ARSENAL THERAPEUTIQUE DANS LES PATHOLOGIES LIEES AU SPORT 

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Les ostéons

L’os compact est composé de nombreuses unités structurales : les ostéons. Chaque ostéon a une forme cylindrique, parallèle à l’axe principale de l’os et est composé de plusieurs couches superposées, entourant un canal où passent vaisseaux sanguins et nerfs : les canaux de Havers. Ces canaux sont reliés entre eux de manières perpendiculaires à l’axe principale de l’os et le reste de l’organisme. Les cylindres concentriques de l’ostéon sont eux même percés par de nombreuses et minuscules cavités : les ostéoplastes contenant chacun une cellule osseuse : l’os-téocyte.
Cet ostéocyte est l’évolution d’un autre type de cellule osseuse : l’ostéoblaste, qui s’em-mure dans une matrice osseuse calcifiée. Les ostéoblastes sont capables de synthétiser la ma-trice osseuse. A l’inverse, il existe d’autres cellules capables, elles de détruire les tissus os-seux : les ostéoclastes. Ces cellules sont des macrophages spécialisés du tissus osseux.
L’action des ostéoblastes et des ostéoclastes permettent de réaliser le renouvellement os-seux, appelé turn-over osseux.

Rôles des articulations

Les articulations ont différentes fonctions :
– Mobilité et flexibilité : la principale fonction des articulations est de per-mettre au corps de se mouvoir. Le squelette appendiculaire permet une plus grande mobilité que le squelette axial. Ce dernier se borne à des articulations semi mobiles ou immobiles ayant un rôle de protection prépondérant.
– Protection : certaines structures du corps humain ont besoin d’être proté-gées, comme les organes vitaux ou la moelle épinière. Certaines articulations auront donc un rôle protecteur vis-à-vis de ce genre d’organes ou de struc-tures. C’est par exemple le cas des os du crâne, articulés entre eux, qui pro-tègent l’encéphale.
– Stabilité : le corps humain a besoin de stabilité lors de mouvements ou même au repos. Cette stabilité est apportée par plusieurs facteurs :
o Les surfaces articulaires spécialement adaptées pour être stables.
o Le nombre, la localisation et la résistance des ligaments qui main-tiennent les différentes parties de l’articulation elle-même.
o Les tendons musculaires assurent le lien entre les os et les muscles. En effet le tonus musculaire joue un rôle très important aux alentours d’une articulation, plus l’articulation est stable. Ainsi le renforcement musculaire joue un rôle dans la prévention des blessures articulaires.

Les articulations fibreuses

Les os se joignant dans une articulation fibreuse sont unis par du collagène, ne permettant peu ou pas de mouvement. On en distingue trois types (voir figure 3) :
– Sutures (a) : ce sont des articulations résistantes entre les os du crâne. Les fibres courtes de collagène ne permettent pas le mouvement latéral de ces os l’un sur l’autre.
– Syndesmoses (b) : les os sont connectés par une feuille de tissus conjonc-tif, la longueur des fibres variant d’une articulation à une autre. Ces membranes interosseuses sont caractéristiques de l’avant-bras et de la partie inférieure de la jambe, où deux os se trouvant cote à cote agissent de concert. La syndesmose permet plus de mouvement que la suture.
– Gomphoses (c) : type d’articulation spécifique de l’implantation des dents laissant peu de mouvement.

Les ligaments

Généralités

A la différence des tendons, qui relient les muscles aux os, les ligaments n’ont aucune attache musculaire. Ils relient les différents os entre eux, assurant ainsi la cohésion et l’intégrité du squelette. Les ligaments assurent également la stabilité de certaines structures osseuses. D’autres ligaments enfin, servent d’attache ou de stabilisation à certains organes, comme le ligament gastro-splénique, reliant la rate et l’estomac.
Les ligaments sont des bandes de tissus reliés en un ensemble de fibres conjonctives ser-rées, résistantes, orientées dans le même sens et riches en fibres de collagènes.
On distingue les ligaments blancs, inextensibles, qui sont les ligaments des articulations classiques, des ligaments jaunes, extensibles, qui eux sont la particularité des disques interver-tébraux.
On distingue trois types de ligaments selon leur localisation :
– Les ligaments capsulaires, formés par un épaississement de la capsule articulaire et indissociables de celle-ci.
– Les ligaments extra-capsulaires indépendants de la capsule arti-culaire.
– Les ligaments intra-capsulaires, qui se trouvent à l’intérieur de la partie fibreuse de la capsule, mais en dehors de la cavité articulaire. Ce sont donc des ligaments extrasynoviaux. C’est le cas des ligaments croisés du genou.
Ces trois types de ligaments constituent les ligaments passifs des articulations. Quand on dé-signe les ligaments, ce sont eux qui sont évoqués. Ils sont à différencier des ligaments actifs des articulations, plus communément appelés les tendons.

Les Tendons

Rappels anatomiques

Les tendons sont des bandes de tissus conjonctifs permettant de relier les muscles aux os. Leur rôle dynamique est de transmettre le mouvement du muscle au levier osseux. C’est la différence d’élasticité entre les muscles et les tendons rigides qui permet la mise en mouvement. L’une des propriétés des tendons est leur incroyable solidité : ils sont plus solides que les liga-ments. Les tendons sont cependant très peu vascularisés mais bien innervés afin de transmettre au cerveau les informations précises quant aux forces exercées.

Les tendinites

Le manque de vascularisation est l’une de ces raisons pour laquelle une tendinopathie im-pose souvent six mois d’arrêt de l’activité. La guérison est si longue que l’on parle souvent de pathologie chronique.
Le terme tendinite est souvent employé à tort pour décrire une atteinte tendineuse. Les tendinopathies regroupent plusieurs types d’atteintes :
-Les tendinites qui sont définies comme étant des inflammations douloureuses et aigues du tendon.
-Les tendinoses qui sont des atteintes plus profondes du corps du tendon, souvent dues à des microtraumatismes répétés. Ces tendinoses conduisent souvent à une dégé-nérescence précoce du tendon.
Parmi les tendinoses, il convient de différencier plusieurs atteintes :
-Au niveau des insertions tendineuses : les enthésopathies.
-Au niveau des annexes : les paraténonites. Ce sont là les véritables lésions in-flammatoires. On englobe sous ce terme :
-Les péritendinites : inflammation de la gaine conjonctive péri tendi-neus.
-Les ténosynovites : inflammation au niveau de la gaine synoviale.
-Les bursites : inflammation des bourses séreuses.
Il faut également différencier les tendinopathies d’origine exogène dues à des causes exté-rieures comme une contusion, des tendinopathies d’origine endogène dues à des tractions ré-pétées du tendon.
Histologiquement, les tendinoses sont des micro ruptures des faisceaux de collagène. Ce sont de véritables fissures de fatigue du tendon. Certaines tendinopathies sont cependant iatro-géniques provoquées par les fluoroquinolones.
Le corps humain possède une très grande quantité de tendons. En théorie une tendinopathie peut apparaitre à n’importe quel endroit du corps. En pratique certaines articulations présentent des risques de tendinopathie plus élevés, comme le coude avec le célèbre tennis elbow, le ten-don d’Achille ….
Les tendinopathies sont très répandues chez les sportifs pratiquants un sport de raquette. Cela est dû au fait que ces sportifs répètent les mêmes gestes continuellement lors de leur sport. Ces gestes sont pour la plupart peu naturels, et vont donc créer des frictions et des contradictions générant entre autres des tendinopathies.

Les muscles striés squelettiques

Les muscles striés squelettiques sont composés de plusieurs structures aux propriétés et fonctions différentes.
Les éléments qui permettent la contraction sont entourés de tissus conjonctifs appelé épimy-sium, qui forment les armatures de soutien et d’attache aux autres éléments du squelette. Dans ce tissu conjonctif, on y trouve le passage des vaisseaux sanguins et des nerfs du muscle.
L’épimysium recouvre de nombreux compartiments appelés faisceaux musculaires, eux-mêmes entourés d’une autre membrane conjonctive : le périmysium. Ces faisceaux sont composés de fibres musculaires et chaque fibre musculaire correspond en fait à une cellule. Ces fibres mus-culaires sont elles-mêmes entourées de tissu conjonctif : l’endomysium.

Les fibres musculaires

Elles sont composées de différentes structures.

Le plasmalemme

Les fibres musculaires sont entourées du plasmalemme, que l’on comparera à la mem-brane plasmique des autres cellules. Aux extrémités des fibres musculaires, le plasmalemme fusionne avec le tendon du muscle, qui lui est rattaché au squelette. Cette zone est le point faible du muscle, due à la grande différence d’élasticité entre le muscle strié, qui lui est très élastique, et le tendon qui est très rigide. C’est cette différence d’élasticité qui est responsable des lésions musculaires mais également ce qui permet aux tendons de transmettre les forces exercées par les muscles au squelette et ainsi créer le mouvement.
Le plasmalemme forme également la jonction entre la zone nerveuse et le muscle pour ainsi transmettre le potentiel d’action du neurone moteur vers la fibre musculaire.
Le plasmalemme avec son rôle de membrane sera aussi responsable de la balance acide-base, et du transport des métabolites des capillaires vers la fibre musculaire.

Le sarcoplasme

A l’intérieur du plasmalemme, on retrouve une substance gélatineuse : le sarcoplasme. Ce-lui-ci joue le rôle de cytoplasme pour les fibres musculaires. Contrairement au cytoplasme des cellules du corps humain on y retrouve du glycogène qui sera la réserve énergétique du muscle. Il contient également les protéines, minéraux, et organites nécessaires au bon fonctionnement de la vie cellulaire.
Une protéine particulière est également présente dans le sarcoplasme : la myoglobine. Comme l’hémoglobine du sang, la myoglobine va fixer le dioxygène et permet la dégradation du glycogène en énergie pour la contraction musculaire.
Dans le sarcoplasme, se trouve également différentes structures particulières qui auront un rôle dans la contraction des muscles : les myofibrilles, les tubules transverses, et le réticulum sarcoplasmique.

Les tubules transverses

A l’intérieur du sarcoplasme on trouve un important réseau composé de tubules transverses, ou système T. Ces tubules sont des extensions du plasmalemme qui pénètrent transversalement les fibres musculaires. Ils sont interconnectés aux voisinages des myofibrilles, pour permettre la transmission rapide des impulsions nerveuses reçues par le plasmalemme à toutes les myo-fibrilles.

Le réticulum sarcoplasmique

Le réticulum sarcoplasmique est le lieu de stockage du calcium, élément capital dans la contraction musculaire. Contrairement au réticulum endoplasmique, celui-ci est lisse, et va for-mer un réseau dans le sarcoplasme pour être aux plus près des tubules transverses pour une libération rapide des ions calcium.

Les myofibrilles

Chaque fibre musculaire, contient plusieurs centaines voire milliers de myofibrilles qui sont les éléments contractiles du muscle strié. Leurs sous unités les composants sont les sar-comères. Ces sarcomères sont reliés entre eux par les stries Z (de l’allemand zwischen pour « entre »). Un sarcomère est donc la région entre deux stries Z. La composition des sarcomères a été décrite au départ au microscope optique, par un aspect strié qui a laissé son nom aux muscles. Il comprend, dans l’ordre :
– Une bande I (pour Isotropique, visible au microscope optique par une zone claire).
– Une bande A (pour Anisotropique, visible au microscope optique par une zone sombre).
– Une bande H (pour Heller de l’allemand « pale », zone claire au milieu de la bande A).
– Une ligne M (pour Mitter de l’allemand « milieu »).

La contraction des fibres musculaires

La contraction musculaire débute par un signal électrique donné par le cerveau. Ce signal va être transmis par des motoneurones, qui peuvent innerver plusieurs fibres musculaires. Cet ensemble de fibres musculaires est appelé « unité motrice ». La synapse entre le motoneurone et la fibre musculaire est la « jonction neuromusculaire ».

Le potentiel d’action

Le processus est initié par un signal électrique : le potentiel d’action. Ce signal partant du cerveau transite le long de la jonction neuromusculaire jusqu’au plasmalemme.
Ce potentiel d’action, au niveau du bouton synaptique, provoque la synthèse du neuromé-diateur Acétylcholine. La quantité synthétisée sera dépendante de la force d’impulsion. L’acé-tylcholine ainsi produite est libérée par exocytose au niveau de la fente synaptique (1). Le neuromédiateur se fixe sur les récepteurs post-synaptiques situé sur le plasmalemme, ce qui permet l’ouverture de canaux ioniques membranaires. Ces canaux provoquent l’entrée du sodium dans la cellule musculaire et ainsi créer une dépolarisation. Cette dépolarisation se propage dans toute la cellule grâce au réseau de tubules transverses (2). Le potentiel d’action dans la cellule initie la sortie du calcium contenu dans le réticulum sarcoplasmique (3).

Effet du potentiel d’action sur les sarcomères

Au niveau des filaments d’actine, pendant la période de « repos », la tropomyosine masque les sites actifs de l’actine et empêche la fixation de celle-ci aux têtes de myosines.
Avec la libération du calcium par le réticulum sarcoplasmique, les ions s’accrochent à la troponine qui propose une forte affinité avec le calcium. Cette fixation bascule la molécule de tropomyosine ce qui engendre la libération des sites actifs d’actine pour la fixation de la myo-sine (4).

Le filament glissant

Une tête de myosine attachée sur un site actif du filament d’actine forme un pont acto-myosine. Ces filaments glissent l’un sur l’autre à la suite du changement de configuration de la tête de myosine.
Le bras du pont et la tête de myosine exercent une attraction moléculaire très forte, ce qui amène la tête de myosine à basculer vers le centre du sarcomère, entrainant ainsi le filament d’actine. Cette bascule est à l’origine de la puissance générer par le muscle.
Immédiatement après la bascule de la tête, elle quitte le site actif et retourne à sa position initiale, puis s’attache à nouveau au site suivant. Ce processus se répète jusqu’à ce que les ex-trémités distales des filaments de myosines aient atteint les stries Z.
La contraction est un phénomène actif, qui nécessite un apport d’énergie, sous la forme d’Adénosine Tri Phosphate (ATP). La tête de myosine possède, en plus du site de liaison à l’actine, un site de liaison à l’ATP. L’enzyme ATPase située sur la tête de myosine dégrade l’ATP en Adénosyl Di Phosphate (ADP) et Phosphate inorganique (Pi). Cette dégradation libère de l’énergie nécessaire au fonctionnement du processus de contraction.

Fin de la contraction musculaire

Tant qu’il y a du calcium disponible dans le sarcoplasme, la contraction est possible. A la fin de la contraction le calcium libre est capturé par le réticulum sarcoplasmique jusqu’au pro-chain potentiel d’action (6). Le réticulum sarcoplasmique pour capter le calcium use d’un trans-port actif qui nécessite de l’ATP également. Ainsi contraction et relâchement musculaire né-cessite de l’énergie.

Les différentes blessures musculaires

On retrouvera plusieurs types de blessure liées aux muscles :
– D’une part les accidents avec ou sans lésions musculaires.
– D’autre part, les accidents d’origines intrinsèque ou extrinsèque.

Lésions extrinsèques

Ce sont les lésions causées par un choc extérieur lors d’un contact violent entre un autre sportif ou avec un objet contondant comme un coup de raquette, une balle reçue à même la peau, un contact avec les vitres de padel, etc.
Dans les sports de raquettes, ces lésions sont plutôt courantes chez les joueurs occasionnels, moins souvent chez les sportifs de haut niveau. La gravité est dépendante de la violence du choc et de l’état de contraction du muscle touché. Cela se solde par un hématome plus ou moins important. Il existe des signes de gravité, comme l’augmentation du volume musculaire ou la perte de ballotement musculaire, mais en général, il existe une bonne corrélation entre l’intensité de la douleur et la gravité de la lésion.

Le paddle-tennis

Ce sport fut créé par le révérend Franck Beal à la fin du 19e siècle, dans l’optique de divertir les populations plus modestes contrairement au tennis qui était pratiqué par une popu-lation plus aisée.
Le terrain est réduit à un couloir de terrain de tennis classique et le filet descendu plus bas. La balle de tennis est dépressurisée afin qu’elle soit plus molle. Les raquettes de tennis sont peu utilisées par rapport aux coûts, on pratique le paddle avec des raquettes en bois pleines (comme des pagaies d’où le nom « paddle »).
Figure 19 : Equipement du paddle-tennis29
Le but de ces modifications est de rythmer les échanges par un jeu plus vif, spontané et essentiellement du jeu à la volée. Le paddle devient populaire pour les classes populaires mais surtout pour les enfants où la pratique est plus intuitive. Le service smashé du tennis est aban-donné par celui à la « cuillère ».
Vers les années 1920 le sport se répand et les premières compétitions et règles sont éta-blies.30

Le platform-tennis

Au cours des années 1920 le paddle-tennis est un succès aux Etats-Unis, le sport gagne du terrain et arrive jusqu’à la ville de New York. Mais son expansion se bloque rapidement aux vues des difficultés de la pratique extérieure pendant l’hiver où les terrains sont enneigés.
C’est en 1928 que deux voisins du quartier bourgeois de Scardale, Fessendenn Blanchard et James Cogswell créaient un terrain, sur la propriété des Cogswell, surélevé par une plate-forme en bois pour pouvoir dégager plus facilement la neige si besoin, et ainsi rendre plus accessible le sport malgré les intempéries. Le Platform-tennis est né.
Ce nouveau sport resta quelques années restreint à un cercle fermé d’une trentaine de fa-mille de Scarsdale, qui créèrent une mini compétition entre-elles sous le nom de « Old Army Athletes ». Petit à petit le sport s’ouvrira vers l’extérieur et devint un sport populaire à New York.
Une des grandes innovations viendra des rebonds autorisés sur le grillage qui se trouve à l’arrière du terrain, c’est ainsi que les prémices du padel actuel voient le jour30.

Corcuera et le padel actuel

Il faut remonter en 1962, pour voir apparaitre les prémices du padel actuel. Un riche homme d’affaire, Don Enrique Corcuera, fit construire dans sa villa, dans le port d’Acapulco, un ter-rain de tennis personnel. Manquant de place sur son terrain il le construit un peu plus petit que les normes du tennis. La villa voisine étant proche il entoura le terrain d’un mur autour pour éviter d’y envoyer les balles. Ainsi on se retrouve avec un terrain de tennis de taille réduite entouré d’un mur sur chaque face du terrain, mais les règles du padel actuel ne sont pas encore posées. C’est lorsqu’il jouait au tennis avec sa jeune compagne, une ex miss Mexique, qu’ils mirent au point de nouvelles règles pour équilibrer le jeu entre eux. Ainsi pour diminuer la puissance des balles envoyées par Corcuera, sa compagne pouvait reprendre les balles après rebond sur les murs en béton.
La discipline était née ! Elle fut d’abord baptisée « Paddle Corcuera », en hommage à son créateur, avant de poursuivre son existence sous le simple nom de padel.
Le padel resta cantonné au Mexique pendant plusieurs années avant de faire son apparition en Espagne vers 1970, à Marbella en Andalousie. Le prince Alfonso de Hohenlohe tomba amoureux de ce nouveau concept. Il y intégra une nouveauté supplémentaire avec l’apparition du grillage sur certaines zones du terrain à la place du mur. A la fin des années 70 le padel poursuivi son expansion jusqu’en Argentine.
Aujourd’hui les deux principaux pays de Padel sont l’Argentine avec 2 millions de joueurs et l’Espagne avec 4 millions. En Espagne, le padel fait aujourd’hui parti de la vie quotidienne et il n’est pas rare de se balader dans les villes espagnoles et voir des terrains pu-blics dans les parcs ou au milieu des résidences.
En France il fallut attendre le début des années 2000 pour voir ce sport apparaitre, mais malheureusement n’étant pas affilié à une fédération, le développement n’a pu se faire correc-tement. Il fallut attendre 2014 pour que la Fédération Française de Tennis l’intègre.32

Les règles du sport

Règlement

Le padel peut se jouer en simple ou en double, même si le simple est très rare en pratique. On engage le jeu par un service. Celui-ci se fait toujours à la « cuillère ». On commence du côté droit pour servir en diagonale, en direction du carré de service de l’adversaire. Une fois la balle en jeu, toutes les balles qui passent le filet doivent d’abord rebondir sur le sol du camp adverse avant de toucher une paroi. On peut également frapper la balle de volée. Les joueurs peuvent frapper la balle après un rebond sur une paroi pour la renvoyer dans le camp adverse. On peut aussi frapper la balle pour qu’elle rebondisse sur la partie vitrée de notre propre camp afin de la faire passer de l’autre côté du filet. Bien sûr comme au tennis, la balle ne peut rebondir qu’une seule fois sur le sol dans un camp, et ne peut être frappée qu’une fois.

Le terrain

L’aire de jeu est un rectangle de 10 mètres de large et de 20 mètres de long, avec deux zones de service. Ce rectangle est divisé en son milieu par un filet, et il n’y a pas de couloirs. Le court est clôturé sur le fond et les côtés. Les lignes de service, parallèles au filet, se situent à 6,95m de celui-ci. La ligne centrale permettant de définir les « carrés » de service identiques se situe donc à 5m de chaque côté du court. Cette ligne centrale, perpendiculaire au filet, se prolongera de 20 centimètres au-delà de chaque ligne de service. Toutes les lignes ont une lar-geur de 5 cm. Le sol peut être en béton poreux, ciment, bois, gazon synthétique, ou quelconque autre surface qui permette un rebond régulier. Actuellement c’est le gazon synthétique qui est le plus utilisé. Le filet mesure 10 mètres de long, pour une hauteur de 0,88 mètre de haut en son centre, légèrement surélevé à ses extrémités, jusqu’à une hauteur maximum de 0,92mètre.

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Table des matières

I. INTRODUCTION
II. GENERALITES
A. Rappels d’Anatomie et de Physiopathologie
1. Ostéoarticulaire
a. Le squelette
b. Les articulations
c. Les ligaments
d. Les Tendons
2. Les muscles
a. Généralités
b. Les muscles striés squelettiques
c. Les fibres musculaires
d. La contraction des fibres musculaires
e. Les différentes blessures musculaires
f. Prévention
B. Généralités du Padel
1. Les origines du Padel
a. Le jeu de paume
b. Le paddle-tennis
c. Le platform-tennis
d. Corcuera et le padel actuel
2. Les règles du sport
a. Règlement
b. Le terrain
c. Les vitres
d. La raquette
e. La balle
3. Le Padel dans le monde
III. RISQUES DANS LA PRATIQUE DU SPORT EN PLEIN AIR
A. Les risques
1. Facteurs de risques des blessures
2. Risques extrinsèques non modifiables
3. Risques extrinsèques modifiables
4. Risques intrinsèques non modifiables
5. Risques intrinsèques modifiables
B. Prévention des Risques dans la pratique du padel
1. Contexte
2
2. Météo
3. Règlement
4. Surface de jeu
5. Equipement
6. Age et sexe
7. Blessure antérieure
8. Condition physique
IV. ARSENAL THERAPEUTIQUE DANS LES PATHOLOGIES LIEES AU SPORT 
A. Traitements pharmacologiques
1. Antalgiques
a. Paracétamol
b. Opioïdes
2. Anti-inflammatoires
a. Anti-inflammatoires non stéroïdiens
b. Topiques
c. Injection de corticoïdes
3. Cas de la Capsaïcine
4. Myorelaxants
5. Traitement de l’arthrose
6. Autres
B. Traitements physiques
1. Thérapies manuelles
2. Electrostimulation
3. Thermothérapie
4. Immobilisation et contention
C. Phytothérapie
1. Harpagophytum procubens (Burch.) DC. ex Meinsn (Harpagophytum)
2. Ribes nigrum L. (Cassis)
3. Filipendula ulmaria L. Maxim. (Reines des prés)
4. Curcuma longua L. (Curcuma)
5. Arnica montana L. (Arnica)
6. Equisetum arvense L. (Prêle des champs)
D. Homéopathie
1. Hypericum perforatum
2. Bryonia alba
3. Rhus toxicodendron
4. Arnica montana
5. Ruta graveolens
6. Apis mellifica
7. Symphytum officinale
8. Calcarea carbonica ostrearum
9. Bellis perrenis
10. Hamamelis virginiana
11. Cuprum metallicum
12. Sarcolacticum acidum
13. Ledum palustre
14. Causticum
15. Phytolacca decandra
16. Silicea
17. Spécialités
E. Aromathérapie
1. Gaultheria procubens L. (Gaulthérie)
2. Eucalyptus citriodora Hook. (Eucalyptus citronné)
3. Cedrelopsis grevei (Katrafray)
4. Chamaemelum nobile L. (Camomille romaine)
5. Satureja montana L. (Sarriette des montagnes)
6. Rosmarinus officinalis camphoriferum (Romarin officinal à camphre)
7. Helichrysum italicum (Hélichryse italienne)
V. FICHES PRATIQUES : PATHOLOGIES ET PRISE EN CHARGE ASSOCIEES.
A. Le poignet
1. Anatomie du poignet
2. Fracture du poignet
B. Le coude
1. Anatomie du coude
2. Epicondylite latérale
C. Le genou
1. Anatomie du genou
2. Gonarthrose du genou
D. La cheville
1. Anatomie de la cheville
2. Entorse de la cheville
E. Lésions Musculaires
1. Les lésions musculaires extrinsèques : Hématomes
2. Les lésions musculaires intrinsèques
a. Les courbatures
b. Elongations et déchirures
c. Crampes
VI. CONCLUSION
VII. BIBLIOGRAPHIE

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