE
4. ACTION SUR LES RÉCEPTEURS SÉROTONINERGIQUES
B. MYORELAXANT 
C. ANTIOXYDANT 
D. ANTI-INFLAMMATOIRE 
1. MÉCANISMES DE L’INFLAMMATION
2. EFFET ANTI-INFLAMMATOIRE
E. ANTIMICROBIEN 
1. BACTÉRICIDE
2. FONGICIDE
F. PHYTOSANITAIRE 
1. INSECTICIDE
2. INSECTIFUGE
3. EFFET PHEROMON-LIKE
4. ANTI-GERMINATIF
5. NÉMATICIDE
G. BIODISPONIBILITÉS ET TOXICITÉS ÉVENTUELLES 
1. BIODISPONIBILITÉ
2. TOXICITÉ ÉVENTUELLE
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 
BIBLIOGRAPHIE 

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