Arbre urinaire sans préparation

Arbre urinaire sans préparation

EXAMENS PARACLINIQUES

Examens radiologiques

Arbre urinaire sans préparation

Demandé chez 11 patients (73, 33%). Des calcifications sur l’aire rénale étaient mises en évidence chez 2 patients (18,18%), les autres AUSP n’ont pas révélé d’anomalies [figure 4,5].

Echographie abdominale

Une échographie abdominale a été réalisée chez tous nos patients. Elle a permis de poser le diagnostic et de classer le kyste selon une classification de Gharbi :
Type I : collection liquidienne pure, à limites nettes correspondant au kyste uni vésiculaires.
Type 2: collection liquidienne à paroi dédoublée, le dédoublement de la paroi peut être localisé ou bien il peut être total.
Type 3 : collection liquidienne cloisonnée correspondant aux kystes multi vésiculaires.
Type 4 : formation d’écho structure hétérogène,

Les résultats échographiques

Type1 : 1 seul patient a eu un kyste unique, unilatérale,
Type 2 : 4 patients porteurs d’un KHR, avec dédoublement de la Paroi soit 26,66%.
Type 3 : un KHR multi vésiculaire a été trouvé chez 4 patients soit chez 26,66 % de nos malades.
Type 4 : un KHR à contenu hétérogène a été remarqué chez 4 patients soit chez 26,66%.
Type 5 : 2 patients ont eu un KHR totalement calcifié.

TOMODENSITOMETRIE

La TDM a été réalisée seulement chez 9 patients (60%) chez qui l’échographie n’était pas concluante et a permis de confirmer le diagnostic du KHR.

LES TECHNIQUES CHIRURGICALES

stérilisation

Les produits de stérilisation utilisés dans notre service ont été essentiellement le sérum hypertonique et l’eau oxygénée.

traitement conservateur

Le traitement conservateur restait le traitement du choix dans notre service. 11 malades ont bénéficié d’une résection de dôme saillant soit 73,33% des cas.

traitements radicaux

Le traitement radical a été réalisé dans 2 cas (20%), fait appel aux méthodes suivantes :
* -Périkystéctomie :
Aucun de nos malades n’as subi une périkystéctomie.
* -néphrectomie partielle :
Un seul cas de néphrectomie partielle (6,6%).
* -néphrectomie totale :
La néphrectomie totale a été réalisée chez un seul malade ( 6,6%) chez qui le rein est totalement détruit ( figure 16).

DISCUSSION

RAPPEL ANATOMIQUE

Les reins sont des organes thoraco-abdominaux et rétro péritonéaux situés de part et d’autre du rachis et des gros vaisseaux pré – vertèbraux auxquels ils sont reliés par leurs pédicules.

Configuration externe du rein 

Forme et aspect

• Classiquement comparé à celle d’un haricot à hile interne, rouge brun, ferme, il présente :
• – 2 faces convexes antéro-externe et postéro-interne.
• – 2 bords externe concave et interne convexe.
• – 2 poles supérieur et inférieur.

Dimensions moyennes

• – longueur : 12 cm
• – largeur : 6cm
• – epaisseur : 3cm
• – poids : 130- 140 g

Direction et orientation

Le grand axe vertical est oblique de haut en bas et de dedans en dehors. L’axe transversal n’est pas situé dans un plan frontal mais oblique en arrière et en dehors, si bien que le sinus du rein regarde en avant, la face antérieure étant orientée en avant et en dehors. la face postérieure en arrière et en dehors.

Configuration intérieure du rien

Au niveau du hile, la capsule rénale se réfléchit pour tapisser les parois du sinus et se continuer avec l’adventice des cavités excrétrices et des vaisseaux. Le parenchyme rénal proprement dit s’organise autour de la cavité du sinus rénal situé sur le bord interne de l’organe.
Ce parenchyme comprend des parties plus foncées triangulaires à base externe.
pyramides de Malpighi qui constituent la zone médullaire.
Le sommet de chaque pyramide forme en dedans au niveau du sinus rénal une série de saillies arrondies : les papilles. Entre les pyramides de Malpighi et à la partie externe du rein s’organise la zone corticale qui forme entre les pyramides les colonnes de Bertin.
A la périphérie, la substance corticale comprend d’une part les pyramides de Ferrein qui prolongent les pyramides de Malpighi vers la surface du rein, et les corpuscules de Malpighi, tissu granuleux séparant les unes des autres les pyramides de Ferrein et contenant les glomérules.

Vascularisation du rein

Les artères

En général, au nombre de deux, l’une à droite, l’autre à gauche, les artères rénales naissant directement de l’aorte, au niveau de la première vertèbre lombaire au-dessous de l’origine de l’artère mésentérique supérieure.
Néanmoins, dans la grande majorité des cas, en abordant le bassinet, la division se fait en deux plans, pré et rétropyélique, passant uniquement sur la partie externe du bord supérieur du bassinet. Ainsi, sauf dans sa partie externe, la face postérieure du bassinet se trouve dégagée des vaisseaux et se prête le mieux à l’abord chirurgical des voies excrétrices rénales.

Les veines

Le rein est drainé par plusieurs veines qui s’unissent pour former la veine rénale. La veine rénale droite, courte, se jette dans la face droite de la veine cave Inférieure. Sa déchirure ou sa rétraction lors d’une mauvaise ligature, entraîne une hémorragie parfois grave.
La veine rénale gauche, longue, passe entre l’aorte et le pédicule mésentérique avant de se jeter dans la face gauche de la veine cave inférieure.

Rapports du rein

Le cadre osseux

Normalement, le pôle supérieur du rein se projette au niveau du milieu du Corps de la 11ème vertèbre dorsale, le pôle inférieur au niveau du milieu du corps de la 3ème vertèbre lombaire et le hile au niveau du disque L1-L2.
En arrière, les côtes séparent le rein en une zone thoracique et une zone lombaire, sensiblement égales du côté gauche, à prédominance sous- costale du côté droit. La 11ème côte, oblique en bas et en avant, s’enroule en spirale autour du rein, se terminant souvent audessous de son pôle inférieur.
La douzième côte suit la même direction, mais elle est très variable, en Inclinaison comme en longueur. Volontiers asymétrique, le repérage de sa pointe par la palpation reste un temps important de tout abord chirurgical du rein.

Enveloppe musculaire et aponévrotique

Une grande coupe horizontale, passant par la 2ème vertèbre lombaire, montre bien l’épaisseur de la paroi musculaire protégeant le rein qu’il faut traverser pour l’atteindre. Ces* éléments musculo-aponévrotiques se séparent en trois couches :
– Superficielle : aponévrose lombaire et le muscle grand oblique.
-Moyenne : masse sacro-lombaire, petit dentelé postérieur et inférieur, intercostaux et surcostaux, et le muscle petit oblique.
– Profonde : psoas, masse sacro-lombaire, et surtout le muscle Transverse. Les traités d’anatomie précisent les insertions de ces muscles, leur direction, et décrivent des failles, dont l’intérêt chirurgical théorique est de permettre un abord peu délabrant du rein.

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Table des matières

INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES
I-Matériels
1- Critères d’inclusion
2- Critères d’exclusion
II-Méthodes
RESULTATS
I-Etude épidémiologique
1-Période d’étude
2-répartition selon l’âge
3-Répartition selon le sexe
4-Répartition géographique
6- Antécédents
6-1 : contact avec les chiens
6-2: Antécédents de maladies hydatiques
6-3 : autres antécédents
a- Médicaux
b – chirurgicaux
c- toxique
II-Etude clinique
1-circonstances de découverte
1-1- lombalgies
1-2- brulures mictionnelles
1-3- coliques néphrétiques
1-4-fièvre
1-5 –hydaturie
1-6- hématurie
1-7- découverte fortuite
1-8- autres
2 -examen physique
2-1 – examen général
2-2 – examen physique
III- examens paracliniques
1- examens radiologiques
1-1 -arbre urinaire sans préparation
1-2- échographie
1-3- tomodensitométrie
1-4- imagerie par résonance magnétique
1-5- urographie intra veineuse
2 -examens biologiques
2-1- Eosinophilie
2-2 – Sérologie hydatique
3 -recherche de localisations associées
IV- LE TRAITEMENT
1- Abstention thérapeutique
2- le traitement médical
3- le traitement chirurgical
3-1- anesthésie
3-2- position du malade
3-3- voie d’abord
3-4- constations per opératoires
3-5- techniques chirurgicales
3-6- suites post opératoires
V- surveillance à long terme et évolution
DISCUSSION
I-Rappel anatomique
1-configuration externe du rein
2-configuration interne du rein
3-Vascularisation du rein
4 -rapports du rein
II-Historique
III-Rappel parasitologique
1-épidémiologie
2-classification de tænias
3 -l’agent pathogène
4-le cycle parasitaire
IV-Anatomie pathologique
1- au niveau du parenchyme rénal
2- rapport avec les voies excrétrices
3- rapport avec les organes de voisinage
V-Modes de contaminations
1- contamination humaine
2 -contamination de l’hôte définitif
3-contamination des hôtes intermédiaires
VI-transmissibilité
VII-Etude épidémiologique
1-fréquence
2-âge
3- sexe
4- coté atteint
5- facteurs de risques
5-1- facteurs socioculturels
5-2- facteurs socioéconomiques
5-3-facteurs environnementaux
VIII- discussion clinique
IX – discussion para clinique
1- Imagerie
1-1 : arbre urinaire sans préparation
1-2- radiographie du thorax
1-2- urographie intraveineuse
1-3- échographie
1-4- tomodensitométrie
1-5 -imagerie par résonance magnétique :(IRM)
2-signes biologiques et sérologiques
X- Diagnostic différentiel
XI- Evolution
XII- Traitement
1- Moyens
1-1- abstention thérapeutique
1-2- Traitement médical
1-3- Traitement percutané
1-4- Traitement chirurgical
a- Anesthésie et règles générales
b-Voie d’abord
c -Stérilisation
d- techniques chirurgicales
XIII- Suites post opératoires
1- Morbidité
2 -Surveillance post opératoire
Prophylaxie
I-mesures individuelles
II-Mesures collectives 
Conclusion
Annexes
Résumés
bibliographie

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