Soutenance mémoire
DOULEUR ABDOMINALE
La douleur peut être diffuse ou se localiser en un point précis. Parfois, elle pourra même irradier dans une région autre que l’abdomen. Différents symptômes, tels que la nausée, les vomissements, la fièvre, la diarrhée, le ballonnement abdominal ou la difficulté à uriner, peuvent l’accompagner. Dans ce cas, plusieurs diagnostics sont possibles. En voici les plus fréquents : Colique hépatique (crise de foie): Elle est caractérisée par une douleur localisée du côté droit sous les côtes inférieures, irradiant en ceinture jusque dans le dos.
Généralement accompagnée de nausées et de vomissements, elle survient surtout après un repas gras ou copieux et peut s’accompagner d’ictère (jaunisse), de selles pâles et d’urines foncées.
Appendicite aiguë: C’est une douleur qui augmente progressivement dans les 24 heures qui suivent son apparition. Elle commence autour de la région du nombril pour ensuite migrer vers le flanc droit inférieur ; elle est accompagnée de fièvre, de nausées, de vomissements, de perte d’appétit et d’entrain, mais rarement de diarrhées.
Affections gynécologiques: Elles sont caractérisées par des douleurs souvent aiguës et localisées dans le bas-ventre, au centre ou sur les côtés ; elles sont parfois accompagnées de fièvre et rarement de nausées et de vomissements ; s’accompagnent habituellement d’un gonflement des seins, d’un arrêt des menstruations, de nausées et de vomissements dans le cas d’une grossesse ectopique.
Infection urinaire: La douleur qui caractérise cette infection est progressive et localisée au centre du bas-ventre ; elle se manifeste par une difficulté à uriner accompagnée d’une sensation de brûlure ; un besoin d’uriner plus fréquent, même la nuit et des urines troubles et malodorantes. Elle s’accompagne parfois de douleurs au dos, de fièvre et de sang dans l’urine.
Affections intestinales: Ces douleurs se présentent sous forme de crampes dans la région du nombril ou du bas-ventre. et de diarrhée, souvent de constipation.
Elle est caractérisée par une douleur souvent chronique, évoluant sur une période de plusieurs jours. Accompagnée de ballonnement abdominal et d’une sensation d’inconfort, elle est généralement soulagée par l’évacuation des selles, qui peut être laborieuse.
Définition de la réaction inflammatoire
L’inflammation est une réaction localisée d’un tissu, consécutive à une agression. Une inflammation se manifeste par quatre signes principaux :Rougeur; Chaleur; Tuméfaction; Douleur.
Lorsqu’un tissu subit une agression des cellules spécialisées, les mastocytes libèrent de l’histamine et de la sérotonine qui stimulent les vasodilatations dans la partie affectée, ce qui provoque rougeur et chaleur.
Les capillaires (petits vaisseaux sanguins) surchargés laissent échapper du liquide qui s’infiltre dans les tissus y entraînant un gonflement et causant une sensation douloureuse, provoquée par la stimulation des terminaisons nerveuses localisées.
L’inflammation s’accompagne généralement d’une accumulation de globules blancs qui contribuent à l’assainissement et à la restauration des tissus endommagés.
Elle constitue donc une réaction de défense de l’organisme contre les agressions. Lorsque l’inflammation est trop importante pour régresser spontanément ; on la combat avec des corticostéroïdes ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
LES DIFFERENTES PHASES DE LA REACTION INFLAMMATOIRE
Sous l’influence d’un agent pathogène la réaction inflammatoire classique se développe en quatre phases plus ou moins distinctes et d’importance variable :
La première est une vasodilatation artériolaire qui entraîne un érythème, un dégagement de chaleur locale, une hyperesthésie. La peau de la zone enflammée est rouge, la douleur apparaît
à la pression ; en même temps l’observation démontre une stase de sang dans les vaisseaux capillaires, une augmentation de la perméabilité capillaire un afflux des leucocytes par diapédèse.
La seconde phase est caractérisée par la formation d’un œdème liquide plasmatique qui passe dans le compartiment interstitiel du derme. Les cavités séreuses (plèvre, péritoine, synovie ) se remplissent de liquide.
La troisième phase consiste en la formation d’un tissu de granulation. Les leucocytes affluent, des macrophages et des fibroblastes apparaissent. Le tissu de granulation est un tissu conjonctif jeune, riche en fibroblastes et en capillaires, pauvre en fibres conjonctif. Ce tissu nouveau formé peut s’individualiser en granulome.
La quatrième phase est une phase de sclérose du tissu nouvellement formé qui, envahi par des fibres conjonctives perd son élasticité (Coyen, 1981).
MEDIATEURS CHIMIQUES DE L’INFLAMMATION
Une activité métabolique accompagne l’inflammation. En plus des protéoglycannes et du collagène qui sont synthétisés, des enzymes protéolytiques sont activées et entraînent la libération d’amines biogènes (histamine et sérotonine) qui favorisent la vasodilatation, transsudation plasmatique et œdème. Ces enzymes provoquent la fragmentation des chaînes peptidiques et la formation de polypeptides comme la bradykinine qui détermine la contraction des fibres lisses ou comme leucotaxine qui provoque la diapédèse des leucocytes.
Les prostaglandines sont synthétisées et contribuent à la sensibilisation, à la douleur, à la vasodilatation, à la contraction des fibres lisses. En effet, les prostaglandines sont des puissants médiateurs de la réaction inflammatoire.
Elles ont trois principales fonctions qui sont : donner l’alarme à l’organisme en cas de lésion impliquant les fibres nerveuses. dilater les vaisseaux et permettre un plus grand afflux de cellules spécialisées dans la défense locale, comme les macrophages. enfin entretenir la réaction inflammatoire par un mécanisme complexe.
Elle a également la capacité de stimuler la libération d’autres médiateurs favorisant eux même la production d’acide arachidonique et de prostaglandines.
PRESENTATION DE ARISTOLOCHIA ALBIDA
Données phytochimiques
Dans la racine d’Aristolochia albida il a été décelé les constituants chimiques suivants. Coumarines; Caroténoïdes ;Alcaloïdes ;Saponosides ;Osese et holosides ;Mucilages ;Stérols et terpènes et Hétérosides cardiotoniques ( Choudhury MK ; Haruna AK ;1994) .
Données pharmacologiques
L’effet pharmacologique de l’extrait aqueux utilisé au sud Ouest du Nigeria pour les troubles gastro-intestinaux et la diarrhée a été évalué.
Le résultat obtenu démontre que l’extrait (10-50mg/kg) produisait à la dose dépendante une réduction significative (p<0,05).
Cet effet était ni antagonisé par l’effet de l’histamine (1mg/kg sc.) ou isosorbide dinitrate (IDN ; 150mg/kg, po. Elle a produit une réduction significative dans la fréquence de défécation, la gravité de la diarrhée et offrait une protection contre la diarrhée. Chez les souris cet effet n’était pas antagonisé par l’IDN.
L’effet des extraits aqueux sur le transit intestinal et la diarrhée induite par l’huile de castor était à dose dépendante et diphasique avec pic à 25mg/kg Aussi l’extrait aqueux sur le transit intestinal (25mg/kg) réduisait significativement p<0,05.
L’accumulation intestinale du fluide induite par l’huile de castor sans effet inhibiteur sur le poids intestinal. Les résultats prouvent que les extraits aqueux possèdent une activité anti-diarrhéique signifiante et due à son effet inhibiteur sur la propulsion gastro-intestinale et du système a2- adrénergique au pathwy oxide nitrique ( Choudhury et Haruna ;1994) .
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Table des matières
Introduction
Motivation
Objectifs
.Objectif général
.Objectifs spécifiques
1. DOULEUR
2.DOULEUR ABDOMINALE
3.LES INFLAMMATIONS
3. MEDIATELEURS CHIMIQUES DE L’INFLAMMATION
4.ARTHRITE
5.LES ANTI-ANFLAMMATOIRES
.MECANISME D ‘ACTIONS DES AINS
.UTRES ANTI-INFLAMMATIONS
. ANALGESIQUES CONVENTIONNELS
8.ANTIOXYDANTS
9.TOXICITE
10. PALUDISME
. La chimiorésistance
11.PRESENTATION de Aristolochia albida
. Données phytochimiques
.Données pharmacologiques
METHODOLOGIE
TESTS BIOLOGIQUES
. Tests in vitro
.Tests in vivo
RESULTATS
TESTS BIOLOGIQUES
.Tests in vitro
.Test in vivo
Analyse et Discussion
Conclusion
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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