ASPECT REGLEMENTAIRE DE LA FILIERE ET LES INTERVENANTS

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GENERALITES SUR LA VANILLE

Historique de la vanille

La vanille est l’épice la plus chère du monde aprèsle safran. « C’est une plante de la famille des orchidées, originaire du Nord-Est du Mexique. Elle est aussi la seule orchidée comestible. Remarqué, par un espagnol vers 1518 au Mexique, la plante fût introduite en Espagne d’abord, ensuite en France, à la Réunion et à Sambava vers 1870, puis s’étendit sur la côte Est de l’île » 1.

Description de la plante

Le vanillier, qui peut atteindre 15 m de long, est une liane à tiges noueuses vertes, charnues, cylindriques et rameuses. Elle s’accroche par des racines adventives de 02 mm de diamètre aux arbres et aux différents supports. L’homme est indispensable pour véhiculer le pollen sur le stigmate. Le vent n’a aucune action compte tenue de la disposition des pièces florales. Le fruit est une gousse de couleur verte allongée . Les gousses sont regroupées en « balai » d’une quinzaine de fruits de longueurs disparates de 10 à 20 cm. Au momen t de la cueillette, le fruit jaunit et brunit à maturité.
Les différentes variétés de vanille sont :
La Vanilla pompona Shiède
La Vanilla tahitiensis Moore
La Vanilla planifolia ou Vanilla Fragrans
A Madagascar, deux nouvelles variétés de vanille ont été crées et vulgarisées en juin 1995 dans le Nord-Est du pays et sont dénommées « La vanilleManitra Ampotony » et « la vanille Tsy

Ecologie de la vanille

La vanille est une plante de la famille des orchidées originaires de la forêt humide de la zone intertropicale. Elle a donc besoin d’un climat, d’un environnement, de types de sol le plus proche possible de ses conditions d’origine.

Exigences climatiques

Le vanillier a besoin d’une température moyenne d’environ 25 °C. Il craint aussi bien les grandes chaleurs que le refroidissement trop considérable. Les moyennes de température extrêmes varient de 10 à 38°C. Il demande, en outre, des pluies assez abondantes (plus de 1000
mm comme moyenne annuelle), tout au moins pendant huit ou neuf mois d’année et une certaine humidité atmosphérique.
On constate aussi, que la production est meilleure, tant au point de vue qualité que quantité lorsqu’il y a une saison sèche bien marquée.

Besoin en sol

Dans la zone de faible altitude, la culture de la vanille est florissante, car plus on s’élève dans les montagnes, plus la température s’abaisse. L’altitude extrême, à laquelle la culture de la vanille peut être pratiquement possible, varie nécessairement avec la latitude du lieu considéré. D’une façon générale, cette altitude ne doit pas dépasser 500 mètres. A une altitude supérieure, la culture de la vanille serait peut être encore possible, suivant les pays, mais la production serait plus aléatoire et fortement réduite, en raison desvariations plus grandes de température.

Le district de Brickaville

Il est limité, par le district de Vatomandry au sud-est, le district de Moramanga au sud ouest et le district d’Ambatondrazaka à l’ouest. Il fait partie de la région Antsinanana se trouvant à 100 km au sud en passant par la route nationale n uméro deux (RN2). Avec sa superficie de 5 297 km2, Brickaville est composée de dix sept (17) communes y compris celle de Mahatsara.
Les conditions climatiques sont caractérisées par al tombée fréquente des pluies, surtout durant la nuit pendant l’hiver. En été, le temps est marqué par les températures élevées et des pluies intervenant l’après-midi surtout au début de la soirée. Ces conditions sont donc favorables à l’agriculture et expliquent en partie la possibilité culturale dans diverses zones.
En outre, les alluvions fluviales qui sont les plus importantes dans la plaine de Brickaville, en raison de la superficie qu’elles occupent, donnent des avantages aux productions, base de l’économie régionale. Par ces conditions énuméréesci-dessus, de climat chaud et humide, elle est aussi favorable à la culture du vanillier. Comm e dans toutes autres communes rurales du Faritany de Toamasina, les paysans de cette zone produisent du riz, café, litchis, oranges, manioc etc.

L’accessibilité

L’un des problèmes évoqués par la majorité des producteurs ou opérateurs économiques malgaches constituant un obstacle au développement du pays est la mauvaise qualité des infrastructures routières pour écouler ou mener à bien les activités économiques.
La région étudiée possède des infrastructures routières lui permettant de se relier avec son chef lieu de Région et avec la capitale malgache par l’intermédiaire de la RN2. La population emprunte beaucoup ce réseau pour voyageret transporter les produits. Le chemin de fer reliant Moramanga – Toamasina en passant par cette zone facilite davantage l’évacuation des produits, que ce soit agricoles ou autres vers leurs destinations objectives. Cependant, les trains ne passent plus tous les jours comme avant dans certains villages enclavés. Le transport fluvial de la campagne vers Brickaville, par l’intermédiaire des embarcations à moteur supérieur ou égal à 25 chevaux, est plus pratique pour évacuer les produits. Arrivé à son chef lieu de district, la plupart des paysans ont l’habitude de prendre des camions qui sont un moyen d’évacuation plus rapide que le train.

La vanille malgache, un produit biologique

En premier lieu, nous devrons voir les aspects techniques de la filière ; et en parlant de la nature de la vanille, nous examinons la maîtrise de la qualité du produit, le respect des normes …
Un des grands points forts de la vanille malgache est le fait que c’est encore un produit biologique. En effet, la vanille doit garder sa renommée, sa qualité, sa saveur ; en somme, elle doit rester naturelle. Seuls les producteurs, les vrais, peuvent la préserver. Et Madagascar détient la place numéro un concernant la roductionp en vanille. Effectivement, notre pays est le « leader mondial » concernant la production de la précieuse orchidée. Tout l’ensemble du processus de production de la vanille malgache, dès le choix du sol jusqu’à la préparation ainsi qu’à la conservation pour son aboutissement au consommateur final, est complètement biologique.
Qu’est-ce que d’abord un produit biologique ?
Selon le Professeur Eric LABOUZE, un agrégé de biochimie et en génie biologique, un produit issu de l’agriculture biologique est soit un produit agricole, soit une denrée alimentaire.
En fait, l’appellation « produit biologique » (ou produit « bio ») couvre l’ensemble de la filière, depuis la production des matières premières, chacune des étapes de la préparation, de la transformation, du stockage, du conditionnement, et du transport des ingrédients et produits issus de l’agriculture biologique et qui doit être conforme à un cahier de charges rigoureux pour que, au bout de la chaîne, nous autres consommateurs puissions avoir la garantie, non seulement, de savoir ce que l’on mange réellement, mais surtout, de savoir comment tel produit est parvenu. Par ces quelques généralités, nous pouvons avoir elques idées concernant le produit biologique et nous pouvons bien confirmer que la vanille de Madagascar est bel et bien un produit biologique.
Les normes de classification de la vanille préparéemalgache servent de référence de base pour la majorité des pays producteurs de vanille naturelle. Ceci prouve que notre vanille possède des qualités requisesqu’exige le marché international, et que le producteur malgachepossède un savoir-faire incomparable répondant aubesoin des consommateurs. Selon cette classification, il existe quatre catégories de vanille :
– Première et troisième noire ou vanille de bouche
– Troisième et quatrième rouge, pour extraction
– Courte, pour extraction
– Cuts, pour extraction.
La vanille en gousse utilisée en l’état, généralement appelée « vanille de bouche » ou « gourmet » est généralement réservée à la cuisine familiale, desserts, glace et entremets. Elle sert aussi pour aromatiser la confiserie, la pâtisserie et la chocolaterie haut d e gamme.
La vanille transformée en teinture ou infusion est réservée à la parfumerie fine. La vanille transformée en extrait ou en oléorésine est destinée à l’aromatisation industrielle des produits laitiers, glaces, biscuits, sodas, etc.

Problème d’insécurité

Le problème d’insécurité est un des obstacles majeurs qui freine le développement de la filière vanille à Madagascar. Pendant la campagne 2003, où l’offre était restreinte par rapport à la demande, les lots d e vanille étaient dénaturés par les pratiques frauduleuses pour augmenter le poids à exporter, par incorporation de matériaux ferreux, …Cette forme d’insécurité nuit à la qualit é de la vanille. Un contrôle rigoureux et une surveillance stricte devraient être continuellement appliqués, pour empêcher les manœuvres frauduleuses. Mais l’insécurité proprement dite existe aussi dans les régions productrices devanille, compte tenu que ce produit est une vraie source de devises. L’insécurité est chose courante dans les pays en voie de développement, mais en dépit de cela, elle nuit à l’épanouissement des opérateurs dans l’exercice de leur fonction. Certains n’hésitent pas à voler la partie de la production des autres, à incendier la plantation, à faire recours au banditisme, …

Absence de cellule de gestion de la vanille

Il y a quelques années, une « Caisse de stabilisation des Prix de la vanille » fut créée à partir du décret N°61-124. Ses attributions étaient de :
– régulariser le prix d’achat auprès des producteurs,
– rechercher et mettre en œuvres toutes les mesures p ropres à assurer et à développer l’écoulement du produit sur le marché extérieur ;
– exécuter tous les programmes d’actions en vue d’obtenir une meilleure productivité.
Cette caisse de stabilisation fut ensuite remplacée par l’IVAMA. Ce fut un établissement public placé sous la tutelle administrative du Ministère de la Promotion du Commerce et de l’Artisanat, et avait pour missions de :
– servir d’instrument pour mener une politique dynamique de la vanille sur tous les plans et pour faire face à la concurrence internationale ;
– soutenir la qualité de la vanille de Madagascar verte et préparée ;
– contribuer aux recherches et amélioration variétales, de plantation, de préparation et de rendement ;
– faciliter l’évacuation vers les centres de préparation, de transformation et d’exportation ;
– organiser les conditions d’écoulement vers les marchés extérieurs ;
– promouvoir la commercialisation et développer le marché de la vanille.
– Assurer l’effectivité des prix plancher fixé par l’Etat ;
– Coordonner tous les intérêts de catégories professionnels concernés et de contribuer à un développement économique et social harmonieux.
Pourtant l’IVAMA fut dissout en 1997 par le décret N°1108/97. Et jusqu’à présent il n’a plus été remplacé. Pourtant selon leurs missions, ces entités servaient de balises, de système de pilotage de la filière vanille, et permettaient un désengagement de l’Etat, qui offre une possibilité au secteur privé de mieux gérerla filière ; mais actuellement nous constatons toujours que la gestion de la filière vanille manque de rigueur malgré les différentes démarches entreprises. Les groupements qui existentne maîtrisent que ceux qui appartiennent à la même profession qu’eux. Pourtant une collaboration des différentes entités est nécessaire pour veiller à un grand progrès de la part de l’ensemble des acteurs.
Ainsi la question se pose, est-ce que ce sont le suivi et la supervision de cette filière qui manquent, ou bien les forces que cette filière ne sont-elles pas bien exploitées ou encore les opportunités internationales sont-elles encore floues et méritent plus d’analyses et d’attentions ?
Sur ce, nous allons voir dans le quatrième paragraphe les opportunités mondiales pour la vanille.

Les Opportunités sur le marché mondial

Madagascar, Leader mondial

D’après les chiffres que nous avons vues précédemment, Madagascar se situe à la première place sur la production de vanille naturelle.
Si Madagascar a été dépassé par l’Indonésie entre9901 et 1995 en terme de quantité exportée, elle a retrouvé sa place de leader mondial depuis 1996. Madagascar a fourni en 2003 les 62 % des 2.305 tonnes d’importations mondiales . Les exportations en 2002 et en 2003 ont été respectivement de 1.182 tonnes et 1.429 tonnes.
Le fait d’être leader présente des avantages pour Madagascar, mais c’est aussi un rôle très important ; en effet, être leader c’est prendre généralement l’initiative de modification de prix, posséder le système de distribution très vaste et un budget promotionnel élevé. Les autres pays suivront la vague conjoncturelle établie,renforcée par la loi de l’économie du marché.

Madagascar, fournisseur traditionnel

Voici déjà une quarantaine d’années, Madagascar reste toujours le premier producteur mondial de vanille. Les pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, … ont alors l’habitude de négocier avec les exp ortateurs malgaches et ils connaissent bien la qualité de la vanille produite sur notre Ile. Par exemple pour l’exportation vers les Etats-Unis, le taux de croissance des exportations globales entre 1999 et 2003 est de 92%, selon le site du Trademap et de l’USAID.
D’autant plus, dans les négociations commerciales, il est toujours plus aisé et facile de traiter avec un partenaire de plusieurs années, un rapport de confiance s’établit et la négociation n’est plus au term de tâtonnement de terrain.
Le changement de partenaire nécessite en effet descoûts supplémentaires.
En outre, le fait d’être un fournisseur traditionnel de la plupart des pays offre à Madagascar l’avant age d’avoir une certaine influence sur la négociation. La vanille malgache ayant des spécificités particulières et une qualité meilleure par rapport à celles des concurrents.

Appréciations internationales des produits biologiques

Pendant l’Assise Internationale de la vanille, les opérateurs étrangers ont pu se rassurer quant au caractère naturel de la vanille malgache. En effet, les produits bios sont très recherchés en Europe.D’autant plus que le concept santé est très en vogue actuellement, etles produits biologiques sont très primés. En effet, dans les pays très développés où la diététique occupe une placessentielle, la clientèle est constituée de gens prêts à mettre le prix pour manger mieux et sain. D’ailleurs, un peu partout dans le monde, la promotion des produits biologiques devient de plus en plus accrue. Comme au Liban où l’industrie agroalimentaire promue une agriculture de qualité basée sur la commercialisation de produits biologiques dont le slogan est « Du bien être personnel à la santé publique ». Les clients européens et américains sont alors très convaincus que la technique culturale appliquée à Madagascar est purement biologique. De part ces analyses, nous avons pu remarqué que de grandes opportunités s’offrent à la filière vanille, des occasions qui permettent à la filière de se développer et de garder sa position.
Cependant quelques menaces subsistent encore, et entravent le bon développement de la vanille.

Les Menaces qui se présentent à la filière vanille

La vanille de synthèse, un produit de substitution

Une nouvelle nature de vanille vient d’être mise sur le marché. C’est la « vanille de synthèse » qualifiée sur les emballages de « nature identique ». La vanille naturelle, est donc sous la pression de la concurrence de la vanille de synthèse, produite en laboratoire. De plus, la surenchère des prix enregistrés en 2003 a détourné la confiance des grands utilisateurs mondiaux vis-à-vi s de la vanille naturelle.
Certes, le goût n’est pas le même, mais elle revient beaucoup moins chère. La vanilline, ou vanille de synthèse, largement diffusée sous l’appellation vanille, est en réalité un produit chimique de substitution, provenant de la betterave, ou synthétisée à partir de dérivésdu pétrole. Pourtant, la production mondiale de vanille de synthèse est de l’ordre de 12.000 tonnes par an. Bien que d’ un prix incomparablement inférieur, la vanilline desynthèse n’est cependant substituable à la vanille naturelle : en effet l’arôme naturel vanille qui comprend plus de deux cents composants spécifiques est beaucoup plus complexe que l’arôme synthétique vanilline.

L’absorption de marché limitée

En 2002, les Etats-Unis avaient importés environ 560 tonnes en provenance de Madagascar, en 2003, ils ont importé 565 tonnes de la même source, et pour’annéel 2004 les importations ont été de la moitié,c’est-à-dire 268 tonnes. En effet, le produit sera aussi stockéet suite au phénomène 2003, les acheteurs ont tenucompte du prix et s’approvisionnaient en vanille naturelle.
Il y a alors trop de vanille plus que le marché serait en capacité d’absorber. Ceci impliquerait qu’à la fin de l’année, après que les pays producteurs auront exporté leurs quotas habituels, le reste sera en stock sur le bras à moins que le climat ou la spéculation change les données du marché.

Le pouvoir de négociation des acheteurs

Une des menaces qui devient de plus en plus substituant est le pouvoir de négociation que les clients possèdent en ce temps. D’après les analyses faites, nous avons pu voir que les clients de Madagascar sont surtout les pays très développés comme les Etats-Unis, les payseuropéens, … Certaines normes (comme la traçabilit é) ont été imposées par ces derniers, pour servir de barrièreà l’exportation.
Actuellement, nous savons que les pays producteurs de vanille sur le marché deviennent de plus en plus nombreux, l’offre devient alors plus grand que la demande, d’autant plus qu’il y a l’entrée en force du produit de substitution. Les clients ont donc l’embarras du choix concernant le pays producteur et plusieurs facteurs peuvent influencer leur choix, soit le prix appliqué sur lamarché qui devrait surtout convenir aux besoins des importateurs, soit la qualité du produit offert, c’est-à-dire de la vanille, soit la nature des relations avec le pays proprement dit ; outre tout cela, nombreux facteurs entre encore en jeu, et ceci au détriment de la négociation.
Comme nous le savons, une négociation commerciale se porte essentiellement sur la détermination des conditions de vente telles que :
– le prix
– la qualité
– le service.
Le pouvoir que possèdent les acheteurs a des influences sur le prix applicable à la vanille. Ils jouen t sur la concurrence qui devient de plus en plus menaçant su r le marché de la vanille, mais aussi de la qualité.De ce fait, le prix de marché se trouve fixé selon l’influence debeaucoup de facteurs, et aussi de l’évolution de l’économie de marché qui est la relation de l’offre par rapport à la demande.
Actuellement, nous constatons que l’offre malgache en vanille est excédentaire par rapport à la demande sur le marché. Le prix est alors appliqué par l’évolution de cette dernière. Ce fait peut être expliqué par l’augmentation des concurrents qui s’investissent d ans la culture de la vanille. Notamment les îles de l’Océan Indien, l’Ouganda, l’Inde, …
En outre, il y a aussi l’émergence du produit de substitution qui connaît une montée en force en matière de part de marché, ceci parce que ce produit présente des avantages identiques à celles de la vanille naturelle mais surtout, son prix se présente comme bien accessible au marché. De ce fait, les importateurs ont une position dominante par rapport aux exportateurs malgaches, et imposent la majorité des conditions de négociations surtout concernant le prix applicable aux transactions.
Pendant l’année 2003, où une crise qui s’avérait être très importante s’installait, le prix du kilo de vanille frôlait les 500 USD, pendant cet te période l’offre était minimal par rapport à la demande qui était considérablement satisfaisante. Suite à cette flambée de prix, de nombreux opérateurs craignaient le pire en précisant qu’unprix excessif pourrait détruire la filière vanille. Inévitablement, des pays qui ont le même climat quenotre Ile sont incités à produire le même produit et à l’exporter.
Incontestablement, la concurrence étrangère s’amplifie. Le jeu de l’offre et de la demande prend alors une tournure dangereuse. Chacun veut défendre son propre intérêt, et en 2004 où la production atteignait neu hausse considérable que chacun estimait pouvoir satisfairele besoin du marché, le produit de substitution arive en force.
Les clients de l’Europe ainsi que des Etats-Unis ont encore leur vanille en réserve et cherchent à les valoriser d’une année à une autre. La demande étaitprête à être exporté. Le prix de la vanille s’amoindrit jusqu’à la valeur de 50 USD, et ceci s’applique uniquement à l a vanille noire non fendue de plus de 14 cm, en d’autre terme pour la vanille de haute qualité. Quant aux vanilles de moindre qualité, elles se vendent à 30 USD le kilo. Nous comprenons parfaitement alors la difficulté qui étreigne la filière avec la marge bénéficiaire très duite,ré la surproduction qui s’installait, prix étant fixé par le marché international.

Problème de communication

Malgré différents efforts déjà entreprises, commeal sortie du film vidéo de 13 mn en 2002 réalisé parle STABEX et le GES, intitulé « La filière vanille» consacrée à la promotion de la vanille, ou la tenue des Assises Internationales sur la vanille ou encore les différents Ateliers tenus avant chaque campagne, la communication n’est pas encore très poussée alors que la concurrence devient très rude, en ce moment, sur le marché de lavanille naturelle, et ceci sans compter l’accaparation des parts de marché par la vanille de substitution. Le rôle de la promotion est de ce fait de promouvoir la qualité exceptionnelle de la vanille naturelle ainsi que de convaincre les utilisateurs aussi bien que les consommateurs de préférer la vanille naturelle par rapport au produitde synthèse. Si telles sont les opportunités qui s’offrent à la filière vanille de Madagascar au niveau mondial ainsi que les menaces qu’il faudrait prévenir, voyons alors ce que nous devons faire pour saisir ces occasions tout en jouant avec les forces que possèdent cette filière, en veillant à améliore les faiblesses, tout en prenant en compte les menaces qui veulent entraver le bon développement de la vanille.

Identification des concurrents

Les pays exportateurs de vanille

Une des contraintes qui se présentent à Madagascar est la gestion des concurrents qui se font de plus en plus nombreux.
Les principaux concurrents de Madagascar sont respectivement : l’Indonésie, l’Ouganda, les Comores, l’Inde, la Polynésie Française, le Mexique,…
Pour faire l’étude des concurrents, nous devrons quantifier leurs offres.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU PROJET
Section 1 : PRESENTATION DU PROJET
Section 2 : GENERALITE SUR LA VANILLE
CHAPITRE II : LOCALISATION DU PROJET
Section 1: SITUATION GEOGRAPHIQUE
Section 2 : ACTIVITES ECONOMIQUES.
CHAPITRE III : ETUDE DE LA COMMERCIALISATION
Section 1 : ETUDE DE MARCHE
Section 2 : LES STRATEGIES COMMERCIALES A ADOPTER
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE DE LA PRODUCTION
Section 1: LE PROCESSUS DE LA PRODUCTION
Section 2 : ASPECT REGLEMENTAIRE DE LA FILIERE ET LES INTERVENANTS
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ET DE VENTE
Section 1 : PREVISION DE PRODUCTION
Section 2 : PREVISION DE RECETTE
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE DES ACTIVITES
Section 1 : STRUCTURE ET RESSOURCES HUMAINES
Section 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL ENVISAGEE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE DE L’INVESTISSEMENT
Section 1 : COUT DE L’INVESTISSEMENT
Section 2 : PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : ANALYSE DES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section 1 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section 2 : BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III : EVALUATION, ANALYSES DES IMPACTS ET DES RISQUES DU PROJET
Section 1 : EVALUATION SELON LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
Section 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 3 : IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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