ASPECTS TECHNIQUES DE L’ELEVAGE DES CHEVAUX LOURDS DANS LE CANTAL

ASPECTS TECHNIQUES DE L’ELEVAGE DES CHEVAUX LOURDS DANS LE CANTAL

 LOGEMENT ET ALIMENTATION (MARTIN-ROOSET W., 1984)

La plupart des chevaux lourds dans le Cantal sont élevés en plein air intégral. Ce mode d’élevage est parfaitement adapté aux nombreuses surfaces en herbe
présentes dans le département. En hiver, alors que les bovins sont dans les
étables, les chevaux restent dehors avec parfois des abris rudimentaires et nettoient les pâturages de faible altitude grâce à une denture qui leur permet de tondre l’herbe plus ras que les bovins ; de plus, ils mangent les refus laissés par ces derniers. Ils reçoivent également du foin quand la neige est importante.
Au printemps, avec la pousse de l’herbe, les chevaux partagent les pâturages avec les bovins qui, à leur tour, mangent les refus des chevaux. Après les poulinages, les juments et les poulains passent l’été dans les estives. Des travaux réalisés par l’INRA (Institut National de Recherches Agronomiques) de Theix montrent que ces pâturages d’altitude, peu productifs et la plupart du temps non fauchables, sont largement mis en valeur par les chevaux qui obtiennent des
performances zootechniques satisfaisantes malgré la pauvreté et la mauvaise qualité de l’herbe. Ceci à condition toutefois que le mode de conduite soit rationnel : le chargement doit être bien ajusté et il faut prévoir des rotations entre les différentes parcelles. Les pâturages plus intensifs sont ainsi laissés à cette période aux productions les plus rémunératrices de l’exploitation, les bovins en général.
Ce mode d’élevage permet aussi de maintenir les charges de l’atelier équin à un niveau très bas : les investissements en bâtiments sont presque nuls, l’alimentation exclusivement fourragère n’est pas onéreuse et les coûts de main d’œuvre sont également réduits.
En conclusion, on retiendra que l’élevage en plein air des chevaux lourds permet de valoriser les
pâturages du Cantal à moindre coût et de garder la priorité pour les bovins sans léser les chevaux qui s’habituent bien à ce mode de vie.

REPRODUCTION
La mise à la reproduction et les chaleurs (Haras Nationaux, 1997)

La mise à la reproduction des pouliches se fait en général à trois ans, parfois à deux ans. Les juments sont soumises à l’influence des saisons par le biais du rythme nycthéméral et la saison officielle de monte se déroule de février à juillet ; le reste de l’année les juments sont en anœstrus. Pendant la saison de monte, les chaleurs se succèdent toutes les trois semaines (environ une semaine d’œstrus et deux semaines d’interœstrus). L’ovulation a lieu vers la fin des chaleurs, en moyenne six jours après le début (figure 7 et tableau II). Les chaleurs post-partum débutent entre
trois et dix-huit jours après le poulinage ; la fertilité de ces chaleurs étant presque semblable à
celle des autres cycles, il est important de faire saillir les juments à ce moment là si l’objectif est la naissance d’un poulain par jument et par an.
Dans le Cantal, la détection des chaleurs reste simple. Soit la monte se fait en liberté et l’étalon
détecte lui-même le moment idéal, soit on pratique le test à la barre : un étalon souffleur est présenté à la jument qui est séparée de l’étalon par un bat-flanc. On observe alors le comportement de la jument. Le clignement de la vulve, la queue qui se lève ou encore
des jets d’urine sont des éléments caractéristiques des chaleurs ; au contraire, si la jument tape ou a les oreilles couchées, elle n’est probablement pas en chaleur.
Les autres moyens de détection comme la présence d’un étalon vasectomisé, d’un hongre androgénéisé munis d’un harnais marqueur ou encore l’appel d’un vétérinaire pour deséchographies ovariennes ou des dosages hormonaux ne sont pas ou rarement pratiqués dans le département. Les techniques de synchronisation des chaleurs ne le sont pas davantage.

La saillie, la gestation et le part

La monte en liberté (Tellier P., 1978)La monte en liberté est souvent pratiquée par les étalons privés qui ne se déplacent presque pas et ne sont en général utilisés que par le propriétaire et quelques voisins. Il existe de plus dans chacune des stations de monte du Cantal des étalons nationaux qui se déplacent chez les éleveurs pour effectuer ce type de monte.
L’étalon en liberté côtoie les juments pendant plusieurs semaines ; il détecte les chaleurs de façon
permanente et effectue de nombreuses saillies au cours d’un même œstrus. Ces contacts durables et répétés permettent d’obtenir de bons résultats de reproduction : la fertilité des étalons de monte en liberté est de 83% pour l’année 1999, ce qui est significativement supérieur aux fertilités obtenues avec les autres types de monte (pour un risque p‹0.05)(Haras Nationaux, 2001).

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Le marché de la viande chevaline dans le Cantal 

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie  LES EFFECTIFS D’EQUINS LOURDS   où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
1ère partie : PRESENTATION DU CANTAL ET DE SA POPULATION DE CHEVAUX LOURDS
1 PRESENTATION DU CANTAL
1.1 Généralités
1.2 Utilisation du territoire et orientations
technico-économiques des exploitations
2 LES EFFECTIFS D’EQUINS LOURDS 
2.1 La place du Cantal en France
2.2 Les races présentes dans le Cantal
2.3 Les statistiques sur la reproduction
2.4 Les exploitations du Cantal
3 DESTINATION DES CHEVAUX LOURDS
2ème partie :ASPECTS TECHNIQUES DE L’ELEVAGE DES CHEVAUX LOURDS DANS LE CANTAL
1 LOGEMENT ET ALIMENTATION
2 REPRODUCTION 
2.1 La mise à la reproduction et les chaleurs
2.2 La saillie, la gestation et le part
2.2.1 La monte en liberté
2.2.2 La monte en main et l’insémination artificielle
2.2.3 La gestation et le part
3 LES POULAINS
4 LES AIDES A L’ELEVAGE
4.1 Les contrats d’élevage
4.2 Les primes races menacées
4.3 Les primes d’approbation étalons
4.4 Les concours d’élevage
4.5 Les concours d’attelage
3ème partie : L’ECONOMIE DE LA PRODUCTION DU CHEVAL DANS LE CANTAL
1 MACROECONOMIE
1.1 Le marché de la viande chevaline en France
1.2 Le marché de la viande chevaline dans le Cantal
1.2.1 La production
1.2.2 Abattage et exportation
2 MICROECONOMIE
2.1 Résultats de l’atelier bovin
2.2 Résultats de l’atelier équin.
2.2.1 Produits de l’atelier équin
2.2.2 Charges de l’atelier équin
2.3 Résultat global de l’exploitation mixte
bovine/équine
4ème partie : ACTIVITE VETERINAIRE ET ELEVAGE EQUIN DU CANTAL
1 LES CONDITIONS SANITAIRES DES CHEVAUX
2 ASPECTS DE L’ACTIVITE EQUINE DANS QUELQUES CABINETS  VETERINAIRES DU CANTAL
2.1 Les principaux motifs d’appel
2.2 Part du secteur équin dans le cabinet
vétérinaire
Conclusion
Bibliographie
ANNEXES

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *